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 C'est pas moi, j'ai un alibi, j'étais au cinéma. [Summer Weilana & Robin Dubois]

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Cela faisait déjà trente minutes que son portable sonnait non-stop depuis
qu'elle était réveillée. Non, en fait, il sonnait déjà pendant qu'elle était en
train de dormir. Aux alentours de six heures, on lui avait appelé pour venir
voir les photos d'Elyas et de Robin torses nus. A peine tirée de sa torpeur,
Summer avait répondu qu'elle s'en foutait, puisqu'elle avait déjà les photos.
Et puisque de nombreux autres SMS commençaient à affluer et qu'elle avait
absolument besoin de ses huit heures de sommeil, elle éteignit son téléphone.

Une heure plus tard, lorsqu'elle le ralluma, la photographe se demanda si son
téléphone ne buggait pas. Comment pouvait-on entièrement saturer sa boîte
vocale et sa boîte mail ?! A peine sorti de la salle de bain, elle ouvrit les
derniers qu'elle avait reçu, et ne comprit absolument pas ce qu'ils disaient.
"c tro Gnial, GG!!!!!" "Omg Summ' tu t'es surpassée là, t'as pas peur de te faire renvoyer ?" "PTDRRRR gt sur kils été gay" "Pitié dis-moi que c'est pas vrai, Robin est homo ?! T_T" et d'autres messages de ce genre se succédaient. C'était pas possible. Elle n'avait même pas publié cet article dans le journal.

Elle n'avait même pas montré les photos à quelqu'un d'autres qu'Heather ! Et
elle n'avait pas quitté son appareil des yeux non plus. C'était quoi ce bordel
?  

Enfilant rapidement une tunique par-dessus son short et ses collants, elle
sortit de sa chambre en trombe, afin d'avoir une idée claire de ce qui se
passait. Pour l'instant, tout ce qu'elle savait, c'était qu'il y avait des
photos affichées sur le panneau d'affichage, et qu’apparemment, tout le monde pensait qu'elle en était responsable. Les gens se bousculaient dans les couloirs et rigolant, surexcités, et certains venaient lui donner un tape sur l'épaule pour la féliciter de quelque chose dont elle ne savait rien. Certes,
ça lui est arrivé d'écrire des articles populaires et qu'on vienne la voir,
mais de là, à la harceler par téléphone et créer un tel bordel... Et c'était
pire près du panneau d'affichage. Il y avait tellement de monde agglutiné
devant qu'elle n'arrivait pas à voir ce qui se passait !

« Hey ! Summer ! Par ici ! »

Une main sortit de la foule, et elle reconnu les ongles parfaitement coupé
d'Aby, une amie. Hésitant un peu avant de prendre sa main, la volleyeuse la
tira avec une force insoupçonnée vers l'avant, écrasé entre tout ce monde. Au moins, elle pouvait voir ce qui était sur le tableau maintenant...

Un montage. Plusieurs montages. Réussis certes, mais ça ne pouvait être qu'un montage. Ou alors elle avait manqué un épisode, parce que jamais elle n'avait vu Robin et Elyas être aussi proche l'un de l'autre, dans tous les sens du terme, du moins pendant le cours de bioméca, car on reconnaissait
l'amphithéâtre. Ajoutez à cela un plusieurs petits textes remplis de sous-
entendus concernant la sexualité de ces messieurs et vous avez à peu près
l'image.

« Oh bordel... Mais qu'est-ce que c'est que ça ? »


« Comment ça ? C'est pas toi qui les a affiché ? Mais Su' a dit à
tout le monde que c'était toi ! Et il parait que t'es la seule à avoir pu
prendre des photos d'aussi près pendant le cours. »


Summer se plaqua la main contre le front. Su', c'était la fille qui lui avait
envoyé un message à 6h du mat. Celle a qui elle avait dit qu'elle avait pris
les photos.

« C'est pas DU TOUT comme ça que ça s'est passé. J'ai pris des
photos, mais c'est pas moi qui ait fait ça. J'veux dire, regarde la qualité,
c'est pas avec mon appareil que j'aurai pu faire un truc pareil... »


« C'est qui alors ? J'veux pas être méchante, mais t'es un peu la seule qui aurait pu hein. J'veux dire, tu sais te servir d'un logiciel de
retouche, t'étais là quand c'est arrivé et tout le monde t'as vu prendre des
photos ! »


« La ferme Aby ! »

C'était la merde. La grosse merde. Tout à coup, elle se rappela de ce que lui
avait dit Robin à la fin du cours : "Tu peux garder les miennes, mais si jamais
je découvre que tu les as utilisé pour faire des sales coups ou me dégrader, ça va chauffer pour toi."

Summer se rappela aussi de ce que lui avait dit Heather la dernière fois :
"Bref ce mec est un vrai malade, psychopathe, qui se fait tout le monde, aussi bien coureur de jupon que de pantalon, donc t'en approche pas !"

...

« Et meeeeeeerde ! »

D'un geste rapide, elle décrocha les photos du panneau sous la huée générale, arrachant presque les autres annonces. Lorsqu'elle se dégagea de la foule pour aller la jeter, elle poussa soupir de frustration en voyant que tout le couloir était couvert de photos du même genre. Perdant patience, elle les arracha à la va-vite, sans prêter attention aux autres, qui commençaient à l'insulter, formant un petit groupe de protestant autour d'elle, qu'elle ignora.

Ce qu'elle n'a pas pu ignorer par contre, c'était la personne qui s'était
avancée vers elle, la fixant comme s'il était prêt à la tuer sur le champ avec
une lenteur des plus atroces, histoire qu'elle souffre d'une douleur proche de la précellence.

Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui dire ? Hey, salut ! Tu vois les affiches
que j'ai dans la main ? Bah c'est pas moi qui les ai collé, non non hein,
certes j'ai pris des photos pendant le cours, oui je sais me servir d'un
logiciel, et en plus, t'as pas été sympa avec ma pote Heather, mais sinon je te jure, c'est pas moi.


« ... »

Et Summer s'enfuit en courant à travers le couloir.



