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 HEY COMMENT TU VIENS D'ME PARLER LA ?! [Erin McKenzie: enfant survoltée]

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Hey Shut up !




Infos
XX Nom : McKenzie
XX Prénom : Erin
XX Âge : 19 ans
XX Sexe : ♀
XX Nationalité : Américaine
XX Origines : Américaine
XX Orientation sexuelle : Bisexuelle

XX Statut : Universitaire
XX Régime : Interne
XX Poste spécial : Emmerdeuse à plein temps
XX Camp : Arcadia

XX Cursus : Théâtre
XX Spécialité : Costumes
XX Groupe souhaité : Populaires

XX Rang : C'est vous qui voyez ♥

Divers & précisions
XX Elle se trimballe toujours avec un collier en lapis-lazuli dans sa poche. C’est son porte-bonheur. XX Accompagné de son inséparable collier, elle possède dans une poche intérieure de sa veste un joli grinder en métal. Avec le motif super original d’une feuille de cannabis gravé dessus. XX Elle adore tous les animaux, et n’hésite pas à casser la gueule à ceux qui les considèrent sans importance. XX  Elle dépense des fortunes dans des teintures bio de toutes les couleurs et des soins capillaires pour entretenir sa magnifique chevelure de bisounours. Et  ça marche ! Ses cheveux sont aussi doux et soyeux que ceux d’un nouveau-né. XX Elle confectionne la plupart de ses vêtements elle-même. Ce ne sont pas toujours des réussites, et la plupart du temps, ses fringues ressemblent à celles d’un clown. Hauts en couleurs ! XX Elle adore flâner dans les couloirs de nuit, quand tout le monde dort. Elle se balade et essaye de surprendre les insomniaques en leur faisant des blagues du style « ouuuuuuh ! Aaaaaaah ! NE VOUS APPROCHEZ PAS, MORTEEEELS ! » Effet garanti. XX Cette activité n’arrive pas si souvent que ça. C’est une vraie marmotte, elle dort dès qu’elle peut (les tables de cours sont si confortables…). XX Elle s’est créé une page Facebook pour présenter ses créations. Ses plus grands fans sont des hippies bizarres, mais bon, elle a des fans, alors elle est contente !  XX Elle fait chier tout son voisinage avec sa musique « BOOM BOOM » qui défonce tout sur son passage, et surtout les tympans. XX Elle lit beaucoup de science-fiction, et rêve secrètement de rencontrer des extra-terrestres. XX Erin adore manger, et faire à manger (en particulier les gâteauuuuux). Mais elle est maladroite ; elle fait bien la cuisine, sauf qu’à chaque fois, elle en fout partout. En particulier sur elle. Ce qui la fait criser. XX Niveau crises, justement, Erin est une professionnelle. Cependant, elle a bien un domaine de prédilection pour déclencher sa colère : les autres. Essayez de l’insulter pour voir. Et si vous insultez ses proches, vous perdrez un œil. Si vous êtes chanceux. XX Elle devient très vulgaire lorsqu’elle s’énerve (ce qui arrive à peu près n’importe quand à partir du moment où elle est angoissée) XX A l’inverse, elle est capable d’une grande éloquence si elle juge le sujet de conversation intéressant XX  Elle a l’air très froide de premier abord, avec son air renfrogné et son attitude agressive, mais en réalité elle adore le contact des autres. DES CÂLIIIIINS ! XX Erin ne peut pas s’empêcher de mater ceux qu’elle croise (plus ou moins discrètement). Surtout les femmes. Miam. XX Elle est très mal à l’aise quand un homme s’intéresse à elle (particulièrement à cause de l’éducation sexiste de son père), et se sent forcément agressée. Mais avec les femmes, elle gère, si si. XX Erin perd toute violence et toute froideur quand elle est bourrée. Elle devient une vraie petite boule d’amour et de joie, sa bouche découvrant enfin un magnifique sourire sincère. Vive l’alcool ! XX Elle prend beaucoup de drogues, qui lui permettent d’être amicale et détendue. Néanmoins elle dissimule ses prises au maximum. C’est une aide pour elle, pas un hobby « trop cool dont il faut se vanter ouaiiiiis maaan ». XX Elle fait de la peinture abstraite quand elle n’a rien à faire. Tout en écoutant sa musique affreuse. Sa chambre est donc tapissée de tableaux étonnants et bizarres, très colorés. Et on trouve des pots de peinture et des pinceaux un peu partout. XX Sa chambre est crade au possible à cause de ses aspirations artistiques. En plus de peintures, du tissu, des aiguilles et tout un attirail de couture (dont une machine à coudre) sont éparpillés au sol ou sur son bureau. XX Sa voix est grave à cause de la fumette. Voui, elle fume beaucoup, et ça se sent. Son odeur corporelle est imprégnée par le cannabis.XX Elle déteste le parfum, le maquillage et tout ce qui se rapporte au stéréotype de la femme parfaite et moderne. Vous pouvez rêver (très) longtemps avant de la voir en robe. XX Elle croit être nulle, elle a honte, mais elle danse plutôt bien. Et pourtant elle a l’impression d’être un gorille sur une piste de danse. XX Elle a une démarche assurée plus masculine que féminine. Bon, vous l’aurez compris, c’est un garçon manqué ! XX Elle est obstinée. Surtout en matière de proies sexuelles. Si elle a repéré quelqu'un, elle fonce, jouant la plupart du temps la carte de la fille mignonne et amusante. Ça fonctionne très bien avec les femmes ; avec les hommes, elle galère beaucoup plus à cause d’une peur irrationnelle : hommes = virilité = veulent soumettre les femmes = elle risque de finir avec des bleus et violée.  XX Elle sait pourtant se battre, et en raison de cette fameuse peur irrationnelle, elle n’hésite pas à tabasser les mecs qui lui cassent les… cacahuètes.  Faites attention à vous, membres du sexe fort, vous risquez d’être étonnés…XX

