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 Hon hon hon baguette.

Sloan De La Forêt-Blanche
Monsieur❧ ℓ'Ꭿrchiduc
Sloan De La Forêt-Blanche
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Monsieur❧ ℓ'Ꭿrchiduc

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× Sloan
× Aidan
× Salva
× Pepper
× Enora
× Poppy
× Shawn
× Adriel


début d'après midi ღ amphithéâtre



Hon hon hon baguette.
Un amphi pour ton premier cours. Déjà, tu stresses. Ça ne te ressemble pas pourtant, tu vas gérer, mais ton collègue Aidan Quelquechose t'a aimablement prévenu qu'il serait là pour assister à tes débuts en tant que prof de français à l'université. C'était très charmant à lui de t'en informer, mais tu aurais préféré qu'il te fasse la surprise, parce que là, juste derrière la porte, tu as l'impression que tu vas te faire dessus d'un moment à l'autre.

Et ça, ça serait non seulement anti-classe mais aussi extrêmement sale.

Décidant de ne pas te servir de ton pantalon comme toilettes, tu tournes bravement la poignée pour découvrir, sur les rangées de sièges en demi-cercle, des dizaines de paires d'yeux qui... ne te fixent pas. Ils discutent tous assez calmement entre eux, et tu soupires, libéré d'un poids. Tu n'as pas fait d'entrée fracassante, et ils ne sont globalement pas très bruyants.
Installé un peu en retrait, tu remarques le seul adulte de toute la salle - tu ne te fais pas d'illusions, certains étudiants ici ont presque ton âge - et lui adresses un bref signe de tête qui se veut assuré.

Tes yeux verts, pour une fois exempts de tes montures noires, trahissent pourtant toute ton appréhension.

Quelques-uns d'entre eux ont commencé à se tourner vers toi, attendant visiblement que tu fasses quelque chose. Tu regardes un peu autour de toi, indécis. Le micro. Ah oui. C'est vrai que tu as besoin de quelque chose pour supporter ta voix tremblante dans une salle aussi grande. Bon sang, tu espères vraiment que tu auras droit à quelques cours dans des bonnes vieilles salles de trente places.

« Bonjour, je suis Mr De La Forêt-Blanche. Jusqu'ici, j'ai enseigné dans un lycée, alors tout ça est un peu différent... »

Non, attends. T'es pas là pour raconter ta vie. Fais ce que tu avais prévu de faire et puis c'est tout.

Prestement, tu sors ton MacBook Air du sac accroché à ton épaule et le connecte au vidéoprojecteur. Tu as au-moins cet avantage là : savoir te débrouiller avec les machines, contrairement à la plupart des vieux profs qui n'ont pas vraiment su s'adapter aux nouvelles technologies.
Sans vouloir viser Aidan.

« Ce que je vais faire, c'est que je vais commencer par évaluer votre niveau. »

Ça en fera, des copies à corriger. Mais au moins ça te permettra de repérer ceux qui s'en iront dans une semaine et ceux qui resteront jusqu'à la fin de l'année. Tu espères vraiment que toute cette foule finira par être épurée des mauvais éléments.

Ton diaporama est fin prêt et tu l'affiches sur l'écran blanc derrière toi, avec les consignes d'un exercice pas si simple que ça. Enfin, parler d'eux-mêmes, c'est ce que les jeunes préfèrent faire, alors ça devrait aller.

Et puis d'un coup tu la vois, juste au milieu à côté du blond avec son casque sur les oreilles, et dans ta tête c'est le blanc total.


Désolééééééé j'ai aucune idée de comment se passe un cours à l'uni en Amérique... J'crois que j'vais avoir besoin d'aide pour la suite TwT
Pepper Bell
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Pepper Bell
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Carnet à 90° du coin du banc, plumier parallèle au bic, boîte de Stabilo x24 disposé sur le côté et rangée de feutres fluo prêts pour la bataille.

Tout-est-propre.
Tout-est-nickel !

