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 Katherine J. Bainbridge

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« Ne prenez pas la vie au sérieux ; de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant. » _ Bernard Fontenelle

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■ NOM : Bainbridge
■ PRÉNOM : Katherine, mais appelez-la June.
■ ÂGE : 16 ans.
■ ORIGINES : Françaises par son père, américaines par sa mère.
■ SEXE : Féminin
■ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle, mais elle se pose des questions. Serait-elle bisexuelle ?
■ STATUT : Lycéenne.
■ RÉGIME : Interne.
■ POSTE SPÉCIAL : xx.
■ CURSUS : Photographie.
■ SPÉCIALITÉ : Numérique et photojournalisme.
■ GROUPE SOUHAITÉ : Populaires
■ RANG : As you want, I haven't got a clue :')
■ PRÉCISIONS : June a une voix profonde et rauque, une voix à teinte rockeuse, une voix qui coule comme l'eau entre les rochers. Si, petite, elle n'avait pas découvert un appareil photo sur la table du salon, elle aurait choisi comme voie la musique. Elle mange beaucoup mais ne grossit pas, à croire qu'elle n'a pas fini sa croissance. Elle écoutera toujours des groupes de musiques dont le nom ne vous sera que très vaguement familier. Des styles totalement différents, allant de la dubstep à la musique classique en passant par le jazz, chillstep, metal hardcore et tout ce que vous voulez. Elle a toujours aimé faire du skate, parce que son frère en faisait. Ce qu'elle préfère par dessus tout ? Photographier en écoutant de la musique. Son tic ? Écrire des paroles de chansons partout où elle passe. Son péché mignon ? Les groseilles.
■ ADRESSE A LAQUELLE ENVOYER VOTRE DOSSIER : Nomnomnom ! Mangé !
➤ Physique

Katherine n'est pas particulière, si ce n'est son caractère. Mais son physique est comme les autres : deux bras fins, deux jambes fines, des cheveux fins et longs, deux grands yeux verts, deux petites oreilles, un nez fin, une petite bouche, et cinq doigts au bout de chaque membre. Ses jambes ne sont ni longues ni courtes mais elles sont souples comme le bambou ; gauchère, ses mains sont celles d'une pianiste, les doigts fins, longs, habiles et élégants ; ses petits pieds ont de tout petits orteils souvent vernis d'un rose flashi écaillé. Ses longs et légers cheveux sont de nature blonds à reflets rouw, mais elle s'amuse souvent à les colorer ; et aucune couleur ne la repousse. Ils s'animent à la moindre brise comme les anémones au gré des courants ; leur couleur est parfaitement en accord avec son doux teint beige, et leur éclat, au naturel, prend la teinte du miel. Éclairés par le soleil, ses cheveux rayonnent par leur beauté et leur grâce, Katherine en est très fière. Sa bouche fine prend été comme hiver le rouge sucré et gourmand des cerises mûres ; son nez aquilin trône au milieu d'un visage aux pommettes aussi roses que le soleil levant et aux dents aussi blanches que la neige fraîchement tombée. Ses sourcils sont châtains malgré le sable doré de ses cheveux ; et enfin ses yeux, ses grands yeux où n'importe qui se perd, noyé dans un vert d'eau où pointent des îles bleues imperceptibles. Pétillant de joie, sombre de tristesse ou terne de lassitude, son regard exprime silencieusement ce que tout son être lui supplie de crier, de hurler. Envoûtants et insondables pour qui ne la connaît pas, ils sont à présent éteints. Comme si la lumière du passé s'était noyée, étouffée par sa vie et ses larmes. Un regard qui ne dit plus oui, ou non, mais simplement peut-être, car pour lui il est trop dur maintenant de réfléchir, de faire un choix. Deux grands yeux qui supplient la mort de venir la chercher, car ils n'ont plus la force de venir la trouver. Sa voix mélodieuse et juste aborde et chante tous les styles avec facilité, même si le métal et le rock lui plaisent bien. Son rire si éclatant autrefois carillonnait comme mille clochettes. Autrefois, car Katherine ne rit plus. Elle ne peut plus rire, et n'a plus envie de rire. A force, avec le temps, elle a oublié comment rire. Lorsqu'elle sourit, ses lèvres cerise s'étirent et dévoilent ses dents, et ses yeux se plissent malicieux et étonnement enfantins pour ses seize ans. Mais devrais-je peut-être mettre tout ces verbes à l'imparfait, car il est désormais impossible de savoir si son sourire est franc.

