Il n' y a pas eu d' épisode II maggle. Mais c' est la V3. Et bientôt l' aube de ma troisième année parmi vous. Pardonnez.
Donc, j' ai voulu dépoussiérer l' ancienne fiche. Pas qu' elle soit mauvaise, juste que je préfère en faire une nouvelle. Toujours sans html. Question de principe (spoiler : en fait, c' est juste par hipsterness et pour faire comme dans l' ancienne). Pour les nostalgiques, l' ancienne est toujours trouvable
ICI.
Je vous préviens : Malwi est toujours aussi cheap.
Nom complet - Malwina Irene Zeit
Âge - 18 ans à l' heure où nous écrivons ces glorieuses lignes
Origines - Allemandes. Je sais seulement dire
merde en allemand. Ne me demandez pas pourquoi j' ai choisi ça.
Et un peu ritales aussi.
Sexe - F.
Cis. Etait-ce vraiment nécessaire ? Je ne connais aucun homme s' appelant Malwina. Même Joyeux, votre chien avec le regard un peu paumé, aurait comprit.
Orientation sexuelle - Lesbienne comme la lessi-
... Oh.
Rang - L' actuel est très bien.
(ÇA VEUT DIRE "Ronfleuse" OK ? JE SERAI TRÈS COLÈRE SI JE ME RETROUVE AVEC "L' actuel est très bien." OK ? JE CONNAIS VOTRE HUMOUR...
Et je sais qu' il est toujours drôle.
)
Niveau d' études - 12th Grade
Régime - DE BANANES Interne
Studywork - Noooope
Poste spécial - Heureusement que non. Eh. :v
Cursus - Musique ta mère
Spécialité - Harmonica
Club - Nintendo
... Jeux drôles de rôles
DER PRËSHIZION
Malwina. Dort.
C' est la première chose que toi, que ton curé, et que ton raton-laveur va remarquer. Ton curé n' est pas à Volfoni. Oh, c' est dommage.
En tout cas, Malwina dort beaucoup plus que le commun des mortels. Elle n' est cependant pas atteinte de narcolepsie, elle aime juste dormir, et est généralement fatiguée de surcroit. Elle ne dort pas debout, bien qu' elle soit capable de somnoler. Cela dit, elle ne dort pas non plus qu' au lit, et tout couloir/escalier/bureau est une bonne couche pour elle.
De part le temps qu' elle passe à dormir, elle n' a pas autant de culture que ses camarades.
Elle conduit, également, si l' on peut appeler ça conduire. Voulant impressionner son petite amie, elle a réussi à décrocher le permis peu après son arrivée à Volfoni, mais est plus dangereuse qu' autre-chose. Un talent inégalé pour la fuite, qui ferait pâlir un vétéran de GTA, lui permet cependant d' échapper à la maréchaussée. Personne ne sait où elle gare sa voiture, mais on la retrouvera souvent au garage Hartwood dont elle est une cliente fidèle.
Néanmoins, l' oeil avisé (comme le vôtre, donc
) constatera qu' elle ne s' endort jamais au volant. Elle grille les priorités, roule sur les trottoirs, défonce le paysage, ne pend jamais les pentes douces pour descendre des montagnes, mais elle ne dort pas, ni ne téléphone d' ailleurs. Quelle personne responsable. Ou juste trop concentrée à ne pas se tuer.
Parler à son
honey-darling choupinou lapin au lit étant l' apanage des jeunes écervelées (ou des personnes consultant des psychanalystes, dont elles s' entichent normalement rapidement), Malwina parle avec un oreiller imaginaire, dont elle aime à mimer l' emprise quand elle dort
(la fiche originale dit que ça n' a rien à voir avec Pillow Talk, le sabre-flûte-laser légendaire du Maître Tao, Ushiwaka ; moi je dis : on sait jamais). Depuis peu, elle a aussi prit l' habitude de noter ses rêves sur un calepin qu' elle a toujours sur elle. Il a déjà été volé plusieurs fois, mais toujours récupéré.
Malwina joue de l' harmonica depuis plusieurs années, mais est loin d' être douée. Elle fait des fausses notes plus souvent qu' à sa tour. Elle a néanmoins un système personnel pour en jouer sans avoir besoin de lever les bras en l' air. Elle aimerait réussir à composer elle-même quelque-chose.