Cette année, Pepper a pris la résolution d'obtenir au moins la 10/20 en français. Elle n'a jamais compris pourquoi les profs ont toujours eu une dent contre elle alors qu'elle travaille sérieusement et qu'elle fait pas chier en cours.

Du racisme ? Du favoritisme ?

Quoiqu'il en soit ! Cette année, Pepper a préparé ses armes !

A sa gauche : Shawn, parce que déjà, elle a l'air balèze, et qu'accessoirement, c'est sa seule meilleure amie ici à Volfoni. Et à sa droite, une-personne-qu'elle-n'a-jamais-vu-et-dont-elle-ne-connaît-pas-le-nom, mais c'est pas grave, une aura studieuse émane de cet élève !

Bref, tout est perfect, et mademoiselle Bell est pleine de bonne volonté.

Pour le moment.

Le prof arrive enfin, et quelle ne fut pas sa surprise de voir que, pour une fois dans sa vie, ce ne sera pas une vieille moche à la voix suraigüe. Petit coup de coude dans le bras de Shawn, haussement de sourcil qui veut tout dire et pouffement à peine cramé. Les joies de s'asseoir à côté de Pep' hein...

Mais bon, rappel à l'ordre, on se souvient de son but ultime "10/20 minimum !", et Pepper redevient sérieuse, ouvre son beau carnet décoré pour l'occasion et saisit son bic le plus beau.

" Bonjour je mapèle Pepper Bell, jer 19 an et jaim boukou alé sur internet et mon peti-ami Geordan Evans. Il fer du baskèt et cer le kapitaine des Volfo Nayte. Ger pa trop kompri cétai koi mer sa a lair interessan. "

Elle relit ses trois premières phrases. Mwé, ça parle plus de Jordan que d'elle-même. Pepper gesticule, passe sa tête par-dessus l'épaule de Shawn espérant y trouver l'inspiration, mais Shawn raconte que de la merde.

- N'oublie pas de parler de moi. Qu'elle lui chuchote à l'oreille, mode discretos (lol), avant de glousser parce qu'elle se trouve trop drôle.

Salvatore Kimimichi
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Salvatore Kimimichi
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Baguette.
Mauvaise habitude que voilà. Il avait presque l'impression d'être de retour à l'université de Sebring.
Le pied de sa jambe croisée pendait lascivement hors du rang, dans l'escalier. Toujours, l'escalier, ça ne changeait pas ça. Comme lui d'ailleurs, il ne changeait pas. Quand il s'asseyait dans la salle, c'était au fond. Pas à côté de lui cette fois, et c'était pour le mieux. Non, c'était même nécessaire. Il le dévorait du regard, c'était déjà une bonne chose, ils n'allaient pas déjà se mettre à copiner dès le premier cours passé ensemble.
Aidan était attentif même quand il n'y avait personne. Ce type n'avait jamais quitté l'école, ne la quitterait jamais, et les attitudes, les horaires et les automatismes que l'ont acquiert en fréquentant les classes et les colloques faisaient partie de lui autant que ses cheveux blonds, ses yeux bleus et - seigneur - ses chemises toujours impeccables.
Il ne lui avait toujours pas demandé comment il faisait. De la sorcellerie sans doute.
Lorsque leurs regards s'échangèrent, il manqua de rougir et fit basculer son attention sur la feuille qui lui servait d'oreiller. Le critérium dans sa main avait tracé des traits au hasard, parce que c'était feng shui, et il était emmerdé à devoir tout gommer avec que le vrai prof n'arrive.
Bah tiens. Même pas eu le temps.
Mignon, cela dit. Et c'est exactement ce que pensait Aidan aussi. S'ils n'avaient pas été si consciencieux à s'échanger ces espèces de regards codés de profs ils auraient pu confirmer la nature de leur intérêt à son égard, mais non. Aidan était loin, comme De La Forêt-Blanche s'éloignait lui aussi, et sa feuille à nouveau vierge ne dirait pas le contraire.

