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 S.O.S moyenne en danger ! [Tasnim & Gretel]

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« S.O.S »

«Tasnim & Gretel & Sam»



La sonnerie automatique au son dégueulasse et super strident a retentit à 17 heures pour annoncer la fin du cours. Et la fin de ma journée pour moi, c'était ma dernière heure à m'ennuyer pour cette journée, tout le reste de l'après-midi était à moi ! Enfin ça, cette putain de pensée idyllique, c'était c'que je me disais avant qu'y ai ce grand type qui vienne mettre son grain de sel dans ma vie. J'venais d'avoir ma moyenne du mi-trimestre, d'habitude j'ai 11, bah là j'avais 8. Baaah c'était mes moyennes habituelles, moi ça m'gênait pas vraiment- j'ferais mieux la prochaine fois -, mais y a ce mec qui sortait du même cours que moi qui m'a abordé. Il m'a demandé combien j'avais eu et quand il a su ma note la seule chose qu'il a trouvé à me dire c'est "Hé? mais tu sais que si t'as pas la moyenne, tu redoubles ?". Voilà comment il a réussi à me plomber le reste de l'après midi.

Parce que non, j'aime pas bosser, j'y comprend presque rien et en plus ça m'intéresse pas. Mais si j'redouble ça fera une mention moche sur mon CV plus tard, et puis m'retaper une année d'université, non merci c'est déjà assez chiant comme ça !

Bah putain, moi qui me disais "Coool, une après midi à passer à m'promener dans Aitikin !", voilà que ça fout tous mes projets en l'air. J'avais prévu de sortir de Volfoni avec deux ou trois potes pour faire du lèche-vitrine en ville, mais apparemment le destin était pas avec moi pour ce coup là. Du coup j'vais devoir tout annuler.

J'sors mon téléphone tactile avec sa coque rose trop hype et j'pianote un peu dessus, histoire de prévenir Sidney et Madison que j'pourrais pas me déplacer jusqu'en ville. Parce qu'elles, elles habitent déjà sur place donc elles ont pas besoin de faite du trajet comme moi, avec cette ligne de bus qui passe que toutes les 30 minutes pour rallier le centre-ville. Moi j'suis en internat, et si on va en internat c'pour travailler, normalement. Donc va falloir que je rame dur pour qu'avant la fin du trimestre, ma moyenne repasse au-dessus de la barre des 10. Non c'est pas trop dur de rattraper deux misérables points, mais revoir tous les cours que j'ai pas écouté depuis le début de l'année, ça ça va être dur.

Seul problème. Ma concentration. Elle dure quoi ? 30 secondes ? Deux minutes au max ? Ouais désolé, mais un rien me distrait quand y s'agit de travailler, même une mouche devient passionnante. Alors je suis obligé d'avoir quelqu'un pour me surveiller si je veux m'y mettre sérieusement, et qui de plus sérieusement sérieux que les intellos ? Donc, pour bosser il faut que je me dégotte un intello et tout le monde sait que leur QG c'est la bibliothèque. Allez hop, j'range mes affaires de cours et on est parti !

Franchement vous m'voyez trainer dans une bibliothèque ? Ça me fait vachement bizarre perso, d'autant plus qu'il faut chuchoter et moi la discrétion, c'est pas mon fort. Ça va être mouvementé cette soirée moi j'dis. Je rentre dans le repère des grosses têtes et laisse échouer mon sac sur la première table inoccupée que je vois sans y faire trop attention. Faut que je me trouve une personne assez sympa pour m'aider. Z'avez cru quoi, que j'avais des amis intellos ? Moi ? Sérieusement ? Désolé, j'suis pas vraiment pote avec ce genre de personne d'habitude. Quoi qu'il en soit y me faut une fille de préférence, ou un gay, parce que la plupart des mecs arrivent pas à me regarder dans les yeux plus de 30 secondes, si vous voyez c'que j'veux dire.