• Histoire

8 août 2013

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Et j’ai ENFIN décidé de prendre ce foutu carnet pour écrire dedans. Et oui, faut savoir que ce cahier, je l’ai acheté toute seule en décembre dernier, dans l’espoir que j’arriverais à me décoincer du cul pour écrire enfin quelque chose d’intéressant – parce que je suis persuadée qu’écrire sera une thérapie efficace contre toute l’angoisse et la colère qui écrasent mon âme.

Mais commençons d’abord par quelque chose de joyeux. C’est mon anniversaire ! J’ai 18 ans bordel, et ça, ça veut aussi dire que l’année prochaine, je bouge mon boule dans une université. UNIVERSITE ! Ça rime avec LIBERTE ! J’aurais mon appart’, pas loin de l’école, où j’pourrais enfin être débarrassée de toutes les contraintes familiales qui m’emmerdent passablement depuis quelques temps. Il faut bien que tu saches, petit journal, que j’adore mes parents. Enfin ma mère en tout cas. C’est un amour fidèle et indéfectible, que rien ni personne ne pourra briser. On saura toujours se protéger et s’apprécier malgré les disputes et les aléas de la vie. Mon père, par contre, c’est autre chose. Je l’apprécie, évidemment, puisqu’il m’a élevée et qu’on a un lien de parenté, mais vu que c’est un connard égoïste et qu’il a osé taper ma mère une fois, il peut aller se faire foutre. Même s’il me suppliait au nom des choses que j’aime le plus, ou en essayant d’éveiller pitié et amour (ce qu’il sait particulièrement bien faire quand il veut quelque chose), je me contenterai de le regarder en souriant, me délectant de son agonie.

Bon. Je suis p’t’être un peu beaucoup en colère contre lui aujourd’hui. On fait tous des conneries, parfois, on n’arrive pas à s’contrôler. Je suis bien placée pour le savoir, vu que j’ai hérité de son caractère destructeur et extrêmement colérique. Ça pue, c’est moche, mais tout ce qu’on peut faire quand la tempête éclate, c’est s’enfermer quelque part en attendant que ça passe. C’est un peu pour ça que j’essaye différentes thérapies pour essayer de canaliser toute cette rage qui boue dans mon cœur. On verra si le coup du journal fonctionne. Je doute beaucoup de son efficacité (tu l’auras compris, vu le temps que j’ai mis avant d’ouvrir ce foutu carnet), mais bon, qui ne tente rien, n’a rien.