Première fois dans un amphi, hein ? Certains s'occuperaient sans souci de son cas. Un certain nombre de « certains » qu'il calma d'un claquement de langue, et ils cessèrent leurs messes-basses pour le laisser parler. De là où il était, impossible d'entendre leurs discussions à moins qu'ils ne les hurlent. Le milieu de terrain était toujours très agréable à défendre.
Evaluer votre niveau. Bah voyons.

- Aussi aimable qu'une porte de prison, lui.

Ça devait être typiquement français, comme attitude. À moins qu'il ne soit un de ces faux français, comme les belges ou les suisses. Mais il avait plus une gueule de bobo parisien. Un peu comme Aidan.
Oh nom de dieu Aidan.
Non. Concentration.
Présentez-vous. Non, parlez de vous. C'est vaste, ça comme programme. Les larbins s'extasient devant une telle consigne, devant le peu de considération du prof pour leur parler du programme, des cours, de ses attentes et exigences, et Salvatore peina à les faire taire, les menaçant même de claquer les doigts. Si ça c'était pas terrifiant.

« Je m'appelle Salvatore Kimimichi. Je suis vieux de vinght deux ans et j'ais commencé a apprendre le français a l'oral. Alors l'écrit c'est difficile pour moi et je fais beaucoup de fautes de grammaire. Parce qu'il n'y a pas de grammaire en anglais avant l'anglais de littératture. J'aimerai apprendre le français pour partir en France mais aussi parce que j'aime la langue et la culture du pays. »

C'était déjà ça.
Enora Clifford
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Enora Clifford
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Il y a beaucoup de monde dans cet amphi. Beaucoup trop de monde. Enora a regardé les gens, avec méfiance, s’est mise dans un coin en espérant qu’on lui foute la paix. Ce n’est pas qu’elle déteste les gens –à peu de choses près. Mais il y a une sacrée dose d’indésirables en cours de français.

Pepper l’agace. Salvatore l’impressionne trop pour qu’elle ose l’approcher à moins de 10 mètres- quand bien même elle est du côté d'Arcadia. Adriel, n’en parlons même pas. Les autres, ce sont des dindes qui gloussent ou des mecs qui se croient beaux. Voilà. Tout le monde est vite catégorisé. Peut-être monsieur Saerbhreathach aura-t-il droit à un petit signe de tête en guise de salutation si leurs regards venaient à se croiser. Qu’est-ce qu’il fait là, d’ailleurs ?

Et elle ? Qu’est-ce qui lui a pris de venir à ce cours, elle se le demande. Cours de français, en plus. Elle s’est sans doute dit qu’il serait bien qu’elle sache parler autre chose qu’anglais ; un vague moment de motivation aussitôt disparu.

Et qui s’enfouit encore plus loin quand le prof entre et parle –enfin.
Rien que son nom, elle n’a pas compris.
Couchée sur le bureau, elle observe Mr Au-nom-encore-plus-que-long-que-le-prof-de-littérature, le classe rapidement dans la catégorie de ceux qui n’arriveront jamais à se faire respecter –espère vaguement qu’il viendra la détromper, mais pour l’instant, c’est un Kimimichi qui tient la salle et pas l’adulte.
Et puis en plus, il a un Mac. Enora n’aime pas la marque à la pomme.
Et enfin, cerise sur le gâteau, l'évaluation de niveau.

Bordel. De.

C’est discriminatoire. Elle a pris espagnol au lycée, et avoir été sur Duolingo la veille au soir, ça lui servira à rien.
Elle lève les yeux au ciel, et lâche un soupir, de ces soupirs à la Clifford, qui portent dans toute la salle et emportent avec eux un bout de l’âme de leur propriétaire.

Elle déteste ce prof, tiens. Ca y est.
C'est bien un français, ah. Reste plus qu'à espérer qu'il fasse grève, comme tous les autres.

Mais en voyant tout le monde s’appliquer, elle suit le mouvement comme un gentil mouton et calligraphie à son tour quelques mots d’une écriture soignée –qu’au moins, ce soit lisible à défaut d’être agréable à corriger.