Spoiler:
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Il y a des jours dans la vie où sent, on sait, et ce dès le réveil, que la journée allait être pourrie. Il n'y a pas d'avertissement, pas de signe du destin et en général pas d'indices qui pourraient mener à cette impression, et pourtant elle se révèle être exacte dans plus de quatre-vingt-dix pour cent des cas. Cependant ce matin-là Robin ne reçu aucun signe, il ne sentait pas le nuage du désastre planer au dessus de sa tête et il ne s'était même pas levé du pied gauche. Non, Robin était juste bien. Crimson ne l'avait pas réveillé à cinq heure du matin en fouillant dans la tonne de fringues qu'il avait, aucun de ses potes n'était venu le chercher pour le traîner dans un parc ou bien dans le centre-ville, il n'avait même pas eu besoin de s'évader d'un dortoir féminin avant que tout le monde se réveille. Que demandait le peuple ?
Un bon bol de céréales ! Mais pour ça il allait falloir que Robin se lève et aille à la cafétéria. Cependant c'était loin la cafétéria, surtout quand on venait de se lever. C'était amusant de se dire que les distances et surtout le temps qu'on mettait pour les parcourir dépendant fortement du moment de la journée. Comme si soudainement le couloir allait se rallonger parce que Robin venait de se lever et qu'il avait la flemme de se déplacer jusqu'au lieu où il pourrait prendre son petit-déjeuner. Son estomac lui annonça pourtant dans un grondement qu'il avait plutôt intérêt à parcourir cette distance et fissa s'il ne voulait pas avoir de problèmes, aussi Robin fit-il l'effort de repousser sa couverture et de se lever avec un bâillement qui n'avait rien de particulièrement sexy et qui témoignait d'une bonne nuit de sommeil.
Il se rendit dans son placard qu'il ouvrit avant d'en tirer un pantalon et un t-shirt au hasard, puis il se déshabilla et enfila des sous-vêtements propres avant de finalement rentrer dans ses vêtements du jours. Aujourd'hui ça serait jean et polo bleu marine dont il laissa comme d'habitude tous les boutons ouverts. Il se regarda dans le seul miroir de la chambre, propriété de Crimson mais pour lequel ils se battaient tous les deux presque chaque matin, et se coiffa rapidement avant de lacer ses chaussures et de quitter le dortoir, gardant ses clefs au cas où.
Il sifflotait avec décontraction dans les couloirs lorsqu'il se rendit compte qu'il attirait les regards. Bien entendu il attirait toujours les regards, mais aujourd'hui c'était bien plus flagrant que d'habitude. Il vérifia discrètement qu'il n'avait pas la braguette ouverte, enfilé son polo à l'envers, mis deux chaussures différentes ou bien tâchés ses vêtements mais il ne trouva rien d'anormal de ce côté là. En se regardant dans le miroir il n'avait pas non plus remarqué quelque chose d'anormal, et il était peut probable qu'un bouton ou un défaut soit apparu entre temps. Il en arriva à la conclusion que si le problème ne venait pas de sa propre personne, il venait de quelqu'un d'autre. Quelqu'un avait parlé sur lui, encore une fois.
Robin soupira et secoua la tête, ce n'était pas la première fois qu'un ou une amante déçu du peu d'attention que Robin leur portait après avoir obtenu ce qu'il désirait aurait fait courir des bruits sur lui. Comme toujours ils finiraient par s'éteindre doucement et plus personne n'en entendrait parler au bout de deux jours. Ce n'était pas vraiment difficile de démanteler une rumeur, il suffisait juste de prouver l'inverse de façon plutôt choquante, comme cette fois où il avait du baisser son boxer en publique pour montrer à tous que non, il était parfaitement formé à ce niveau là et que non, il n'avait pas de MST qui produisaient de grosses cloques sur son pénis. Après ça tout le monde n'avait plus parlé que de la perfection de son appareil génital et il avait été tranquille, ayant même encore plus de succès que d'habitude pendant quelques temps, mais il était curieux de savoir ce qu'on avait bien pu inventer pour lui cette fois.
Il en eu la réponse assez rapidement en fait, et la réponse ne lui plu pas du tout. Dans un couloir qui menait à la cafétéria, les murs avaient été tapissé de photos de lui, torse nu pendant le cours de biomécanique. En temps normal ce genre de chose ne l'aurait pas gêné, il aurait sans doute même accepté puisque ça lui aurait fait de la publicité, mais là c'était différent. Sur cette photo se trouvait également Elyas, le leader des sportifs, son meilleur ami, son frère presque ! et ils étaient tous deux dans une position bien peu orthodoxe, sans parler des petits messages que l'on ne pouvait pas qualifier de décent par rapport à leur sexualité, mais ça il s'en fichait. Tout le monde savait qu'il n'avait aucune préférence pour les filles et les garçons et Elyas avait tendance à être dans le même cas même si c'était moins connu.
Il sentit la rage monter en lui. Comment osaient-ils s'en prendre à Elyas ? Un modèle d'intégrité physique et morale, toujours fair play et prêt à laisser une chance même aux victimes que tout le monde méprisaient. Quelqu'un de confiance sur qui Robin avait toujours su compter, sans doute la seule personne qu'il ''respectait'' vraiment selon des critères purement sexuels. Il n'avait jamais essayé de coucher avec Elyas, malgré son physique franchement avantageux et le fait qu'il soit bisexuel, donc potentiellement sensible à ses avances. Si il avait bien un vrai ami dans toute cette académie, c'était sans conteste Elyas avec qui il traînait depuis qu'ils étaient arrivé ici, la même année.
Remplis de colère brute, Robin arracha l'affiche qu'il avait sous les yeux et la jeta par terre. Il avait envie de mettre le feu à cet établissement. Il se fichait pas mal des rumeurs sur lui, mais il ne supporterait pas que quelqu'un d'autre qui n'avait rien à voir avec cette histoire ne soit entraîné là-dedans. Plusieurs autres affiches subirent le même sort que la première, mais il y en avait beaucoup trop et il devait trouver qui avait fait ça pour s'assurer que cette personne n'essaie plus jamais de refaire un coup pareil. Ignorant les regards légèrement choqués de certains, Robin s'accroupit sur ses talons et se passa une main sur le visage pour mieux réfléchir. Qui avait prit ces clichés ? C'était cette fille à l'amphithéâtre, la journaliste. Robin l'avait laissé garder les siennes et Elyas avait finalement voté pour également. Elle leur avait affirmé qu'elle n'en ferait rien de mal. Elle le lui avait promis. Lui avait promis qu'il lui ferait regretter si jamais elle les utilisait pour faire des sales coups, et Robin considérait définitivement ça comme un sale coup. Il allait devoir tenir sa promesse pour apprendre à la journaliste de tenir les siennes.
Il se leva d'un bond, fouillant les couloirs du regard. Où pouvait-elle se trouver ? Il attrapa sans ménagement le premier type qui passait par là et le secoua comme un prunier avant de lui demander sèchement s'il savait où se trouvait la très populaire Summer Weil quelque chose. Il lui bafouilla qu'on l'avait vu roder près du panneau d'affichage et Robin s'y précipita sans même remercier son précieux informateur.
Sur le chemin pour y aller, il la croisa avec un tas d'affiche dans les bras, les même qui se trouvaient le long des murs et étant apparemment en train de les poser. Lorsqu'elle le vit une lueur de panique s'installa dans son regard et elle commença à courir dans la direction opposée de celle où il arrivait. Cependant Robin était entraîné à courir vite, très vite même. Un joueur de baseball lent ne pouvait pas être un bon joueur. Il la rattrapa donc rapidement et la saisit par le bras avant de s'arrêter net. Des affiches volèrent de partout alors qu'elle était se faisait arrêter brutalement en pleine course. Il aurait pu lui briser le bras, il aurait pu la jeter par terre et la rouer de coup de pieds, il aurait pu lui donner un tel coup de poing dans le ventre qu'elle en aurait vomi tout son petit-déjeuner et dîner, il aurait pu aussi la frapper si fort au visage qu'il l'aurait assommé, lui aurait déformé les traits en lui brisant le nez, la mâchoire ou quelques dents. Cependant Robin avait bien un principe et c'était celui-à : il ne frappait jamais les femmes. Il se contenta donc de hurler.
-TU M'AS VRAIMENT PRIT POUR UN CON PAS VRAI ?
Puis, avisant qu'il y avait un peu trop de regards, Il la traîna presque jusqu'à une sale de cours vide dans laquelle il la balança avec violence avant de fermer la porte derrière eux et de la verrouiller de l'intérieur. Les architectes de cette académie étaient des génies. Robin n'avait jamais été aussi furieux de sa vie, et ça devait certainement se voir parce qu'elle semblait prête à se pisser dessus rien qu'en le regardant.
-Tu t'es dit que ça allait passer ? T'as vraiment cru que j'allais laisser passer ça ? C'EST ÇA QUE T'APPELLE UN ARTICLE ? C'EST ÇA TON COUP DE PUB ?
Robin s'approcha d'elle en de grandes enjambées, la main levée avec la paume ouverte comme si il avait l'intention de la gifler. Au dernier moment sa main se referma en poing et il alla frapper la table à côté de lui avant de la renverser. Se défouler sur les meubles ne lui donnait pas particulièrement l'air plus menaçant ou autre, mais ça lui permettait de ne pas refaire le visage de Summer à la Picasso. Il n'envoya balader qu'une table cependant puis tenta de retrouver son calme avant d'aller se placer entre elle et la seule issue possible. Il croisa ses main sur sa poitrine et la regarda sans cacher la rage qui l'animait.
-Expliques-toi. Rapidement.
Le ton était volontairement menaçant et autoritaire. Il ne lui ferait pas de mal, mais il n'en allait pas de même pour ses affaires qu'il pourrait parfaitement réduire en charpie sans état d'âme. Même son précieux appareil photo.
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Évidemment, elle ne pouvait pas s'attendre à pouvoir s'échapper aussi facilement. Lorsqu'elle sentit la poigne de Robin sur son bras, la première chose à laquelle Summer pensait était pourtant encore et toujours de s'enfuir. Elle lâcha les affiches et tenta de se libérer avec toute la force dont elle était capable, jusqu'à ce que son hurlement la paralyse de terreur.

Summer avait souvent été menacé ou insulté. C'était quelque chose auquel quelqu'un comme elle ne pouvait pas ne pouvait y échapper. Mais personne jusque là n'avait osé la toucher ou lui hurler dessus avec une telle rage en public. D'autant plus qu'elle n'y était pour rien cette fois ! Tentant de calmer le jeu, elle parla doucement.

