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 Populaire [Valère]

Henri Underwood

Henri Underwood
Âge du perso : 19 ans.
Activité : Hockey sur glace.
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Noir mazout, ses yeux.
Et ses cheveux longs pris aux arêtes saillantes de ses vertèbres dans le dos de son débardeur léger, blanc, les grains de beauté qui piquent la peau trop claire de ses épaules, les veines bleues qui courent le long de ses bras jusqu’à ses phalanges brûlées, brûlées de la même douleur couleur que ses ongles.
Rouge volcanique.

Noir mazout, ses yeux.
Et ses jambes nues, ses cuisses blanches et ses mollets épilés, les bleus gommés par le maquillage et les hanches marquées par le jean de son short. Les mêmes baskets sales et usées aux pieds. Ils n’ont pas réussi à lui faire mettre des talons, mais ils ont réussi tout le reste. Ils ont fait d’elle une poupée moderne, un produit de consommation de masse ; ils l’ont déguisée en femme fatale puis ils l’ont exhibée devant ses anciens bourreaux, un par un, en lui disant de relever le menton parce que plus jamais ils ne les laisseraient lui faire du mal. En lui disant d’être fière - elle avait gagné.
Gagné.

Ils y croyaient.
Elle a baissé les yeux.

Noir mazout, ses yeux fixés sur ses ongles peints.
La rétine brûlée à son tour, et la tâche rouge qui danse dans son champ de vision, qui teinte du sang le visage de ceux qu’elle croise - sourire au coin de ses paupières maquillées.
« Ça va Henri ? »
Ses yeux qui se taisent aussitôt. On lui effleure la joue de la main, et ses mâchoires ses crispent, ses doigts fuient au fond de ses poches. La haine à peine voilée par sa frange trop longue.
On lui pose trop souvent la question.
« Tout va bien. »
Elle ne sait même pas comment elle parvient à articuler.
« T’es sûre ? »
Henri qui pose ses yeux au fond des siens, y insuffle toute sa rancœur et son mépris secrets, y sonde les plus infimes vagues à l’âme. Quelque chose qui se vexe dans le regard de l’autre, qui se fripe de gêne ou d’angoisse, comme une main qui se rétracte.
« Oui. »
Mais l’autre n’écoute déjà plus.
L’autre n’est déjà plus, évanoui dans une conversation parallèle.

Et toi de nouveau seule. Toi à nouveau suppliante et indignée, toi qui prie silencieusement qu’on revienne te parler. Paradoxe commun - mais commune tu l’es, Henri, tu es la plus banale de toutes, à une différence près.
A une différence près.

Elle avait gagné, ils y croyaient.
Plus jamais ils ne les laisseraient lui faire du mal.

Tant pis, elle était capable de se faire mal toute seule.

Mais ça ils ne l’avaient pas prévu.

Ses mollets épilés - consciencieusement, parce que c’était une douleur facile d’accès. Les griffures autour de ses grains de beauté et de ses boutons de moustique. Les marques de dents autour de ses jointures. C’était loin d’être satisfaisant, mais tant qu’ils vrombissaient autour d’elle comme des moustiques, c’était tout ce qui lui était permis.

Ils l’avaient exhibée face à ses anciens bourreaux, un par un - aucun d’eux n’avait été prêt à croire à sa retraite anticipée. Et c’était là une ironie d’une amertume inégalée, parce qu’il fallait qu’elle se plaigne sans cesse de leur soins et qu’une fois libérée de leur tutelle elle se sente délaissée. Aigre que personne ne l’ait encore kidnappée, malgré tous les efforts qu’elle mettait à les provoquer.

Peut-être qu’ils avaient raison de la traiter de salope.

Peut-être qu’elle ne voulait pas guérir.
Peut-être qu’il n’y avait même pas de mal dont guérir.

Peut-être que tout ça c’était juste un jeu d’egos et de désirs.

Peut-être que depuis le début ce qu’elle appelait son masochisme, c’était juste sa nature qui cherchait à se venger de son père en se souillant de la même manière - ou peut-être que son père ne comptait pas plus que ça dans cette histoire, malgré ce qu’elle voulait faire croire. Peut-être qu’il n’y avait là rien d’autre qu’une admiration insensée pour un schéma qu’elle aurait dû abhorrer.
Rien d’autre qu’une obsession, et toute une vie utilisée comme prétexte.