« Mon nom est Enora. Je suis 19 années. »

Pas mal du tout. Et maintenant ?

Force est de reconnaître qu’elle ne sait formuler aucune autre phrase en français ; et Google Traduction va lui permettre d’expliquer ça. On réussit bien à avoir la 3G, la 4G, whatever, dans les amphis, non ?

« Je suis incapable d'écrire une phrase francais plus, mais je sais quelques mots, comme :
✗ Bonjour.
✗ Fille.
✗ Chat.
✗ Pain. Et vin.
✗ Café.
✗ Maison.
✗ Rendez-vous.
✗ Fiancé.
✗ Art déco & art nouveau.
✗ Bon appetit. »


Ou appétit ? Ce qu’ils sont agaçants, avec leurs accents partout.

Excuse-moi, y'a un accent à "appétit"? » demande-t-elle finalement dans un murmure.

Oui, la jolie blonde non loin d'elle a une tête d'intello.

De toute façon, Enora a beau y mettre de la bonne volonté, son niveau sera vite évalué.
Ce qu’elle se sent mal, perdue au milieu de tout ces pseudos-bilingues qui retournent déjà leur feuille pour raconter leur vie sur une page recto-verso.

Elle se promet encore plus vite que prévu de ne pas revenir.
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Il y a pas mal de monde dans cet amphi. Pepper avec toi bien sûr, votre duo ne changera pas. Petit soupire au bout de tes lèvres avant d'avancer et de t'installer à côté de la grande tige châtaigne. Tu installes tranquillement tes affaires. Tu es détendue mais tu te pose encore des questions sur le fait que Pep' sache réellement parler français. Pour le moment, tu ne fais pas attention à elle et te concentre sur toit, attendant tranquillement la venu de ce professeur.
Mais dès qu'il arrive, tu sens le coup de coude de Pep' et son gloussement de dindon. Tu la regarde, blasée de tout. Même s'il faut bien admettre que ne pas avoir un vieux prof vous change, ce n'est pas la peine de s'emballer pour autant. Tu poses ton coude sur la table, ta joue dans le creux de la paume de ta main. Tu regardes le nouveau professeur Mr De la Forêt Blanche. Il avait l'air de bien se débrouiller à mettre le rétroprojecteur, pour une fois que quelqu'un sait comment il fonctionne ce rétro, tu en es bien contente.

Tu ouvres doucement ton carnet avec juste des lignes. Tu prends un stylo bleu et commence à écrire :
« Je m'appelle Shawn Anderson. Je suis une fille malgré mon prénom de garçon. J'ai 18 ans. Ma mère est française, du coup, je suis bilingue anglais et français mais j'aimerais approfondir mes connaissances et solidifier mes bases dans cette langue puisque j'ai encore des difficultés sur la grammaire. »
Puis tu entends Pep'. Tu soupires et rajoute à la fin de son petit écrit :
« Pardonnez, ma camarade Pepper Bell, elle ne sait pas tenir en place et je doute de ses connaissances dans la langue française. »

Tu es fière de ce que tu as écris même si au fond, ce ne sont que les bases que tu as déjà vu. Petit sourire au coin de tes lèvres, tu suppose que Pepper n'a pas pu faire mieux et tu as même peur de son écrit.
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Hon hon hon baguette.  •

Regardez en classe, c'est pas l'extase j'ai beaucoup d'espace, je suis seul et personne à qui le dire . Kyo.

• Des cours de français. J'en ai pas fait depuis l'époque où je vivais en Angleterre, l'époque où j'allais chez mes grands-parents français, et l'époque où bien-sûr j'apprenais la langue. Je parle parfois français avec Shawn, mais c'est assez rare. Alors jme dit qu'aller, pourquoi pas reprendre une langue de mon enfance, histoire d'en garder un peu.

