L’histoire de Georges n’est pas franchement palpitante. Premier enfant d’un couple de milieu aisé, il fut bientôt suivit par une petite sœur, Aby de trois ans sa cadette. Ils ont grandi en Virginie, dans une petite banlieue résidentielle des plus tranquilles.
Alors qu’Aby a toujours été une petite fille assez réservée et timide, Georges quant à lui était un gamin surexcité et ouvert aux autres, aimant se faire remarquer. Toujours le premier à participer aux concours de déguisement dans le quartier ou à l’école, il adorait être au centre de l’attention.

Déjà petit, il était bon élève. Ayant appris à lire avant d’entrer à l’école, il a sauté une des premières classes, s’ennuyant en cours. Georges était le genre de personnes agaçantes à avoir des bonnes notes sans franchement travailler.
Sa scolarité se passa donc sans encombre. Jamais en tête de classe, mais toujours dans le quart supérieur.
Georges a toujours été assez populaire, le premier appelé quand il fallait former les équipes de sport et celui qui ne se retrouvait jamais tout seul au moment des slow dans les booms.
Le garçon a très bien vécu son enfance, profitant du cadre de vie agréable que lui offraient ses parents en tentant un certain nombre d’activités. Le sport, les arts plastiques, la musique. Georges n’a jamais été très manuel, il dessinait, et dessine toujours, comme un pied. Il s’essaya à la guitare, juste pour se la jouer, mais n’était pas très doué, il passa à la flute traversière, pendant un certain temps, mais à l’adolescence jeta son dévolu sur la basse. Ce fut de même pour le sport. Les sports d’équipe ne lui réussissaient pas, il tenta le basquet, le baseball, et même le hockey, mais rien n’y faisait, travailler à plusieurs ce n’était décidément pas pour lui. Il fit un peu de tennis, de la course, puis de l’athlétisme, sans plus de conviction. C’est vers 15 ans qu’il tenta le kick-boxing, et il n’arrêtera pas jusqu’à aujourd’hui.

Ado, Georges et 4 de ses potes montèrent un groupe de punk-rock. Le jeune homme commença à se faire un style, passant par tous les stades ingrats de l’adolescence et du mauvais gout vestimentaire. Piques, clous, résille, il testa tout, devenant moins populaire au passage.

Niveau études, il se concentra sur les sciences, plus particulièrement la chimie. Tout se passait bien. Son petit groupe prenait peu à peu de l’ampleur, ils se représentaient aux fêtes de quartier ou d’école. Vers 17 ans, il se teint les cheveux pour la première fois, passant du brun au blond artificiel au possible. Il se fit également percer le nez et les oreilles.

A 18 ans il entra à l’université pour suivre un cursus en chimie, quittant sa petite bourgade pour Atlanta en Géorgie. C’était le début de sa vie étudiante, et il en profita autant qu’il le pouvait. Niveau style, il s’assagit, quittant son blond ignoble, laissant ses cheveux souffler un instant avec leur couleur naturelle puis, partant d’un pari, se teint en bleu. Contre toutes attentes, cette couleur lui plut. C’est aussi cette année-là qu’il commença à se faire tatouer. En deux ans à Atlanta il se forgea le style qu’on lui connait aujourd’hui, jubilant toujours autant en voyant les regards courroucés des petites mamies devant ses tatouages et ses cheveux bleus.

Tout se passait pour le mieux. Il n’avait aucun problème en cours, sa famille était fière de lui, lui en demandant toujours d’avantage, le voyant déjà devenir prix Nobel.
Bien que la chimie lui plaise, il en avait assez des attentes de ses parents. Etre major de promo, très bien, ce n’était pas un problème, décrocher son diplôme n’en serait pas un non plus, sans aucun doute, mais passer le reste de sa vie à bosser dans un labo, ou pire, dans un bureau, ça ce serait bien plus compliqué.
Il voulait de l’action, mais ne voyait pas vraiment comment convaincre ses parents de le laisser laisser tomber ses études sans pour autant lui couper les vivres.
Il continua à se poser cette question jusqu’au jour où, lors d'une virée en voiture entre copains, alors qu'il occupait la place du mort, ils heurtèrent un muret. Le jeune homme se retrouva presque avec le moteur sur les genoux et son bras passa au travers de la fenêtre passager. C'est de là qu'il tire ses quelques cicatrices et sa prudence légendaire en voiture.
C’est également après cet accident qu’il prit vraiment confiance qu’il ne pouvait pas poursuivre des études qui ne lui faisaient plus envie, juste pour ne pas décevoir ses proches.

Alors qu’il était en deuxième année universitaire, il prit son courage à deux mains et annonça à ses parents qu’il arrêterait la chimie pour un cursus qui lui donnerait sa fameuse dose d’action dont il avait besoin. Comme il s’en doutait, ses parents négocièrent. « Encore deux ans et tu as un diplôme qui tient la route ! Si tu arrêtes maintenant, tu devras te débrouiller. On veut bien subvenir à tes besoins, mais uniquement si tu continues la chimie ! » Tant pis, Georges avait fait son choix, il se concentrerait sur ce qu’il avait toujours aimé faire avant même de commencer la chimie, le kick-boxing.

