Le silence, quel son magnifique à écouter lorsque l'on dort. Mais c'est sans compter sur le réveil qui se déclencha brusquement, ce qui provoqua un grognement venant d'un des lits dans la chambre. Un oreiller écrasa l'appareil, posé juste à coter d'un lit, étouffant légèrement le boucan. La couverture posait le matelas se mit à s'élever, puis retomba, dévoilant le corps d'une jeune femme, dans l'état de somnolence. Elle marmonna un juron incompréhensible et se laissa retomber à nouveau sur le matelas, relevant la couette jusqu'à sa tête. Elle resta allonger quelques minutes, fermant les yeux.
La jeune femme ôta la couverture, l'envoyant au pied du lit et leva les bras vers le plafond, s'étirant, avant de les laisser retomber moelleusement sur son ventre. Laissant un soupire s'échapper, Vitalis se leva, tout en baillant, s'asseyant au bord du matelas. Elle regarda à travers la fenêtre de la chambre, clignant des paupières et se leva pour ensuite se diriger vers son armoire. Elle ouvrit les portes et fourra le nez à l'intérieur, pour en sortir un jeans troué, un débardeur noir, une chemise à carreau rouge, dépecé vers les bords et des sous-vêtements. Elle se passa une main sur le visage et commença à s'habiller.
Observant son reflet sur un miroir, Vitalis finissait de se coiffer et ajouta à son poignet divers bracelets, toujours ces bracelets se liant à son style punk. La voilà habillée. Elle chopa son sac de cours posé contre son lit, un sac en bandoulière. Elle attrapa quelques cahiers, livres, présent dans le bordel de son armoire, ainsi que sa trousse, fourra le tout à l'intérieur du sac et y ajouta un livre. Enfin prête, l'italienne sortit de la chambre et se dirigea vers la sortie de l'établissement résidentiel. Observant les autres étudiants et lycéens sortir peu à peu des chambres, elle arrangea sa chemise et se mit en route vers l'université.
* * *
Elle soupira. Accouder sur la table de cours, l'italienne gribouillait sur une feuille. Elle bailla discrètement et posa son crayon, portant son regard vers l'extérieur de la salle, dehors. Restant un petit moment à contempler le paysage extérieur, elle en oublia le cours. Bien que depuis le début, elle ne suivait pas grand-chose. La sonnerie marqua enfin la fin de la matinée, la tirant de ses rêveries. Ni une, ni deux, elle rangea toute la paperasse de son bureau dans son sac, se leva et sortit de la salle. Les couloirs étaient maintenant remplis d'étudiants. Vitalis, comme la majeure partie des étudiants, quittèrent l'établissement pour ensuite rejoindre la cafétéria. À peine sortit de l'université, elle attrapa le livre dans son sac et commença la lire, marchant en direction des résidences.
Elle traversa le parc, toujours plonger sa lecture. Le livre parlait principalement sur la musique moderne. Ce qui la passionnait au plus haut point. La jeune femme leva la tête un instant, regardant devant elle. Il n'y avait pas grand monde au parc, ni même trop de bruit. Tant mieux. Replongeant le nez dans la lecture, elle reprit sa marche. Les minutes s'écoulèrent, la faim commença à se montrer. La jeune femme n'était plus bien loin de l'établissement des résidences.
Tandis qu'elle oublia ce qui l'entourait, Vitalis ne fit pas à attention à ce qui se trouvait devant elle et bouscula une personne sans s'en apercevoir, pensant que se devait être un rocher. Elle continua sa marche, jusqu'à ce qu'on l'interpelle, ce qui la fit sursauter et lâcher son bouquin.
▬ Bien les excuses bravo!
Vitalis se retourna brusquent, regardant à qui elle avait à affaire. C'était un jeune homme à la chevelure blanche. Elle ramassa son livre, le remet dans le sac et s'approcha.
▬ Je suis désolée, je n'avais pas fait attention à ta présence.
Elle ne l'avait jamais croisé à l'académie. Un nouveau? Sans doute. Elle détailla un court instant le physique de cet homme, se disant qu'il ne devait pas être étudiant, bien qu'il était jeune. Enfin bon, elle doutait.
▬ Tout vas bien? Tu ne t'es pas fais mal? Encore désolée.
Son estomac lui rappela qu'il était l'heure de le nourrir, mais elle s'en fichait, un tout petit peu.
▬ Tu es nouveau à l'académie, je suppose?