➤ Caractère

Quand on parle de quelqu'un, on voit facilement ses défauts. Car on voit souvent l'épine qui est dans l'oeil de l'autre, mais jamais la poutre qui est dans le sien. Que des paroles philosophiques pour une adolescente perdue et folle. Katherine, c'est une fille qui manque d'assurance, perdue dans son corps. Elle veut l'amour des autres pour elle. Elle n'est pas égoïste, mais manque cruellement de repères et d'amour. Son frère l'a toujours prise pour une gamine, et elle a toujours eu envie de grandir plus vite. Katherine est sans nul doute une adolescente qui provoque, qui choque. Non pas par la tenue, mais par ses habitudes si rustres, qui trahissent une vie difficile, malgré l'argent florissant. Elle est insolente et incroyablement impressionnante lorsqu'elle est en colère. Néanmoins, Katherine hait la pression qui pèse sur elle et bien des fois elle a craqué. Cela lui fait autant de bien que de ma. De bien, car pleurer soulage. De mal, car elle s'est mis en tête de toujours rester forte, et ça lui pèse. Elle ne peut plus s'en échapper. Mais elle l'a cherché, et malgré tout elle garde la tête haute, courageuse, hautaine, et avec un sens de l'honneur renversant. Dans sa tête, on peut trouver une fille très stratégique, attentionnée et rusée. Une vraie renarde, charmeuse, méticuleuse, et surtout perspicace. Elle peut autant être douce comme une chatte, ronronnant auprès de ses amis pour obtenir quelque chose, qu'une renarde rusée mais affirmée, cachant derrière des yeux charmeurs et un sourire enjôleur une fermeté poignante et une assurance hors des limites. A part la chatte et la renarde, Katherine est une vipère. Mordante et sans pitié, elle s'acharne sur n'importe qui, pour peu qu'il ne soit pas d'accord avec lui. Née pour être leadeuse, elle a mis un temps fou à le comprendre. Car, bien qu'elle soit intelligente, Katherine est terriblement têtue et déterminée. Elle n'accepte aucune remarque. Aucune. Elle est dure avec elle - même, si dure qu'elle ne se pardonne pas. Aucun échec, aucune entreprise inutile, aucune perte de temps et d'argent. Son caractère ? En aucun point. C'est celui de ses parents. Un caractère dur et commercial. Un caractère propre à la famille, dont Katherine n'a pas réussi à s'échapper. Si aujourd'hui, elle fait n'importe quoi pour s'affirmer, ce n'est pas pour devenir reine dictatrice. Katherine, malgré ses 16 ans, se cherche encore.

Histoire


21 MARS 1992. Ce fut comme un couteau qui déchira une toile. Une brume obstrua les sons et je me sentis irrémédiablement tirée vers la réalité. Je fronçais les sourcils ; je n'avais aucune envie de quitter le concert. La forte voix de Cherie Currie s'éloignait, tandis que j'entendais Joan Jett prendre le micro. En plus de tout ça, j'avais un de ces mal de tête ! Hum. Désagréable.