« Je te jure, c'est pas ce que tu crois...! »

Il raffermit son emprise et l'entraîna quelque part, elle ne savait pas où, mais une chose était sûre, elle ne voulait pas se retrouver seule avec lui, surtout dans l'état où il était. Elle se débattit comme un beau diable et personne ne tenta de s'interposer. Bravo, l'amitié, la solidarité, tout ça, ça vous passe au-dessus de la tête dès qu'un mec gueule plus fort qu'un autre ? Summer tenta vainement de lutter en se tirant dans la direction opposé, mais son bras commençait à s'engourdir tellement la circulation ne passait plus. Pendant un instant, elle eut peur qu'il lui casse le bras.

« Nooon ! Arrête ! Lâche-moi, ça fait mal ! »

Peine perdue, il ouvrit la porte d'une salle de classe vide et la balança dedans. La photographe voulu sortir immédiatement mais il ferma la porte derrière lui et se tourna vers elle. Pas bon. Pas bon du tout. Elle recula lentement sans le quitter des yeux pendant que les accusations pleuvaient, prête à essayer d'éviter un coup. Comment les choses avaient pu dégénérer à ce point ?! ?!

Elle voulu répliquer et se défendre, lui expliquer que c'était un malentendu, mais à dire vrai, elle tremblait tellement qu'aucun son ne voulu sortir de sa gorge. Lorsqu'il s'approcha, la main levée, elle recula plus vite, mais se retrouva coincée contre le mur. Elle ferma les yeux quand il fut assez prêt pour la frapper, et sursauta quand elle entendit une table valser. Elle plaqua ses deux mains sur ses lèvres pour ne pas hurler de peur, et regarda la fenêtre. Elle songeait sérieusement à essayer de s'enfuir par là, mais ouvrir le verrou lui ferait perdre trop de temps et de toute manière, Robin la rattraperait tout aussi rapidement, et sans doute encore plus en colère. Et en plus, ses jambes tremblaient tellement qu'elle doutait pouvoir courir ou même marcher.

Elle opta pour la diplomatie, et tenta d'abord de calmer ses tremblement en prenant de grandes inspirations.

« Ces photos ne sont pas de moi, et j'ai jamais fais de montage pareil pour mes articles, c'est pas aujourd'hui que je commencerai... J'ai jamais créé de scandale de toute pièce, non plus et j'ai aucune raison de le faire. »

Son rythme cardiaque commença peu à peu à redevenir normale et elle se redressa un peu, toujours méfiante.

« Les affiches, j'essayai juste de les retirer parce que j'étais sûre que t'allais penser que c'était moi la responsable. Si t'avais bien regardé, elles étaient arracher dans les coins. Et aussi... »

Elle déglutit.

« Surtout, ne le prend pas mal, mais même si, je dis bien SI, tu sortais avec Elyas... Ben ça ferait pas un article très intéressant... »

Peut-être qu'elle avait signé son arrêt de mort. Peut-être que c'était son argument ultime. Mais on dira ce qu'on voudra, les relations de Robin ou même d'Elyas n'intéressaient plus personne. En fait, pour qu'une relation soit intéressante au point d'être publiée, elle devait être palpitante et surprenante. Alors que deux sportifs qui s'entendent super bien finissent pas se fréquenter plus qu'amicalement... C'était pas génial quoi.

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Ces photos ne sont pas d'elle ? Elle se moquait de lui ? Il l'avait vu les prendre au cours de biomécanique du professeur Hélio et les avait même regardé avant de lui permettre de les garder. Il n'avait aucun mal à les reconnaître, sans parler du fond qui était en fait le mur de l'amphithéâtre. Non, il n'y avait aucun doute sur la personne à qui appartenait les photos. Elyas avait eu raison de se méfier, cette fille n'était pas digne de confiance. Tout ça c'était de la faute de ce connard de professeur ! Sans son idée stupide de venir les exhiber torses-nus devant tout le monde, il n'y aurait pas eu de photos, il n'y aurait pas eu de montage, et il n'y aurait pas eu cette connerie de rumeur à scandale. En plus tout le monde savait que Elyas traînait beaucoup avec une fille en ce moment et Robin savait qu'il était intéressé par elle. Cette histoire ne pourrait pas lui faire de bien.
Elle n'avait aucune raison de le faire ? Et alors ? Même si elle disait vrai et qu'elle n'avait pas fait elle-même le montage, les photos étaient de sa responsabilité et elle n'avait pas à les donner à quelqu'un ou à les laisser à la portée de n'importe qui qui saurait faire fonctionner un logiciel de retouche. Ce qui arrivait était en partie de la faute de la jeune fille donc. De plus il n'y avait pas cinquante personnes qui avaient accès aux photocopieuses de l'académie, le ou la coupable devait donc faire partie du journal et était dans l'environnement proche de Summer.
Par contre la justification qui vint après le choqua tellement qu'il resta immobile pendant plusieurs secondes. Il eut de la chance qu'elle n'en profite pas pour s'enfuir. Pas un article intéressant ? Mais de quoi elle parlait ? Tout le monde savait que lui, Robin Dubois n'était qu'un coureur de jupons invétéré qui n'avait jamais réussi à avoir une relation stable avec une seule personne. Tout le monde savait également que son amitié avec Elyas datait de leur arrivée ici, depuis presque leur premier jour de cours ensemble. La réputation d'Elyas n'était également plus à faire, il était le leader des sportifs et avait également pas mal de filles à ses pieds, pourtant il n'en avait jamais profité contrairement à Robin. Ce type était la droiture incarnée.
Imaginer que Elyas pourrait se laisser tenter et céder à Robin était stupide, ce n'était pas son genre, mais le montage était vraiment bien fait et on pouvait facilement croire qu'ils étaient effectivement dans une position délicate ensemble tous les deux. Qu'est-ce que les autres allaient penser du leader des sportifs ? Alors même qu'il se rapprochait d'une jeune fille, voilà qu'on faisait croire à tout le monde qu'il avait succombé au charme de Robin. Il espérait franchement que cette Rebecca avait le sens de l'humour, sinon il y avait de grandes chance pour que cette photo ai gâché toute la relation que Elyas avait peu à peu développé avec elle.
De plus Robin savait parfaitement comment étaient considérée les personnes qui couchaient avec lui. La plupart des gens mouraient d'envie de le faire, mais personne ne voulait que ça se sache. Personne ne voulait être considéré comme un jouet avec lequel il se serait amusé une fois avant de le jeter dans un coin, perdant tout intérêt à ses yeux. Robin ne voulait pas que les gens considèrent Elyas comme l'un de ses coups d'un soir. Il ne voulait pas que les gens lui jette un regard moqueur lorsqu'ils le croiseraient dans les couloirs, il ne voulait pas que les gens ne le considère que comme un nom de plus sur la (longue) liste des conquêtes de Robin. Il ne voulait que la seule chose qu'on se dise en le voyant soit ''Mais comment il a pu faire ça alors qu'il le connaissait ? Comme il a pu faire ça alors qu'il savait très bien qu'il ne faut rien attendre de lui et qu'il s'intéressait enfin à quelqu'un ?''
-Mais j'en ai rien à foutre que ça fasse un article intéressant ou pas putain ! Il commença à faire les cents pas. Elyas n'a pas et ne couchera jamais avec moi, tu m'entends ? JAMAIS ! Je refuse que ça arrive. Je refuse que ça LUI arrive. Ces photos étaient sous ta responsabilité, tu peux m'expliquer pourquoi elles ont été modifiée et affichées partout dans le lycée ?
Il s'arrêta et la fusilla à nouveau du regard. Il était toujours autant en colère mais avait croisé les bras sur son torse large pour ne pas être tenté de démolir quelque chose. Elle avait de la chance d'être une fille sinon, coupable ou pas, il lui aurait certainement déjà collé un ou deux pains.
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Summer le regarda faire les cent pas, consterné, manifestement toujours pas convaincu. Mais qu'est-ce qu'il voulait de plus ? C'était la stricte vérité, ce n'était pas SES photos. Elle ne les avait même pas encore développer. Elles était juste dans son ordinateur, ordinateur qui avait un mot de passe à 36 lettres, planqué des les fins fonds de sa chambre. Et franchement, elle doutait qu'Heather soit un génie en informatique au point de cracker son mot de passe et faire un montage photo. Copain geek ou pas.

