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 Wild. | D. Z. Egea.

Dezsidérius Z. Egea

Dezsidérius Z. Egea
Âge du perso : 63 ans
Activité : Professeur
Spécialité : Philosophie
Fonction : Membre du personnel
Avatar : OC - Tokiorienmaku
Messages : 6
Date d'inscription : 28/09/2016

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Dezsidérius Z. Egea ••

NOM COMPLET - Dezsidérius Zoltán Egea
ÂGE - 63 ans
ORIGINES - Allemandes bavaroises
SEXE - Homme
SEXUALITÉ - Hétérosexuel
SITUATION MARITALE - En couple

RANG - Jor g 2 limaJnasion
PROFESSION - Professeur de philosophie

RÉGIME - Demi-pensionnaire

POSTE SPÉCIAL - Référent du club Lecture.
PRÉCISIONS •• Agrégé de philosophie et de lettres classiques (latin et grec ancien). •• A écrit une thèse avec pour sujet "les habitudes" et a fini major de sa promotion de philosophie. •• A étudié la théologie, l'histoire, la psychologie, la sociologie, les sciences du langage, l'économie, les sciences politiques et le droit, à plus ou moins haut niveau, plus ou moins régulièrement, et surtout plus ou moins officiellement. De fait, a passé de nombreuses, très nombreuses années sur les bancs de l'école, tout en travaillant à côté. •• Toujours un peu vexé quand on le qualifie de vieux. •• Très bien foutu, pour un "vieux". Et surtout très actuel. •• Fait la grimace quand on lui parle de prendre sa retraite. •• Très doué pour les grimaces, cela dit. Elles remportent un franc succès auprès des 6-10 ans. •• Fervent lecteur de théâtre, bien plus concerné par les livres que par le spectacle en lui-même et préfère aller voir les galas de danse ou les opéras. •• Comédien grotesque, par ailleurs. •• Fait chambre à part avec sa compagne, et se permet une décoration de chambre... conceptuelle, à base de livres empilés, d'encens, d'horloges et de coussins. •• On peut lire la météo du jour sur la tenue qu'il porte. Littéralement. Penchez-vous sur ses boutons de manchette, la prochaine fois. •• A acheté la figurine Pop de Maléfique parce qu'il la trouvait vraiment trop stylée, et regrette son achat quand il se dit qu'elle doit se sentir seule et qu'il lui faudrait d'autres figurines Pop pour lui tenir compagnie. •• S'est mis à l'enseignement relativement tard, mais ne le regrette pas. •• Achète de la presse porno gay pour voir du nu masculin, des revues littéraires et scientifiques, et des magazines de mode. •• Est allé à Woodstock 69. Quand il le dit ça sonne fantastique, et il se garde bien d'en dire trop à ce sujet. •• Continue à aller en concert et à fréquenter les bars et les pubs (surtout les pubs). •• N'a jamais lu un seul de ses livres par plaisir. •• A beaucoup de mal à prendre des plats qu'il ne connait pas au restaurant, tout comme de nouveaux vêtements. Règle en général le problème en gardant ses bonnes vieilles habitudes. •• Est le premier à refuser de donner du travail à faire