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 Tu te crois où ? [ Spencer J. Drexler & Robin Dubois & Tullio J. Del Pilar ]

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Spoiler:

C'était mercredi et Spencer était entrain de prendre son déjeuner sur le toit de l'université quand de gros nuages noirs arrivèrent. La pluie n'allait pas tarder a arrivé et elle détestait plus que tout la pluie, la pluie abîmait tout, elle faisait partir les couleurs et ses cheveux avaient tendance à faire de petit frisottis peu esthétiques. Elle se hâta de finir de manger et entra alors dans le bâtiment. Elle marcha dans les couloirs pendant près d'un quart d'heure dans l'espoir de rencontrer une personne intéressante ou bien peut-être trouver une occupation. Comme il n'y avait presque personne car tout le monde était entrain de manger elle descendit dans la salle de théâtre au rez-de-chaussée. La pièce était déserte, elle décida donc de monter sur la scène afin de savoir l'effet que cela faisait. Rien, rien de rien. En même temps il manquait quelque chose, un public. Elle n'avait pas de public, et puis de toute manière qui aurait pu aller la voir ? Elle était la fille invisible qui ne faisait attention à rien, ou presque. Elle sortit alors de cette salle. Puis elle se demanda ce qu'il y avait de vraiment spécial aux photographes, la seule chose qui lui vînt en tête fut le film Blow up, et encore, la fois où elle l'avait vu elle s'était endormis avant la fin. Elle se dit alors que sa spécialité était vraiment chiante pour ceux qui la regardaient mais passionnante pour ceux qui l'exécutaient.
Elle eu soudain l'envie de lire un livre, elle monta alors au troisième étage pour aller à la bibliothèque. Elle marchait le long de couloir quand elle mit ses mains dans ses poches, elle en sortit alors un trousseau de clés qui ne lui appartenait pas. Perturbée, elle s'arrêta quelques secondes pour essayer de se souvenir où elle l'avait pris, elle en avait aucune idée. Sa manie de tout chaparder bientôt lui causer à elle plus d'ennuis qu'aux autres. Elle ramènerai le trousseau à la fin de la journée aux objets trouvés. Elle continua sa route et entra dans la bibliothèque. Elle aimait cet endroit, pour son calme et pour l'atmosphère studieuse que la pièce dégageait. Elle se balada entre les rayons touchant du bouts des doigts les couvertures usées par des années d'emprunts. Puis elle s'arrêta et en attrapa un au hasard : L'Odyssée d'Homère. Tant pis, on ne peut pas gagner à tout les coups. Elle reposa le livre et alla dans un rayon qui lui plaisait plus ; la littérature d'Europe de l'Est. Elle prit un livre qu'elle n'avait encore jamais vu ici ; Premier amour de Tourgueniev. C'était un tout petit livre d'une centaine de pages à peine.
Elle alla donc s'installer toute seule à une table. Elle scruta les personnes autours d'elle et s'aperçut qu'il y avait plus de monde qu'elle ne le pensait pour un mercredi après-midi.
Elle débuta sa lecture. Ce jeune Vladimir avait tout l'air d'être un garçon charmant bien qu'un peu niais au goût de la jeune fille. Puis la porte de la bibliothèque s'ouvrit dans un grand bruit ce qui lui fit lever le nez de son bouquin. Quatre garçons entrèrent dans la salle. Ils étaient grands, plutôt musclés et semblaient tous sûr d'eux. Des sportifs, inévitablement. Spencer ne les affectionnait pas particulièrement car ils étaient toujours bruyants et ne semblaient rien connaître d'autre que leur ballon. Elle ne se trompait qu'à moitié, à peine furent-ils assis ( et comme par hasard à une table de la sienne ) ils commencèrent à discuter bruyamment. Elle tenta tant bien que mal à s'intéresser à cette possible histoire d'amour entre le jeune Vladimir et Zénaïde, mais ils parlaient beaucoup trop fort à son goût. Agacée, elle prit un de ses cahier, arracha une page vierge et la lança dans l'attention d'atteindre la tête de l'un deux. Pas de chance, la boulette de papier atterrit trop loin d'eux et ils ne la virent même pas. La documentaliste lui lança un regard noir, Spencer comprit tout de suite et elle se leva afin de ramasser le papier tout chiffonné. En revenant à sa table elle s'arrêta à celle des bruyants sportifs, et se pencha doucement derrière l'un d'eux. Elle ne savait pas à quoi il ressemblait mais de dos elle vu qu'il avait des cheveux presque blanc et de larges épaules. Elle se dit qu'elle ne devait sans doute pas trop se frotter à ce genre de personnes mais il était déjà trop tard.

