XX Née au Brésil, Mandy a passé toute son enfance dans un vieux quartier de Rio; de loin pas riche, mais bien moins pauvre que d’autres. Une enfance plutôt tranquille, des parents aimants. Et pour cause, jusque-là impliqué dans un réseau de trafic de stupéfiants gangrenant les quartiers les plus pauvres, son père avait tout laissé tomber pour un job honnête à l’annonce de la grossesse de son épouse. Pour le mieux, surement.
XX Sans avoir une vie de rêve, la petite n’a pas à se plaindre, chouchoutée par ses parents comme une vraie princesse. Très tôt d’ailleurs, elle se prend de passion pour la danse, chaque Carnaval la rendant rêveuse. C’est pour cela qu’à même pas six ans déjà, elle commence à apprendre bénéficiant de l’expérience de sa cousine et sa grand-mère, l’une danseuse et l’autre professeur dans une grande école de Samba de la capitale. Et elle rêve, beaucoup.
XX Les années passent, et avec elles la naissance de ses deux sœurs cadettes, à un peu plus d’une année d’intervalle. Nommées Marie Estela et Annie Isabela, soulignant une fois de plus l’affection de ses parents pour les prénoms composés, les deux petites ne purent cependant pas profiter de leur pays natal très longtemps. En effet, convaincus de quitter le pays pour la terre promise qu’était les États-Unis par la famille proche de madame, y résidant depuis plusieurs années déjà, la famille Carvalho quitta Rio pour rejoindre la Floride. Adieu carnaval, adieu rêves de petite fille.
XX Dans un premier temps, l’intégration est un peu dure, mais les choses se tassent, un peu. Tous essaient de se faire à ce nouveau décor, cette nouvelle vie si différente de tout ce qu’ils avaient connu.  Et c’est particulièrement compliqué pour la petite Mandy, encore bien timide et pas franchement douée pour se faire des amis. Puis, il y a son père qui peine à trouver un emploi honnête et décent. Parce qu’il est étranger, parce qu’on refuse de l’engager.
XX Craignant pour le bien-être de sa famille, monsieur Carvalho finit par retrouver ses mauvaises habitudes, mauvaises fréquentations. Le commerce de substances illégales redevient son quotidien, quoi que dissimulé sous une épaisse couche de mensonge, qui empire au fil des jours. Il ne veut pas inquiéter son épouse, elle qui déjà semble si fatiguée, jours après jours. Alors il lui dit avoir trouvé un bon travail dans une usine, avec une paie plus que décente. Ils peuvent se payer u bel appartement, et gâter leurs trois filles, l’ainée recommençant même la danse. La vie rêvée, enfin.
XX Tout dégringole après deux ans de tranquillité. Un raid de flics, des emprisonnements à la pelle. Papa fait partie du lot. Incompréhension, trahison. Maman ne comprend pas, ne s’étant jamais douté de rien, ou ayant préféré fermer les yeux, faire comme de rien. Et voilà qu’il s’est prit vingt ans ferme, vingt ans loin de sa famille. Sa famille qui d’ailleurs très vite se retrouve contrainte de vendre leur appartement, et d’en trouver un autre, moins cher et moins plaisant, dans un quartier un peu miteux du coin.
XX Maman se retrouve à devoir travailler, bien plus qu’auparavant, alors que Mandy, du haut de ses douze ans, l’aide du mieux possible à la maison, habillant et coiffant ses sœurs, ces dernières ensuite gardées en journée par une voisine. Et petit à petit cette vie qu’elle avait apprise à aimer commencer à lui déplaire. Elle veut retourner au Brésil, revoir le carnaval et sa grand-mère. Son père lui manque, et voir sa maman si malheureuse lui brise le cœur. Elle ne comprend pas trop, trop jeune surement, mais elle sait que tout n’ira plus aussi bien qu’auparavant.