Malwina est baptisée, mais ne pratique aucune religion et n' adhère à aucune.
Elle a rejoint le club de JdR, mais elle ne sait pas jouer, demande toujours des explications au MdJ que ce soit son tour ou non, et ne suit qu' à moitié les parties. Son dernier personnage est un elfe qui aurait apprit la magie de soin par le passé, mais a eu du mal à distribuer ses points et s' est retrouvé avec un build full dextérité sans avoir de compétences liées. Quand Malwina a découvert ça, elle a poussé un grand soupir, s' est plaint que les règles étaient trop abstraites, et s' est rendormie.
Malwina ne sait pas qu' elle peut se marier avec une demoiselle en Amérique.
Malwina a mauvaise presse à l' académie. Elle n' en a cure, au passage. Elle n' est certes pas franchement délicate, mais c' est surtout une malchance remarquable qui est à l' origine de cela. En effet, il n' est pas spécialement rare que le mauvais sort la fasse violemment molester un élève malheureux.
Entre des accidents (qu' elle ne cherche pas vraiment à prévenir, du reste), des chaises lancées par mégarde dans des soirées sous le signe du mauvais trip, des phrases mal prononcées passant pour des insultes, et divers coups et blessures rarement volontaires, elle est de ces élèves à éviter et considérés violents.
Il est aisé de croire que ces actions sont effectivement malignes, devant l' improbabilité d' une telle série malencontreuse d' évènements hasardeux.
Ne dit-on pas
MALwina ?
Trivia time ! L' origine HRP de son nom !
"
Malwina" vient de Malvina. Connaissez-vous William Sheller ? Il s' agit d' un chanteur francophone que j' apprécie énormément. Dans sa chanson
Félix et moi, le narrateur et son ami Félix appellent une personne dont ils sont amoureux
Malvina, bien qu' il ne s' agisse vraisemblablement pas de son vrai nom. Etant une jeune femme du monde cultivée (
), j' ai décidé de garder ce nom. Avec un W pour faire plus métal.
"
Irene" est entièrement arbitraire. Et c' est une nouvelle info, ô joie ! La dernière fiche n' avait que son premier prénom !
EUNBILIVIBEULE !
"
Zeit" signifie
temps en allemand. C' est une des seuls mots que je connais (vous pensiez vraiment que je ne connaissais
QUE merde ?). En fait, j' avais un jeu (plein de filles à moitié nues, mais c' est comme des mots genre
enculé ou
prostate, ça ne se dit pas sur un forum tout public) où le héros avait un vaisseau sobrement (je parle du nom, pas du taux d' alcoolémie) appelé le
ZEIT KROKODIL. Le
CROCODILE DU TEMPS. (Le vaisseau ne voyage pas dans le temps.) Ça vient de là. ._.
DER GRACIOUS PREÏZENTASCHIONE VYZIKE
6/10 would bang
DER FEIRITAPLE GRACIOUS PREÏZENTASCHIONE VYZIKE
1m59. Plutôt mince malgré le peu d' attention qu' elle porte à ce qu' elle ingère et sa relative gourmandise. Peine à remplir un bonnet A. 36 de pointure selon les standard européens.
Malwina, comme son avatar le montre (au début dans ma première fiche je vous disais grosso-merdo d' aller mater l' avatar, quoi :v) a les cheveux bruns (ça n' comtpe pas pour des pruns) qui lui couvrent la nuque (
ta génitrice). Elle les attache rarement, à part parfois quelques petites tresses à l' avant (et je fais des rimes).
Ses yeux sont marron clair (l' avatar est victime d' un odieux jeu de lumière). Sa peau pâle sous ses vêtements et à l' intérieur du bras, vaguement rosé là où sa peau est exposée au soleil. Puisqu' elle est rarement dehors, elle bronze peu. Elle n' est pas épilée, mais ses ongles sont toujours coupés. Elle ne se maquille pas non-plus, et il arrive de pouvoir apercevoir un ou deux boutons sur son front ou ses joues.
Malwina s' habille, croyez-le croyez-le pas. En haut elle porte toujours un chemisier ou une tunique unie, et met généralement un cardigan (jamais plus clair que ce qu' il y a en dessous) par dessus tout ça. Vous ne la verrez jamais avec un décolleté. Remarquez, elle aurait l' air bien bête vu sa
poitrine abondante. (La fiche originale utilisait des termes graves comme "que dalle". Estimez-vous heureux d' avoir la version soft.)