-La ferme, lui souffla-t-elle dans le creux de l'oreille en insistant bien sur chacun des deux mots.

Mais quand tout les regards se tournèrent vers elle, elle regretta aussitôt de ne pas être en ce moment la fille invisible.
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La pluie. Sans doute la pire ennemie des sportifs d'extérieur tel que les joueurs de football, de tennis, de golf ou de baseball. Le problème de la pluie, outre le fait qu'elle mouillait, était qu'elle dégradait complètement le terrain, le rendant glissait, friable, le déformant, transformant le sable en une chose pâteuse qui accrochait aux chaussures et perdait tout son intérêt. De plus il y avait un réel manque de visibilité lorsque le ciel commençait à verser des trombes d'eau sur les joueurs. Allez attraper une balle quand vous avez de l'eau qui vous rentrait das les yeux par flot dès que vous leviez les yeux, vous verrez si c'est pratique. C'est donc avec empressement que toute l'équipe se dépêcha de ranger les battes, les gants et les balles dès qu'ils virent arriver vers eux les gros nuages noirs de pluie accompagnés des première gouttes préventives.

Robin devait bien l'admettre, il était un peu déprimé par leur séance interrompue par un événement aussi banal qu'une pauvre averse, mais la situation n'était pas vraiment jouable pour cette fois. Ils se séparèrent donc tous après avoir fixé une date pour rattraper cet entraînement perdu et Robin quitta les vestiaires en compagnie de trois amis légèrement déçut mais plein d'énergie à dépenser. Tout en parlant et en riant trop fort comme de vrai sportifs universitaires, ils se cherchèrent un endroit abrité où passer le temps, comme une salle de permanence par exemple. Malheureusement toutes les salles étaient déjà pleines à craquer à cause des intempéries et les petit groupe se vit obligé de trouver une autre alternative pour ne pas finir assit par terre dans les couloirs.

C'est l'un de ses amis qui, en passant devant la bibliothèque proposa de rentrer à l'intérieur puisqu'elle était désespérément vide comparée aux salles de perm'. Robin approuva et fut le premier à rentrer dans la salle, ne prêtant absolument pas attention aux regards meurtriers des quelques lecteurs et travailleurs qui les trouvaient déjà trop bruyant avant même d'être entré. Ils s'installèrent tous à une table, sortant au hasard des cahiers pour faire semblant de travailler sans cesser de discuter. Il était là question d'un des membres de son équipe pour qui le rendez-vous gagné en match contre l'équipe féminine s'était très mal passé. Robin éclata de rire lorsqu'il apprit que la fille en question avait tout simplement balancer son assiette à la tête de son joueur avant de quitter le restaurant d'un air furieux. Il allait répliquer que de toute façon il n'avait jamais su s'y prendre avec les filles lorsqu'il sentit un souffle tout contre son oreille ainsi que des cheveux qui lui chatouillaient doucement la joue. Ce contact aurait pu être agréable, et Robin aurait pu confondre cette personne avec l'une de ses conquêtes mais il se trouve que le texte que la personne penchée sur lui débita n'était absolument pas le genre de chose que ses amantes lui disait habituellement.

-La ferme.

Robin n'eut pas le temps de répondre que l'un de ses joueurs s'exclama :

-Non mais comment il fait ? Il arrive à avoir des touches même à la bibliothèque maintenant ! Je peux pas le croire, dire que nous on doit attendre trois mois avant que la fille qu'on veut nous regarde, lui il a juste à se balader et des inconnues l’accostent. Y a pas de justice...

-Ça serait bien la première fois qu'on me drague en me demandant de la fermer...