Entre Cassie et son père, c’était laid et vain ; mais entre Cassie et elle, c’était toute la beauté de l’arrogance humaine, l’enfer pavé de bonnes intentions. C’était insupportable et sans reproches possibles, c’était sans issue.
Aimée si mal mais aimée si fort, aimée à contrecœur et à contre courant, aimée au point d’être haïe dans tout ce qu’elle refusait de lui céder - tout ce qu’elle dévoilait à son regard pour l’y dérober. C’était absolu.

C’était absolu.

« On se voit plus tard, Henri ? »

Elle avait connu l’absolu dans la trahison et l’incompréhension et la douleur ; et chaque fois qu’elle avait du sang sur les mains, elle se souvenait que ce n’était pas vraiment le sien.

« Henri ?
-Oui. J’ai entendu. »


Elle n’avait jamais revu Cassie parce qu’elle n’aurait pas su se taire à temps - pas su préserver son rêve d’enfant. Elle l’aurait déçue par tout ce qui les avait liées, son ignorance et sa stupidité maladives, son égoïsme paresseux, ses airs hébétés d’un pathétisme à pleurer.

« J’ai froid. » dit-elle à haute voix dans le silence de sa solitude.

Elle avait connu l’absolu et elle l’avait perdu.
Valère C. Tranquille
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Valère C. Tranquille
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c'était peut-être ce qu'elle cherchait après tout, à faire semblant que tout allait bien, à faire semblant qu'elle l'avait fait exprès calculé programmé Henri elle est comme ça aussi voire plus étrange que lui et des fois Valère la regarde sans envie la pitié dans les yeux trop grands comme si ça suffisait à lui faire comprendre qu'elle était sur la mauvaise voie
pente
qu'elle glissait et qu'il se sentait bien incapable de la rattraper - c'était sans doute parce qu'il n'était personne pour attraper ses mains personne pour lui faire comprendre quoi que ce soit elle est grande Henri, elle sait se gérer, quel âge vingt ans peut-être c'est largement suffisant toi t'as quoi t'es rien tu vaux rien t'es qu'un casu tu comprends rien et c'est vrai
il ne comprenait rien
retenait son souffle quand elle passait ELLE là juste là que ne le regarde pas

épaule contre épaule
frôle
mais il ne panique pas ELLE est plus grande ne le voit pas
elles sont toutes grandes ces filles il faut qu'elles arrêtent l'impression d'être moins que rien de s'enterrer tout seul et il était moins que rien pauvre souvenir petite trace petit rien son cœur rata des battements.

Un.
Deux.

ELLE elle s'en va
tout devient calme il respire
il étouffe moins dans l'air toujours sans autre repère que ses pieds mais il a l'impression d'aller mieux elle s'en va elle s'éloigne tout va bien.
Ne reste que Henri qu'il épie quand ses pieds vont bien alors il sort de l'angle dans lequel il s'est planqué et cherche ses mots un peu
c'est difficile de s'opposer à elle

« J’ai froid. »

moi aussi
tu n'as pas idée moi aussi

_ Henri ?

salut, je m'appelle valère.

_ Tu... tu traînes avec elles ?

Elles sont plusieurs. Elle les annihile toutes mais elles sont plusieurs.
il se gratte le front.

_ Tu... Je m'appelle Valère.

Brave entrée en matière.
Il cherchait ses mots à tâtons les dents contre les lèvres.
Henri Underwood

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Une tâche rouge comme du rouge à lèvres sur le sol de sa chemise, les boutons des manches perdus ou arrachés, arrachés avec les dents, les siennes, elle déteste avoir les poignets pris.
Une tâche bleue noire autour de l’œil et les lèvres sèches, qu’elle humidifie trop souvent, le mouvement qui attire le regard puis la main qu’elle prend à ses faux cheveux, ses cheveux plastiques, la perruque et la fierté mal placées. Rictus.
Rictus et rideau.
Elle a bifurqué à l’angle du couloir.

Une tâche rouge comme du rouge à lèvres sur le col de sa chemise, les lèvres pincées, froncement de sourcils - la contrariété qui plisse son front rougi, elle appuie sa tête contre sa main lorsqu’elle se concentre et ça laisse des traces, mais jamais aussi persistantes que celles qu’elle cache. Ses poignets fins, le mouvement qu’elle leur impose pour regarder l’heure, et il est l’heure, Henri, il est l’heure de se faire prendre au piège.
Hé Henri.
Elle le savait.