DONC AUJOURD’HUI EST UN GRAND JOUR. Mes parents ont fait, comme à leur habitude, plein de gentilles choses pour que cette journée soit parfaite. J’adore mon anniversaire pour ça : j’ai l’impression de retrouver l’insouciance de mon enfance, quand on était tous les trois réunis et qu’on était heureux, quand mes parents s’aimaient encore. Ils souriaient avec sincérité, se disaient des choses mignonnes, et me caressaient la tête avec tant de fierté et d’amour que je rayonnais littéralement de joie. Mais bon, le rêve prend toujours fin, le Bonheur reste éphémère et mes parents ne s’aiment plus. Ils se supportent tout juste pour me faire plaisir. Et se voient donc une fois par an pour mon anniversaire. Ce midi, j’ai eu droit au super repas made in France que mon père a préparé (enfin, sa cuisinière l’a fait, faut pas déconner quand même), qui me surprend et me remplit d’enthousiasme tous les ans. Niveau cadeaux, j’ai aussi été bien gâtée : un nouveau chevalet, des livres, un appareil photo, et… Les clefs de mon petit appartement juste à côté de l’université où j’ai été acceptée ! Parfait. Parfait parfait.

Dommage que ma mère n’ait pas été mise au courant.

C’était la goutte d’eau en trop. Pif paf pouf, sous une remarque étonnée de ma mère, mon père s’est mis en colère en une fraction de seconde. Et rebelote les cris, les grands gestes idiots, les rictus haineux et les mots qui blessent. Au moment où cet abruti pété de thunes a menacé ma mère de lui faire perdre son taff pour ses conneries puériles, puis de ne plus la soutenir financièrement pour mes études, c’est moi qui ai pété un câble. Bon, étant donné que j’ai eu toute ma vie un exemple parfait de violences en face de moi, j’ai su réagir un peu différemment de lui en matière d’énervement. J’ai juste hurlé à la mort, et je me suis barrée en prenant les clés de la décapotable de mon couillon de géniteur. J’suis assez fière de moi pour le coup, parce qu’ils ne s’y attendaient pas.

Maintenant, je suis confortablement installée dans le canapé d’une amie qui habite à quelques pâtés de maison de chez moi. Dans ma malchance, j’ai beaucoup de pot d’habiter à Miami, dans le quartier d’Edgewater. La diversité est telle qu’on trouve de tout là-bas, et surtout des gens aux problèmes familiaux similaires aux miens. Je ne dis pas que c’est un facteur de cohésion sociale qui prime sur le reste, mais avec moi, ça a plutôt aidé, sachant que j’ai tendance à fuir discrètement mon chez moi quand la tension est trop forte.

Bon, j’espère que cette histoire va s’arranger. J’ai même l’espoir que mon père aille plus loin que les simples menaces. Marre que ma mère soit sous son autorité, même après leur divorce, je veux qu’elle en soit débarrassée. Pour toujours. Il n’arrivera jamais à lui faire perdre son boulot, heureusement, vu tous les antécédents merdiques qu’il a sur le dos. Mais couper les ponts, arrêter d’envoyer de l’argent pour mes études, il peut, car il a eu vent de mes envies de me débarrasser de lui. Mon beau-père veut m’adopter comme sa propre fille. C’est très touchant, et ça devient aussi un bordel familial pas possible.

On verra bien comment ça se goupille. Pour l’instant, je profite de mes 18 ans avec une bonne bière et un gros spliff entre les doigts. Donc peace, love et câlins. Merde.

15 août 2013

En relisant mon premier texte écrit il y a quelques jours, je me suis rendue compte que je n’avais absolument pas parlé de mon beau-père. J’ai un peu honte. Il n’apparaît que dans le contexte de mes emmerdes familiales, alors que c’est quelqu’un qui compte beaucoup pour moi depuis que je ne suis plus seule avec ma mère. Et cette demande d’adoption est le plus beau cadeau qu’on puisse me faire, vu mon caractère difficile et mon insupportable besoin de provoquer tout le monde. Enfin surtout lui, le mâle intrusif qui me pique ma mère, une autre forme d’autorité paternelle qui me rend méfiante, farouche, agressive. J’étais comme ça au début. Je le voyais comme un double maléfique, un deuxième père qui débarque comme ça pour me punir d’avoir été méchante, un hypocrite qui veut juste baiser ma mère. J’lui ai fait la vie dure, au début, le pauvre, il pouvait pas me parler, je l’envoyais valser avec des insultes, je le provoquais pour qu’il parte, je criais, pleurais, mordais, griffais. J’avais seulement 10 ans.