Ses joueurs n'avaient apparemment pas entendus ce que la fille lui avait soufflé et tous rivèrent à nouveau leur visage vers elle, mais avec une certaine antipathie cette fois-ci. Elle n'aurait sans doute pas dû s'attaquer à un sportif accompagné de ses amis. Plus particulièrement au capitaine des sportifs en question. Lorsqu'il se retourna pour la dévisager à son tour, Robin se retrouva face à une fille assez grande, plate, pâle et habillée avec une chemise d'homme et un pantalon. Elle n'était pas moche a regarder, mais elle sentait à plein nez la fille qui n'a pas confiance en elle et qui ne se mettait pas en valeur à cause de ça. Dommage, encore un potentiel gâché. Il se tourna à nouveau vers ses amis et, avec l'accent français qui le caractérisait, il lança :

-C'est amusant, mais je pensais que les filles américaines apprenaient la politesse comme tout les françaises. Apparemment ce n'est pas le cas. Et en plus de mal me parler, elle me dérange dans mes révisions. Dit-il en désignant son cahier de cours ouverts devant lui sans grande utilité.

La pique fit ricaner ses amis qui en rajoutèrent légèrement, parlant de la mauvaise éducation des gens, accusant le manque de discipline des non-sportifs et faisant semblant d'appeler la documentaliste pour lui dire qu'ils étaient dérangés. Robin n'aimait pas vraiment ridiculiser les gens, mais il aimait encore moins qu'on lui manque de respect, et quand quelqu'un le faisait, il n'avait pas peur de le lui rendre au centuple.
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Je soupirai. Cela faisait combien de temps que j'étais là, assis, à étudier ? Plusieurs heures, probablement. Non pas que le temps passait vite, mais, enfermé dans une bibliothèque, quand il pleuvait à torrents dehors, ce n'était peut être pas la meilleure façon de passer un bon après-midi.
De toute façon, il fallait que je révise, histoire de rattraper tout les problèmes scolaires que j'avais, au niveau comportement, j'entends. Je n'avais pas pour habitude de faire mes devoirs, mais là... Que pourrais je faire d'autre. On m'avait interdit l'accès au terrain de basket, que je fréquentais souvent sans l'autorisation du personnel.
Je jetais un léger coup d'œil dehors, par la fenêtre près de ma table.
Il pleuvait toujours autant, même encore plus qu'avant. Mince.
En étouffant un second soupir, je passai ma main dans mes cheveux, me penchant de nouveau sur mes cahiers, même si j'avais déjà retenu tout ce qu'il y était marqué.

Je ne manifesta aucune réaction en entendant la porte claquer peut être un peu trop fort, laissant entrer une bande de gars bruyants. Ce devait être des sportifs qui n'avaient pas pu pratiquer, à cause du mauvais temps. Tout ça parce qu'on voyait bien que la bibliothèque n'était pas un de leurs lieux cultes. Bref. Je dis comme si de rien n'était quand je les aperçus du coin de l'œil passer près de ma table, même si je les observait attentivement. De toute façon, comme entre concentré avec autant de bruit près de soi ?

Ils sortirent plusieurs cahiers qu'ils posèrent négligemment sur la table, pour soi disant "travailler", mais je les entendais clairement parler de sport, de leur équipe, de match et de victoires, défaites... Bref.
Ils s'amusent bien...? Et bien, entour cas, il ne font pas attention aux autres. C'est bien pour ça d'ailleurs que je ne pus me retenir de sourire lorsque j'aperçus une fille s'approcher lentement d'eux, sans qu'ils ne la remarquent.

Elle se pencha tout près d'un des sportifs, le capitaine, je crois, et murmura quelques mots à son oreille. Je n'avais pas entendu, mais j'avais bien compris que ce n'était pas une déclaration d'amour.

Une voix moqueuse se fit entendre :

-Non mais comment il fait ? Il arrive à avoir des touches même à la bibliothèque maintenant ! Je peux pas le croire, dire que nous on doit attendre trois mois avant que la fille qu'on veut nous regarde, lui il a juste à se balader et des inconnues l’accostent. Y a pas de justice...

Pff. Je ricana légèrement en entendant cela. Ils n'avaient rien compris, ou quoi ? Ahah. Et dire que moi j'étais là, plutôt près, et que je suivais la scène depuis le début...

-Ça serait bien la première fois qu'on me drague en me demandant de la fermer... répliqua doucement le gars aux cheveux presque blancs. Alors elle lui avait demandé de la fermer un peu. Ça aussi, ça me faisait rire.