La lumière était aveuglante pour mes yeux à présent habitués au noir. Je dus plusieurs fois cligner des yeux avant de pouvoir me lever sans me cogner aux murs. Je trainais des pieds jusqu'à mon canapé, résistant à la belle et cruelle tentation de m'affaler dessus. Je revêtis mon survêtement avec des gestes nonchalants puis mis les pieds dans mes chaussons marrons. Je déverrouillais ma porte et la fis coulisser silencieusement. Je me rendis alors compte que les voix de Susann, Franck et Alex qui venaient d'en bas s'étaient tues lorsque j'étais apparue. Intriguée, je levais les paumes vers le haut en une mimique interrogative. Susann est ma mère. C'est une créatrice de mode reconnue. Franck, mon père, ancien Ministre des Finances, s'était reconverti en viticulteur. Ils s'étaient rencontrés à New York, ma mère étant américaine, et s'étaient installés à Bordeaux . Alex Bainbridge est mon frère, de trois ans mon aîné, et c'est le grand amour entre nous. Il monta deux à deux les marches du grand escalier, les yeux bouffis et s'empressa de constater lorsqu'il me vit, que je n'étais pas maquillée. Son ton était railleur, comme d'habitude. «Tiens, Mademoiselle la Gothique. T'as perdu ta palette ? - Ta gueule Alex.» Le ricanement bête et méchant habituel suivit mes paroles. Cependant, j'avais l'impression qu'il y avait autre chose que de la moquerie dans son ton. Alex était nerveux. Son teint était encore plus blanc que d'habitude. Les parents montèrent et se plantèrent devant la porte qu'Alex n'avait pas encore ouverte. Je remarquais l'air effaré de ma mère et celui, froid, de mon père et compris que quelque chose n'allait pas. Ils voulaient que je parte, je le voyais dans leurs regards lourds. Mais je décidai de rester et demandai : «Qu'est ce qu'il se passe ? - Rien, c'est ..., commença mon père. - Qu'est ce qu'il se passe ?!, répétai-je en haussant le ton pour lui couper la parole. - C'est une discussion d'adultes, intervint ma mère. - Parce qu'Alex est adulte peut-être. - Non, mais cette discussion le concerne directement. - Je fais partie la famille moi aussi, hein. - Fais pas ta gamine, dégage !, s'impatienta Alex. - Oui ben ça va toi hein ! - Fais ce que t'as dis ton frère, m'ordonna sèchement Susann. - Je savais pas qu'il avait le droit de me donner des ordres lui maintenant. - C'est pas le moment de faire chier ton monde. lâcha mon père.» Et ils me plantèrent là, entrant dans la chambre d'Alex et fermant la porte à clé. Je n'entendis bientôt plus que des éclats de voix incompréhensibles. Je jetais un regard à la porte puis retournais dans ma chambre d'un pas rapide. La fureur me ravageait les entrailles, provoquée par le sentiment d'impuissance, d'injustice et de révolte. Ces furieuses envies de se faire du mal, de blesser, de hurler et de casser quelque chose ressenties toutes en même temps me donnaient le tournis. Je mis le volume au maximum et me jetais sur mon lit pour écouter ma musique préférée, FAMOUS LAST WORDS - MY CHEMICAL ROMANCE. I am not afraid to keep on living, I am not afraid to walk this word alon, Honey if you stay I'll be forgiving, Nothing you can say can stop me going home.