XX Trois ans plus tard, madame Carvalho tombe malade. Les médecins ignorent ce que c’est, et de toute façon, la famille n’a pas assez de moyens pour payer un spécialiste. Et ils ne peuvent même pas compter sur l’aide de cette fameuse famille proche, ces derniers ayant coupé contact lorsque son époux fut enfermé. A quinze ans, l’ainée est plus mature qu’elle le devrait. Un sale caractère, déjà, mais aussi un sens des responsabilités un peu trop développé. Alors elle commence à se chercher des petits boulots, aidant des gosses à faire leur devoirs, ou se faisant gardienne le week-end, quand les parents sortent. Tout ce qui pourrait aider sa mère, qui malgré la maladie, continue de se tuer au travail. Avec l’air de quelques bières, avouons-le. Avant de tomber sur plus fort. Un début de chute, tout un monde qui encore une fois lui file entre les doigts. Mandu ne sait pas trop quoi faire, mais Mandy refuse de se laisser faire ou qu’on lui marche dessus. Elle devient une peste aux yeux des autres, pour garder la face, fait quelques conneries, et se retrouve à fréquenter les mauvais garçons du quartier. Mais elle s’occupe de sa famille. Elle fait de son mieux.
XX La maladie ne pardonne pas et l’alcoolisme accentué de sa mère n’aide pas. A présent, elle la retrouve plus souvent endormie sur son lit qu’en train de partir au travail. Mais elle n’arrive pas à lui en vouloir, elle sait que c’est sûr, elle sait qu’elle souffre. Alors, lâchant les petits boulots ingrats, elle tente de trouver mieux. Serveuse dans un diner un peu douteux à l’autre bout de la ville. Ça paie déjà largement mieux, avec le salaire de sa mère, le temps qu’elle le tient encore son job et quelques rentrées d’argent annexes, elles s’en sortent. Les petites sont nourries et bien habillées, elles ont l’air d’être heureuse, même si elles aussi commencent à comprendre que la vie n’est pas toute rose. Et Mandy, de son côté, étudie toujours, malgré son envie de tout abandonner et trouver un job à temps plein. Sauf qu’il y a toujours ce petit espoir qui reste, celui d’arriver à s’en sortir. Et elle a besoin d’étudier pour ça. Même si beaucoup ne prennent pas au sérieux cette fille aux cheveux roses et à l’allure de pétasse.
XX Une nouvelle école. Sceptique au premier abord, elle s’y intéresse parce qu’on en parle beaucoup. Ça en fait grogner pas mal d’ailleurs, surtout les racailles du coin. Mine de rien, ça fait des étrangers sur leur territoire, et certains ont l’air de vouloir chercher la bagarre. Ca fait jaser, surtout parmi les gens qu’elle fréquente encore, quoi que bien moins souvent. Mais ce qui attire son attention, c’est le cursus. La danse. Cette passion qu’elle a mis de côté, ne la pratiquant plus qu’occasionnellement, ayant renoncé au carnaval et à ce rêve devenu inatteignable. Naïve surement, elle a hésité, puis a craqué. Elle s’est inscrite, voilà tout. Et personne ne sait ce qu’est sa vie, derrière son allure impeccable et ses sourires méprisants, son allure de poupée Barbie et ses répliques acides. Et ça l’arrange. Juste être une pétasse parmi tant d’autres, les laisser juger et montrer les crocs lorsqu’ils vont trop loin. De quoi oublier un peu, le temps d’une journée. Et n’être réconfortée que par les rires de ses sœurs, et le rythme de la samba. Histoire de tenir, encore un peu.

Il y a de la fierté dans son regard, et elle ne le cache pas. Que ce soit quand elle longe les couloirs ou les rues en ville, elle est là cette petite lueur, elle se sent reine et fabuleuse, le sourire en coin en prime. Alors on lui colle l’étiquette de fille méprisante et hautaine. Ca l’amuse, évidemment, alors elle s’y est faite, joue le jeu. Un peu trop bien. XX Pourtant, cette assurance n’est de loin pas infaillible. Il suffit d’attendre que la fatigue vienne, cette fatigue qui nait après trop de nuits sans sommeil, trop de soirées à se briser l’échine avec un job mal payé et ingrat. Il suffit d’attendre que les portes de son appartement se referment, qu’elle laisse tomber le masque. L’assurance est toujours là, mais le doute se fait son compagnon, resurgissant après une longue journée passée à être étouffé, refoulé. XX Aux yeux de tous, elle est cette fille qui ressemble à une Barbie vivante, avec ses tenues impeccables et souvent