Dès qu'il eut prononcé ses mots, tout ses camarades scrutèrent la fille presque méchamment, devrais je dire. En tout cas, on ne pourrait pas penser une seule seconde que cette fille soit leur amie. Je m'arrêtais de rire, regardant la scène avec plus d'attention cette fois ci.

-C'est amusant, mais je pensais que les filles américaines apprenaient la politesse comme tout les françaises. Apparemment ce n'est pas le cas. Et en plus de mal me parler, elle me dérange dans mes révisions.

Il avait dit tout ça d'un ton moqueur, et la dernière phrase avait été prononcée ironiquement, accompagnée d'une petite moue faussement contrariée.
Les autres se mirent a rire, traitant la fille de mal élevée, rajoutant d'autres moqueries, toujours affublés de leur sourire moqueur et antipathique.

Je poussais un long soupir, tout en me levant. D'accord, je n'étais pas la gentillesse incarnée, mais j'aimais rendre service aux gens, qu'ils soient amis ou inconnus. Et là, j'éprouvais plus de sympathie pour cette fille que pour ces sportifs mal élevés. Parce que, tout de même, ils n'avaient absolument rien à dire concernant l'éducation de cette jeune fille, à mon avis.
Je passais la main dans mes cheveux, me dégageant un peu la vue, puis je rejoignit le groupe de sportifs.

- Tu sais quoi ? dis je doucement en m'adressant à celui qui s'était moqué de la fille. Les américaines sont peut être moins bien élevées que le françaises, d'après toi, mais en revanche, elles n'ont rien à t'envier.

Je le regardais sans ciller, un petit sourire aux lèvres. Puis je rajoutais pour moi même, faisant tout de même en sorte qu'il entende :

Oh la la... Les français, quelle éducation.

D'accord, c'était puéril et immature. Mais parfois, allez savoir pourquoi, je ne pouvais m'empêcher de me comprit et comme ça, même si ça n'avait pas forcément pour but de me moquer de quelqu'un.
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C'est un autre garçon qui répondit mais elle ne le regarda pas. Elle s'était déjà redressée et s’apprêtait à retourner à sa place. De toute manière elle ne fit pas attention à la remarque et ne capta que quelques mots tels que : « bibliothèque », « fille » et « justice ». Ça n'avait aucun sens à ses yeux et de toute manière elle ne comptait pas avoir une grande discussion avec eux, d'autant plus qu'ils étaient bruyant et qu'elle n'aimait pas le bruit, ni même les gens qui s'excitaient trop vite.
Mais, lorsqu'elle fut de trois/quart, elle vit alors le destinataire de sa sympathique intervention tourner son visage vers elle et lui répondre :

-Ça serait bien la première fois qu'on me drague en me demandant de la fermer...

La première chose qui lui vînt en tête fut : « Pardon ? Je crois que j'ai mal entendue. » Comment ce garçon pouvait croire qu'elle était intéressait, ne serait-ce qu'une seconde, par lui ? Certes il était grande, sportif, attirant et il possédait un délicieux accent français, mais Spencer ne s'en souciait à peine. Elle était bien trop occupée à régler ses propres problèmes et ne s'intéressait jamais aux garçons, du moins c'était extrêmement rare et quand elle leurs parlait elle ne voyait en eux qu'un camarade de classe, ni plus ni moins.
Il se tourna alors vers ses amis et déclara :

-C'est amusant, mais je pensais que les filles américaines apprenaient la politesse comme tout les françaises. Apparemment ce n'est pas le cas. Et en plus de mal me parler, elle me dérange dans mes révisions.

Il désigna ses cahier en prononçant ces mots, ils étaient ouverts, certes, mais les pages étaient totalement vides. Elle sourit face à ce détails qu'il avait oublié, elle oublia en même temps la réflexion qu'il avait faite quelques secondes avant et qui aurait pu la vexer. Puis elle sentit une présence derrière et son dos et se retourna lorsque la personne en question lança au groupe :

-Tu sais quoi ? Les américaines sont peut être moins bien élevées que le françaises, d'après toi, mais en revanche, elles n'ont rien à t'envier.

C'était lui aussi un garçon et lui aussi était très blond tout comme le français bavard. Il était venu gentiment à son secours sans qu'elle ne lui ait rien demander. Cela la renfrogna quelque peu car elle pouvait parfaitement se débrouiller toute seule. Elle n'avait rien d'une jouvencelle sans défense qui aurait besoin de son prince charmant. Puis il ajouta :

-Oh la la... Les français, quelle éducation.