• Je sais même pas qui il y aura vraiment à part Shawn, mais allons y let's go hein ! J'attrape mon sac de cours, ma trousse en forme de chat orange hyper grosse-je-prend-de-la-place-pour-que-dalle-mais-je-suis-coul, deux barres de céréales dont une à ma bouche et c'est partit.

• Arrivée dans l'amphi, une fois la porte franchie, j'exprime un petit « Ow. » Bowdel de mewde c'est grand. Et plein de gens éparpillés un peu partout ! Et OH PUTAIN YA SHAWN. Way. Avec Pepper. Caca. Bon je pense que jvais la laisser tranquille et que je vais me poser dans un coin, vers le fond, à l'aise, sur le côté gauche, avec pas grand monde (je suis précise ok). Comme ça avec de la chance je suivrais le cours. Ça m'empêche pas de regarder Shawn droit dans les yeux avec un air télépathétique (youhou jeu de mot) et de lui faire un grand coucou en levant mon bras. « EH COUCOUUUUU !! » En priant pour qu'il n'y ait qu'elle qui ait vu.

• Le prof arrive dans la salle, pendant que je termine ma seconde barre de céréales. J'écoute qu'à moitié ce qu'il raconte, puisque comme dans mes bonnes habitudes, je gribouille sur mon carnet. Ça varie entre les champignons de Mario et les ballons de foot, c'est pas très évolué mais ça passe le temps. Et là je l'entend dire « évaluer gnagna niveau ». Catastrophe, j'ai pas écris en français depuis des années, et j'ai beau être bilingue, ma conjugaison et moi ça fait trente-douze. Je fais les gros yeux, soupire, et commence à écrire sur cette feuille déjà entamée.

• Après tout c'est une évaluation de niveau, pas de graphisme.

« Je m'appelle Poppy, j'ai 21 ans. Je n'ai pas bu depuis longtemps.
Je parle français depuis que je sui toute petite, je suis donc bilingue. Un peu comme Shawn. Mes grands-parents sont français et vivent en France. Malheureusement j'ais encore du mal avec ma conjugaison, j'espère pouvoir m'améliorer cette année, et apprendre encore plus de vocabulaire, merci.
Je sui déjà allée dans ce pays de nombreuses fois, car avant j'habitais à Sully, en Angleterre.
Bon courage pour vos cours en Amphithéâtre, et désolée d'avance de ma participation presque innexistante.
Ne faite pas attention aux dessins en haut, je fais ça souvent. »


• Fuck it, fuck all, ça devrait le faire. Et voilà que la madame pas loin de moi me pose une question sur les accents. Je serais tentée de hausser les épaules, mais je connais la réponse. Et elle me l'a demandé gentillement, so.

- Appétit. Hm. Accent aigu ouaip.

• J'espère juste ne pas servir de dico' à tout le monde, j'ai perdu moi depuis le temps. Et j'ai suffisamment pris cher à l'époque pour être bilingue. J'aimerais bien que ça se passe autrement cette fois. Putain de bordel de couilles bleues.

• Ptet qu'un jour il nous donnera un cours sur la gastronomie française ? Ça serait cool quand même.

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Arriver dans l’amphithéâtre, se manger la tronche sur une marche, entendre les ricanements habituels, ignorer la douleur, se relever, épousseter ses paumes et ses genoux. Constater une égratignure, hausser les épaules avec un rictus sardonique. Elle a l’habitude de tomber. En fait, elle s’étonne de n’avoir fait que deux chutes ce jour-là. Une… Bonne journée. Elle n’en parlera pas à son jumeau quand il lui téléphonera ce soir, sinon il la tancera encore pour qu’elle aille voir un médecin. Elle ne veut pas dépenser de l’argent pour son fichu problème d’équilibre, ça n’en vaut pas la peine.

Se poser dans l’amphi, quelque part devant mais pas trop, histoire de se faire oublier. La politique de l’autruche, elle connaissait, la demoiselle effacée. Presque jamais un mot plus haut que l’autre. A côté d’elle, une brunette qui a l’air d’avoir disposé ses affaires avec beaucoup de soin, elle a des jolies mains. Encore à côté, des cheveux noirs, plutôt longs, une autre fille à l’air plutôt blasé, mais avec des yeux que Lily juge d’emblée magnifiques. La touche de bleu dans le gris, sans doute.