à ses élèves. •• De manière générale, est le premier scandalisé en faveur de ses élèves, quand il y a une bonne raison de l'être. Et nom de dieu il y en a, et il ne comprend pas comment les jeunes gens peuvent rester aussi passifs face à tout ce qui se passe autour d'eux. •• Pour ça, aime Internet et l'espace de créativité et de parole qu'il offre, mais n'approuve pas vraiment le fait de s'y cantonner et de ne s'exprimer que par son biais. •• Adore commencer à raconter sa vie sans jamais finir ses histoires, tout à fait délibérément. •• Dit souvent des âneries en cours pour voir les réactions des élèves qui ne se rendent compte généralement de rien puisqu'ils ne suivent pas le cours. •• Aimerait s'impliquer davantage dans l'établissement, mais il s'y passe tellement de choses qu'il a très souvent le sentiment d'être largué. •• N'a jamais trop regardé la télévision. •• A vécu à Munich, Grasse, Paris, Québec. Aimerait prendre sa retraite à Vienne, sa destination de vacances privilégiée. •• Grand baroudeur, a du mal à rester très longtemps au même endroit. N'a jamais fait de tour du monde et se contente de retourner dans les pays et villes qu'il aime, principalement localisées en Europe de l'Est et autour du bassin méditerranéen. •• Chez lui, étonnamment casanier. Sort, mais peu. •• En voyage, cliché parfait du touriste allemand en short-sandales et rouge de brûlures. Même s'il a très souvent l'air d'un con avec son appareil photo autour du cou, il a des albums magnifiques, ça vaut bien la peine. •• Transforme chaque trajet de vacances en atelier scrapbooking, avec une préférence certaine pour les voyages en avion. Il dit que se concentrer sur une activité manuelle lui fait oublier le bourdonnement permanent de l'altitude. •• Allergique au pollen de certains arbres, platanes en tête de liste. •• Porte toujours quelque chose dans la pochette de ses vestes, très souvent un mouchoir en tissu, et accroche sa montre à gousset à une chaîne, elle-même accrochée à son gilet. •• Mange très peu de viande, par habitude et goût. Préfère nettement le poisson. •• Clairement sous-payé à Volfoni, ce qui ne le dérange pas du tout. C'est sa compagne que ça dérange un peu plus. •• N'a aucun goût de son propre intérieur. N'a jamais fait son lit de lui-même, range et nettoie le strict nécessaire, ne collectionne aucun bibelot, n'accroche pas de photos ou de tableaux. •• A contrario accorde un soin sans faille à ses vêtements, bijoux et accessoires de tenue. •• Très souvent en désaccord avec sa compagne. •• Manque énormément à son benjamin, qui lui envoie par courrier des lettres endiablées. Son benjamin lui manque terriblement aussi et il répond à ces litanies avec plus de verve encore. •• N'a pas changé la monture de ses lunettes depuis des années, bien qu'elle semble toute neuve. Possède en tout cinq paires différentes. •• Ancien fumeur.