Après la colère vint la profonde tristesse. Les sentiments m'oppressent, me hurlent, m'accusent. La musique me transporte ailleurs et je sens l'eau ruisseler sur mes joues. Un instant, puis je réalisais que je pleurais. Étrangement, je me sentais soulagée, libérée d'avoir pleuré. Je me levais et pris ma couette noire que je balançais sur le matelas. Je savais que ça ne servait strictement à rien, mais j'avais soudain eu envie de le faire. J'ouvris mon placard et en sortis une robe noire à dentelles. Dans le tiroir du dessus, je pris un collier long à croix argentée. J'ouvris la baie vitrée et je me mis sur le balcon : l'air était doux mais il ne faisait pas froid. Je mis de côté mon gilet et opta pour des ballerines noires. Je m'assis face à mon miroir ; il me renvoya une image d'un visage assez délabré : cette fille avec l'air perdue, son maquillage avait coulé autour des yeux, ces derniers bouffis par les larmes, ses lèvres parfaites tremblotaient et on voyait qu'elle se mordait les joues pour ne pas pleurer. J'attrapai un coton et me démaquillai soigneusement avant de saisir et d'ouvrir ma trousse de maquillage. Je passai un trait d'eye-liner au dessus et en dessous de l’œil, puis rejetai mes cheveux longs en arrière et pris mon far à paupières préféré : le violet. Je mis mes boucles d'oreilles à motif tête de morts rouges, et me lissais les mèches rebelles qui bouclaient. Si ce matin je prenais autant de soin à me préparer, c'était pour essayer d'oublier tous les problèmes dont je prenais progressivement conscience en grandissant. J'ouvris doucement ma porte ; au loin, mes parents s'éloignaient en discutant, ma mère paraissait débordée. « Il ne nous a même pas demandé pour partir en week-end ... - Il ne nous demande jamais. - Seulement cette fois c'est dans une autre ville, et il ne nous dis pas laquelle ! » Je n'écoutais pas la suite de ses lamentables plaintes et me dirigeai vers la chambre de mon frère. Par l'encadrement de la porte entrouverte, je voyais Alex qui semblait être d'une humeur mauvaise, plutôt en colère, mais je ne trouvais pas le mot exact pour décrire ses actions brèves et violentes. Il ne posait pas ses affaires, il les balançait : habits, boîtes fermées, sacs, portable, argent et iPod. Ce qu'il emportait d'habitude, mais en plus grand nombre, il vidait tout son placard, prenait toutes ses boites, tout son argent et n'oubliait rien. Je compris alors. Ma voix se fit plus tremblante que je ne l'aurais voulu lorsque je lui demandais, tout en connaissait la réponse : « Tu pars pas que le week-end, hein. » Ma phrase resta en suspens dans l’atmosphère chargée de lavande de la chambre. Miranda, la domestique, avait du passer par là. Alex ne tourna pas la tête, ne tressaillit même pas. Frustrée, j'explosais, à la limite des sanglots. « Tu pars pour toujours ! Qu'est ce qu'il s'est passé ? Pourquoi me laissez-vous en dehors de ça ? Qu'ai-je fais ? - Laisse tomber Katherine. » Je fus surprise qu'il me réponde. Katherine. Il ne m'appelait jamais par mon prénom en entier, c'était toujours Kat, Kathy, ou Kate. Mais sa voix était froide, sans émotion, il avait le visage fermé, comme si la terre s'était écroulée et il me regardait fixement et froidement comme si j'étais transparente. Il prit sa veste en cuir Perfecto d'une main et sa valise de l'autre puis se planta face à moi. Il n'eut pas besoin de prononcer un seul mot pour que je comprenne qu'il fallait que je me décale. Ces yeux gris foncés me semblaient plus sombres et plus métalliques que jamais. Je le suivis tandis que nous descendions l'escalier principal, et ce fut lorsque nous traversâmes le grand hall blanc que je retrouvais la parole. « Mais merde ; je suis plus une gamine ! » Tandis qu'il ne me répondit pas, je regardais les nouvelles photos que ma mère avait fait encadrer et accrocher aux murs. Alex ne prit même pas la peine de me tenir la porte, elle claqua, mais je la rouvris et rejoignis mon frère. Mais il s'était arrêté et