Un petit sourire, presque vicieux était collé sur ses lèvres.
Spencer voulut répondre mais elle n'eut pas le temps, un violent coup de tonnerre éclata dehors et les plombs sautèrent dans toute la pièce, et peut-être même dans tout le bâtiment où ils étaient. Spencer sursauta et se prit les pieds dans sac qui se trouvait près de la chaise de français. Elle tomba alors sur lui, glissa jusqu'à se retrouver la tête par terre, ses hanches et ses jambes sur les genoux du propriétaire du sac. Elle entraîna dans sa chute le cahier et la trousse ouverte avec elle, le contenu de la trousse se vida sur le sol. Elle qui se plaignait du leurs bavardages, elle avait fait deux fois plus de bruit qu'eux dans un laps de temps de fois plus court. Elle eu un peu honte et celle-ci redoubla quand elle s'aperçue que même en gesticulant dans tous les sens, elle n'arrivait pas à se remettre sur ses pieds.
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Sa réplique ironique à propos de la nouvelle façon de draguer des américaines déclencha bien entendu les rires parmi ses joueurs et quelques sourires chez les observateurs extérieurs. Alors que ses gars enchaînaient des piques plus ou moins drôle, l'un des lecteurs se leva et se rapprocha de leur table. Encore un qui voulait se frotter à eux. Quand est-ce que les gens apprendraient qu'ils voulaient juste rester tranquille entre eux ? En tout cas ce gars était vraiment beau, sans doute un mètre quatre-vingt, un petit air tranquille et un sourire charmeur mais légèrement provocateur pour l'occasion. Il portait des écouteurs et dégageait une classe qu'il n'avait rien à envier à Robin. C'est d'ailleurs à lui qu'il s'adressa en premier.

-Tu sais quoi ? dit-il doucement. Les américaines sont peut être moins bien élevées que le françaises, d'après toi, mais en revanche, elles n'ont rien à t'envier.

Robin ne put s'empêcher de rire sous la pique. Ce type ne savait absolument rien de lui et venait critiquer son éducation alors qu'il en montrait son plus mauvais côté. Il n'était pas vraiment bon à l'écrit, mais il avait fait suffisamment de match de baseball et de négociation avec les directeurs et entraîneurs pour avoir acquis un sens de la répartie assez bon pour soutenir une petite joute verbale. Et puis si ça lui permettait de faire connaissance avec un type aussi beau, il était forcément pour, bien que le duel ne soit pas vraiment tourné de façon à faire gentiment connaissance.

-Oh la la... Les français, quelle éducation.

Il avait dit ça avec un petit sourire moqueur à la fois superbe et extrêmement agaçant. Sans cesser de sourire lui-même, Robin lui renvoya la balle rapidement :

-C'est vrai que se mêler des affaires des autres est la preuve d'une éducation exemplaire...

Cependant sa phrase fut coupé par un grondement de tonnerre particulièrement impressionnant suivit d'une coupure de courant générale. « Voilà au moins un problème de réglé » marmonna Robin sans grande conviction. Cette coupure de courant ne l'arrangeait pas vraiment, mais il allait devoir se contenter de ce qu'il avait. Soudain, quelqu'un lui tomba sur les genoux puis glissa et tomba par terre avec un bruit impressionnant tout en emportant la moitié des affaires posées sur la table du même coup. La trousse de Robin se renversa par terre dans la même lancée, renversant un peu de tout par terre. Il espérait juste que son compas n'avait pas atterrit dans les yeux de celle qui était à présent par terre avec seulement les jambes sur ses genoux.

Il était sûr que la personne en question était la fille puisqu'elle était la plus proche de lui. Le gars aurait dû sauter par dessus la table pour arriver dans la même position, ce qui aurait été complètement stupide bien entendu. Il la sentit parfaitement se débattre pour se relever sans réussir à rien et décida dans accès de galanterie à l'aider plutôt qu'à la pousser plus loin. Plus ou moins à l'aveugle, il attrapa ses bras qui bougeait dans tous les sens avant de remonter vers les épaules d'une main et la taille de l'autre pour la redresser sans lui en arracher un. Merci à la musculation d'avant match qui lui permettait de bien shooter dans les balles et de redresser les jeunes filles en mauvaise position. Celle-ci finit d'ailleurs assise plus confortablement sur ses genoux et il la laissa choisir de se remettre debout toute seule comme une grande ou bien rester ici, bien qu'il se doutait fortement du choix qu'elle ferait.