Elle a porté de moins en moins de pantalons à mesure que les mois s' écoulait à Volfoni, passant de "peu de futals" à "que dalle" (oh !). Elle ne porte plus que des jupes (ou des robes, une fois sur deux avec une jupe plus longue en dessous), les trois quarts du temps longues et elles aussi unies. Elle porte du blanc/gris/noir classique, pêche, et ocre.
Elle ne prend pas la peine d' accorder ses sous-vêtements, qui sont donc presque toujours dépareillés. Elle n' a que des motifs à carreaux (tartan), cela dit, le mal est moindre puisque tout se rejoint sur ce point certes vaste.
Sa posture n' est pas avantageuse. En effet, à force de dormir en classe, son dos a commencé à se courber et sa tête à se baisser. Elle donne la constante mais pas moins navrante impression de dévisager son prochain. Ses bras tombent et se balancent pas mal d' avant en arrière quand elle se déplace. Sa démarche est chaotique et irrégulière, en cela que sa direction est instable et son pas irrégulier, en dépit du fait qu' elle marche sur une "ligne" fort fine typiquement féminine.
Elle n' a aucune tâche de rousseur, mais son dos est plein de grains de beauté qu' elle ne pense pas à surveiller. Elle n' en a que deux ou trois à tout péter sur chaque bras, et n' en a jamais vu sur ses jambes.
Son front et son menton ne sont pas bien hauts, quoique ce dernier est légèrement anguleux. Son nez est vaguement courbé vers l' extérieur et pointe légèrement sur sa droite, principalement parce-que Malwina le presse souvent dans cette direction avec son bras, lorsqu' elle dort.
DER GLORIOUS PREÏZENTASCHIONE PSHYKOYOSCHÏKE
Malwina a grand mal à trouver de l' intérêt dans les choses. Pas spécialement par incapacité à éprouver du plaisir, mais surtout parce-que l' immense majorité des choses devient bien vite répétitive à ses yeux, la faisant s' ennuyer un truc costaud. C' est vrai pour les activités comme pour les gens, d' ailleurs. Et pour nos amis les bêtes.
Elle n' approche pas le pékin moyen avec l' intention de devenir top BFF. Elle peut avoir quelque-chose à régler, comme un problème qu' elle a ou une question qu' on lui pose, ou simplement sauter sur une occasion de discuter si elle n' a pas grand-chose à faire. Elle n' est pas douée pour maintenir le contact (oubliant même parfois de donner son nom, et si on lui demande directement, ne pose pas la question en retour), si ce n' est avec sa petite amie, par téléphone. Elle ne décline que rarement les invitations et évite de mettre des vents aux gens qui l' approchent.
De même, elle s' agace rapidement à se prendre la tête, tant et si bien qu' elle ne réfléchit souvent pas avant d' ouvrir la bouche.
Elle semble se croire intimidante, et passe vite aux menaces si elle considère qu' on lui cherche des ennuis, ce qui ne contribue pas à une bonne réputation non plus. Ses capacités en combat réel sont pourtant maigres, elle sait viser les parties sensibles, mais pas beaucoup plus.
Elle fait trop confiance à l' autorité, prenant pour parole d' Evangile ce que peut dire une professeur, même en dehors des cours. Elle fait malgré tout preuve de plus d' esprit critique avec les autres élèves ou les inconnus. Ça ne l' empêche pas d' écouter quelques ragots.
Elle a un humour non-verbal particulier, parfois blessant pour la personne en face d' elle. Elle sait que ce n' est pas au goût de tout le monde, mais est trop tentée d' essayer quand bien même elle pourrait faire plus de mal que de bien. Elle n' est pas pour autant sans coeur, bien au contraire, si elle n' est pas provoquée, elle n' apprécie pas de voir autrui souffrir, et il lui arrive de culpabiliser là-dessus.
Elle ne sait pas trop où se mettre quand elle blesse par mégarde quelqu' un, et choisit généralement d' ignorer le problème pour plus de simplicité.
Quand elle n' a pas la flemme de s' investir un minimum, elle a, contre toute attente, un certain esprit de compétition.