PHYSIQUE •• Toujours perçu comme gigantesque, surtout sur les photos, mais bien moins grand qu'il n'y paraît (petit 1.85m quand il est en forme) •• Doit cette impression à son effroyable maigreur, qui pourtant ne lui cause aucun souci de santé particulier. C'est son gabarit normal, il a toujours été aussi fin, et ce malgré les nombreux régimes caloriques qu'il a entreprit dans sa vie. •• Plus affaibli par son début d'andropause que par sa maigreur, au final. Un peu plus sensible aux rhumes et autres petites maladies traînantes du genre depuis quelques années, et renifle souvent. •• Peau pâle, légèrement ridée, très bien entretenue. •• Cheveux longs et blancs. Il y a quelques temps les portait encore plus longs et pouvait les nouer en tresse qui lui arrivait jusqu'à mi-torse. Il a décidé de couper la nuque, mais a toujours une jolie tignasse, dans un très bon état. •• Par contre, il ne sait plus se coiffer correctement et arrange la longue mèche qu'il a gardé comme il peut, dans un effet qu'on qualifie de "coiffé-décoiffé" tout à fait involontaire. Mais si c'est à la mode, pourquoi pas. •• Portait la barbe mais a décidé de tout raser en même temps qu'il a coupé ses cheveux. Ne passe pas beaucoup de temps à se raser, n'ose absolument pas penser à l'épilation définitive, et s'amuse de la barbe de trois jours qu'il garde en permanence. •• Ancien blond, n'a plus vraiment de problème de poils sur le corps. •• Sourcils fins et en broussaille. •• Yeux bleus très, très clair. Tellement que parfois on le pense aveugle. •• Ne sait même plus exactement tout ce qu'il a comme problème d'yeux et se contente de ne pas oublier ses culs de bouteille le matin pour y voir quelque chose. •• Tient beaucoup à ses culs de bouteille, d'ailleurs, ainsi qu'à toutes ses parures et accessoires. En porte toujours quelques-uns sur lui (et ne les dépareille quasiment jamais des tenues qui leur "correspondent" dans son placard). •• Visage très fin, et très creux. Paraît vraiment malade mais ne s'en soucie pas tellement. •• Pommettes saillantes. •• Nez droit, long. •• Lèvres toutes fines, blanches, confondues avec sa peau pâle lorsqu'il sourit. Les humidifie souvent. •• Dents toujours un peu jaunes. •• Long cou, pomme d'Adam proéminente. •• Maintenant qu'il a les cheveux plus courts, on peut deviner un relief blanc dans sa nuque. C'est le mot "pardon" en arabe qu'il a fait tatouer il y a des années de cela. •• Deux petites marques verticales entre ses sourcils, à la naissance de son nez et... oui, il s'agit bien de la cicatrisation d'un bridge vertical. ••  Absolument pas musclé, flotte parfois dans ses vêtements - bien qu'il fasse attention de les choisir aussi selon sa morphologie. •• Mains longues et fines, osseuses, aux longs ongles taillés et vernis au durcisseurs. Très souvent leur surface est rayée par des sortes d'entailles, ce sont les coups de rasoir qu'il se donne par mégarde. C'est aussi pour ça qu'il évite le rasoir et qu'il lui préfère les ciseaux. •• Peau détendue par endroits, en particulier les jambes. •• Porte beaucoup de bagues, mais aucune qui ressemblerait à une alliance. •• Attitude souple, gracieuse, porte sa minutie et son calme sur lui. •• Pas si souple que ça. L'a été un peu par le passé, mais cette époque est révolue. •• Porte souvent ses ongles à la bouche et les mordille sans les casser. A d'autres tics dans le genre, comme lisser ses sourcils du bout des doigts lorsqu'il est soucieux, ou remonter ses lunettes sur son nez lorsqu'il ne sait pas comment occuper ses mains. •• Transpire énormément et, pour s'éviter de trop grands désagréments olfactifs, se noie dans le déodorant et le parfum chaque jour que Dieu fait. •• Se tient toujours très droit. Absolument pas cambré. Démarche élégante, mais donne une impression de fragilité et d'humilité qu'on rapproche de celle des moines. •• Marque extrêmement vite : que ce soit pour les coups de soleil (et la Floride n'est pas innocente en terme de brûlures), les hématomes, les rougeurs ou les cernes, on a toujours l'impression qu'il est allé cogner quelqu'un, qu'il a beaucoup trop bu la veille ou qu'il s'est cassé la gueule dans les escaliers. •• Style vestimentaire aux inspirations dandy non dissimulées. Il aime le noir et blanc, les couleurs, et il semblerait que tout lui aille plus ou moins. Sauf les couleurs chair ou brune. C'est ce qu'il porte le plus souvent. •• Garde les plus belles pièces de sa garde-robe pour les occasions spéciales et, surtout, a une tenue pour tout : fêtes, mariages, baptêmes, remise de diplômes, concert, anniversaires... Il a tout ce qu'il faut. •• Voix douce, un peu soporifique, mais très agréable à écouter.