-Les gars, lança-t-il à ses amis. On bouge, ça sert à rien d'être ici. Partez devant, je vous rejoindrais quand j'aurais ramasser mes affaires.

Ils avaient tous son numéro de portable de toute façon. Ils s'en furent donc avec plus ou moins de facilité en rangeant leurs affaires à l'aveuglette. Ils claquèrent la porte derrière eux en repartant, laissant Robin seul avec les deux autre énergumènes comme il le souhaitait. Voilà, maintenant les présentations pouvaient commencer.
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-Tu sais quoi dis-je doucement, mon sourire provocateur aux lèvres. Les américaines sont peut être moins bien élevées que le françaises, d'après toi, mais en revanche, elles n'ont rien à t'envier.

Le garçon à qui je m'étais adressé avait réprimé un petit rire. Et bien quoi...? Je ne savais peut être rien de lui, mais ce qu'il montrait était suffisant pour que je sache que je ne le voulais pas dans ma listes d'amis.
J'avais l'habitude d'avoir ce genre de pensées idiotes, par moments, mais encore heureux que je ne me comporte pas tout le temps de façon immature. J'avais juste dit mon avis, après tout. Ces gars faisaient trop de bruit, tout simplement. Il continua à me regarder quand je lançai :

-Oh la la... Les français, quelle éducation.

J'avais souri en prononçant ces mots, mais je ne m'étais pas attendu à ce que mon interlocuteur en fasse de même. Il était particulièrement ironique.

-C'est vrai que se mêler des affaires des autres est la preuve d'une éducation exemplaire...

Je sentis qu'il voulait continuer, mais il fut automatiquement coupé par un grondement impressionnant. L'éclairage sauta d'un coup. Une coupure de courant... Comme si on avait besoin de cela en plus. J'avais juste voulu dire mon avis à ce gars, qui s'était attaqué un peu fort à la fille qui avait osé lui demander de la fermer, et je sentais que ça allait durer bien plus longtemps qu'une simple remarque. Ça m'embêtait. J'avais envie de retourner à mes révisions, mais je n'en montrais rien.

Un bruit sourd interrompit mes pensées, suivi du vacarme dû à des objets qui tombaient sur le sol. Quelqu'un était tombé, manifestement. Je ne comprenais pas trop ce qui se passait autour de moi, à vrai dire. Je n'avais jamais eu une capacité d'adaptation particulièrement élevée dans l'obscurité, disons. J'étais un peu perdu entre cette histoire de dispute, de coupure de courant, de gens qui tombent... Bref. Ce devait être la fille qui avait trébuché, à en juger de la distance qui nous séparait. Ou le charmant jeune homme qui se trouvait avec nous.

Bizarrement, je n'entendis aucune réaction de la part de mes deux camarades. J'attendis quelques secondes, qui me parurent durer une éternité dans le noir, jusqu'à ce que la voix du sportif s'élève de nouveau dans l'obscurité :

-Les gars. On bouge, ça sert à rien d'être ici. Partez devant, je vous rejoindrais quand j'aurais ramassé mes affaires.

Ah, c'était donc ses affaires qui étaient tombées. Pendant une seconde, mon esprit de solidarité voulut reprendre le dessus, et j'envisageai de lui proposer mon aide, possibilité que j'effaçais tout de suite de mon esprit. Je n'allais quand même pas aider ce gars à ramasser ses affaires, et de plus, je me doutais bien que ce n'était pas la seule raison qui le poussait à rester sans ses amis. Une fois que je fus persuadé que la bande de sportifs étaient partis (en claquant la porte, d'ailleurs) je répondis à leur leader :

- Je ne suis peut être pas exemplaire niveau éducation, mais je pense que, comme tu le disais si bien tout à l'heure.... Ce serait dommage de me déranger dans mes révisions. Et je pense que mon travail n'est pas l'affaire des autres... Non ?