roses, ses ongles manucurés et cette crinière à la teinte improbable. On la dit superficielle, et idiote et sans grande profondeur, frivole au possible. Et en un sens, c’est vrai. Elle est tout ça, mais pas seulement. Car elle ne montre pas tout, cache beaucoup et s’en amuse. Elle aime qu’on la remarque, elle aime plaire, c’est certain. Attirer les regards sur elle, pour compenser cette attention dont elle a trop manqué. Tentative un peu idiote surement d’y remédier. XX Coquette au possible, elle passe un temps fou à se préparer chaque matin, ne supportant par l’idée qu’on puisse la voir autrement que sous son meilleur jour. C’est presque une obsession. Une façon comme une autre de masquer toutes ses insécurités, si paradoxale lorsqu’on la voit si sure d’elle. Et c’est traitre, parce qu’un jour, elle finira bien par faire une erreur, elle finira bien par briser son image toute seule. XX Autant le dire, Mandy est vaniteuse, au moins un peu. Comme déjà dit, elle aime qu’on la regarde et qu’on la remarque, et son extravagance est là pour aider la chose. Cela dit, c’est avant tout pour elle qu’elle s’habille de la sorte, et se maquille tous les matins. Parce qu’elle cherche le réconfort dans son propre regret avant de le chercher ailleurs. Et parce qu’elle se sent mieux comme ça. XX Bien loin d’être juste un rôle qu’elle joue, la demoiselle a tout de la langue de vipère. Loin d’être douce dans ses propos, elle sait cracher son venin lorsque c’est nécessaire. Le tout sur un ton calme et doucereux, du miel empoisonné. XX Autant le dire par contre, elle déteste qu’on lui rende la pareil. Et plus encore, perdre la face devant d’autres personnes est sa hantise, tout comme le ridicule. Elle a se besoin d’avoir emprise sur son environnement, un contrôle qui la rassure. Et lorsque ce dernier lui file entre les doigts, elle se retrouve perdue, acculée. XX Séductrice à ses heures, la brésilienne ne fait pas dans la dentelle, presque agressive dans sa façon de faire, et surement pas timide, ni farouche. Directe et allant souvent droit au but, elle laisse la délicatesse derrière elle, quitte à embarrasser ou déranger. Pourquoi donc ne laisser qu’à ses messieurs cette façon de faire, hein ? Elle aime provoquer, et ce ne sont pas quelques commentaires désapprobateurs qui sauront lui faire changer d’attitude. XX Et encore une fois, une vous fier pas à son allure. Fervente défenseuse de l’égalité, elle est une féministe insoupçonnable et bien plus renseignée qu’on le croirait. A cela s’ajoute d’ailleurs une envie de protection envers les autres demoiselles, surtout celles de son quartier. L’envie d’éloigner d’elles ces profiteurs, ces menteurs. Oh, et n’allez même pas lui dire qu’elle ne peut pas l’être, parce qu’elle se maquille, ressemble à une poupée ou aime des choses superficielles et futiles. Parce qu’elle vous remettrait à votre place sans hésiter. XX Encore une fois, le paradoxe pointe le bout de son nez. Elle juge et se moque, lance quelques piques mesquines avec un sourire moqueur. Elle rabaisse même parfois, méprise. Mais cela ne fait pas d’elle une mauvaise personne. Elle a des convictions, et elle s’y tient, et pour peu qu’un sujet la touche, elle se montrera plutôt… acharnée et tenace. XX Douée de peu de patience, elle se lasse rapidement, et n’hésite pas à le monter et le souligner. Quelque chose qui très souvent irrite, d’autant plus qu’elle semble parfois se foutre de tout, avec cette sale manie d’adopter un ton lassé quoi qu’il arrive. XX Cela dit, elle s’agace vite, son sang-froid n’étant pas le plus admirable qui soit. Et rien que le lui faire remarquer suffit souvent à lui tirer quelques mots contrariés, alors qu’elle tente au mieux de temporiser sa colère. Ce qui n’est pas toujours efficace. XX Suite à quelques évènements malheureux et un enchainement de circonstances fâcheuse, elle s’est retrouvée à devoir très rapidement soutenir sa famille, financièrement parlant d’une part, mais pas seulement. Devenue responsable par obligation et de loin pas par choix, elle a commencé très tôt à avoir un job après les cours, mais aussi à s’occuper de ses deux sœurs cadettes lorsque leur mère était absente, que ce soit préparer le souper, leur faire faire leurs devoirs ou juste les surveiller. Des obligations