« Tu m'as demandé des explications, je t'en ai donné, c'est pas de ma faute si tu ne me crois pas ! »

Irritée par la situation, elle n'osa pas non plus sortir d'ici de peur qu'il se remette à frapper quelque chose. Se rendant compte que son ton n'allait pas forcément l'aider plus que ça, elle soupira et se radoucit.

« J'ai promis de ne pas me servir de ces photos pour faire n'importe quoi, tu te rappelles ? Tu m'avais averti, et tu crois vraiment que je l'aurai fais en sachant pertinemment que tu viendrais me voir si ce genre de choses arrivaient ? »

Bizarrement, ce qui l'agaçait le plus n'était pas le fait que lui se retrouver affiché en tant que gay exhibitionniste partout dans les couloirs, mais le fait que ça soit Elyas. Elle ne s'attendait pas vraiment à ça. Est-ce que ça voulait dire qu'Elyas allait aussi débarquer ici en ayant qu'une seule envie, l'étrangler de tout son saoul ? Elle passa une main exaspérée sur son visage. C'était un cauchemar, faites qu'on la réveille.

« Mon job n'est pas d'inventer des rumeurs, mais de vérifier si elles sont fondées, c'est ce que j'ai toujours fais et ferais toujours. Ne me compare pas avec les blogueurs qui sautent sur chaque potins et les déforment ... »

Elle tilta.

« Les blogueurs. »

Ce fut au tour de Summer d'avoir l'irrésistibe envie de frapper sur quelque chose. A la place, elle passa une main dans ses cheveux, résistant à l'envie de les arracher de rage.

« N'importe qui avec un peu d'expérience peut faire un montage pareil, pas besoin de prendre des cours pour ça. Les photos, même si j'étais la seule avec un appareil performant, un portable aurait très bien pu suffire pour des photos de cette qualité. Et surtout... »

Oh mon dieu. Le coupable allait prendre cher.

« ... Et surtout tout le monde savait que ça retomberait sur moi. »

Elle se tourna vers lui et le regarda droit dans les yeux.

« Je te le jure, je ne mens pas. Moi aussi je veux savoir qui a fait ça. Et je ne pense pas que tu me croiras avant d'avoir eut la preuve que c'est quelqu'un d'autre qui a fait le coup. »

Elle avait besoin de chercher des informations auprès des autres. Savoir à quelle heure les premiers affiches avaient été vu, qui paraissait suspect, et aller fouiller sur tous les blogs concernant Volfoni à la recherche d'indices. Elle devait le faire maintenant.

Sauf que si Robin ne la laissait pas sortir, ça prendrait beaucoup plus de temps.

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-Tu parles d'explications ! Tu m'as juste dis que tu n'étais pas responsable de tout ça et c'est totalement faux !

Il n'en démordrait pas. Elle était en possession de photos pouvait très bien être détournées et réutilisées d'une façon peu plaisante et elle les laissait traîner à la portée du premier venu qui aurait un peu de don en logiciel de montage. Elle était coupable aussi sûrement que si elle l'avait elle-même fait avant de placarder les affiches partout. En plus le ton sec qu'elle employa ne lui plaisait pas du tout : ELLE était en cause et c'était sur LUI qu'on s'énervait ? Non. Non non non. Ça n'allait certainement pas se passer comme ça.

-Je me rappelle très bien de cette promesse ouais, donc tu peux imaginer mon étonnement légitime lorsque je me suis levé se matin pour me retrouver face à face avec ces putains d'affiches !

Elle savait qu'elle risquait la colère de Robin. Il avait rarement été aussi remonté contre quelqu'un. C'était même rarement arrivé. Sachant qu'elle risquait de s'attirer ses foudres, pourquoi avait-elle laissé le contenu de son appareil photo à la disposition de tout le monde ? Elle cherchait les emmerde ou quoi ? Ha ! Elle était maline avec ses histoires de rumeurs. Ouais, très pertinent, il en parlerait à Elyas lorsqu'il verra à son tour le massacre. Non mais il ne fallait pas s'inquiéter, sa réputation et ses chances avec cette fille venaient d'être ruinées, mais il n'y avait pas de problème puisque ça n'avait rien à voir avec Summer Weilana qui était juste en possession de la base utilisée pour faire le montage et que sa droiture d'esprit allait jusqu'à uniquement vérifier les rumeurs. Oui, c'était sûr, Elyas allait parfaitement comprendre.

Elle sembla soudainement avoir une illumination en parlant de blogueurs, et Robin arrêta de faire les cents pas pour la fixer en fronçant les sourcils. Et bah quoi, les blogueurs ? C'était de leur faute à présent ? Est-ce qu'elle ne se remettait jamais en question ? Robin était mal placé pour dire ça, mais il le reconnaissait faire preuve de confiance en lui légèrement hypertrophiée, et il considérait que ça lui donnait parfaitement le droit de faire le même reproche à Summer.

-Ils ont quoi les blogueurs ?

Elle lui débita alors une histoire ridicule à propos du fait que des photos de cette qualité pouvaient très bien avoir été prise depuis un portable et que n'importe qui qui saurait utiliser un logiciel de montage aurait pu arriver à un résultat pareil, même si les images n'étaient pas de la même qualité que celles qu'avait prise Summer. Elle avait l'air sincère, et furieuse aussi. Mais elle pouvait tout aussi bien tenter de sauver sa peau pour ce qu'il en savait. Elle voulais lui donner une preuve à présent et Robin n'attendait que ça pour aller rosser la bonne personne. Cependant il devait s'assurer de sa sincérité.

D'un pas lent et presque dangereux, il se rapprocha d'elle, effleurant de ses doigts la table la plus proche avec un contact léger, aérien. Il ne s'arrêta qu'une fois la proximité avec Summer devenue gênante pour celle-ci, trop intime pour être confortable mais pas assez pour qu'ils se touchent.

-J'espère pour toi que tu ne me mens pas, sinon tout ce que tu as vu jusqu'ici te paraîtra bien gentil comparé à ce que je te réserve.

Sa voix était douce mais menaçante. En revanche ce n'était que du bluff, mais il l'avait dit avec tellement de sérieux qu'il doutait qu'elle l'ai deviné. Elle devait sûrement penser qu'il était le genre capable de frapper une femme dans un accès de colère.
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Summer n'aimait pas du tout la façon dont il la regardait au fur et à mesure qu'il s'approchait. En fait il était si près qu'elle aurait aimé pouvoir passer à travers le mur, gênée par la proximité. Oh, elle connaissait tellement de filles qui auraient aimé être à sa place en ce moment. Dans un contexte tout autre. Quant à elle, la seule envie qu'elle avait, c'était de disparaître. Elle se sentait comme un lapin devant un renard qui n'avait pas mangé pendant une semaine. Elle détourna le regard du sien.

« Je... Je mens pas. Donc, si tu pouvais t'écarter... Ça m'arrangerait. »

C'était la vérité. Tout de moins, elle ne mentait pas consciemment. Summer ne pouvait pas être sûre à 100% que les responsables étaient des blogueurs. La seule chose dont elle était certaine est son innocence dans toute cette histoire. Oh. Elle savait aussi qu'elle voulait ABSOLUMENT que Robin s'écarte. Il envahissait réellement son espace vitale et l'empêchait de se concentrer. Si c'était ça, sa méthode d'intimidation, et bien ça marchait remarquablement bien sur elle. Jetant un coup d’œil à la pauvre table qu'il avait envoyé valsé, et se demanda ce que le résultat donnerait sur elle en trois fois pire. Les images glauques qui commencèrent à défiler dans son esprit lui filèrent la nausée et elle trouva la force de bouger d'elle-même pour enfin se décaler du mur et respirer.

« Ça me prendre du temps de pister cette personne, donc ça ne sert à rien de me surveiller pour le moment, je trouverai bien un moyen de te recontacter pour te tenir au courant... »

Summer commença par sortir son téléphone pour contacter son groupe secret, leur demandant de se renseigner un peu partout pour l'aider, puis entreprit d'envoyer un message à tous ceux qui seraient susceptible de la renseigner, des sportifs jusqu'aux geeks, tout le monde y passait. Se concentrer sur quelque chose lui permit d'oublier momentanément le français, et elle en profita même pour sortir de la salle de classe. Il n'y avait plus personne dans les couloirs, puisque les cours avaient commencés. Elle soupira. Au diable le cours d'histoire, sa vie était en jeu. Elle sècherait et passerait son temps à chercher le petit enfoiré qui l'avait mis dans la merde.