Quand le professeur arriva, elle haussa un sourcil, l’air compatissant. Il avait l’air un peu… Stressé. Premier cours ? Elle entend un gloussement à côté d’elle, retient un petit soupir. Oui, il est plutôt bel homme, mais pas de quoi en faire tout un plat. Sûr que ça change des professeurs fossilisés qu’elle a eu parfois, au lycée surtout, mais après, elle n’est pas là pour voir sa gueule d’ange, mais pour recevoir un cours de qualité. Elle veut apprendre.

Elle l’écoute parler avec attention, les yeux rivés sur sa feuille. Elle aurait préféré le regarder lui, mais sans doute aurait-il été troublé. Elle jette un œil aux consignes. C’est facile, elle a déjà fait ça, sans doute un peu plus d’une dizaine de fois. Elle prend un porte-mine – elle déteste écrire au stylo, elle se met toujours plein d’encre sur les doigts – et écrit, rapidement.

« Je m’appelle Lily Clive. Mes origines sont anglo-américaines, j’ai dix-huit ans. J’apprends le français depuis mes cinq ans, je crois. Je pense que je maîtrise bien la langue, même si je fais encore quelques fautes. Mon principal problème, c’est la prononciation. J’ai lu quelques livres en français, dont ceux de l’auteur Pierre Bottero, dont j’ai pris certains volumes avec moi à l’académie. »

Elle s’arrête là, pas envie d’en rajouter, de s’étaler. Elle n’est pas intéressante de toute façon. Elle fixe avec dépit son écriture hâtive et pas du tout élégante. Elle n’a jamais eu la patience de former de jolies lettres. Un autre regard, à la feuille de sa voisine, la fait grimacer intérieurement. C’est presque de l’écriture phonétique. L’Académie Française se retourne sans doute dans sa tombe… Elle soupire, se tire de sa contemplation, relève la tête et… Attend la suite.
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Aidan joue avec ses doigts, parce c'est ce qu'il fait quand il n'a pas de souris pour jouer à Osu! ou de crayon à faire tourner.

L'introduction de Sloan l'a pris de court, expéditive et plutôt violente pour des élèves en état proche de léthargie dans sa matière. Son prédécesseur Môsieur Charles Clemens avait été un piètre professeur et avec les vacances en prime, c'était sans doute comme reprendre une classe de débutants. D'ailleurs il avait y en avoir dans le lot.
Ah la la.
Il était de la vieille école cela dit, et peut-être que ce plaisait autant aux élèves que ces longues introductions laborieuses où il présentait une à une les facettes de l'année à venir. Ils semblaient tous -ou à peu près- absorbés dans leur exercice et il du retenir son envie de se lever pour passer dans les allées jeter un oeil à leurs fiches. Son envie de mater à loisir un élève en particulier également. Il faisait en sorte que son regard balaye l'ensemble des élèves dans les gradins au dessus de lui, mais il se permettait le luxe de ralentir, de s'attardait un peu sur lui et de sourire parce qu'il savait qu'il savait. Il reporta son attention sur Sloan et le lui adressa, son sourire, pour l'encourager. Comme il était nerveux. C'était un peu triste, quelque part, que les jeunes professeurs n'aient pas de formation en pédagogie, d'apprentissage sur le terrain et qu'on les largue à la rentrée devant une classe et qu'ils se démerdent. devant des élèves de primaire cela passait encore, les universitaires étaient aussi habitués aux profs incompétents et souvent peu bavards, ils étaient autonomes et travaillaient par eux-mêmes, mais pour les professeurs de secondaire... Il frissonna et fit la grimace au mauvais souvenir de sa première rentrée. Les collégiens étaient sans pitié. Ici cela avait l'air d'aller et sa classe n'avait pas l'air très dissipée non plus, une bonne chose, il lui proposerait d'en discuter autour d'un café cela dit. Ce cours serait une bonne matière à réflexion sur sa matière de faire.

