Poème des méandres des Zinternets [défi de l'avent]

Bon ben c'est ici que vous postez vos poèmes les p'tits chous, désolée de vous mettre en retard avec mon décalage horaire 0/

Malwina n' était pas de bonne humeur aujourd'hui. Elle avait décidé de rester dans son... Lit (!!!) pour réfléchir à des poèmes tristes.

- Mmh...

Comme vous le constatez auguste lecteur (quoique lectrice serait plus plausible ici), elle réfléchissait. Bravo.

Elle se leva et prit une feuille de papier. Et un stylo-plume. Malwina n' aime pas du tout, ô grand du tout les stylos bille.

Malwina a écrit:

À la sombre fontaine
De son eau s'abreuvaient
Vieux mouton égaré et
Rossignols oubliés

Coupez le chêne
Mettez-moi à son bûcher
Citoyens dormez donc à ma mort annoncée !

À l'instar du chêne
Qui de son tronc usé
Domine la forêt
Je vois tout' la cité.

Coupez le chêne
Mettez-moi à son bûcher
Citoyens dormez donc à ma mort annoncée !

Sur la colline perchée
Mon âme va s'envoler
Et le feu allumé
Aux Cieux fera monter...

Coupez le chêne
Mettez-moi à son bûcher
Citoyens dormez donc à ma mort annoncée !

J'y ai laissée mon âme
Qui ne fût méritée
Qu'elle aille au Rosier
Où elle aurait dû rester...

Coupez le chêne
Mettez-moi à son bûcher
Citoyens dormez donc à ma mort annoncée !

Le mouton n'est plus seul
Les rossignols jubilent
Par la grâce de Dieu
Sur la Terre et les Cieux...

Coupez le chêne
Mettez-moi à son bûcher
Citoyens dormez donc à ma mort annoncée !

- *Baille* Pas top...

Faut croire qu' elle se débrouille pas trop bien avec les vers semi-libres. Cela dit, une forme plus carrée ne lui conviendrait sûrement pas mieux.

Cela dit, elle se disait que ça pourrait peut-être plaire à des gens dépressifs, à des curés, et des chiots (plus le papier à manger en ce qui les concerne). Elle décida donc de l' envoyer à une maison d' édition, avec son nom et l' adresse de l' académie étou. Serious business les gens.

Elle sorti donc de sa chambre et fit quelques pas. Sauf que pour ce qui était d' envoyer du courrier, elle ne s' y connaissait pas trop et surtout ne connaissait aucun éditeur local. A part ceux des manuels scolaires, mais entre nous, lol.
Elle entreprit donc d' écrire un petit mot scotché son enveloppe.

Malwina a écrit:

Bonjour,

est-ce que vous pourriez envoyer ça chez un éditeur, plaese ? Sinon, vous pouvez me la rapporter dans mon bungalow. Merci beaucoup si vous acceptez.

Malwina Zeit

Elle déposa la lettre sous la porte d' Angel Reeves et repartit se coucher.

(Oui désolé, c' est comme pour le meme, je suis pas inspiré. C' est plus ou moins des alexandrins, parfois oui, parfois non, mais bon, ça reste assez nul comme pwayme. Désolé toi qui me lis. %D)

Insidieuses pensées et dérangeants songes
Naissent dans mon cerveau envahi de mensonges ;
De leur miroirs baignés dans une grâce sombre,
Invitent mes espoirs à se fondre dans l'ombre,
Forcent mes sourires à courir se cacher,
Font de ma liberté un rêve évaporé.
Éternels doutes mangeant ma tranquillité !
Rien en ce monde ne saurait mieux les stopper
Et les faire ployer, qu'un regard amical,
Nourrissant envers moi un sentiment banal :
Celui d'une attention plus rare que fréquente
Et qui de mes sanglots soudain me désenchante.

Je suis pas sûre qu'Adam sache écrire des alexandrins mais il devait être bien déprimé ce jour là pour penser à ce genre d'acrostiche.

Mon Emile
Matin de printemps
Me file la trique.

( + tar j2v1dré oter 2 pézi )
( Fifty Shades of Grey me voilà )
( ♥ )

(...Mal'mal, dès que j'ai un peu de temps, on fait un RP ensemble. C'est pas une proposition, t'as pas le choix.)

L'histoire du ballon de football

Il était un ballon solitaire,
Avec lequel personne ne voulait jouer.
Abandonné au fond d'un placard, il prenait la poussière,
Et n'avait pas même d'yeux avec lesquels pleurer.

Arrive un jour un petit garçon,
Fouillant dans les vieilles affaires de son père.
D'un geste maladroit, il fait tomber le ballon,
Qui roule tout doucement à terre.
"Que faisais-tu là, tout seul ?" demande curieusement l'enfant.
"Tout le monde m'a oublié", répond-il tristement,
"Celui avec lequel je jouais ne vient plus depuis longtemps."
"C'est horrible !", dit le petit garçon, touché sincèrement.
Il attrape le ballon, le regonfle, l'emporte,
Le présente à ses amis et l'intègre dans leurs jeux.
Et le ballon, à nouveau heureux, se lie d'amitié,
Avec le jeune garçon qui, de son désespoir, l'a tiré.

Mais l'enfant grandit, et grandit.
Et, petit à petit,
Cesse de jouer avec son ami,
Comme s'il avait oublié tout ce qui les lie.
Le ballon, à nouveau abandonné,
Pleure à nouveau à l'intérieur de lui.
Jusqu'à ce qu'un jour, comme l'enfant l'avait fait,
Une petite fille tombe par hasard sur lui.

"Que faisais-tu là, tout seul ?" demande curieusement l'enfant.
"Tout le monde m'a oublié", répond-il tristement,
"Et même celui qui m'avait juré de ne pas faire comme les autres et de ne jamais m'abandonner,
A finit par s'en aller."
"Mais c'est horrible !" dit la petite fille, choquée.
Elle prend le ballon avec elle, le regonfle,
La présente à ses amis et lui fait partager ses jeux
Et se lie avec lui d'une très forte amitié.

Parce que leur lien était vrai,
Même en grandissant, elle resta à ses côtés,
Jusqu'à ce que le temps et la mort viennent les séparer.
Et elle sait que là-haut, au paradis des ballons,
Un jour, ils se retrouveront.


Angel, 10 ans, le jour de l'enterrement de son ballon de foot (les fautes d'orthographes ont été corrigées).

PS : Emile, tu m'fais bander