l’ayant poussée à devenir mature très (trop?) vite, travailleuse et plutôt dévouée à sa famille. Maternelle également, mais aussi en manque d’affection, et d’attention. Des choses qu’elle se voit mal avouer. Parce que c’est son rôle de prendre soin d’eux, et pas le contraire. XX N’aimant ni se confier ni admettre que quelque chose ne va pas, Mandy préfère largement rester bornée dans son attitude de garce plutôt que de flancher. A cela, elle préfère attendre la solitude et pleurer un bon coup, sans que jamais personne ne soit au courant. Trop de faiblesses déjà, et en admettre une de plus serait bien trop embarrassant. Honteux même. XX Qu’on se le dise, elle n’a pas plus de qualités que de défauts, et certains d’entre eux sont assez encombrants. Ayant du mal à se confier, ayant depuis trop longtemps adopté la position de tête de famille et de celle sur qui l’on se repose, elle n’accorde que très difficile son pardon, refusant de s’encombrer de gens à qui l’on ne peut faire confiance. XX Qu’on la voit autrement que de la façon dont elle se présente habituellement, bien coiffée, habillée et maquillée, fait partie de ses hantises les plus terribles. Parce que pour elle, c’est inimaginable qu’on l’imagine autrement, parce qu’elle ne veut pas qu’on sache. Cette apparence-là, qu’elle aime quoi qu’il arrive, est aussi une façon de se protéger, d’oublier ses soucis, l’espace d’une journée. Autant dire qu’elle craint encore le jour où quelqu’un la connaissant mettra les pieds dans le diner miteux où elle bosse, à l’autre bout de la ville. XX La jalousie fait aussi partie de ses tares. Car voyez-vous, malgré son attitude souvent quelque peu directe lorsqu’il s’agit de drague, mademoiselle cache une âme romantique et fleur bleue, qui s’abreuve de romans idiots et de telenovelas plus niaises les unes que les autres, mais qu’elle ne manquerait sous aucun prétexte. Et malheureusement, peinant déjà à garder une relation viable très longtemps, entre son sale caractère et son besoin d’attention constant, la voilà qui s’avère particulièrement jalouse, bien malgré elle. Un cocktail rarement plaisant. XX Malgré ses ongles longs et bien manucurés, et ses tenues rose bonbon, Mandy est loin de la demoiselle en détresse ne sachant se défendre. Au contraire, à force de mauvaises fréquentations, et d’une honteuse attirance pour les mauvais garçons –et demoiselles- elle a su apprendre à se défendre, et n’hésite pas à sortir les griffes si besoin. Ainsi, sans être particulièrement violente, elle sait où et comment frapper pour faire mal, et n’hésite pas à garder dans son sac à main quelques petites choses pouvant être utiles en cas de problèmes, surtout par les temps qui courent. XX Barbie impeccable de la tête aux pieds, garce au sourire narquois, grande-gueule caractérielle, mère de substitution trop soucieuse, et pleins de choses encore, qui de prime abord ne semblent pas forcément s’accorder, et pourtant. A croire qu’il ne faut réellement pas se fier aux apparences.

Mesure 1m86 pour 80 kilogrammes environ. Et à vrai dire, elle ne se pèse que très peu souvent, sachant très bien que si elle commence, elle risque de ne plus arrêter. Et ce serait très mauvais pour elle. XX Mademoiselle possède des formes plutôt généreuses, qu'il s'agisse de sa poitrine ou de ses hanches. Et bien sûr, ses fesses. Difficile de passer à côté, de toute façon, surtout en sachant qu'elle ne porte presque que des tenues moulantes ou près du corps. Cela dit, pendant longtemps ses formes, apparues très tôt, furent une source d'inconfort et de complexe. Et même aujourd'hui une partie d'elle se sent toujours embarrassée par ses dernières. Quand elle ne râle pas à cause d'un foutu mal de dos, évidemment. XX Pas vraiment du genre à se priver quand il s’agit de bouffe, on peut remarquer un petit ventre dont elle a bien du mal à se débarrasser. Tellement qu’elle a fini par abandonner l’idée, tout en continuant de faire du sport régulièrement. XX On s’en doute, la couleur de sa crinière n’a rien de naturel. Lubie qu’elle possède depuis quelques années déjà, ce dégradé du rose barbe à papa au blond est là pour parfaire son allure de poupée Barbie avant tout. Et parce qu’elle aime le rose. Que se soit laissée libre et raide, légèrement ondulée, bouclée