_ Vous avez besoin d'un coup de main Sloan ?

Pour ramasser les fiches.
Il s'était retenu de l'ajouter, peut-être cela aurait-il fait vieillot. Peut-être préférait-il que les élèves les fassent passer eux-mêmes, comme les grands qu'ils étaient. Mine de rien, il se sentait plus mal à l'aise qu'il ne l'aurait cru.
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Salvatore Kimimichi
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Baguette.
- Bon, c'est longuet là un peu.

Il déteste le silence collectif. À deux, encore, il peut bien faire un effort, mais dans un amphi c'est insupportable et il aurait presque besoin de s'éclaircir la gorge avant de parler.
Ses larbins se tournent vers lui, où qu'ils soient, et Salvatore adore ça. Pas encore quartier libre cependant et la déception se lut sur leurs visages déconfits, leur patron sourit, et fit un effort pour qu'on puisse entendre sa voix et son insolence partout dans la pièce.

- Monsieur De La Forêt-Blanche, loin de moi l'idée de contrarier votre plan de cours rigoureux mais peut-être aurait-il été de bon ton de, je ne sais pas, nous parler du programme ou- ou nous faire cours, tout simplement, avant de nous lancer sur un sujet aussi bateau sans vocabulaire au préalable pour y répondre ? Beaucoup d'entre nous sont novices voire même ignares sur votre magnifique idiome, et je pense que nous sommes nombreux à avoir envie d'en savoir un peu plus sur vous. N'est-ce pas ?

Ces cons rigolent sans savoir pourquoi, les rangs du fond commencent à faire un peu de bruit mais ce n'est sans doute pas assez pour le faire ployer. Quel dommage.

- D'autant plus que toute l'aide dont vous avez besoin est à portée de main.

À mon grand désarroi, parfois, je l'avoue. Un Lumberjack Mère Thérésa, voilà ce qu'il était.


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Blow-up class.

C’est comme ça que j’appelle ça. La règle d’or de tout étudiant flemmard : à chaque semestre, tu choisis un cours tellement ridiculement facile que ça en revient à avoir des crédits gratis.  Pour moi, quoi de mieux qu’un cours de français conçu pour les anglophones? J’vais peut-être même pouvoir dormir en cours. La chance que j’ai eue en m’y inscrivant. Je me fous que le peu de gens qui savent que j’ai presque toujours vécu dans un  milieu francophone me traitent intérieurement de con paresseux.

C’est d’ailleurs peut-être parce que c’est une blow-up class que je marche vers l’amphithéâtre alors que le cours est déjà entamé. En vérité, je crois pas que ce soit différent de n’importe quel autre cours à lequel j’assiste ces derniers temps. J’étais là, dans mon lit, à débattre intérieurement pour décider si j’allais me lever ou rester m’y morfondre. J’ai fini par avoir la force de faire quelque chose de productif aujourd’hui, ou du moins d’essayer. C’est presque un exploit.

La porte de l’amphithéâtre est légèrement entrouverte. Pas mal de profs font ça et, en bon retardataire, j’apprécie. Je sais déjà que c’est impossible pour moi de passer inaperçu, donc j’entre comme si j’étais parfaitement à l’heure. Ben voyons, y’a rien qui cloche, t’es pas en retard, mon pauvre Adriel. Je jette un rapide coup d’œil au prof – il est mignon dans son genre, mettons que je lui ferais pas mal – et vers les étudiants. Déjà, y’a que Salvatore que j’entends et je me demande quel genre d’enseignant on a s’il laisse le Japonais gérer sa classe à sa place. Je lève imperceptiblement les yeux au ciel et me dirige vers le fond de la pièce, là où il y a le moins de gens possible.

Je fais comme si personne ne me fixait. C’est pas un ovni qui a foncé dans l’amphi, for fuck’s sake.  

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