Pour elle, le plus important dans une relation amoureuse est la proximité émotionnelle. Elle assume parfaitement son homosexualité et semble même tirer une certaine fierté du fait d' être en couple avec sa dulcinée. Si elle en a l' occasion, elle aime à le mentionner. Elle sait qu' elle court un risque en le disant, mais n' a aucune crainte sérieuse à ce sujet.
(J' ai le sentiment d' oublier un dernier point, auquel j' avais pensé à un moment, mais oublié le temps de finir un paragraphe. Whatever...)
La passione commuove la storia, ICH BIN DER JA ?
Attention, la casse commence.
- Annexe scénarisée en une nuit maggle quelle poétesse maudite je suis - Marco et Hilda:
29 Février 1976 - Jour de trop
- Marco !
Marco Aguardia attendais depuis une petite heure sur la place du village, près de la fontaine. Il souffla nerveusement entre ses dents un bon coup, puis retint sa respiration six secondes avant de se rendre compte qu' il devait reprendre une bouffée d' air. Voyant son rendez-vous arriver, il détourna le regard et fixa l' eau crasseuse.
- Et quoi, t' as pas assez d' eau chez toi ? lança le nouveau venu en lui prenant l' épaule.
- Antonio, au moins, j' ai une montre.
Marco leva le nez et fixa son ami, Antonio Figiarelli. Le premier lui avait donné rendez-vous pas plus tard qu' hier ici même. Les deux compères devaient s' installer à Naples dans quelques mois pour commencer des études qu' ils ne pouvaient même pas se payer.
- Et j' aimerais que tu évites d' avertir toute la rue, la prochaine fois, continua Marco.
- Ils vont tous bien voir que dans six mois on sera plus là, andouille.
- On y est pas encore, dans six mois, te fais pas plus bête que tu n' es.
- Voyez-vous ça ! Bon, on va dire. Alors, ton plan ?
- Assieds-toi.
- Deux cons qui marchent vont plus loin que deux riches assis, pourtant !
Antonio se tourna d'un geste théâtral et se posa sur le rebord de la fontaine. Marco rejouait la scène de façon plus sobre, mais pour un résultat identique. Il reprit.
- Alors, j' ai parlé de toi à mon père, il m' a dit qu' il pouvait te trouver un petit boulot avec ça tu te fais faire des chaussures en or. Mais je te le dis net, les fanfarons, il en veut pas.
- Oh, c' est lui qui le dit ou c' est toi ?
- C' est lui.
- Et tu parles de moi comme ça maintenant ?
- Pourquoi pas ? Ecoute, moi je vais pas attendre 107 ans ta réponse. Tu me dis oui et tu fais des efforts, ou je te souhaite bien du plaisir pour y aller.
- Si, si ! Bon alors, il t' a dit ce qu' il voulait ?
Et pendant que certains passaient cette journée que le bon sens voudrait bien omettre avec le désir de voir le jour suivant se lever, d' autres avaient déjà peur que sa fin marque l' avènement de Mars, qui a défaut d' apporter la guerre, reprendrait le court du temps encore arrêté.
- Hilda !
Hilda Zeit. Si son nom nous est familier, elle tutoyait seulement ses livres de cours. Malgré les heures passées dessus, elle ne semblait pas les assimiler et risquait de redoubler son année.
- Pour la dernière fois, ton repas va être froid ! Ah, et voilà, ton père me dit qu' il l' est déjà !
- Si il est déjà froid, je ne vais pas me presser.
- C' est toi qui vois ! Toi ! Qui ! Vois ! Mais tu finiras ta soupe demain mâtin !
A ce moment précis, Hilda eut l' envie d' ignorer son repas le lendemain également. Pour être, j' imagine, autre-chose que celle qui obéissait. Pour surprendre. Faire comprendre que le monde ne tournerait pas toujours comme les obscurs Ptolémée que personnifiaient ses parents l' avaient décidé.
Elle se ravisa au lendemain, sentant la faim grandir tandis que l' horloge du salon lui prouvait qu' elle était bien le 1er Mars.
14 Août 1979 - Le prix d' une pierre
- Antonio ! Antonio !