Mais au fur et à mesure, il a réussi à m’apprivoiser. Il m’a fait comprendre que tous les papas n’étaient pas comme le mien. Il m’a appris le partage, la compréhension, la tolérance, et une certaine forme de calme. Ce dernier point ne m’a pas trop réussi, j’avoue, mais j’arrive à atteindre cette plénitude dans des situations sociales critiques (comme l’engueulade avec mes parents pour mes 18 ans où j’suis juste partie – pas de crises, rien). Je l’ai enfin accepté comme un membre de ma famille lorsque j’ai décidé de vivre avec eux. La vie avec mon père est assez chaotique (chouette, puisqu’il est dans le commerce international donc assez riche, mais franchement triste, à cause de ses déplacements intempestifs et son caractère égoïste), et j’ai compris que je serais bien plus heureuse avec ma mère et son nouveau mari dans leur petite maison au centre-ville.

Surtout que je profite de tout grâce à eux. Ils ne sont pas pauvres, loin de là, mais n’ont pas la prétention des grands riches, qu’ils côtoient pourtant au quotidien (ma mère est photographe pour des magazines de mode, mon beau-père est ingénieur automobile). J’apprécie leur modestie et leurs valeurs, que je considère bien plus précieuses que les billets verts. Ce que ne comprend pas mon père. Mais passons. Ce sont les vacances d’été, je profite de la plage, du surf, du bronzage, des copains. Ciao !

10 Septembre 2013

Salut toi, j’ai pas beaucoup écrit ces derniers temps. Les vacances étaient géniales, sans une seule trace de l’horrible ombre qui pesait pourtant sur ma tête. Dans un sens, mon vœu a été exaucé : mon père n’a pas lâché l’affaire. Et du coup, j’ai été adoptée par mon beau père. J’ai enfin ce super nom trop cool de « McKenzie » ! J’adore ces origines irlandaises, ça sonne tellement bien. Mon père l’a pris comme un affront direct. Il a été très blessé que j’accepte, et encore plus vexé en voyant que la demande d’adoption n’a pas été refusée comme il s’y attendait. Eh oui, quand on fait de la merde sur un autre être vivant, qui plus est sa propre femme, il faut s’attendre aux conséquences. Alors encore une fois, cher « papa », va te faire foutre avec un poireau congelé, et viens plus me casser les couilles, ni à moi, ni à ma mère, ni à mon beau-père ! Sale mytho dégénéré !

Eh, c’est plutôt efficace de balancer des insultes à l’écrit. Je me sens déjà mieux rien qu’en crachant sur sa gueule. C’est rigolo et ça défoule. M’enfin surtout qu’il a mis sa menace à exécution : il ne paye plus ma super université hors de prix. Et malgré leurs revenus confortables, mes parents ne pouvaient se permettre de me payer l’entrée. Petit problème, là. J’aurais pu faire un procès, pour obliger mon père à payer ; mais je n’ai pas voulu. J’ai dissuadé mes parents de le faire. Stop les embrouilles, tant pis, je me trouverais autre chose. Ils n’ont pas été très contents, mais étant donné qu’ils avaient un peu honte de ne pouvoir se débrouiller seuls pour m’aider, ils ont vite lâché l’affaire.

J’aurais pu demander une bourse. Sauf que l’école en question est une université privée qui n’accepte que « l’élite sociale » (en gros les sales richous qui puent l’égocentrisme, et qui se plaignent de n’avoir que 2000 dollars d’argent de poche par semaine), et ils ont refusé de nous accorder une bourse aussi importante pour me faire entrer dans leur cursus magistral et siiiii incroyable. Ma situation est trop précaire financièrement, tu comprends, et en même temps, je peux faire plein d’autres choses, vu que je ne suis pas non plus une clocharde orpheline. Autant éviter de mélanger les classes sociales, sauf si ça peut leur faire une pub d’enfer.

J’avais un peu la rage, ces derniers jours, puisqu’avant l’été, j’étais sûre d’entrer dans cette merveilleuse école (mon père m’avait inscrite et s’était occupé de tout). Mais après réflexion, ne pas y aller est plutôt positif. Comment aurais-je pu supporter toute cette population de gosses de riches ? Moi ?! Certes, mon dossier aurait été bien meilleur que maintenant, mais j’en ai rien à foutre. Je refuse d’être malheureuse simplement pour gagner plus de thunes.