La photographe vit les affiches qu'elle avait fait tomber tout à l'heure par terre. Elle en ramassa une... C'était vraiment dégradant. Non seulement pour les deux concernés, mais aussi pour elle enfin ! Comment les gens pouvaient-ils croire qu'elle était derrière ce truc immonde ! Elle était encore plus remontée pour trouver le coupable et commença à ramasser les affiches, qui serviraient éventuellement d'indices. Quitte à les emmener à la police pour identifier les empreintes dessus ! Elle s'attela ensuite à arracher toutes les autres affiches, qui pourraient éventuellement inciter Robin un peu plus chaque seconde à l'égorger. De toute façon, pour le moment, il fallait qu'elle attendre des informations alors... Autant augmenter ses chances de survie.

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Elle détourna le regard, mal à l'aise. C'était l'effet recherché et Robin en fut satisfait. La proximité pouvait parfois aider à séduire dans certains cas, mais là ce n'était pas du tout le but rechercher. Tout était une question d'attitude en soit, de ressentis à faire passer. Il était proche mais dans une posture agressive, donc assez près pour lui faire du mal. La table qu'il avait envoyé valser il y a quelques instants démontrait qu'il en avait les capacité physique, et le ton employé sous-entendait qu'il avait également la volonté de le faire et la capacité mentale. Il n'était pas là pour batifoler, même si la salle vide ainsi que leur isolement aurait pu servir à cette tâche. Il y penserait la prochaine fois s'il retombait sur des salles non verrouillées, ça pourrait toujours servir.

Elle se détourne finalement de lui, la voix un peu hésitante et Robin du rester encore quelques secondes face au mur pour chasser le sourire satisfait qui s'attardait sur ses lèvres. Il était toujours en colère, mais il avait cru Summer quand elle lui avait parlé des blogueurs, il n'était donc plus en colère contre elle. Enfin plus vraiment. Il resterait tout de même légèrement énervé contre elle tant qu'il n'aurait pas la preuve irréfutable qu'elle n'y était pour rien. Et pour le moment cette preuve il ne l'avait définitivement pas. Impensable également de la laisser s'enfuir comme ça, il comptait bien lui coller au train jusqu'à elle ai découvert qui étaient les vrais coupable. À ce moment là, et à ce moment là seulement il pourrait arrêter de la harceler et de la suivre partout de manière assez déplaisante.

-Comme si j'allais te laisser filer aussi facilement.

Il sortit à sa suite, l'observant pianoter sur son téléphone pour contacter son petit monde et lancer des appels au secours sans qu'il ne broncha. Les couloirs étaient déserts à cause des cours qui avaient commencé. Encore une occasion qu'il aurait su utiliser à bon escient si la situation avait été différente. Dommage vraiment. Son regard se durci lorsqu'il tomba à nouveau sur les affiches, furieux contre celui qui avait pu faire ça. Il l'aida à les arracher avec sans doute un peu plus de vigueur que nécessaire, mais il ne pouvait pas garder totalement son sang froid en voyant Elyas dans cette position. Il avait vraiment beaucoup d'affection pour lui, le voir ainsi bafoué lui filait vraiment mal au ventre.

-Mais comment on peut sortir une merde pareille, marmonna-t-il sans s'arrêter de les enlever.

Si ça ne tenait qu'à lui, il aurait déjà fait brûler toutes celles qu'il tenait dans les mains, ainsi que la pile de Summer qui était déjà plus conséquente que la sienne. Il se demanda si faire ça au milieu de couloir pourrait déclencher un incendie suffisamment puissant pour réduire en cendres cette partie de l'académie. Il ne connaissait pas le degré d'inflammabilité des murs, mais il se doutait qu'ils n'étaient pas résistant au feu. Ils étaient dans une simple académie après tout, pas dans une caserne de pompier. Le tout était que le feu n'aille pas se répandre sur les autres bâtiments comme les dortoirs, là où son précieux matériel personnel était entreposé, ou même le terrain de baseball où le reste des affaires était conservé. Si tout ça partait en fumée... Fini ses rêves de carrière dans le monde professionnel à la sortie du lycée ! Il vaudrait mieux ne pas mettre le feu à ces affiches finalement. C'était plus sûr.

Le question de la place où les mettre subsistait. Ils ne pouvaient pas tout simplement les jeter dans une corbeille, si ? Il y en avait trop et quelqu'un pourrait les récupérer, les scanner et les réutiliser à encore plus mauvais escient. Il fallait les détruire. Si le feu n'était pas une bonne idée, ils n'avaient plus qu'à les tailler en pièce à la main. Toujours en surveillant Summer du regard pour qu'elle ne s'écarte pas trop, lui lançant au passage un coup d’œil mauvais, Robin se dirigea vers la poubelle de couloir la plus proche, en ôta le couvercle et commença à déchirer les affiches en petits confettis avec colère, se défoulant là-dessus plutôt que sur quelque chose ou quelqu'un d'autre.
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Elle grimaça en voyant qu'il la suivait. Peut-être que c'était son imagination ? En tout cas, s'il continuait comme ça, elle n'arriverait à rien. Summer avait horreur qu'on la regarde faire quoi que ce soit. Ça avait le don de la stresser plus qu'autre chose. En particulier si cette personne avait juste envie de lui tordre le cou. Elle essaya quand même de se convaincre que ça n'était que son imagination, et qu'il ne voulait que retirer les affiches.

La photographe se tourna vers lui lorsqu'elle l'entendit grommeler quelque chose. La réponse était simple pourtant. Elle haussa les épaules.

« C'est toujours plus simple de descendre quelqu'un plutôt que de le mettre en valeur. »

Summer prit conscience trop tard que ces paroles lui vaudraient sûrement d'autres coups d’œils assassins, mais ce n'était pas de sa faute ! C'est sorti tout seul. Et elle était bien placée pour répondre à ce genre de question. En tant que journaliste, c'était bien plus facile de ruiner la réputation de quelqu'un plutôt que de l'augmenter d'avantage. C'est justement parce que c'était simple qu'elle refusait de le faire d'ailleurs. Non seulement c'était sournois, mais en plus, ça pouvait vraiment être blessant à un certain point. Et puis de toute manière, on ne l'autoriserait certainement pas à faire ça.

Jusque là, elle n'avait jamais réellement eut de problèmes à cause de ses articles. Elle prenait soin de toujours prendre quelque chose de comique, mais pas ridicule. De poignant, mais pas dramatique. D'intéressant, mais pas outrageant. C'était la première fois que sa réputation se retournait contre elle et à vrai dire, elle ne savait pas trop comment réagir. Le rédacteur en chef allait sûrement lui passer un savon si elle ne trouvait pas rapidement qui avait fait le coup. Peut-être même qu'elle allait perdre son poste si elle n'y arrivait pas ?! Elle arracha les affiches restantes du couloir avec un peu plus de force que d'habitude, furieuse que tout le retombe sur le dos. Elle sentit aussi Robin la regarder d'un air sombre, mais préféra ne rien répliquer, se contentant de le regarder déchirer morceaux par morceaux les affiches qu'il avait ramassées. Elle se garda bien de dire que l'auteur de ce truc serait sans doute capable d'imprimer encore toutes ces merdes, mais préféra sauver sa peau plutôt que de faire une remarque désagréable, pourtant véridique.

Son téléphone sonna, et elle répondit.

« Allô ? Oui... Oui. Quoi ?! T'es sûr ? C'est quoi l'adresse du... Ok. Ok, j'irai vérifier tout à l'heure. Et ça a été posté hier ? D'accord... Tu connais le type ? Tant pis. Je chercherai encore. Merci et à tout à l'heure ! »

Elle raccrocha avant de faire le topo à Robin, tout en se rendant sur le site qu'on lui avait indiqué.

« Il paraît que les photos de l'affiche ont été publié hier sur un blog. On ne sait pas si c'est l'auteur du blog qui l'a fait lui-même où s'il la reprit autre part, mais c'est notre seule piste pour l'instant. »

Summer arriva sur le site et fit défiler l'écran pour trouver les affiches et tenter de savoir qui était le blogueur.