C' était Marco qui tambourinait à la porte d' Antonio. Au prix de leur conscience, les deux amis avaient des pavillons leur appartenant et une série de diplômes devant eux. En cela, chaque pierre valait plus que tout l' or du monde, mais eux les auraient acheté une par une sans hésiter un seul instant. Marco ne trouvait pas toujorsr le sommeil, il pensait entendre des bruits dans son plafond, dans son sous-sol, dans ses murs et même dans son matelas. Antonio, lui, était promis à Iris Reggia, et il comptait les quelques semaines qui les séparait du mariage. Par chance, elle était chez sa famille aujourd'hui, mais par malchance, elle n' était pas avec Antonio.
- Antonio ! Raah, c' est bien le seul jour où c' est moi qui dois venir te trouver !
Marco se déplaça jusqu' à une fenêtre, la fractura, et entra. Il courut dans la chambre à coucher, pour y trouver Antonio.
- Père est mort ! Et tu sais pourquoi ? Non, bien sûr que non ! Mais à force de te faire remarquer, les Cacci ont fait le lien, tu penses ! Je t' en foutrais bien une si je pouvais éviter d' avoir à te transporter après !
- Du calme...
- Ah oui, vas-y, dis-moi de me calmer ! hurla Marco en se saisissant des cheveux de son interlocuteur, et moi je te dis de te lever ! De te lever pour mieux partir ! Sauf si tu veux rester là !
- Idiot ! Je reste avec Iris.
- Tu veux avoir la famille la plus éphémère d' Italie, mon pauvre ? Va la chercher ! Et emmène-la si tu le veux vraiment ! Mais ne traine pas ! Je partirai sans toi si tu tardes !
- Ça, ça sera difficile.
- Je vais me gêner ! Tu me mets assez en danger pour que j' ai le droit de sauver ma peau !
- Non, pas ça, je n' ai pas parlé à Iris de tout ça.
- Mais quel... ! Bon, tu viens, de gré ou de force, vu ?
Marco assomma Antonio avec une lampe qui trainait, alla chercher un coffre et déposa son ami dedans. Déverrouillant la porte, il se dirigea vers sa voiture, préalablement garée au plus proche, et chargea le coffre dans le... Coffre.
- Hilda, que fais-tu encore ?
La voix la fit sursauter et lâcher l' assiette qu' elle lavait.
- Pardon, maman, mais je ne vois pas ce que tu veux dire.
- J' ai vu les parents de Wilhelm ! Tu l' as laissé tomber, non ? C' est le troisième ! Je ne sais pas si tu te rends bien compte. Tu passes pour une frivole ! Tu crois que ça me fait plaisir ? Que j' ai élevé une fille pour qu' elle fasse tourner le garçons ?
Hilda détourna le regard et reprit sa vaisselle, ignorant ostensiblement l' assiette brisée.
- Tu verras ! Tu en auras marre, un beau jour, de n' en faire qu' à ta tête ! A trop chercher, tu ne vas rien trouver !
Sa mère serra le poing et s' en alla.
31 Décembre 1984-13 Août 1995 - Si les anges existaient, j' aurais ramassé leurs plumes
Antonio et Marco avaient vu bien du pays depuis cinq ans qu' ils avaient fui. Ils étaient en Allemagne, dans un petit village de quelques centaines d' habitants. Le village d' Hilda. Ils s' installèrent quelques temps. Ils faisaient toujours ça. Ils trouvaient un endroit agréable, s' y installaient de six à douze mois, et faisaient de leur mieux de s' intégrer. Ils repartaient ensuite comme ils étaient venus, et rebelote. Marco parlait plusieurs langues, et aidait Antonio sur ce point.
Bien sûr, ce dernier en voulait toujours à Marco de l' avoir entrainé sans son consentement. Mais lui-même trouvait un certain charme à cette vie. En réalité, après deux ans, Antonio commença à envoyer des lettres à Iris.
En les voyant arriver, la mère d' Hilda, qui essayait de la marier depuis des années, tenta sa chance avec eux. Elle les présenta à sa fille. Antonio eut de suite le béguin pour elle. Il lui faisait la cour, mais elle restait indifférente. Au bout d' un an, Marco insista pour partir, mais son ami refusait catégoriquement.
Marco hésitait à partir sans lui, mais décida finalement de rester lui aussi.
Un jour de pluie, Hilda vint trouver Antonio qui s' occupait des ses chevaux.
- Bonjour. Je ne te dérange pas ?
- Jamais. Comment vas-tu ?