m'observais de son regard dur. « Ça te regarde pas. Fous moi la paix. - Tu pars où ? Pourquoi pars-tu ? Qu'est ce que t'as fais ? - Mais putain Katherine laisse tomber ! Oui je pars pour toujours, et ce que j'ai fais  ne te regarde pas. » Avoir la confirmation qu'il te reviendrait pas me rendit muette un instant. Devant mon silence, il poussa la deuxième porte ; je refoulais mes larmes et le suivit. Il s'avançait dans la grande rue déserte Une camionnette blanche  semblait l'attendre au croisement ; elle était sale et portait encore les marques d'une accident récent. Mais je ne comptais pas le regarder partir sans rien faire. « Si ça me regarde ! Tu penses à papa et maman ? Tu penses à moi ? On a besoin de toi ! Si tu pars parce que tu crois qu'on t'aime pas, retourne dans tes pompes ! - Penser à vous ?! Comment pourrais penser à vous après tout ça ? Regarde la vérité en face et arrête de te faire des illusions. Ils en ont rien à foutre, ils en ont jamais rien eu à foutre de nous. - Mais comment tu peux dire ça ?! C'est toi qui vas de travers, c'est pas eux ! - J'vais de travers ouais peut-être, mais si tu veux vraiment comprendre, arrête de faire la conne et réfléchit à pourquoi je vais de travers. » J'encaissais mal le coup , les coups. Il n'en avait rien à foutre de nous, de lui, et sans aucun doute de ce que j'étais en train de lui dire. Il m'insultait de conne. De toute ma vie, on devait m'avoir insulté de conne des centaines de fois. Mais face à lui, je me sentais vulnérable et la froideur de ses mots, de son attitude et de son regard fit que cette insulte m'alla droit au cœur. Elle s'y figea comme une flèche se fige dans sa cible ; était-ce le but ? Me blesser ? Etais-je une cible ? Toujours est-il que ma réponse fut aussi glaciale que les siennes. « Tu vas de travers parce que tu es un connard égoïste et égocentrique qui ne pense qu'à son débile chagrin d'amour et pas à sa vraie famille ! Tu es un salaud, un lâche qui fuit pour ne pas avoir à nous regarder en face. » J'aurais voulu ajouter qu'une fille avec un minimum d'intelligence se rend vite compte que rester avec un mou du cul ne l'avance à rien. Mais je n'avais plus de souffle, et les larmes étaient au bord des yeux. Nous étions face à face au milieu de la rue, nous défiant du regard, à deux mètres de distance l’un de l’autre. Bientôt, il me donna sa réponse, me crachant ses mots comme du venin. « Tu crois que ce que tu me dis je le sais pas déjà ? Et à quoi ça t’avance de m’enfoncer encore plus ? Et au fond, qu’est ce que ça peut te faire que je parte ? » Une nouvelle fois, il tourna les talons, essayant de nouveau de couper court à la conversation. Il m’agaçait, pourquoi n’avais-je pas le droit de dire ce que je voulais que le monde entende ? Je puisais dans mes souvenirs et hurlai à son dos des mots qui tranchèrent sèchement le silence. « Ca m’avance à comprendre qui tu es devenu. Où est passé le grand-frère qui m’offrait des cadeaux à mon anniversaire. Celui qui jouait avec moi dans la piscine. Celui qui acceptait d’être traîné des heures dans les magasins parce que sa petite soeur voulait son avis. Celui qui faisait des crêpes quand il était réveillé avant les autres. Pour ça, il faudra déjà que tu te rappelles de mon anniversaire, que tu sois à la maison et que tu veuilles passer du temps avec nous, il faudrait que tu te rappelles que tu as une soeur, que je suis ta soeur. Tu te crois supérieur parce que tu as quinze ans, mais j’ai seulement trois ans de moins que toi, ce n’est pas une vie de différence, et ce n’est sûrement pas toi qui va m’apprendre la vie. Au fond c’est vrai, ça ne me fera rien que tu partes ; parce que pour moi, tu es déjà parti il y a longtemps. » Il se figea. J’avais tapé juste en ravivant les souvenirs, mais c’était sans compter sur son nouveau coeur de pierre et ce furent mes larmes qui menacèrent de couler, pas les siennes. Il ne se retourna que de longues secondes plus tard ; il avait posé sa valise et enfilé