« C'est là. Vu le pseudo, je crois que c'est un homme. Et apparemment, il fait parti de l'équipe de basket, c'est marqué sur son profil. Par contre, y a rien sur son nom. »

Bon, au moins, les possibilités étaient grandement réduites. On ne pouvait pas affirmer à 100% que c'était lui qui avait coller les affiches, ni même qu'il les avait faites, mais on approchait un peu plus du but.



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Le téléphone de Summer sonna et elle décrocha rapidement, interrompant Robin dans son découpage d'affiches. Il jeta le reste en tas et se rapprocha d'elle, à l’affût. Apparemment c'était des nouvelles informations vu ce qu'elle posait comme question. Ça avait intérêt à être des bonnes informations, sinon ça allait mal se passer. Il attendit cependant qu'elle raccroche avant de lui poser des questions, ce qu'il n'eut pas besoin de faire puisqu'elle les lui livra d'elle même. Les photos avaient été publiées sur un blog mais on ne savait toujours pas qui avait fait le coup. Parfait, alors non seulement les affiches tapissaient les murs de l'université, mais en plus elles défilaient sur le net, là où il n'était plus possible de les retirer totalement comme ça avait été prouvé par Beyoncé et la photo peut avantageuse qui y traînait depuis au moins un an.

Il serra les poings. Cette histoire lui plaisait décidément de moins en moins, il détestait perdre le contrôle des événements, et là il paraissait évident qu'il n'avait aucun contrôle dessus et qu'il n'en avait jamais eu. Il se calma pourtant, il ne voulait pas effrayer plus Summer qui risquait de s'enfuir à toute jambes au bout d'un moment à force de lui ficher la trouille. Il desserra les mains et vint se placer derrière elle pour observer le site qu'elle afficha sur son téléphone. Il lu lui-même les informations par dessus son épaule et se recula légèrement en se passant une main dans les cheveux.

Un membre de l'équipe de basket ? Oui mais quelle équipe ? Les Volfoni Knights étaient certes de l'équipe principale, mais l'académie en comptait plusieurs et il serait de toute façon étonnant que quelqu'un provenait de l'équipe des cinq stars ai fait ça. Le capitaine était une racaille qui n'avait peur de personne et ne respectait personne non plus d'ailleurs, mais serait étonnant qu'il sache produire des montages aussi bien fait. Elyas était bien entendu hors de tout soupçons sur ce coup, la deuxième racaille de l'équipe avait l'air aussi futée que le capitaine et le petit ne semblait pas vraiment taillé pour faire ce genre de chose. A bien y réfléchir, le seul qui aurait été capable de faire une telle chose était le plus grand, leur pivot, qui s'y connaissait plutôt bien informatique. Cependant Robin ne le connaissait absolument pas et n'avait pas (encore) couché avec sa petite copine, il n'avait donc aucune raison d'avoir fait ça. Le coupable devait donc être dans l'équipe secondaire ou dans l'équipe tertiaire.

-Je ne pense pas que ce soit l'un des Knight qui ai fait ça, ils ont autre chose à faire de leur vie et à part Elyas je n'en connais aucun là-dedans, ou pas personnellement en tout cas.

Il resta pensif un instant. Il ne connaissait pas très bien l'équipe secondaire et encore moins l'équipe tertiaire. Leur niveau n'était pas assez haut pour qu'il s'y intéresse d'un point de vue purement sportif, mais il était possible qu'il ai déjà parlé à l'un d'entre eux en dehors de ça. Il était même possible qu'il ai déjà couché avec, mais rien n'était moins sûr. Après pour ce qui était des petites amies des uns et des autres, il ne pouvait pas vraiment savoir, en général il ne se préoccupait pas de savoir qui sortait avec qui, il ne s'intéressait qu'à la personne qu'il comptait ramener dans sa chambre ou autre part pendant la nuit. En aurait-il offensé un avec des talents de grapheur ? Les gens étaient tellement jaloux, c'était n'importe quoi...

-Je ne sais pas quand l'équipe secondaire s'entraîne, mais on peut toujours trouver cette info en demandant à la vie scolaire. Tu viens avec moi.

Ce n'était pas une question mais bien un ordre direct. C'était elle qui avait les contacts, elle qui avait les sources et elle qui restait potentiellement coupable de ce méfait, hors de question qu'elle s'éloigne de lui de plus de trois mètres dans cette situation. Tant qu'il n'aurait pas trouvé le fin mot de l'histoire, il comptait bien lui coller au train, et pas de la façon la plus agréable qui soit. Dommage qu'elle ne l'ai pas rencontré dans d'autres circonstances, il aurait été ravi de lui montrer une autre facette de sa personnalité. Baaaah ! On peut pas toujours tout avoir pas vrai ? Au pire il trouverait bien un moyen de se faire pardonner...
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Même s'il ne connaissait pas forcément les membres de l'équipe de basket, ça ne voulait pas dire qu'eux ne le connaissait pas. Il faut l'avouer, Robin a une certaine réputation, et pas forcément des plus glorieuses. Peut-être même qu'il avait plus d'ennemis que d'amis dans cette académie... Mais pourquoi le coupable aurait fait ça ? Quoique... Le motif n'était pas vraiment important. Summer était certaine que Robin s'en foutrait complètement aussi, tant qu'il savait qui avait fait le coup. Pour le moment, il fallait qu'ils se concentrent sur son identité.

« De toute manière, il se peut qu'il mente aussi, mais ça ne coûte rien de se focaliser sur les basketteurs pour l'instant. »

Sans compter que c'était la seule piste qu'ils avaient. Ça serait plus simple d'aller les voir pour confirmer tout ça... Et peut-être que l'un d'eux sauraient qui est l'auteur de ce blog ! Maintenant qu'elle y pensait, cette histoire ferait un très bon article... Cette situation était digne d'une première page de n'importe quel journal de l'école et, à part causer du grief au coupable, il serait bénéfique pour tout le monde ! Même Monsieur le Français y trouverait son compte, puisque tout le monde sera au courant qu'on a juste cherché à le ridiculiser. Un rapport complet de la situation exposé aux yeux de tous l'aiderait à "laver son honneur", en quelque sorte.

Summer approuva donc l'idée de Robin pour vérifier l'emploi du temps des équipes. Ce qu'elle approuvait moins, c'est devoir y aller aussi. Elle voulait le laisser "convaincre" les autres de lui dire la vérité pendant qu'elle fouillerait sur son ordinateur des infos sur tous les joueurs de basket qu'elle avait rassembler. Seulement, ces dossiers étaient absooooolument confidentiel, personne d'autres hormis elle n'avait le droit de les lire. Comme un magicien pour ses tours, ses articles perdraient tout prestige si tout le monde savait ce qu'elle savait.

« Je suis vraiment obligée de venir ? Je pense que tu peux te débrouiller tout seul non ? Ça serait plus rapide qu'on se sépare pour chercher des infos... »

Ça ne coûtait plus grand chose d'essayer de le convaincre au point où elle en était. Summer voulait être TOUTE SEULE devant son ordi. Tout était bon à prendre. Elle prit une grande inspiration.

« En plus, il faut que j'aille aux toilettes. Genre... Celles dans ma chambre. Si tu vois ce que j'veux dire. »

Elle espérait qu'il avait pigé le sous-entendu. Non, son endomètre n'était pas réellement en période de destruction, mais, encore une fois, toute excuse était bonne à prendre.

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Lui jeta un regard dangereusement mauvais lorsqu'elle parla de se séparer pour chercher des informations. Elle se croyait dans Scooby Doo ou quoi ? Ils n'étaient pas une ''bande de gamin et leur sale clébard qui mettait leur nez dans les affaires des autres'' comme ils disaient si bien, ils ne chassaient pas les fantômes. Non, ils étaient un sportif dont l'honneur du meilleur ami avait été bafoué et une reporter qui était dans de beaux draps car présumée coupable pour le moment par ledit sportif. Elle croyait vraiment que Robin allait la laisser filer en douce comme ça ?  C'était mal le connaître, il savait devenir complètement paranoïaque, et il le fallait lorsqu'on s'amusait à avoir plusieurs relations en même temps comme il le faisait. En plus elle ne savait pas mentir.