Une tâche fraîche sur le col de sa chemise, la lèvre inférieure ouverte et un vague embarras au fond des yeux alors qu’elle croise le regard d’une camarade de classe. Je suis désolée, semblent supplier ses pupilles, mais elles sont dilatées, dilatées par quelque chose qui ressemble à une joie enfantine et personne ne la croit. Je suis désolée, et tout son corps sourit d’un sourire à pleine dents, morsures sur la peau pâle de son cou, et aucun col ne sera jamais assez haut pour cacher celles-ci. Je suis désolée, je l’ai encore fait, c’est une sale addiction vous savez.
Enfin, je l’ai encore fait, ce n’est pas tout à fait vrai ; ils l’ont fait.
Ils, ils, ils - rictus.
Rictus et rideau.

La main qu’elle passe sur son cou - la mémoire du corps.

_ Henri ?

Les yeux qui s’écarquillent, l’impatience qui la trahit, elle se retourne un peu trop vite ; mais rien, rien, elle ne sait pas qui il est mais elle sait ce qu’il n’est pas. Il n’est capable de la gifler.

_ Tu... tu traînes avec elles ?

Et soudain elle sait qu’on ne parle plus d’elle, pas de Henri Underwood, ce n’est pas son reflet qui obscurcit ses iris ; son reflet a des airs moins lascifs. Tu ne sais même plus ce que tu dis, Henri.

_ Tu... Je m'appelle Valère.

Je m’en fous.
Mais ce n’est plus quelque chose qu’elle peut dire, alors elle fait un effort. Faire un effort.

« Je m’appelle Henri. »

Rictus, rictus, rictus - mépris, compassion, absence, ses mots ont crevé le silence avec la subtilité d’un éléphant ivre.
Et tout son corps qui sourit d’un sourire à pleines dents, encore, parce qu’on ne change pas, et surtout pas toi Henri, non ce n’est pas toi qui as changé ; ce sont les autres et leur façon de te percevoir, mais toi, tu es exactement la même, on te prend juste un peu plus au sérieux quant tu fais semblant.
Quand tu fais semblant.

« Enchantée. »

Rideau.
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_ Henri

je sais ça
je sais

_ Ouais

je sais je te dis c'est pas la question

_ Désolé c'était con.

mais moi on ne me connait pas.
un fantôme, tu sais Henri.
je suis gravé dans les murs. encore plus que toi. une gravure invisible qui s'effacera.
toi tu es une guerre qu'on retrouvera dans les livres d'histoires, une paire de morts qu'on retiendra même sans écrits, c'est comme ça que le monde fonctionne depuis la nuit des temps
tu sais
c'est comme ça que ça fonctionne, on est tous voués à redevenir poussière, rictus ou pas rictus
coupable ou non
c'est comme ça
main contre pomme - elle semblait vraiment coincé dans sa gorge cette fois il le jurait mais ce n'est rien, c'est normal, cette protubérance finirait par l'étrangler.

_ Désolé d'insister, mais... tu les connais ? Tu traînes avec elles ?

Avec ça
je sais pas
ça me semble pas être une bonne idée mais c'est sans doute de la jalousie Valère ça va passer

_ Je

veux pas m'impliquer là-dedans

_ T'es bizarre quand même.

valère ne comprend pas lui-même et fronce les sourcils pour plus de justesse dans la voix.

_ C'est un compliment j'trouve. Même si c'est pas très fin.

Pas autant que tes cheveux. Ils sont fins mais nombreux, alors ça sert à rien.

_ On vient toujours t'emmerder alors qu'elles sont avec toi ?