Je cherche des yeux une fille qui pourrait m'aider, avec l'air pas trop coincée si possible. J'suis pas masochiste tout de même, j'ai pas envie de passer l'heure à venir -et peut-être les deux même- avec une fille chiante comme la pluie. Nan, faut que je m'en trouve une plutôt cool, elle fera passer le temps plus vite et elle sera sans doute de plus agréable compagnie. La bibliothèque est bondée à cette heure là, mais pas un groupe qui a l'air un peu sérieux. Des midinettes qui gloussent derrière l'autre là, Andrew je crois, juste parce qu'il lit un livre et deux mecs qui tirent chacun sur une page d'un comics pour l'arracher des mains de l'autre. He bah on est pas sorti de l'auberge.

J'fourre mes mains dans mes poches et j'm'avance entre les étagères. Je suis en train de passer du côté des livres dédiés à l'histoire des arts et tout le tralala quand je vois deux filles en train de lire un livre en discutant un peu. Haaaaaaa, je crois que j'ai déjà vue celle aux cheveux bleus, enfin il me semble. Je sais que c'est une intello, c'est elle la plus connue d'entre eux, mais par contre j'ai carrément zappé son nom. L'autre aussi je l'ai déjà croisée dans les couloirs, elle est là depuis longtemps. Après j'suis là depuis le lycée, j'en ai croisé du monde dans les couloirs, mais il me semble que sa tête me rappelle quelque chose.

J'arrive à grand pas vers elles, le sourire aux lèvres et j'attrape mon élastique à cheveux entre mes lèvres pour m'faire une natte. Ouaip j'suis motivée là. J'finis de faire ma coiffure et arrivée à hauteur de leur table, j'pose le plat de mes deux mains contre la surface en bois dans un grand bruit sourd en les regardant du haut de mon mètre 75. J'espère qu'elles seront d'accord pour m'filer un coup de main. T'façon elles ont pas le droit de discuter, elles vont m'aider et puis c'est tout. C'est les seules que je connais un peu de visage de tous les gens présents ici, alors c'est tombé sur elles.

« BON. SALUT VOUS DEUX ! J'vous recrute en urgence pour m'aider à apprendre mes cours ! En échange j'vous file ... Heeeu ... DES BARRES CHOCOLATEES !! Alors, c'est OK ? »

Rha putain, j'aurais rien du leur promettre en échange. Connerie, connerie. C'était une connerie. Ha merde, où j'vais trouver des barres chocolatées moi maintenant ? Ouais bon, on verra en temps et en heure quand elles les demanderont. T'façon j'pouvais pas faire autrement, je suis pas du genre à supplier. Pour l'instant, essayons d'travailler. Je tire une chaise qui se trouvait sous la table vers moi et m'affale dessus, j'ai pas envie mais bon, quand faut y aller faut y aller !


(c) Ségo Soyana sur Epicode
 
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Cet après-midi, je suis heureuse comme Raiponce qui s’est enfin sauvée de sa tour et de sa vieille sorcière de mère adoptive. Sauf que moi, je me suis sauvée de ma maison et de ma vieille sorcière de grand-mère. En fait, ça fait un bon moment que je suis partie de ma tour, mais ce sentiment exquis de libération est toujours omniprésent en moi. Je me sens bien à l’université, en arts numériques. Sans compter que j’ai toujours la meilleure moyenne de l’université, ce qui empêche ma mémé de se mettre à râler pour que je revienne chez elle. De plus, je n’ai pas tardé à me faire une très bonne amie. Elle est hyper rigolote, Tasnim. Lorsque j’ai une grosse envie de pleurnicher, elle vaut au moins vingt films de Disney, tant elle est réconfortante. J’adore sa peau basanée, ses cheveux et ses yeux noirs. Elle est jolie, Tasnim. Tasnim, c’est ma princesse Jasmine de tous les jours. Lorsque je lui dis qu’elle est ma Jasmine, elle éclate de rire, et j’aime ça. J’aime bien le bruit, les rires, la musique, les gens qui parlent… Ça fait différent de lorsque ma mémé m’enfermait. Oui, je me sens beaucoup plus libre…