MENTAL ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••   ••  ••  

HISTOIRE •• N.B : L'histoire, ou plutôt les points d'histoire qui vont suivre, seront volontairement laissés vagues, celle-ci prenant part à un plus grand projet que Volfoni pour le moment. Je me contenterais donc du strict nécessaire à la validation concernant le passé de Dezsidérius, et reconduirai les potentiels lecteurs vers son histoire complète quand elle sera écrite.

•• Né en 1953, en Bavière, dans une campagne au nord de Munich. Pendant la guerre, son père, médecin de campagne, cachait et soignait des juifs dans la ferme de sa belle-mère qu'ils habitaient, lui et sa très jeune femme, alors âgée de 16 ans. Après la guerre (et du « bon côté de la barrière » comme disait son père), le couple reprend une activité normale, loin du tumulte de la ville. Sa mère, ancienne ouvrière de manufacture, quitte son emploi pour aider sa propre mère avec le petit troupeau de moutons qu'elle possède. Ils mènent une vie paisible, assombrie par une fausse-couche ; Dezsidérius est un enfant nécessaire pour sa grand-mère, souhaité par son père, et redouté par sa mère.
•• Sa mère est ce que l'on appelle aujourd'hui un pervers narcissique qui, non contente de mener son entourage par le bout du nez, se sert du bébé comme prétexte pour ne rien faire sans pour autant en prendre grand soin. Il grandit dans un climat qui lui est psychologiquement hostile et, autour de trois ans, est éduqué par sa grand-mère, sa mère l'ayant laissé tomber comme alibi et s'étant trouvé un travail dans le centre du village.
•• C'est un enfant de l'extérieur qui ne supporte pas d'être à table avec sa famille car il trouve l'ambiance déjà trop néfaste. Sa grand-mère l'accompagne faire paître les moutons, lui apprend tout ce qu'elle sait, et ils sont très proches. Son père, tiraillé par l'amour qu'il porte à sa femme qui passe de moins en moins de temps avec le petit et l'amour qu'il a pour son fils, ne sait pas se positionner et manquera pour beaucoup dans son devoir de modèle.
•• Il entre à l'école à six ans, avide de connaissances mais très handicapé dans ses relations sociales par la mauvaise influence de la maison. Il est solitaire et renfermé, parfois un peu lunatique ; lors de ses après-midi de repos, il passe son temps à lire les arlequins de sa grand-mère en gardant le troupeau, ou celui de ses voisins fermiers. Il passe d'ailleurs beaucoup plus de temps chez les voisins que chez lui, tellement que son père a pris l'habitude en rentrant de son cabinet d'aller le chercher chez les voisins pour le faire manger à leur table. Il est cependant irréprochable à l'école.
•• Dans les années 60, la rumeur de la Stasi dans les environs instaura un climat de peur et de méfiance peu commun, et Dezsidérius perdit le droit de se promener le soir dans le village ou les campagnes, habitude qu'il avait depuis des années. Il retrouve le foyer étouffant, les remarques acerbes de sa mère concernant son comportement sauvageon et son indifférence quant à ses résultats scolaires, le silence complice de son père, la maladie de sa grand-mère. Il se renferme d'autant plus que sa mère l'effraye avec des histoires d'espions nazis qui ne cherche qu'à traîner les enfants perdus chez les fous. Dezsidérius se méfie des adultes, craint les enfants, et ça sera comme ça pendant un moment.
•• Il se fait un copain, Konrad, un gamin du centre du village. Plutôt, c'est Konrad qui insiste pour rester avec Dezsidérius, et le pauvre petit coeur timide et maladroit n'a aucune envie de confirmer tout ce que sa famille dit à propos des autres. Ils restent ensemble une paire d'année, jusqu'à son entrée dans le secondaire ; ils passent leur première année dans la même classe, mais les notes de Konrad chutent drastiquement et il ne passe pas en classe supérieure. Konrad essaye de garder contact, mais c'est Dezsidérius qui ne l'entretient pas, persuadé que s'ils ne peuvent pas se voir plus fréquemment ils ne peuvent pas être amis. Ils se perdent alors un peu de vue.