Je souris après cette phrase. Ce n'étais pas extraordinairement cassant, mais j'avais réussi à exprimer mon avis. Bah, de toute façon, j'avais l'habitude d'être sûr de moi. Ça allait aller plus loin, j'en étais sûr. Je percevais seulement le bruit de quelques personnes qui tentaient de se déplacer, et je ne sentais personne bouger près de moi. Alors, comment savoir quelle était la réaction du sportif... Je tenta de me déplacer, en posant la main sur la table qui avait été notre sympathique lieu de rencontre. J'avançais doucement, la main sur le bord d'une chaise, me permettant de ne pas me cogner n'importe où. Je sentis enfin que j'approchais du jeune homme, et je restai devant lui, tout près, rajoutant d'une voix faussement boudeuse :

- Je ne connais pas ton éducation, mais, juste une question : Ta maman t'as jamais dit qu'il faut pas faire de bruit dans une bibliothèque ?

[HRP : Vraiment désolé d'être si en retard, je n'avais pas pu répondre cause de problèmes familiaux >.< ça ne se reproduira plus. ]
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Spencer sentit deux bras musclés la redresser. L'un lui tenait son bras et l'autre était à sa taille. SA TAILLE !
Il l'assit sur ses genoux, ses sales mains toujours posé sur l'absence de hanches de l'étudiante.

-Les gars. On bouge, ça sert à rien d'être ici. Partez devant, je vous rejoindrais quand j'aurais ramassé mes affaires.

Spencer entendit un bruit de feuilles froissées et des cliquetis de stylos. Elle attendit que les amis du sportif s'en aille pour lui montrer qu'elle aussi savait bien placé ses mains.
Elle se retourna vers son visage, lui caressa la joue du bout des doigts. « Tu vas pas être déçu minou... » pensa-t-elle non sans sourire.
Elle prit un peu d'élan et lui décocha un coup de poing dans la mâchoire. Sous le coup, le français émit une exclamation de surprise. Elle se leva furibonde en se massant le poing, en le frappant elle s'était fait mal aux phalanges. Elle profita alors de l'obscurité pour se décaler de la table et se rendre alors hors d'atteinte. Elle attrapa le classeur qui était sur la table et lui envoya de toute ses forces dans le visage, du moins elle espérait que c'était son visage.

-Pour qui tu te prends ?! Tu gênes tout le monde et en plus tu oses me toucher ?! explosa-t-elle, hurlant de toutes ses forces.
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-Je ne suis peut être pas exemplaire niveau éducation, mais je pense que, comme tu le disais si bien tout à l'heure.... Ce serait dommage de me déranger dans mes révisions. Et je pense que mon travail n'est pas l'affaire des autres... Non ?

-Ça le devient si ton travail commence à me déranger dans le miens, réplique-t-il sans s'énerver. Il est gonflé le Robin, mais pas autant que l'arrogance qui semble graviter autour de ce beau type blond.

Ce type là, il transpirait la confiance en lui, il sentait l'assurance aussi fort qu'un vieux fromage français laissé trop longtemps sous un cagnard en plein moi d'août. Robin ne pouvait pas supporter cet espèce de sentiment de supériorité qu'il dégageait et qui lui donnait envie de lui coller son poing dans la figure. Cependant ce n'est pas ainsi qu'il allait démontrer lequel des deux était supérieur à l'autre, et malheureusement pour cet illustre inconnu, Robin préférait largement être au dessus, quel que soit le contexte dans lequel on s'inscrivait. Sans doute son esprit de compétition qui n'avait pas pu être évacué pendant l'entraînement gâché par la pluie.

Il entendit quelqu'un se déplacer non loin de lui et sentit la chaise bouger légèrement lorsqu'une main se posa dessus. Il était là, c'était certain, ça ne pouvait être personne d'autre. Les poils de la nuque de Robin se dressèrent à cause de la présence qu'il sentait toute proche sans pouvoir la situer exactement à cause de l'obscurité qui régnait. Tout près de lui, une voix lui parla avec comme une trace de bouderie dans le ton.

-Je ne connais pas ton éducation, mais, juste une question : Ta maman t'as jamais dit qu'il faut pas faire de bruit dans une bibliothèque ?

Robin allait répondre avec une pique cinglante, mais il se fit voler la politesse par un coup de poing violent qui s'écrasa sur sa mâchoire. La fille sur ses genoux se leva alors d'un bond et Robin, jurant comme un charretier dans sa langue maternelle se frotta la mâchoire pour tenter d'atténuer la douleur. Elle n'avait pas beaucoup de force, mais elle savait quand même faire mal la garce.