Donc maintenant que l’école a repris, que tous ces élèves bienheureux sont déjà confortablement installés sur leurs chaises de classe, je galère à trouver une autre université qui voudrait bien de moi. J’avoue qu’avec toutes ces petites situations pourries dues à mon père, je n’ai pas vraiment cherché de solutions de secours (vu qu’on m’avait dit que tout était arrangé et que je n’avais rien à faire. Foutu père qui veut tout contrôler). En fait, je n’ai pas trouvé beaucoup d’universités dans le coin qui fassent un cursus de stylisme – ma passion. Elles sont soit beaucoup trop loin, soit beaucoup trop chères. Je ne sais pas trop quoi faire…

26 septembre 2013

J’ai trouvé un petit job grâce à ma mère. Je bosse comme assistante dans son grand studio de photographie (bon, en réalité, je suis assistante d’assistante, vu que j’aide à préparer les costumes pour les modèles). C’est pas très passionnant, mais je peux voir un peu le monde de la mode via les coulisses, les tissus sont super chouettes, et je gagne un peu de sous. En attendant de trouver un autre truc, c’est pas mal.

Quand j’ai annoncé à ma mère que je voulais bosser au lieu de chercher une université, j’ai senti qu’elle était perplexe. Travailler est une bonne initiative. Pourtant sans diplômes, qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire ? Mais après tout, ce pouvait être une solution provisoire très bénéfique pour moi. Ce qui, pour le moment, s’avère plutôt vrai. Je ne m’ennuie pas, et même si je ne m’amuse pas non plus comme une folle, j’apprends des choses. C’est ça le plus important.

Je suis un peu triste quand même lorsque je vois que mes amis sont confortablement installés dans leur chambre étudiante, qu’ils rencontrent d’autres gens de notre âge, et qu’ils s’enthousiasment en me racontant leurs cours, leurs soirées beuveries, leurs maladresses, leurs réussites. J’aimerais être avec eux, j’aimerais leur partager mes propres découvertes, mes envies, mes peines face aux gens un peu merdiques qu’on croise, mais non. Je n’ai que deux ou trois personnes avec qui j’ai un réel contact ; les autres me snobent. Aborder les mannequins ? Même pas en rêve ! Elles m’observent comme si j’étais un extraterrestre. Les ingénieurs lumière ? Ils me parlent seulement parce que je suis la fille du grand photographe. Les stylistes ? Y’en a une qui est sympa, qui me prend pas de haut comme si j’étais un déchet. Et c’est tout. Heureusement que j’finis tôt. J’rejoins mes potes le soir, je glande, m’arrache la tronche, j’profite de ces quelques moments où j’ai l’impression de redevenir ce que je devrais être. Au fond pourtant, je sens qu’il me manque un truc. Faut que je cherche une foutue école.

17 janvier 2014

Je ne suis pas très régulière pour donner des nouvelles, je suis désolée, petit journal. Disons que la fin de l’année a été assez mouvementée ! Mon boulot m’a progressivement donné de plus en plus de mal. Je suis bien contente d’avoir un peu plus de responsabilités. Et puis je fume beaucoup. J’avoue. Je devrais pas, mais c’est tellement bon, j’arrive à ne plus penser à ma situation précaire, à mon absence d’université. J’devrais pas en faire tout un drame, vu qu’j’ai un travail et une belle maison, seulement j’ai l’impression que mon rêve de devenir une grande styliste de mode va me passer sous le nez. A cause de problèmes familiaux… Ca schlingue, merde.

Alors voilà, fumer va pas m’tuer, ça engourdit juste mon esprit. Fumer, dormir, manger, fumer, bosser, fumer, manger, fumer, dormir. C’est ma routine ! J’ressemble un peu à un zombie.

J’ai la flemme. J’ai plus cherché d’université depuis Noël. Honte à moi. Mais je désespère un peu, là. La seule école qui propose un cursus s’approchant de mon rêve vient de fermer. Je l’ai trouvée il y a un mois et demi, en fouillant les sites internet, et j’avais eu un regain d’espoir en voyant ce qu’elle proposait. Mais non, le toit s’est effondré, et paf une claque dans ma tronche. Non mais franchement, le destin s’acharne sur moi, là, pas possible. Du coup j’ai arrêté de chercher. Qu’on m’foute la paix, ça me met tellement en rage, que je vais me rouler le plus gros joint de la Terre, voilà.