- Bien. Antonio, je peux te demander quelque-chose ?
Il eut l' air surpris un court instant, puis reprit ses esprits. Mais si vous aviez vu son regard à ce moment précis... Ses yeux renvoyaient du dégoût et de la pitié, si bien qu' il aurait pu se le lancer à lui-même.
- Bien sûr.
- Souhaiterais-tu m' épouser ?
- Non.
Ses mots figèrent net la demoiselle.
Les jours de pluie ont cela d' exceptionnel que les larmes peuvent être imputées au climat. Mais ses joues rouges ne venaient pas des intempéries.
Elle lui reposa la question plusieurs fois. Mais Antonio le lançait toujours la même syllabe.
Jusqu' au jour ou icelui reçu une lettre de Naples. Il alla trouver Hilda, puis, avec elle, rendit visite à Marco.
- Mes amis, j' ai une terrible nouvelle.
- Tu t' es marié ? plaisanta Marco.
- Iris est décédée.
Marco claqua sa langue dans un regard pensif. Hilda, elle, n' avait aucune idée de qui était cette femme. Antonio avait vraisemblablement omis de la mentionner, fidèle à ses habitudes.
- Marco, je pars.
- Reviens vite.
- Hilda, pourrais-tu accéder à une dernière requête ?
- Bien sûr.
- Ne raconte pas n' importe quoi ! lança Marco, c' est toi qui voulait rester ici. N' aimais-tu pas Hilda ?
- Comme je disais, Hilda. Vis avec Marco comme si c' était moi.
- Minute ! Tu ne vas pas commander la demoi-
- D' accord.
- Antonio ! Tu...
"Es le dernier des bâtard"
"Vas arrêter de te moquer du monde"
"Ne t' en tireras pas à si bon compte"
"N' es pas plus malin que les autres"
Il y a de ces mots dont le tranchant est comme un rasoir, et malgré tout, c' est d' en empoigner la garde qui fait peur à certains.
- Vas nous laisser comme ça ?
- Comment pourrais-je ne laisser personne ?
Marco épousa Hilda le 30 Mai 1997.
Morale de l' histoire : si les pets pouvaient parler, le chef Burgonde serait invité sur Antenne 2.
Le 26 Février 1998, Malwina voit le jour, fille de Marco Aguardia et Hilda Zeit. Elle prend le nom de sa mère sur demande de son père. Le nom du village dans lequel elle est élevée is a secret for everybody (principalement parce-qu' en deux ans, j' ai jamais eu la bonne idée d' en choisir un). On raconte que la seule trace écrite existait dans des documents appartenant à l' académie, documents ayant spontanément pris feu sans qu' on sache jamais trop pourquoi. Mais si personne ne le connait, le nom doit pas casser trois pattes à un canard.
Son père, Marco, est un branleur, le genre à commander un pastis-tequila-malibu-jus d' orange, et je suis sympa. C' est comme si il n' arrivait pas à mourir jeune et qu' il attendait d' être vieux. La seule chose significative qu' il ait réussi à faire a été d' apprendre l' italien à sa fille unique.
Sa mère, Hilda, était aux petits soins pour sa famille, en particulier pour sa fille. Elle ne semblait pas savoir exprimer son amour, car j' ose croire que c' était son objectif, autrement qu' en contrôlant la vie de sa fille. Certains parents guident et accompagnent, mais elle décidait clairement de ce que Malwina allait faire, tout en étant persuadée de ne faire qu' annoncer ce qu' elle aimait.
La vie était moins terrible que ce qu' on pourrait penser ; à défaut d' être fraiche, sa famille était bien suffisante. En tout cas, elle s' en contentait.
On dit parfois qu' il faut regarder ce qui manque à une famille pour la cerner. D' écoute, peut-être, de passion, certainement, mais même en manquant de tout ça, Malwina ne manquait de rien.
Malwina vivait dans un univers avant tout musical. Son père avait pas mal voyagé, plus jeune, et de cela il avait surtout retenu la musique. Malwina fut inscrite au conservatoire local en 2007. Elle y faisait de la flûte traversière. Son intérêt fut éphémère, son talent très discutable, et le temps qu' elle passait à faire de la flûte était du temps en moins consacré à ses études.