Il ne tarda pas à tomber sur le site internet de l’académie Volfoni et se laissa séduire par le cursus boxe. Il envoya son dossier et fut admis dans la foulée. N’ayant pas le choix, faute d’un compte en banque bien fourni, il opta pour l’internat. Il lui fallait cependant trouver une source d’argent, même s’il avait pu payer l’internat pour le trimestre grâce à ses économies, la bourse ne serait pas suffisante pour lui permettre un train de vie confortable. Il finit par signer un petit contrat étudiant de serveur, voyant son compte en banque se renflouer tout doucement. Pour les petits extras, Georges prit rapidement l’habitude de participer à des combats de rue, voyant dans les paris une nouvelle source potentielle de rentrée d’argent, souvent accompagnée de nombreux hématomes, mais bon, on a jamais rien sans rien.

XX Ouvert et sympathique. Georges n’a jamais vraiment eu de mal à se faire des amis. Ayant toujours été très ouvert, il va vers les autres sans aucune difficultés et adore être entouré. Joueur et rieur, il est toujours le premier debout quand il s’agit de voir ses amis ou de s’en faire de nouveaux.

XXIntelligent. Depuis toujours, Georges est le genre de personnes à ne pas avoir besoin de travailler comme un fou pour que ses résultats scolaires suivent. Il est assez cultivé, adore lire et se renseigner sur les sujets qui lui sont inconnus. Cependant, depuis qu’il a quitté l’High School il s’est mis à travailler. Il lui arrive maintenant de bosser des heures durant, passant des nuits blanches sur ses nombreux projets.

XXBagarreur. Le jeune homme aime la baston. Il fait du kick-boxing depuis 6 ans, se débrouillant plutôt bien. Il aime se défouler en cassant des dents et en prenant des coups, ça lui vide la tête et lui permets de se fatiguer. Depuis ses 18 ans, il participe également à des combats de rue. C’est la raison pour laquelle il est presque toujours blessé, que la couleur naturelle de ses phalanges est entre le rouge et le violet.

XXFêtard. Georges adore sortir et passer ses nuits à faire la fête. Il a découvert les soirées entre pote quand il a quitté la Virginie et ne compte pas s’arrêter là, surtout maintenant qu’il a officiellement le droit d’aller picoler n’importe où. Plus besoin de se cacher.

XXDragueur. Georges sait qu’il n’est pas désagréable à regarder, tant qu’on aime bien le bleu, du coup il en profite. Il aime bien jouer de ses charmes et est le genre de mec à faire des paris avec ses potes pour savoir lequel ramassera le plus de numéros.

XXProtecteur et possessif. Que ce soit avec sa famille, ses amies, ou les différentes femmes de sa vie, Georges se montre toujours attentif aux besoins de ses proches. Il peut cependant se montrer très très chiant quand il trouve qu’ils se mettent en danger, ou quand une fille qui lui fait tourner la tête se rapproche, trop à son gout, d’un autre.

XXMauvais perdant. Georges est très joueur, mais il faut savoir qu’il déteste perdre. Il triche de temps en temps, fait preuve d’une mauvaise foi sans nom quand il se sent sur le point de perdre, et si finalement ça arrive, il râle, se plaint, et monte sur ses grands chevaux.

Georges est un jeune homme assez grand, environ 1m80-85, pour 83 kilos. Sa peau pâle est zébrée de quelques cicatrices par-ci par-là, sur le tibia gauche, le coude, l’épaule et l’omoplate droits. Son corps est également orné de plusieurs tatouages, sur les avants bras, le bras et la clavicule gauche, ainsi que de piercings, au nez et ses écarteurs.
Sous sa peau laiteuse se dessinent des muscles puissants. Sa pratique intensive du kick-boxing a forgé son corps. Sans avoir les bras gros comme des troncs d’arbres et le torse dur comme de la pierre, il faut avouer qu’il est tout de même assez baraqué. (Mais bon, sa maman continue de lui dire qu’il est sec et maigre comme un clou et qu’ « il faut manger mon fils !!»… Après faut-il croire les mamans… Ça c’est une autre histoire)

Il se tient toujours droit comme un i, et son port de tête presque princier peut le rendre agaçant. On a souvent l’impression qu’il se la pète et regarde les gens de hauts bien que ce ne soit pas forcément son idée de départ. Etant donné qu’il est souvent couvert d’hématomes, dès qu’il y a un rayon de soleil il profite de l’occasion pour cacher ses cocards derrière ses lunettes de soleil, ce qui en rajoute une couche sur son image de type imbu de lui-même.

Son visage est assez fin. Un menton volontaire, des pommettes saillantes, un nez droit, il n’est pas dégueulasse à regarder. Ses yeux sont d’un beau bleu mais se perdent souvent dans le violacé de ses cernes quasi permanentes. Ses cheveux bruns, rasés sur les côtés, sont teints en bleus sur le dessus. Au départ, c’était une petite crête, et puis au fur et à mesure, alors qu’ils poussaient et que Georges n’avait plus le temps de les coiffer, il a pris l’habitude de les laisser tels quels, retomber en mèche d’un côté de son crâne.
Ses lèvres, souvent étendues en un sourire, cachent des dents visiblement remises en place par un orthodontiste quand il était plus jeune.