sa veste. Il me regardait en me détaillant, comme si il me découvrait ou qu’il essayait de déchiffrer les expressions de mon visage. Au bout d’une minute, il lâcha tout simplement des mots qui ne me firent aucun effet. « Cherche pas à me faire changer d’avis. Laisse-moi partir Katherine. Tu vois bien que c’est terminé. - C’est terminé pour toi, Alex, pas pour les autres. Tu sais quoi ? Dégage. Vas-t’en. Tu es vraiment trop con. Tu n’en vaux pas la peine. Casse-toi ! » Sur ces mots, je me retournai brusquement et courus jusqu’à la maison. J’avais moi-même tranché le lien pour ne pas le voir s’éloigner, pour ne pas être abandonnée au milieu d’une route. La séparation n’en fut que plus simple, plus supportable. Malgré les milliers de questions qui me traversaient l’esprit, je traversais le hall tranquillement. Mais ces larmes, celle que j’avais senties plusieurs fois dans mes yeux, ne venaient plus, je ne savais pourquoi, j’en avais assez de chercher, d’essayer de tout comprendre. J’étais fatiguée de poser des questions, de ne rien recevoir en échange. En réalité, j’étais fatiguée des gens, fatiguée du monde.
Mes parents rentrèrent quelques heures plus tard. J’étais allongée depuis que j’étais rentrée, allongée sur mon lit à écouter des musiques et passer ma vie dans ma tête. J’écartais tous les souvenirs d’Alex, mais je savais qu’un jour ils me rattraperaient. Je ne regrettais pas son départ, je regrettais juste d’être si naïve, si jeune, si petite. Sans assurance. Alors que je m’appliquais à respirer lentement et à sentir le vent sur mon visage, Susann m’appela. « Katherine ? - Oui ? - Descend chérie. » J’hésitais à lui répondre. D’un côté, j’avais besoin de faire autre chose, mais de l’autre, j’avais envie de m’engueuler avec eux, leur faire comprendre que je n’étais plus la petite fille qui demandait tout à ses parents. Mais je me levais et descendis. Lorsqu’elle me vit, elle arrêta de couper ses courgettes et se tourna vers moi. « J’ai quelque chose à te dire. - Vas-y. - Ton frère se drogue. - QUOI ?! »
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Son frère est parti. Comme ça. Et pour toujours.
Pendant des mois, Katherine s'est laissée aller. Pendant des mois, elle a totalement perdu contact avec l'extérieur.
Elle se serait bien passée de ce qui la fit se remuer un peu : la mort de la copine de son meilleur ami. C'est en pleurs que ce dernier a toqué à sa fenêtre. Katherine a dû le soutenir, être là pour lui, avant même de pouvoir expliquer ce qui était arrivé à son frère.
Quand Tom comprit son égoïsme, il était trop tard. Katherine avait mal, elle était seule, se sentait terriblement abandonnée. Connerie sur connerie, c'est la manière qu'elle a trouvé d'exister.
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Pour la famille parfaite des Bainbridge, c'en était trop. Katherine salissait leur honneur, avait déjà trop terni leur image. Avant que des répercussions ne viennent ébranler leurs carrières, Franck et Susann, ses parents, envoyèrent un dossier à Volfoni. La première fois, elle fut refusée. Mais quand elle comprit qu'enfin, un avenir s'offrait à elle, elle donna le meilleur d'elle-même. Trouva ses passions, trouva sa façon d'être, trouva une image acceptable, une image commerciale qu'elle pourrait offrir à Volfoni. A 15 ans, elle fut acceptée. Peut-être fut-ce le plus beau jour de sa vie, peut-être fut-ce le pire.
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Psychologiquement instable, elle fut premièrement très solitaire, voire victime des plus méchants. Mais les premières fois qu'elle réagit suite à des insultes la révéla aux autres membres de l'Académie, qui l'acceptèrent, tant bien que mal. Elle aurait pu appartenir aux Racailles, elle les comprend et, au fond, aime se dire rebelle. Pourquoi les Populaires ? Parce qu'elle aime être aimée. Elle aime se sentir observée, admirée par certains. Tout simplement, elle aime briller, être la meilleure parmi les meilleurs.