1er mars 2014

Hohoho, ma période d’hibernation antipathique a pris fin, C’EST LA LIBERATIOOOOOON ! La vraie, cette fois ! Tu te souviens de cette école qui avait brusquement fermé, et qui paraissait parfaite, hein ? Elle rouvre sur un nouveau site…  A Arcadia ! C’est à 3 heures d’ici ! Au final, j’ai l’impression que le destin m’aime bien. Il a carrément décidé de rapprocher l’école de moi. Une université avec un cursus théâtre, où je peux créer des costumes… C’est pas tout à fait ce que je voulais, mais je m’en doutais, niveau mode, faut pas se leurrer. Après, vu  mon boulot, je suis plutôt curieuse de m’orienter dans ce domaine-là. Les mannequins sont si chiantes, et le monde pourri de la mode, ça va 5 minutes. Mon rêve serait de créer de magnifiques vêtements à mon effigie… D’être connue mondialement.

Pour l’instant va falloir que j’apprenne. Dans tous les domaines. Et le théâtre me paraît si mystérieux, intéressant… J’ai hâte d’être initiée à ses astuces, à sa magie de l’illusion, à sa beauté complexe. Je ne sais pas si ce monde du faux-semblant assumé sera similaire au monde du faux-semblant dissimulé de la mode. Seront-ils tout aussi abjects ? Ou auront-ils une grandeur d’âme supérieure à ce que je me figurais dans mes rêves d’enfant ?

En tout cas, je suis inscrite. Vu que tout le monde a été pénalisé de cette longue fermeture, les cours sont assurés sans examens à la fin de l’année. C’est plutôt bien ça, comme ça, au pire, je changerais de cursus l’année prochaine. J’aurais au mieux quelques bases pour bien commencer ma première année universitaire.

J’ai trouvé une place dans l’internat de l’université. J’ai tellement hâte de rencontrer l’univers de cette école un peu hors du commun ! Comment vont être les élèves, les professeurs, le personnel, les lieux ? Ce sera tout neuf en plus, à part quelques bâtiments ! Je me demande si je serais victime de stéréotypes physiques, s’il existe vraiment des clans… Boarf, ça, ça change jamais.


• Caractère
XX Grognon XX  Susceptible XX Froide en apparence XX Toujours sur la défensive XX Têtue XX Colérique XX Très angoissée (peur de l’échec) XX Veut tout contrôler XX Téméraire quand elle est en colère XX  Lunatique XX  Fidèle XX Le masque tombe en présence des personnes en qui elle a confiance : joyeuse, gentille, extravertie, câline XX Avoue difficilement qu’elle adore le contact physique XX  Arrogante XX Partageuse XX Altruiste XX Indépendante XX Provocatrice XX Sensible, mais le cache la plupart du temps derrière son air renfrogné XX Dévouée aux personnes qu’elle aime  XX Curieuse XX Plutôt sociable quand elle s’intéresse à quelqu’un (sexuellement ou amicalement) XX Créative XX Possessive XX Gamine sur certains points XX Gourmande XX Anticonformiste XX Pas rancunière même si elle laisse penser le contraire XX Bagarreuse  XX Méfiante XX Parfois paranoïaque XX Conciliante avec ses amis XX  Rêveuse (elle a souvent la tête ailleurs) XX