Je m'appelle Valère Candide Tranquille.
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   BIG FAT LIE
   FT. Valère

   
Ils l’ont laissée tomber - enfin ; enfin parce que c’est quelque chose qui devait arriver même si elle ne le voulait pas. C’était quelque chose qu’elle savait même si elle ne l’évoquait pas. L’enfance s’étiole et la sienne s’épuise dans ces jeux vains, ces mimes, chaque jour ravivée et chaque jour meurtrie. La sienne s’essouffle et il est déjà temps de passer à autre chose. Elle ne sait même plus à quoi ressemble Cassie, ni l’odeur de son parfum ; l’emplacement de ses grains de beauté, son souffle court, ses collants filés, le toucher de sa peau et la lumière de son regard - elle les a tellement rêvés, et rêvés si fort, que les souvenirs se sont usés. Ils se sont dissous.
Ne reste que la vanité pure.
L’orgueil et la peur de ce qu’il se passe après.
La solitude.

Ils l’ont laissée tomber, comme un jouet trop longtemps confisqué que l’on finit par oublier. Elle s’y attendait depuis longtemps mais ça ne l’a pas empêchée de se briser. Ça ne l’empêche de leur en vouloir. De continuer à faire vivre l’illusion, seule, tout en sentant qu’elle-même se lasse - elle ne se l’avoue pas. Alors elle provoque tout le monde, n’importe qui, elle provoque Valère parce que si elle cesse de fuir en avant peut-être qu’elle se rendra compte qu’elle n’a plus rien à fuir, et depuis si longtemps.
Et ça aussi ça lui fait peur. La velléité.

Ce n’est plus que de l’entêtement, à ce point ; plus qu’elle pour se persuader que rien n’a changé. Mais tout a changé, à commencer par elle.
Elle perd l’habitude d’être frappée. Elle perd l’envie de l’être. Elle perd de vue le fantasme.
Ce n’est pas comme si quelqu’un l’avait convaincue. Pas comme si aucun des reproches que l’on avait pu lui faire durant ces deux dernières semaines avait réussi à entamer son appétit. Et pourtant son appétit n’est plus.

Elle ne pensait pas que tout ce que cela prendrait, c’est eux l’abandonnant.
Et pourtant.

- Tu traînes avec elles ?
- Elles m’aiment bien.

Ce n’est pas la question, mais elle se plaît à le dire, parce qu’on peut l’entendre comme on veut - de manière candide ou de manière ironique. Elle se plaît à le dire car ça ne l’implique pas, elle n’est pas le sujet de la phrase.

- Je
Je sais.
- T’es bizarre quand même.
C’est bizarre de le souligner.
- On vient toujours t'emmerder alors qu'elles sont avec toi ?

On ne me touche plus du tout. Pas un cheveu. Ses cheveux. Des fois elle les prend à pleines mains et elle tire dessus, parce qu’elle n’en veut pas ; elle ne sait pas ce qu’elle est censée en faire. Ils ruinent l’image si parfaite de martyr qu’elle avait façonnée.
Parce que sa déchéance avait été une entreprise collective. La leur - elle et les complices de son jeu, ceux qui l’ont prise à pleines mains puis qu’ils l’ont fracassée sur une dalle de carrelage.

A la fois bourreau et victime.
Hurlante et consentante. Entre le reproche et l’impatience, le remord et la satisfaction. Mais elle n’a jamais été double. Elle avait toujours été les deux, en même temps ; et ça l’avait rendue folle.
Et maintenant que la folie ne l’aveuglait plus, qu’elle voyait clair, elle ne savait plus ce qu’elle regardait. Un royaume éclaté ? Un début de mythe ? La fin d’un traumatisme ?
Qu’avait-elle vécu ? Qu’avait-elle incarné ?
Qu’est-ce que c’était ?
Tout ça.
Ce délire.
Cette violence gratuite au service de celui qui la reçoit.
Qu’avait-elle fait de son corps et de celui des autres ?

- C’est fini. Tout est fini.

Elle l’avait dit comme si ça ne la concernait pas, comme si elle parlait de quelqu’un d’autre mais ses mains tremblaient un peu.
Et soudain il fallait qu’elle dise quelque chose, n’importe quoi mais elle ne pouvait pas en rester là. Il fallait dire quelque chose de violent, quelque chose qu’Henri dirait. Alors elle ouvrit la bouche.
Mais aucune insulte, aucun cri, aucune plainte ne sortit de ses lèvres entrouvertes. Aucun son n’en sortit.
Elle paniqua.

- V-voilà. Tu euh tu les connais ?

Sa voix a dérapé, ses yeux, son cœur.
Elle n’y arrivera plus.
C’est fini, elle n’y arrivera plus.

A y croire.
   
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