Pour en revenir à mon après-midi, je suis heureuse comme Raiponce parce que nos cours, à moi et Tasnim, ont terminé plus tôt que prévu. Nous avons donc décidé de nous rejoindre à la bibliothèque afin de discuter tranquillement et de lire. Moi, je continuerais mes travaux en graphisme, en même temps. Je les fais toujours en avance parce que j’adore le graphisme. Une joie incommensurable de petite fille me prend aux tripes lors de mes cours et mes travaux en arts numérique. Je commence mes devoirs la journée que je les ai reçus, je les termine en premier et j’ai la meilleure note, car je suis la meilleure des petites princesses intellectuelles. Et le meilleur, là-dedans, c’est que je ne me presse pas ; je m’amuse. Je ris dans une barbe que je n’ai pas de ceux qui, à la dernière minute, font des nuits blanches et se prennent la tête afin de terminer leurs travaux. On a toujours rit de moi, mais au final, c’est moi qui ris des autres. Vous voyez, la petite intello de qui vous vous êtes moqués? Ben elle rit de vous, là, parce qu’elle a déjà tout terminé et se la coule douce.

Je suis donc à la bibliothèque, mon royaume, en quelque sorte, mon beau château d’Espagne, et je chuchote dans mon coin avec Tasnim. On discute de l’histoire de l’art devant des grands livres dignes des contes de fées et je me sens bien. Je me retourne parfois vers mon ordinateur portable pour continuer peu à peu le travail de ce trimestre en graphisme. On rit et on se sent bien, et moi, j’aime ça me sentir bien. J’aime ça, sentir que je pourrais rester ainsi indéfiniment, que je m’endormirais dans cette situation pour me réveiller des millénaires plus tard avec ce sentiment de bien-être. Parce que je me sens bien et j’aime ça, je ne sais pas si vous l’avez compris, enfin. En ce moment, je pointe du doigt une œuvre abstraite que j’aime particulièrement dans notre livre de conte de fées et je me mets à décrire l’impression qu’elle me fait. Oui, elle fait en quelque sorte monter en moins une douce mélancolie, une tristesse qui a toujours été en moi pour une raison que je n’ai jamais sue. Elle me perturbe un peu, et je dis à Tasnim que cette peinture est puissante, qu’elle fait ressortir ce que toute bonne œuvre abstraite tente de démontrer. Elle fait déborder mon cœur sans que je sache vraiment pourquoi ; je ne sais même pas si j’aime ça ou non.

Et c’est alors que je fais part à mon amie de tout ce méli-mélo qui brasse en-dedans de moi que je me suis fait déranger. Je déteste me faire déranger quand j’essaie de diagnostiquer le mal de mon petit cœur d’enfant. Une espèce de masse rose se dirige droit sur nous, on dirait un ouragan. Et elle crie. Ce n’est pas que je n’aime pas les cris, mais chaque bruit a son endroit, et celui-ci n’avait pas cogné à la bonne porte.

-BON. SALUT VOUS DEUX! J’vous recrute en urgence pour m’aider à apprendre mes cours! En échange j’vous file… Heeeu… DES BARRES CHOCOLATÉES!! Alors, c’est OK?

Je fronce les sourcils en plaquant mes mains sur les oreilles. Je regarde l’ouragan sur deux pattes. Des vêtements soignés, des cheveux roses et une énorme poitrine. Est-ce le genre de fille qui a tout dans les seins et rien dans la tête? En tout cas, elle semble beaucoup plus portée sur l’apparence que moi et Tasnim, qui préférons les vêtements simples et confortables. Sans compter que nous bannissons toutes deux le maquillage de notre vie. Aujourd’hui, je ne porte qu’un vieux jean délavé et un T-shirt X-large de Pink Floyd. J’adore flotter dans mes vêtements. Je penche la tête de côté, tendant de déterminer si je l’ai déjà aperçue dans l’université. En fait, je crois que oui, elle est difficile à manquer, mais à part une impression, je ne me souviens de rien à propos d’elle. Je me demande pourquoi elle est venue nous voir, moi et Tasnim.


-Je ne me souviens pas m’être portée volontaire pour aider les élèves en difficulté, que je lui dis, les sourcils toujours froncés.

Je penche la tête de l’autre côté. Ma grand-mère m’a toujours dit qu’aider les autres, c’était une perte de temps. Que je n’aurai jamais assez de temps dans ma vie pour moi-même, donc de laisser tomber les gens en général. Bien sûr, j’aide Tasnim lorsqu’elle en a besoin, mais c’est différent, je la connais. Alors, même si j’ai la meilleure moyenne, et même si les profs m’harcèlent pour que je le fasse, je ne me propose pas pour aider les autres élèves. Elle a donc intérêt à m’expliquer la raison pour laquelle je devrais l’aider.

