PHYSIQUE •• Elle fait 1m76 ▲ Elle se teint les cheveux en rose depuis qu'elle a 15 ans ▼ Elle est brune à la base ▲ Elle est percée au nez (septum) aux oreilles (deux trous plus un au cartilage droit) ▼ Elle a une peau qui bronze assez vite ▲ Sa peau marque terriblement vite aussi, le moindre coup devient un bleu ▼ Elle se maquille peu, par flemme ▲ Elle a les yeux bleus clairs, mais beaucoup trop clairs, tellement que le soleil lui fait mal aux yeux ▼ Elle porte souvent des trucs courts ▲ Elle porte pas souvent des soutien gorge ▼ Elle aime porter des choses sur sa tête, chapeaux, serre tête... ▲ Ses cheveux sont lisses, elle en prend pas grands soin -juste pour la colo -▼ Elle se coiffe souvent avec ses crayons de dessin ▲ Elle est maigre, mais elle mange à sa faim.

MENTAL •• Craintive ▲ Timide ▲ Peureuse ▲ A peu confiance en elle ▲ Souriante ▲ Quand même Joviale ▲ Douce ▲ Gentille (trop) ▲ Douée ▲ Passionnée ▲ Loyale ▲ Dans sa bulle ▲ Pas très Bavarde ▲ peu Sociable ▲ Introvertie ▲ Maladroite ▲ Sensible ▲ Observatrice ▲ Elle se pense être capable d'ouvrir sa gueule quand on la fait trop chier (ça s'est encore jamais vérifié)

HISTOIRE •• J'ai pas une histoire hyper joyeuse. Ceci dit, je ne m'en suis jamais plaint, et puis c'est pas comme si j'avais eu le choix en fait. Je suis New Yorkaise. Enfin, je suis née là bas. Et on habitait dans les quartier insalubres près du métro, que quand il passe ça fait trembler tous les murs de l'appartement et ça fait tomber la vaisselle. Dans ces appartements, où t'entends les engueulades des voisins. Bref. Pour commencer une vie joyeuse, j'ai passé mes neuf premières années comme une gamine normale. Dans le joie de vivre.

Puis à neuf ans, j'ai appris à me faire à manger toute seule. Mais avant ça, c'est important de parler du avant. Parce qu'à neuf ans, tu commence tout doucement à prendre conscience de ce qu'il t'arrive, puis quand tu rentre au collège ça devient plus chiant. Donc avant ça, mon enfance joyeuse était pimentée par de nombreuses disputes de mes parents. Alors, je me souviens que je passais souvent la fin de mes après midi dans les escaliers, à attendre que ça se calme. Il y avait eut plusieurs adultes qui m'avaient demandé ce que je faisais là, toute seule. "Je joue", que je leur répondais. Je dessinais des marelles à la craie devant la porte de l'appart. Puis après, y a un gosse qui est venu me rejoindre, pour jouer avec moi. Au final, il est devenu mon meilleur pote.

Puis j'ai grandi. En vrai, j'aurais voulu resté dans l’insouciance de l'enfance toute ma vie. Parce que quand tu vois que ta mère descend une bouteille de Sky pendant que tu fais à manger, c'est qu'il y a un soucis. Alors forcément, une mère alcoolique, ça énerve bien comme il faut un père au sang chaud. Elle, elle me frappait quand elle avait trop bu, au début je pensais que c'était pour rire, des petites tapes sans grande méchanceté, puis après ça a dégénéré. J'ai essayé de me tenir à carreau pendant mes années collège, mais ça suffisait pas.

A quinze ans, j'ai commencé à me tendre les cheveux, et me percer. Autant vous dire que mes parents ont pas accueilli la chose hyper bien. C'était peut être l'erreur de ma vie. La boulette du siècle. Mais j'étais conne, et faire ça, ça me permettais de m'évader. Ça et le dessin, que j'avais commencé quand j'avais commencé à comprendre que ça allait pas dans ma famille. A quinze ans, on pouvait considérer que mes parents me battait. Parce que mon père buvait aussi une bouteille de gin, lui. J'vous raconte pas le joyeux bordel. A cet âge là, j'ai commencé à vouloir fuir mon chez moi. J'étais fugueuse, et je savais que je ne devais pas rentrer, mais la fatalité fait qu'on trouve toujours quelqu'un pour nous ramener chez nous. Maintenant j'ai peur quand les gens lèvent les mains. J'ai toujours un mouvement de recule. J'ai toujours peur qu'on m'en colle une.

L'année d'après, j'avais réussi à trouvé un lycée qui faisait pensionnat. Ça m'a sauvé la vie, j'vous explique même pas ! Sauf le weekend, là c'était surchiant. Mais ça se passait mieux en cours. Enfin, vite fait. J'ai passé la majeur partie de ma scolarité à dessiner mes cours. Ouais, j'avais pas de cours en fait. A dix-huit ans, mes parents qui semblaient être calmés, veulent s'installer en Floride. La blague du siècle pour moi. Parce que ça voulait dire que je verrais plus mon ami d'enfance, le mec qui te sers de pilier t'sais ? Alors, cette année là, j'étais jamais chez moi, quasiment hein. Et je dessinais ce que je voyais. Il m'arrivait de vendre mes dessins, c'était cool. Mais bon, ça gonflait les vieux clairement. Et puis moi, j'avais aucune foutue envie de rentrer chez moi. Je voulais juste me trouver un appart, un truc pour que je me retrouve toute seule quoi. Mais, déjà eux, ils étaient pas hyper à l'aise niveau argent, et moi j'avais pas un rond. Alors j'essayais d'en gagner comme je pouvais. J'ai même pensé à la prostitution t'sais... Mais c'est pas arrivé ! Et à la fin de l'année j'étais tombée sur un groupe de jeunes, franchement pas "contents" le mot est faible. Bref, il s'avérait que leur académie avait supprimé leur exposition.

Au final, je me suis renseigné un peu plus sur cette académie, pour finalement y mettre les pieds en début d'année. J'te le donne en mille, c'était évidemment Volfoni. Le pensionnat me ravie, seulement, y aurait quelqu'un chez qui je peux squatter le weekend ?