Il s'approcha rapidement d'elle et la poussa contre un mur, trop près d'elle pour être confortable encore une fois, et la main posée juste à côté de sa tête. Il la regardait droit dans les yeux, sans ciller, comme s'il cherchait quelque chose dans ses prunelles alors qu'il avait déjà la réponse à sa question. Lui appréciait cette proximité, il découvrait qu'elle était plutôt belle, avec ses yeux marrons et sa peau basanée d'Hawaïenne. Il se pencha légèrement en avant, puis à voix basse, il murmura :

-Je ne te fais absolument pas confiance, Summer. Je ne te lâcherais pas d'une semelle tant que cette histoire ne sera pas résolue, quitte à assister à tous tes cours et à te suivre jusque dans les toilettes des femmes s'il le faut. Je prends cette affaire très au sérieux, je ne supporte pas de voir que Elyas puisse se faire traîner dans la boue de cette façon. Maintenant tu vas arrêter de te trouver des excuses, et tu vas m'accompagner pour chercher les informations que je veux. (il se pencha un petit peu plus sur elle, vraiment très près à présent et baissa encore la voix) J'en ai absolument rien à foutre de savoir qui sont ou pas tes informateurs, je veux savoir les résultats au moment même où tu les recevras, compris ?

Il resta encore un instant très près d'elle, résistant à ses propres pulsions et s'assurant qu'elle ai bien comprit le message avant de se reculer et de la laisser respirer. C'était amusant, utiliser la proximité physique de cette façon, plus agressive mais non moins sensuelle. En général lorsqu'il se retrouvait dans une telle position avec une fille ou même avec un garçon, il y avait une tension, un petit courant électrique qui passait entre les deux, qui jouait sur l'attente, le désir, la proximité, qui donnait envie à celui contre le mur d'avancer le bassin pour qu'il soit en contact avec celui de Robin, qui faisait s'entrouvrir les bouches et se refermer les yeux, mais ici c'était différent. Ici le but avait été d'instaurer un climat de peur, de gêne entre eux. Elle connaissait sa réputation bien entendu, elle savait qu'il était un playboy au fond, et elle devait sûrement penser, comme la plupart des gens, qu'il se faisait au moins une personne par jour, ce qui était totalement faux mais l'arrangeait grandement.

En effet en tant que personne qui avait au moins une conquête par jour, il serait du genre à être complètement accro au sexe, pas vrai ? Et les accros au sexe, que devenaient-ils lorsqu'ils n'avaient plus de partenaires consentent ? Il paraît que c'est ainsi que les détraqués naissaient, que les violeurs voyaient le jour. Summer, en tant que femme et se trouvant seule avec un personnage comme Robin ne manquerait pas de se demander s'il serait capable d'aller jusque là. Le fait qu'il la plaque contre un mur, qu'il se montre aussi proche d'elle, qu'il se rapproche doucement, lascivement pour lui parler, sentir son souffle qui caressait sa bouche, tout ceci devait être assez effrayant. Robin passait pour quelqu'un de dangereux, mais dans cette situation, ça l'arrangerait. Elle ne risquait pas de le trahir si jamais elle pensait que Robin était capable de la forcer à faire une telle chose. Ce n'était pas le cas bien entendu, mais ça, elle le saurait en temps voulu, c'est à dire à la fin de toute cette histoire.

Robin lui jeta un regard chargé de colère pour accentuer son effet, dans la colère, l'homme pouvait facilement céder et passer la mince barrière qui séparait l'Homme de l'Animal, l'être civilisé de celui, plus sauvage, qui était blotti en chacun d'entre eux et qui ne demandait qu'à sortir, à s'exprimer, mais restait vivement réprimé par l'éducation, la société, l'Humanité en somme...
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Oh mon dieu, mais c'était quoi son problème à la fin ? C'était quoi cette manie de la plaquer contre le mur à chaque fois ? Peut-être que ça en exciterait plus d'une de se retrouver soumise toute entière, et bien elle, pas du tout. C'était même très déplaisant, et si elle ne savait pas que ça serait parfaitement inutile d'essayer de lutter, elle se serait déjà enfuis et appelée la police. Ce type était dangereux. Il la menaçait de la stalker jusque dans les toilettes, c'était pas rien quand même. Comment Heather pouvait le saquer et prendre des cours de français avec lui ? Des cours de français, tu parles...

Summer en avait franchement marre de son regard assassin aussi. Ça ne devrait pourtant pas être si difficile à croire qu'elle n'était pas dans le coup. Et vu la manière dont il défendait Elyas, elle ne s'étonna pas d'un tel montage, mais elle se retint de faire la remarque en serrant les dents.

« Que les choses, soient claires, si je fais ça, c'est juste pour prouver que j'suis pas derrière ça. Elle désigna du coin de l’œil la corbeille où se trouvait les affiches. « Alors si tu veux pas que j'm'enfuis, t'arrête les menaces et les ordres. »

D'ailleurs, il aurait pu y penser tout seul. S'il l'avait cru et qu'il s'était contenté d'aider sans broncher, peut-être qu'ils auraient déjà avancer plus que ça au lieu de faire du surplace. Il lui faisait peur, ok, mais c'était pas une raison pour qu'il la traite comme une bonniche !

Elle prit le risque de le pousser pour marcher vers le bureau de la vie scolaire, sans un regard en arrière. C'était agaçant, puisqu'au final, c'était exactement ce qu'il voulait, mais il fallait reconnaître que c'était la meilleure chose à faire.


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Robin manqua d'éclater de rire face à sa réaction. Il était toujours en colère, oui, mais moins. En fait il trouvait presque la situation divertissante et rigolerait sûrement comme un petit fou s'il n'était pas autant impliqué dans cette affaire. Il devait vraiment avoir une tête de violeur pour qu'elle ai peur comme ça, ce n'était pas très flatteur pour lui mais ça valait le détour. Par contre sa réputation risquait vraiment d'en prendre un sacré coup après ça, sauf si elle avait trop peur pour répandre la rumeur qu'il était capable de vous suivre jusque dans les toilettes. Surtout que les toilettes étaient l'endroit idéal pour un viol à cette heure...

A nouveau il se retint de pouffer, grimaçant dans son dos pour s'empêcher de sourire alors qu'elle partait pour la vie scolaire, l'air apparemment plutôt fâché après sa réplique acerbe. Oui, en colère elle était plutôt amusante, mais Robin était sûr qu'il lui suffirait de dire "Bouh" pour qu'elle parte en hurlant. Pas d'intérêt pour le moment cependant, aussi se contenta-t-il de répondre sans intonation particulière.

-Je m'en fiche de pourquoi tu fais ça. Y a que le résultat qui compte.

Puis il la suivit, restant derrière elle pour s'assurer qu'elle ne s'enfuirait pas en arrière s'il menait la marche. Il ne manquerait plus qu'elle s'enfuit alors qu'ils n'avaient pas retrouvé le bon coupable, là il aurait vraiment des problèmes parce qu'il devrait mettre ses menaces à exécution. Cependant il ne se voyait pas la frapper, ni la violenter en quoi que ce soit. Ce n'était pas du tout son genre et il méprisait soigneusement quiconque devenait violent avec les femmes. Ce qu'il avait fait dans la salle de classe ne comptait pas, il l'avait juste un peu poussé et avait renversé quelques tables, mais c'était sous le coup d'une extrême colère, en règle générale il n'était pas du tout violent.

Heureusement la vie scolaire n'était pas loin et ils y arrivèrent en peu de temps. Il jeta un coup d’œil d'avertissement à Summer avant de frapper à la porte et d'ouvrir, la faisant entrer avant lui et refermant la porte derrière eux. Le conseiller principal d'éducation n'était pas là apparemment, mais il y avait deux ou trois surveillants qui pourraient sans doute les aider, chacun derrière un ordinateur sauf un à l'air de très mauvaise humeur qui épluchait un dossier à la main. Robin s'éclaircit la gorge pour attirer l'attention sur eux et prit la parole d'un ton poli.

-Excusez moi, je voudrais des informations sur l’emploi du temps du gymnase s'il vous plaît.

Il se retourna et désigna Summer du pouce et son appareil photo.

-Elle voudrait faire un article sur les équipes de basket, la principale comme la secondaire et j'en ai besoin aussi pour faire une étude comparative de leur deux stratégies.