☱ De l'autre côté de l'écran

➤ Un petit mot sur vous ? Je m'appelle Elodie, j'aurai 15 ans le 31 août prochain. J'écris depuis l'âge de 9 ans, et je suis sur les rpg depuis 2008. J'arrive beaucoup à écrire avec tout ce qui touche aux sentiments, surtout tristes. Tout comme mon personnage, je suis fan de photographie, et pour les styles de musiques j'écoute pareil. En fait, ce perso me ressemble beaucoup :o Sauf son histoire tragique.
➤ Comment êtes-vous arrivé jusqu'à nous ? Il y avait une pub d'un forum sur un autre (où je ne suis pas inscrite). Et ce forum étant fermé, j'ai regardé les partenaires. AV y était :3
➤ Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire ? Je cherchais depuis un long moment un rpg humain sur lequel je craquerai : bingo. Pourquoi je cherchais ? Pour jouer Katherine, qui est un des deux personnages principaux d'un projet avec une amie.
➤ Qu'est ce qui, selon vous, mériterait d'être modifié ? Pour l'instant je ne connais pas beaucoup le forum, et franchement j'adhère déjà totalement à tout. Alors, ne modifiez rien, par pitié :')
➤ Présence x/7 ? Hors vacances, je serai présente tous les soirs mais seulement le week-end pour les rp. Pendant les vacances (là pour un mois, sauf problème) je suis là tous les jours, dispo' pour écrire tous les jours.
➤ Autre chose ? Félicitations pour ce forum très beau, et vraiment prometteur. Et merci d'avoir lu ♥

Jushirô Himeruya
ᎷᏒ
Jushirô Himeruya
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Spécialité : Participer aux conneries des élèves
Fonction : Directeur
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Avatar : Louis Weasley - Harry Potter (mouaif)
Messages : 479
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Bienvenue sur Académie Volfoni !_

Bienvenue à toi Katherine ! ♥

Je n'ai pas grand chose à redire sur ta fiche, pour elle est tout à fait satisfaisante, complète au niveau des descriptions et de l'histoire. Ce n'est pas le genre de personnage que j'affectionne particulièrement mais il est bien amené, pas excessif et l'ensemble de ta fiche est bien rédigé. Pas de fautes ou alors elles m'ont échappé et un style fluide sans maladresses, ou vraiment bénignes. Donc pour moi, c'est tout bon, je n'ai pas beaucoup plus à ajouter.
Attention tout de même à la fin de ta fiche. Les groupes "racailles", "victimes", "fashions"... etc ne sont pas des clubs ou des groupes définis, on ne les quitte ou ne les intègre pas comme une classe ou un cercle fermé. Tu peux trouver ça si tu as une bande de racaille ou une équipe sportive particulière, mais pour le reste, il s'agit plus de classer les personnages selon leur état d'esprit. Tu peux très bien être dans le groupe "artistes" sans être en arts-plastiques, être une racaille solitaire ou un intello passionné par la mode. Il se trouve que comme les gens se rassemblent généralement par affinités, les gens plus tournés vers les études, les bagarres ou les jeux vidéos restent plus entre eux car ils ont des points commun, mais j'aimerais que tu changes la fin de cette fiche ou tu dis qu'elle "part" d'un groupe pour un autre. Qu'elle change et que ses centres d'intérêts avec, je le conçois tout à fait, mais comme il ne s'agit pas de "groupes" au sens officiel du terme, elle ne les quitte ni ne les intègre pas, elle s'approche simplement plus de l'état d'esprit général d'untel ou untel.

Voilà voilà c'est tout, bienvenue chez nous, encore une fois ! ^0^



Tu dors ici mademoiselle, avec Mickael. Elle aussi aime la musique alors peut-être qu'elle pourra t'enseigner deux ou trois trucs qui sait. Tu peux toujours demander un transfert ici.

Viens signaler ton avatar ici : une fois fait, plus personne ne pourra te le piquer !

Envie de rejoindre un club ? Ton rang personnalisé te plait pas ? Il suffit de cliquer !

Tu veux participer au bal ? Premiers arrivés premiers servis, venez postuler ! Viens y faire un tour ! ▷

Trois sondages à remplir pour nous aider à faire évoluer le forum. Indispensable ! L'arrivée sur le forum - Les idées pour les events - Et l'invasion de prédéfinis !

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N'hésite pas à voter et à ramener tes amis sur le forum. Plus on est de fous, plus on rit !


Vous voilà citoyen de Volfoni ♥

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Merci beaucoup ♥
J'ai modifié la fin, j'espère qu'elle convient :) Si besoin, je modifierai à nouveau, ce n'est pas un problème :3
Jushirô Himeruya
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Pour moi c'est parfait mademoiselle. 0/
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