• Physique
XX  1m70 XX  Svelte  XX Même un peu trop svelte XX Pas beaucoup de hanches ni de fesses XX  Plutôt musclée XX Yeux noirs XX Elle cache la couleur de ses yeux avec des lentilles roses XX Cheveux longs à l’origine auburn, colorés en arc-en-ciel  XX Elle se les coiffe souvent en queue de cheval avec une casquette personnalisée sur la tête XX  Elle teint ses sourcils selon son envie pour aller avec ses cheveux XX  Elle a des mains fines assez souvent couvertes de pansements et de peinture XX  Elle a des petits pieds maladroits : elle trébuche souvent XX  Elle a un visage assez enfantin malgré son âge (on lui donne en général 16 ans, ce qui l’exaspère à chaque fois) XX Erin porte souvent des lunettes de soleil sur le bout de son nez de poupée XX  Vu qu’elle confectionne elle-même ses vêtements, elle porte des trucs qui n’existent nulle part ailleurs XX  Elle se balade soit en bermuda, soit en sarouel, soit en baggy. Pas d’alternative possible XX  Elle met toujours des débardeurs aux slogans provocants ou avec des motifs psychédéliques XX Quand il fait froid, elle s’emmitoufle dans de gros sweats à capuche qui dissimulent ses formes féminines XX  Erin porte en général quelques bijoux en argent XX  Elle possède six piercings aux oreilles : deux aux lobes de chaque côté, et deux au cartilage de son oreille droite ; elle a également un piercing à la langue XX  Sa grande fierté corporelle ? Un grand tatouage dans le dos. Un immense dragon chinois resplendit de mille feux entre sa nuque et ses hanches XX  Sa peau toute lisse est très blanche, elle prend vite des coups de soleil. On n’y découvre une seule réelle imperfection (en dehors de quelques grains de beauté anodins) : une minuscule tache de naissance au creux de son poignet gauche XX


• Derrière le tas de pixels
XX Pseudo : Niatack
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XX Comment as-tu atterri ici ? (ouais on se tutoie pour cette question) : Jiang Li chériiii
XX C'était long de lire tous les sujets annexes ? : Non ça va niehehe
XX Des trucs à changer ? : Tout est parfait mon chou !
XX Code de validation : La grande classe
XX C'est chiant les fiches, pas vrai ? : Toujours, mais bon faut bien passer par là !
© Volfoni
Adriel Lespérance
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YO T'ES FAB BIENVENUE GKJFGJDFKG ♥

Perceval Hartwood
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Bienvenue, et je sors le smiley-spécial-staff-gay pour faire honneur à la couleur de tes cheveux fergtyhutyrtge EL ADRITORE !
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J'AIME

TES

CHEVEUX

EL ADRITORE !
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Merci pour ces petits messages de bienvenue !

J'ai terminé ma fiche mes petits choux ! J'attends votre verdict 8)
Jay I. Howard
Sweet dreams are made of you
Jay I. Howard
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Sweet dreams are made of ❦you

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Désolé je suis pas venu te souhaiter la bienvenue ici mais j'en pense pas moins EL ADRITORE ! *ici Pékinois*
ON ARRIVE SUR TA FICHE BIENTOT HEIN FRGYHTTGFD
Jushirô Himeruya
ᎷᏒ
Jushirô Himeruya
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gg petit moineau !
« iiiiiiiiiiil est des nôôôôtres ! »

✓ Tu es validé !

Ouep ouep t'es validée EL ADRITORE !
Est-ce que je te dis encore bienvenue ? Ouais allez : BIENVENUUUUUUUUE ♥️

Bon, un petit commentaire sur ta fiche maintenant. Globalement j'aime beaucoup ton personnage, ton histoire est sympa et tout ça. Ok je suis pas doué pour dire le positif alors je vais juste dire que parfois y'a quelques lourdeurs, 'fin tu te répètes un peu, on entend par exemple énormément parler du père biologique d'Erin alors qu'on comprend très vite le problème et c'est parfois au détriment d'informations qui auraient été intéressantes comme savoir d'où vient l'envie de ton perso de faire du stylisme, par exemple. Aussi, le stylisme ça passe par le dessin, en général, et on n'en entend pas du tout parler... 'fin c'est du détail, parce que globalement c'est très bien, mais j'aime très bien critiquer mais j'aime bien relever quand même, juste pour que tu le saches quoi.
Sinon, à propos du groupe, je t'ai pour l'instant mis dans les fashions parce que j'avoue que je suis un peu sceptique sur le choix des populaires. 'fin, dans ta fiche, on ne voit pas trop ce qui pourrait faire qu'Erin soit une "populaire" au sens "cours de récré" du terme. Vu sa dégaine et son odeur ( EL ADRITORE ! ) je penche plus pour les fashions parce qu'elle a la dégaine qui va bien ou les artistes. Parce que c'est bien connus que ce sont tous d'indécrottables fumeurs de joints, branleurs et colonisateurs de l'espace portail-d-entrée.

Voilà voilà EL ADRITORE !

Pour le groupe tu me dis ce que tu préfères et je te mets ta couleur définitive mais t'es déjà validée ma grande ♥️
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