C' est vraiment autour de cette période que Malwina commença à s' ennuyer. Arrivée au collège, elle fonda le
Groupe Officieux des Personnes qui s' Ennuient une Fois Rentrées, et Même Avant (ce qui, étrangement, sonne mieux en français), alias le GOPEFREMA, alias le J' EN AI RIEN A FOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTRE sophistiqué. Tremblez mortels.
Cela dit, quand s' ennuyait-elle ? Elle dormait en classe. Dormir l' ennuyait, alors ? Prépostéreux (non, ça ne veut dire). Le mystère s' épaissit.
Le groupe comptera un GRAND total de 4 membres. Malwina, deux inconnus, et surtout, Agnes Ravensdale. Au fil du temps, le groupe passa d' une bande de rebelles à une bande d' amis. Il fut dissout en peu de temps, et Malwina reste uniquement en contact avec Agnes. Elle passait régulièrement chez elle après l' école, et entre autres choses, Agnes, qui faisait de l' harmonica, en jouait avec Malwina.
Il est difficile de dire si c' était Agnes ou l' instrument en lui-même qui a convaincu Malwina d' en faire aussi, mais en tout cas, elle s' y est mise.
En parallèle, maintenant qu' elle passait du bon temps quand elle n' y était pas, les cours l' ennuyaient de plus belle, ce qui se fit ressentir par une augmentation de son temps de sommeil déjà important. De ce fait, elle fut la cible de nombreux
colifichets colibris quolibets. Ses ripostes étaient souvent plus violentes que les provocations de départ, et elle voyait défiler les suspensions, les mots aux parents, voir des expulsions. Elle fut changée plusieurs fois d' établissement.
C' est également à cette époque que Malwina se coupa les cheveux. Auparavant, ils descendaient facilement jusqu' aux genoux, mais le poids l' incommodait.
Pendant ce temps, elle voyait toujours Agnes. Icelle lui dispensait des sortes de cours d' harmonica quand Malwina venait chez elle, assez régulièrement donc. Un soir, les deux étaient assises l' une à côté de l' autre sur le lit de la chambre d' Agnes. Malwina soufflait quelques dernières notes avant de lancer un regard vers l' horloge sur le mur lui faisant face. Il était tard, elle devrait rentrer.
- Il est tard, lâcha-t' elle dans un soupir,
je devrais pas tarder à rentrer.Qu' est-ce que je disais ! Elle regarda un moment son hôte en tournant la tête, puis se leva. Son amie fit de même.
- Agnes."Je peux te demander quelque-chose ?" ? Non, rien à voir. Malwina entortilla ses doigts pendant un silence de quelques secondes.
- Je t' aime.Agnes s' assit à nouveau sur son lit, et regarda Malwina.
- Tu pourrais prévenir, lui dit-elle.
Mais tu vas être déçue. Je t' aime aussi.Son père accueillit plutôt bien la nouvelle, avec un bon mot qui devait être comme "moi-même, j' aime les femmes, je ne vais pas te demander de faire mieux". Sa mère semblait indifférente à ce propos, mais elle partait du principe que Malwina finirait par s' en remettre à un homme.
Tout ça n' empêcha pas Malwina de continuer à accumuler les sanctions. Tant et si bien qu' elle finit par se lasser des expulsions elles-mêmes, et décida, pour changer un peu, de tirer au sort son prochain établissement parmi ceux dont elle pouvait parler la langue. Et le sort décida de Volfoni.
Well, c' est plutôt bien tombé, mais plutôt stupide aussi.
Ce qui l' oblige donc à avoir une relation à distance avec Agnes. Cela dit, Volfoni ou pas, elle s' était faite virée de tous les bahuts près de chez elles, donc elle aurait dû prendre un internat, ce qui empêche généralement de rentrer le soir. Après, j' ai pas testé, c' est du ouï-dire, hein.
Elle redouble ce qui aurait dû être sa dernière année.
Le reste est connu.
A cause du nombre abyssal de RP que je produis, Malwina n' a pas vraiment vécu de chose particulièrement marquante digne de figurer dans cette section. Pas
encore.
PARLE-NOUS DE TOI - J' ai laissé en majuscule, vous avez vu ?
En CINQ MOTS : je suis Malwi, yur-hi'.
Question/remarque ? - J' AI PASSE OUNE NUIT BLANCHE AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
Avatar - Mishiru Morishita. It's a secret for
nobody.