Le mensonge lui était venu assez naturellement, après tout il n'était pas appelé « beau parleur » pour rien. Il s'attendait cependant à quelques difficultés, mais il réussit à s'en débarrasser avec assez de crédibilité pour qu'on accède à son souhait apparemment. C'est le surveillant le plus proche de lui qui contesta sa décision le premier.

-Dubois et Weilana hein ? Essaie pas de me faire croire que tu travailles, Robin, on sait tous ici que c'est pas le cas. Qu'est-ce que tu manigances ?

Robin se raidit et répliqua d'un ton tranchant.

-Mon professeur de sport à menacé d'en parler à mon coach si jamais je ne faisais pas ce devoir. C'est mon poste de capitaine que je joue là.

L'autre hésita un instant, mais ce n'était pas vraiment la première fois qu'on mettait la pression à Robin en appuyant sur son équipe pour qu'il se mette à travailler un peu.

-Mouais. Je lui demanderais la confirmation.

-Comme vous voulez.

Puis il croisa les bras et attendit que le surveillant ai fini de chercher le planning dans son ordinateur avec un air confiant, comme s'il n'avait absolument pas peur qu'on découvre son mensonge. De toute façon il aura oublié de demander à l'instant même où il serait sortit du bureau, et si jamais ce plan là n'avait pas fonctionné, Summer aurait pu continuer le mensonge en disant que elle au moins travaillait et qu'elle en avait de toute façon besoin aussi.
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Je m'en fiche de pourquoi tu fais ça. Y a que le résultat qui compte. Non mais quel enfoiré ! Si seulement elle pouvait le prendre pas les cheveux et lui fracasser son joli minois contre le mur... Elle en rêverait sûrement cette nuit tellement le désir était fort. Peut-être même qu'elle lui exploserait la tête avec une batte. Ou qu'elle le fusillerait à coup de balles de baseball. Des tortures lentes et douloureuses...

Ses fantaisies stoppèrent net lorsqu'elle reconnu la porte de la vie scolaire. Les battes cloutées et les pistolets laissèrent place à la dure réalité des choses. Elle était coincé avec un dangereux psychopathe en chaleur qui menaçait de lui pourrir la vie si elle ne jouait pas les Sherlock Holmes. Elle croisa les bras, cherchant un prétexte valide pour connaître l'emploi du temps de l'équipe de basket, mais apparemment Dubois avait autre chose en tête. Il lui lança un regard mauvais, et elle détourna le sien en pestant, montrant qu'elle se moquait bien de ses menaces. Ils étaient en face de la vie scolaire, il ne tenterai rien.

Alors elle le laissa gérer tout seul, comme un grand. S'il n'était pas crédible, ça ne serait pas de sa faute, il ne pourrai pas se plaindre ! Elle ricana discrètement quand il se fit recaler par le surveillant, mais étouffa son rire par un raclement de gorge léger. Crédibilité, crédibilité... Elle fini par prendre la parole. Si on ne le croyait pas, il ne la lâcherai pas.

« Je confirme, j'ai vraiment besoin de leurs horaires, s'il vous plait... »

Ce n'était pas la première fois qu'elle venait ici. Un jour c'était pour connaitre l'emploi du temps d'un élève, l'autre pour savoir son numéro de chambre... Travailler pour le journal permettait d'obtenir aisément ce genre d'information sans que ça ne paraisse louche. Le surveillant paru convaincu et leur indiqua qu'il restait encore trente minutes d'entraînement à l'équipe principale, après quoi la secondaire viendrait s'entraîner. Summer les remercia et sorti du bureau avec Robin.

« Le temps qu'on arrive au terrain de basket, il nous restera quoi... Quinze minutes avant qu'ils ne désertent ? »

Elle ne perdit pas de temps et se mit à marcher vers le terrain, les yeux rivés sur ton téléphone. Elle n'avait vraiment pas envie d'y aller, elle détestait les sportifs. Incapable de prendre les problèmes sérieux... Sérieusement. Toujours à vouloir faire la fête et jouer, quand c'était pas pour coucher. Pfff.

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Summer eut la gentillesse de bien vouloir confirmer ses propos et le surveillant ne fit pas plus de difficultés pour leur donner l'emploi du temps du gymnase. Être dans le journal de l'école devrait avoir de sacrés avantages si on leur donnait toutes les infos qu'ils voulaient juste comme ça, sur demande. Avoir un ou une allié à la rédaction serait donc plutôt intéressant. Il se demanda si Summer pourrait jouer ce rôle mais l'écarta rapidement, elle était bien trop prude pour l'aider à choper des gens. En plus elle ne l'aimait pas, mais ça ça pouvait toujours s'arranger, Robin savait se faire aimer quand il y avait besoin. Ou au moins il savait appuyer là où il fallait pour se faire.

Robin réfléchit, est-ce qu'en quinze minutes ils pourraient suffisamment tirer les vers du nez des andouilles de l'équipe secondaire pour que ça en vaille la peine ? Robin avait une certaine réputation dans le milieu du sport, il devrait pouvoir se démerder pour obtenir ce qu'il voulait, sinon Elyas pourraient l'aider en cas de résistance. Avoir un meilleur ami leader des sportifs pouvait être un avantage, sans parler qu'il était lui-même dans l'équipe principale et pouvait encore plus faire pression sur les membres de la secondaire si besoin en était.

-Ça sera suffisant, je ne compte pas rester là-bas trop longtemps.

Summer ne semblait pas ravie de se rendre au terrain de basket. Elle ne devait pas trop aimer le sport, ou bien elle était juste énervé de devoir passer encore un petit peu de temps avec lui. Peut-être était-ce un peu des deux aussi. Cependant il ne pouvait pas comprendre qu'on ne puisse pas aimer le sport, toute la communauté qui se formait lorsqu'on se dépensait, qu'on produisait un effort ensemble, qu'on était tous en compétition mais à la fois tous réunis pour un même but... Le sport était un moyen de se dépenser et de garder la forme, mais pas que. C'est chez les sportifs qu'on trouvaient les meilleures personnes comme les pires. Il suffisait de regarder Elyas et Emile pour le comprendre.

Elyas était certainement le type le plus cool de l'académie, sympathique avec tout le monde, ne perdant jamais son calme et ayant malgré tout une certaine rage de vaincre une fois sur le terrain. Emile était une racaille, mais il était aussi un bon capitaine. Il exigeait le meilleur de ses troupes mais ne se contentait pas de critiquer puisqu'il était lui-même bien impliqué dans son équipe. Elyas ne l'appréciait pas franchement, mais il reconnaissait qu'il avait du talent en temps que capitaine. En dehors du terrain par contre Emile était une personne peu fréquentable, il ne viendrait à personne l'idée de l'approcher et bien lui en ferait, il était violent et sans pitié avec les faibles.

Quant à lui Robin il ne se considérait absolument pas lui-même comme un défenseur des faibles puisqu'il laissait les gens se débrouiller seuls. De plus il n'aimait pas les gens qui se laissaient marcher dessus, ça l'agaçait prodigieusement, c'est pour ça qu'il n'avait pas d'ami chez les victimes et très peu chez les solitaires. Les geeks il détestait tout simplement leur mode de vie, ça n'avait rien à voir. Non, il ne se considérait pas comme un défenseur des faibles, mais il n'était pas un oppresseur non plus. Les amis qu'il avait savaient qu'ils pouvaient lui faire confiance car il leur était loyal quoi qu'il arrivait, et il ne se montrait jamais cruel ou avec qui que ce soit. Non, Robin était assurément dans la bonne partie des sportifs et ce malgré tout ce qu'on pouvait lui dire à propos des conquêtes qu'il pouvait faire. Après tout il ne leur avait jamais mentit à elle non plus ! Et sa réputation était tout de même grandement exagérée, mais ça ce n'était pas si grave.

Faire une généralité des sportifs était donc stupide, comme si on disait qu'il n'y avait que des pins dans une forêt. Les détester dans leur ensemble et tous les traiter en grands tas de muscles sans cervelle était la preuve d'un esprit obtus qui n'avait pas chercher à se renseigner. Idem pour les sports, dire que le sport en général était une activité indigne d'intérêt parce qu'elle ne faisait pas avancer le monde était crétin. Ce n'était pas une bande de basketteur qui avaient inventé la bombe atomique. Ce n'était pas une équipe de football qui avait déclenché deux guerres mondiales, mais bien une bande d'intellectuels aux crânes mous.
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