-Pour qui tu te prends ?! Tu gênes tout le monde et en plus tu oses me toucher ?!

Elle avait tout simplement hurlé dans la bibliothèque et les quelques personnes encore présentes ricanèrent bêtement dans leur coin. Robin vit immédiatement rouge, il essayait d'aider les gens et voilà comment on le remerciait ? En lui envoyant un coup de poing ?

-Non mais t'es malade ? J'essayais juste de t'ai...

Mais la fin de la phrase fut interrompue par un classeur qui vint s'écraser sur son nez. Parfait. Elle voulait la guerre, alors elle allait l'avoir. Robin se lève violemment et envoie valser sa chaise en arrière avant de bondir vers là où il pensait que le classeur venait. Son épaule rencontra le ventre de quelqu'un et le plaqua à terre façon rugby. Les français n'étaient peut-être pas bons dans tous les sports, mais celui-ci ils savaient y jouer, sans parler du fait que Robin était plutôt musclé et qu'il était doué en beaucoup de sports différents contrairement à ses études où il coulait invariablement.

Le plaquage était donc digne d'un rugbyman, le seul problème était que la personne qu'il venait de plaquer sur le sol comme une brute n'était pas une femme en robe, mais bien un garçon en pantalon. Il venait de plaquer le beau gosse par terre par erreur. Les ennuis continuaient !
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Je n'y comprenais plus rien. Plus rien du tout. Tout d'abord, il vaut entendu une jeune fille se faire embêter par des sportifs, il était alors venu pour rajouter son avis dans la discussion. Ensuite, il s'était disputé avec le chef de ceux ci.
Enfin, il y avait eu une coupure de courant, et la jeune fille s'etait énervée, et s'était mise à hurler.

-Pour qui tu te prends ?! Tu gênes tout le monde et en plus tu oses me toucher ?!

Je ne savais pas ce qui s'était passé, mais je fus frappé par une vague de lucidité, qui me fit rendre compte du comique de la situation. Je ne pus m'empêcher de sourire. De toute façon, on ne voyait rien dans cette salle. J'entendis ensuite la voix du garçon, tout près, répliquer d'un ton indigné. :

-Non mais t'es malade ? J'essayais juste de t'ai...

Cette fois ci, un bruit sourd interrompit sa réponse. Il poussa une exclamation de douleur, tandis que moi, je m'imaginais aisément les détails de la scène, et que je ne pouvais m'empêcher de trouver ça comique. Mon amusement se dissipa d'un coup quand je sentis un choc m'amener contre le mur. Surpris, je n'avais pas eu le temps de me défendre ou de résister. Mes poumons se vidèrent de tout leur air, et j'eu besoin de trois secondes pour reprendre mes esprits.
Première seconde. Je sentis le choc, sous l'effet de la surprise, je tombai directement à terre, sans respiration.
Deuxième seconde. J'eu le temps de comprendre que je m'étais fait plaquer par quelqu'un. Sûrement le sportif..
Troisième seconde. Je me relevai rapidement, toujours en proie à la douleur, mais bien décidé à résister.

Je sentis une présence près de moi. Sans aucun doute, c'était bien lui. Je le pris par le col, d'une poigne forte, avant de l'amener contre le mur même où il m'avait plaqué. D'ailleurs, je n'y alla pas de main morte, le cognant fort contre celui ci. J'étais vraiment énervé, et je n'allais pas hésiter une seule seconde à lui faire comprendre mon avis.
Sans hésiter, je lui donnai une forte claque de la main droite, avant de dire d'un ton doucereux :

- Alors c'est comme ça... Ok. Tu arrives, t'emmerdes le monde à la bibliothèque. Ensuite, une coupure de courant, et je ne sais pour qu'elle raison, tu te remets à faire chier cette fille, et pour la fin, tu me plaques, alors que je riais tranquillement à côté de vous. mon ton mielleux s'évanouit alors, et je me mis à hurler. C'est quoi ton problème ? Espèce d'enfoiré !

HRP : Désolé de mon très très long retard, vraiment désolé, mais j'ai du me connecter beaucoup moins souvent, car en ce moment j'ai de nombreux problèmes familiaux.
En espérant que vous ne m'en voulez pas trop, et que vous comprendrez :)
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