•• Un an plus tard, Dezsidérius reçoit les félicitations de son établissement pour ses résultats exceptionnels et son comportement irréprochable. Il est admiré par les autres garçons de son école et connait une sorte de popularité qui le met d'abord très mal à l'aise. Ses parents sont invités à partager un repas en son honneur dans la paroisse du village, en compagnie des habitants de la commune - ces félicitations dépassant largement le cadre scolaire. Son père accepte et ce dimanche festif pendant lequel le ciel ne sait pas quel temps afficher (il grêle en même temps qu'il fait soleil) est l'occasion pour lui de faire partager à son fils sa fierté et son désir de l'envoyer faire des études en ville, et pourquoi pas aux Etats-Unis. L'intention est si généreuse que Dezsidérius en oublie que sa mère a refusé d'assister à ce repas. Le lundi suivant, il appréhende l'école non plus comme un moyen de se noyer ailleurs qu'à la maison mais comme une façon d'en partir. Petit à petit il s'ouvre aux garçons qui l'admirent et l'apprécient, et qui l'aideront entre autres à faire fi des jalousies. Konrad, motivé par la réussite de son ami, reprend contact. Dezsidérius est mal à l'aise à son égard et leur relation est cordiale mais pas proche.
•• Sa grand-mère, désormais alitée, ordonne à sa fille de vendre le troupeau inutile (la famille n'en a jamais vécu, le travail du père de Dezsidérius remplissant un bon office financier) et de mettre l'argent de côté pour les études de son petit-fils. Elle décède en quelques semaines, dans une agonie relativement douce, que Dezsidérius prend avec beaucoup de recul - son éducation religieuse et le réconfort de sa grand-mère aidant. Elle lègue la ferme, son argent et une partie de ses effets personnels à son beau-fils, l'autre moitié de cesdits effets à son petit-fils. Sa fille ne reçoit rien, et s'approprie une grande partie des biens légués à son mari et à son fils. Elle en revend la plupart, garde les bijoux et certaines robes, et fait incinérer sa mère, ne respectant ainsi pas ses dernières volontés d'être enterrée avec son mari. Le père de Dezsidérius lui en voudra beaucoup, mais ne lui reprochera jamais rien ; Dezsidérius ne sera mis au courant des détails de cette histoire que bien des années plus tard.
•• Dezsidérius vit mal le décès de sa grand-mère mais tient le coup grâce à ses nouveaux amis et au travail scolaire. Les amis en question, qui se rendent compte qu'il risque de retomber dans le travail à trop haute dose, lui proposent de les accompagner dans des fêtes en tout petit comité, histoire de le faire sortir. Dezsidérius n'est vraiment pas motivé, mais il finit par céder, et la première soirée se passe très bien ; l'ambiance est calme et détendue, et il accepte volontiers de recommencer. Progressivement, les ambiances deviennent moins sages, et sa fin de collège et son lycée, parce qu'il y va, sont rythmés par des conneries plus ou moins grave que l'homme respectable qu'il est aujourd'hui ressasse avec nostalgie.
•• Au lycée, dans une ville voisine, il passe sa vie chez ses amis et ne rentre plus chez lui, pas même la fin de semaine. C'est en grande partie à cause de sa mère, devenue insupportable ces dernières années, et il a finit par comprendre que vivre dans la crainte de sa mère n'était pas normal. Ses résultats sont toujours excellents, et lui et son père préparent son départ pour les Etats-Unis après l'obtention de son diplôme. Le moment venu, Dezsidérius tient une longue conversation avec son père, qui les libère tous les deux d'un point conséquent ; il a une discussion avec sa mère aussi, mais pour lui dire qu'ils ne se reverront plus jamais. Son pot de départ est sensationnel, et il est malade pour son premier voyage en avion.
•• Il s'établit à Notre Dame, dans l'Indiana, et y étudie en double cursus la psychologie et la sociologie. Son niveau d'anglais étant par moments assez faible, il complète le tout par des échanges entre élèves auxquels il enseigne l'allemand en contrepartie. Les premiers temps, il travaille énormément, et a tendance à s'isoler. L'internat le fait sortir un peu, mais sa première année est sensiblement plus studieuse que toutes les années précédentes. Adieu, fêtes endiablées, adieu vie sociale.
•• Jusqu'à ce qu'il rencontre Jessika Gruenewald. Ce n'est pas qu'il en tombe amoureux, pas au premier coup d'oeil en tout cas ; mais cette fille a quelque chose, une sorte de magnétisme peut-être, qui fait qu'il est irrémédiablement attiré par elle. Il abandonne la sociologie au cours du quatrième semestre pour pouvoir assister avec elle à ses cours d'anthropologie. Il n'y connait rien, fait comme si, mais il est beaucoup plus naturel une fois assis sur un vieux drap dans l'herbe avec sa salade au coin de la bouche. Elle lui dit qu'elle est une sorcière, qu'elle jette des sorts aux gens qui ne la croient pas capable d'être diplômée, mais il croit qu'elle peut l'être et il honore ses dons autant qu'il le peut. Il a dix-huit ans et elle dix-sept, ils croient tous les deux en la liberté sexuelle, et ça ne les empêche pas de flipper leur race lors de leur première fois. Elle est probablement ratée, mais elle garde quelque chose de magique.
