#3 Trick or Treat [Confrérie des Aisselles Moites --sisi rpz]

Pour se rattraper peut-être, Brendol décida d’être ambitieux et de traîner le trinôme qu’ils forment vers LE manoir d’Arcadia.
A moins qu’Halloween ne soit qu’une excuse pour se mettre de l’opulence pleins les yeux car de ce point de vue là il est amplement servi ; le portail des King-Takahashi doit couter autant que son propre appartement. Que son appartement meublé.

Même la pelouse semble plus luxuriante ici qu’ailleurs. A moins que ça soit un effet d’éclairage.

De coups d’œil furtifs (il porte son masque parce qu'il vient de se souvenir de son existence), il cherche la sécurité mais sans le moindre succès ; il doit pourtant bien y avoir des vigiles qui patrouillent dans cette immense propriété, non ? Ils ont suivi une formation de ninja, c’est la seule explication possible.

Après qu'il ait sonné, la porte (il n’a pas trouvé de synonyme suffisamment majestueux pour rendre hommage à cette porte) s’ouvre sur mademoiselle Takahashi et c'est l'information de trop qui fait finalement saturer le pauvre cerveau de Brendol.

-   Bonsoir.

Oui, il vient d’oublier ce qu’il fait là.
Attendez un peu, juste un peu --ça va lui revenir.

-   Ah ouais ! Des bonbons ou…

C’est quoi la fin, déjà ? Tous les ans, il zappe.

-   Ou une malédiction ?

On va dire que ça passe.

-   Vous avez eu beaucoup de monde? Parce que c'est vraiment impressionnant chez vous!

Pas foutu de rester sérieux deux secondes, celui-là.

N'étant pas vraiment une coutume très populaire dans leur coin d'Australie, et n'étant de toute façon pas particulièrement friande de sucrerie et autre saloperies sucrée, savoir que Billie – ainsi que sa sœur – n'était pas sortie pour cette soirée n'avait rien de très surprenant. Ce qui l'était déjà beaucoup plus était probablement le fait qu'elle soit costumée malgré tout, et pour ça, elle avait sa cadette à blâmer. C'était difficile après tout de lui refuser quoi que ce soit, surtout avec ce regard-là. Autant dire qu'il ne lui avait pas fallu longtemps avant de plier, s'en suivant donc une pseudo Supergirl au costume franchement peu couvrant à demi allongée sur le canapé, accompagnée d'une Wonder Woman visiblement terrifiée par le film actuel, accroché à son bras.

Ce qui leur fit très vite réaliser qu'on avait sonné à leur porte furent les aboiements de Daisy ; s'en suivit un moment d'hésitation puis une grande blonde quittant le confort de ses coussins, un soupir quittant à peine ses lèvres. Si elles étaient prêtes à recevoir du monde (quoi que doutant franchement que beaucoup de monde s'aventure ici) devoir se lever l'enchantait déjà moins. Quant aux trois rigolos qu'elle découvrit sur le pas de sa porte, ils lui tirèrent un vrai soupir tandis que son épaule prenait appui sur le cadre de la (grande) porte d'entrée.

« Pas vraiment. J'les blâme pas, on est pas vraiment en ville, c'est loin. » Dévisageant brièvement celui qui s'était visiblement étalé au sol des suites de l'intervention du grand baraqué – ce dernier connaissant visiblement son nom alors que le sien lui échappait présentement – l'ombre d'un sourire fini par enfin s'afficher. « C'est pas vraiment mon délire. Et j'avais mieux à faire. » Un signe de main pour leur signifier d'attendre quelques instants, tandis qu'elle se détournait deux pour appeler Lainey. Et il ne fallut pas bien longtemps pour voir la brunette pointer le bout de son nez, un énorme bol rempli de bonbons entre les mains. Distraction parfaite pour l'aînée qui laissa sa sœur leur refiler généreusement de quoi se garantir un voyage chez le dentiste, tandis qu'elle en profitait pour prendre une photo discrète du trio, le tout envoyée à Pénélope. « Matte moi les trois chelous qui sont venus frapper à ma porte. Tu t'es faites déranger, toi? » Le tout suivi d'un autre sourire, un tantinet railleur peut-être. « Vous avez eu du succès jusque-là? » Non parce que bon, trois adultes un peu bizarres qui frappent aux portes, ça rassure pas trop le monde en général, hein.

halloween # les trois chelous # 428 mots # tenue

La drague de Staccato est fantastique.

S’il avait eu de quoi le faire, Brendol aurait pris des notes. Mais bon, il n’avait pas vraiment prévu d’assister à des cours magistraux (et finalement la méthode Scatty semble assez peu efficace) alors il va plutôt prendre des bonbons à la place.

Une poignée, deux poignées. Aaaah, ça fait du bien d’avoir un panier qui serve vraiment à quelque chose, peut-être que Virgilio lui-même va se détendre, avec ça (au cas où voir Billie-Dean ne lui aurait pas suffi).
Mais bon, il ne faut pas vider le saladier non plus. Ce sont des choses qui ne se font pas.

Complexe équilibre basé sur des savants calculs, n’est-ce pas.

Tout à sa concentration et à ses multiples remerciements, il ne remarque absolument pas qu’il est photographié --sinon il aurait probablement pris la pose et dévoilé toute ses dents par son plus grand sourire (action d’une utilité plus que discutable derrière un masque, hm hmm).

Lorsque vient le moment de repartir, il se contente d’un ultime « merci ! » et d’un « bonne fin de soirée ! » enthousiastes, laissant le gros de la conclusion à Staccato parce que celui-ci est quand même très doué pour les conclusions et que voulez-vous rajouter à tant de poésie, je vous le demande??