ou attachée, elle aime essayer toute sorte de coiffures, et jamais la même deux jours de suite. Mandy dépense d’ailleurs une fortune en soins capillaires, et passe un temps fou à s’en occuper, ne souhaitant pour l’heure absolument pas revoir sa couleur brun sombre naturelle. Et si cela devait arriver, il a de forte chance qu’elle porterait une perruque pour que personne ne s’en doute. C’est dur la vie de diva, hein ? XX Prenant très grand soin de son apparence, elle ne sort jamais sans être maquillée, ou s’être assurée que son vernis n’est pas écaillé. Parce qu’elle n’aime pas l’inconfort que ce genre de désagréable provoque, et parce qu’elle aime être jolie, voilà tout. Et qu’on la regarde, aussi. Il n’y a que lorsqu’elle travaille qu’elle se montre plus sobre, sans pour autant trop s’éloigner de ses habitudes. Entendez par là un rouge à lèvres moins vif, pas de faux-cils et juste du mascara et un peu d’ombre. XX Sa garde-robe est un empire de rose et de couleurs pastelles en général. Beaucoup de robes, de jupes, de chemisiers et de débardeurs. Mais aussi des pantalons et leggings, et mêmes quelques joggings, parfait pour traîner chez soi ou aller courir. Et c’est sans oublier sa collection de sous-vêtements, froufrous et dentelles à gogo, avec quelques pièces un peu plus osées, harnais de cuir décorés de fleurs, porte-jarretelles et autres petits détails qui plaisent. Oh, et les chaussures aussi. Toute une histoire d’amour. Des ballerines aux bottes montantes, en passant par les talons aiguilles, plateformes et autres monuments de hauteur, Mandy aime les chaussures, c’est un fait. Et qu’importe qu’elle dépasse d’une tête ou deux la plupart des gens. C’est même très amusant. XX Le parfum est aussi un détail important à ses yeux. Eau de rose, barbe à papa ou vanille, elle aime changer de temps en temps, selon son humeur. XX Elle ne porte que très peu de bijoux, en temps normal. Boucles d’oreilles discrètes, un collier, et quelques bagues. Très peu de bracelets, n’aimant pas les entendre tinter dès qu’elle bouge. Et sa montre fétiche, qui mériterait peut-être d’être changée. Faut dire qu’une vieille Casio dorée, ça date un peu et c’est pas vraiment d’actualité. XX Ses origines brésiliennes lui ont donné une peau mate voir sombre, qui contrairement à ce que l’on croit, peut bronzer. C’est faible, mais c’est le cas, il suffit de voir les marques laissées par son maillot de bain. Et autant dire que non, elle ne peut pas se passer de crème solaire. XX Parlant de sa peau, le maquillage qu’elle applique chaque matin aide aussi à dissimuler diverses petites imperfections dérangeantes, que ce soit de l’acné intempestif, quelques cicatrices, dont une sur son menton et une autre sur sa tempe, ou même de vilaines cernes. Parce que la fatigue ça ne pardonne pas, eh non. XX Toujours sur le sujet des imperfections, en plus des cicatrices citées, il faut savoir qu’elle a eu le nez cassé, et qu’il n’a jamais été corrigé, faute de moyens sur le moment. On peut remarquer aussi quelques coupures sur ses mains, ainsi que sur ses jambes, maladresses enfantine. Puis, quoi que cela n’est pas un défaut à ses yeux, quelques grains de beauté parsemés çà et là, sous œil droit, son sein gauche, quelques un sur le dos, les bras et les mains, ainsi que le ventre et les jambes. Bref, pleins de petits détails qui sont toujours un plaisir à découvrir. XX Son accent brésilien est quelque peu présent quand elle parle anglais, et ce malgré le fait qu’elle le parle depuis de nombreuses années. Ca lui donne surement un petit quelque chose en plus, qui sait. Et parlant de sa voix, cette dernière est plutôt grave et posée, parfois presque froide. XX Ses yeux sont naturellement d’une couleur brun miel, une teinte mordorée pas forcément courante mais du plus bel effet. Et que ça reste entre nous, mais Mandy porte constamment des lentilles, refusant de porter ses lunettes hors de chez elle. Il paraîtrait que ça ne lui va pas. Reste à savoir si c’est vrai. XX Mademoiselle déteste devoir se couper les ongles, et a longtemps eu du mal à cesser de les ronges. A ce jour, ils sont plutôt longs, toujours bien laqués, et voir l’un d’eux se casser lui fait toujours mal au cœur. XX Puis pour le reste, suffit de se rapprocher un peu, non ?