•• Jessika abandonne ses études pour des raisons personnelles, et Dezsidérius se sent si mal pour elle qu'il veut les quitter aussi, mais elle l'encourage à continuer et il l'écoute. Encore aujourd'hui elle ignore qui déposait de l'argent dans sa boîte aux lettres, elle ne savait pas qu'il travaillait à côté et il se doute bien que les raisons personnelles doivent avoir une couleur verte et une forme rectangulaire. Il obtient une licence en psychologie et change d'orientation pour étudier la théologie. Il suivra les cours pendant deux ans, et force à son tour Jessika à reprendre les cours, histoire que tous les sorts qu'elle a jeté n'aient pas servis à rien. Elle se laisse convaincre et entame des études d'anglais.
•• Suite à ses études en théologie, Dezsidérius se réoriente à nouveau, cette fois en philosophie. Il est convoqué par l'administration pour discuter de ce qu'il veut faire, car il va bien falloir qu'il s'en aille un jour, et il se rend compte qu'il n'a absolument aucune idée précise de profession. Son père voulait qu'il revienne en Allemagne pour travailler, à l'origine comme psychologue, mais pourquoi pas comme philosophe ; toutefois, il faut se rendre à l'évidence que Dezsidérius n'a aucune envie de retourner au pays et qu'il est très, très bien sur les bans de l'école. S'en suit une petite dépression ponctuée de crises d'angoisse, et de longues réflexions sur ce qu'il va bien pouvoir devenir. Pendant sa déprime, il écrit, et se fait remarquer par bien des professeurs et élèves qui l'encouragent dans cette voix. Cependant, il n'a aucune confiance en ses talents et son travail et ne veut pas publier. Il quitte l'internat pour s'installer avec Jessika en ville, et même si la vie revient chère, ils s'en sortent pas trop mal.
•• Jessika tombe enceinte. Dezsidérius est très heureux, et très inquiets. Il pense à arrêter les cours pour trouver un travail à plein temps et se met même en tête de finalement publier pour permettre à Jessika de continuer des études qu'elle ne compte plus arrêter, jusqu'à ce qu'elle lui annonce qu'elle souhaite avorter. Encore très catholique et assez fermé d'esprit quand ça le touche personnellement, Dezsidérius ne comprend pas tout de suite sa décision, mais la soutiendra tout au long de sa prise en charge, et après. Il refuse toutefois de l'attendre à la sortie de la clinique, par peur panique. L’événement jette un froid et une tension qui mettront un moment avant de se dissiper. Jessika obtient sa licence et Dezsidérius finit par publier. Il a son petit succès, et la vie reprend son cours.
•• Dezsidérius obtient sa licence en philosophie et projette de quitter la faculté, parce qu'il a l'impression d'avoir fait le tour de l'Indiana et veut voir du pays. Jessika sera longue à convaincre, voire même pas convaincue, mais fait l'effort de partir avec lui à Québec. Il reprend ses études en philo et Jessika travaille comme correctrice dans une maison d'édition. Cependant, elle ne supportera pas d'être loin de ses parents et retournera dans l'Indiana un an après leur départ. Pendant qu'elle continue à travailler, Dezsidérius passe son master de philosophie et se consacre à l'écriture de thèses, tout en assistant en temps qu'auditeur libre à des cours d'histoire et de lettres classiques. Il entretient une relation à distance avec Jessika, communiquant généralement par lettres et allant la visiter régulièrement.
•• La fièvre du voyage l'ayant contaminé, Dezsidérius se lasse de Québec et veut retourner en Europe. Cette fois, il vise Paris ; mais c'est loin, c'est cher, et ça risque de partir en couilles, en toute objectivité. Il prend le premier avion pour la France, et se retrouve avec un appartement sous les toits de Paris avec vue sur la Tour Eiffel. Lui-même n'y croit pas, et il claque toutes ses économies dans une inscription à l'université, pour préparer son agrégation de philosophie en même temps qu'une licence de lettres classiques.
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PARLE-NOUS DE TOI -
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Enora Clifford
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Dezsidkjfktruc a écrit:
On peut lire la météo du jour sur la tenue qu'il porte. Littéralement. Penchez-vous sur ses boutons de manchette, la prochaine fois.
TU M'AS TROP FAITE RIRE

et sinon
Zoltan
Zoltan
Zoltan
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(je sais pas si on a la même référence mais bon je tente)

HâTE DE LIRE LA SUITE MAIS TON PERSO A L'AIR SUPER COOL DEJA
#VIOQUESFTW
Dezsidérius Z. Egea

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PROMIS J'AI BIENTOT FINI DDDDDDDD8
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