- Premièrement, j’aimerais que tu arrêtes de crier, on est dans une bibliothèque. Deuxièmement, j’aimerais te poser quelques questions. Bon, petit un : t’es qui? Petit deux : pourquoi t’es venue nous voir? Petit trois : quels cours t’as besoin de réviser? Et petit quatre : est-ce vraiment urgent?

Je regarde Tasnim, cherchant à savoir ce qu’elle en dit de tout ça. Moi, j’en dis que me faire payer en barres chocolatées, je n’ai aucun problème avec ça. Le problème, c’est le temps. Mon temps, il est à moi, il est précieux. Je ne veux tout de même pas devoir enseigner un an d’université à cette fille. Si je n’ai pas le temps d’écouter mes films, de lire ou de dessiner sur mon ordi, je craque.
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Quelqu'un a dit chocolat ?


Lorsque la sonnerie retentit, je m’empresse plus que d’habitude pour ranger mes affaires. Mes amies me jetent un œil interloqué, je leur réponds un « Rendez-vous, rendez-vous, je dois me dépêcher ! », ce que je ne manque pas de faire, si bien que je manque même de me prendre le mur en sortant. Rien d’anormal, ma maladresse habituelle, je continue mon chemin comme si de rien n’était malgré les rires moqueurs. De toute façon, rien ne va entamer mon moral aujourd’hui. Il fait beau, les cours sont terminés, et je vais voir Gretel !

Gretel, Gretel, ma petite Gretel. Oh elle est un an plus âgée que moi, mais elle est plus petite de taille et paraît tellement enfantine que parfois, j’ai l’impression que nos âges s’inversent. Elle a le don d’éveiller mes pulsions maternelles et à me rendre plutôt gaga. Un peu surprotectrice sur les bords aussi, mais ça, chut, elle n’en sait rien, je veille dans l’ombre. Je suis le genre à lui faire des câlins réconfortants en fusillant les méchants du regard dans son dos.

On ne se voit pas aussi souvent qu’on le voudrait, étant donné qu’on ne suit pas les mêmes cours, mais on essaye de se voir autant que possible, aux pauses et pendant le week end. On est pensionnaires toutes les deux, ça aide. Je marche donc vers l’un de nos lieux de retrouvailles favoris, la bibliothèque. On ne change pas les intellos, hein. Enfin… Ce n’est pas comme si on bossait vraiment pendant ces moments-là, le plus souvent, ça part rapidement en longues discussions et bonnes tranches de rigolade, et ça ne dérange personne, on est loin d’être les plus bruyantes.

Je la vois me faire de grands coucou, comme si elle n’était pas déjà assez visible avec sa tignasse bleue. Je souris avec amusement, tandis qu’elle me salue déjà. « Ma Jasmine ! ». Cette fois, je pouffe. Elle est vraiment trop mignonne. Je lui dis parfois que je n’ai rien à voir avec cette jolie princesse Disney –mis à part les origines, peut-être- mais elle persiste à me donner ce petit surnom, avec une affection toute particulière. Du coup, je craque et je la laisse. Elle c’est plus simple, elle a déjà un nom de conte de fée, charmant d’ailleurs. Je me souviens avoir été fascinée par ce prénom la première fois que je l’ai entendu, en arrivant au lycée. Gretel. De jolies consonances allemandes. Je ne connaissais pas le conte, ma culture à ce niveau là s’arrêtait à Disney et aux contes de mon propre pays. Croyez-moi qu’elle s’est bien élargie depuis que je connais Gretel !

Ce qui est génial avec elle, c’est qu’on a plein d’intérêts communs. A la seconde où j’arrive, elle a un gros livre entre les mains et on commence déjà à parler d’histoire de l’art. De quoi me mettre immédiatement à l’aise. Parfois, je lève les yeux avec elle pour lui donner mon avis sur son travail en graphisme. Les artistes, ça s’entraide.

Soudain, la discussion devient plus sérieuse et nos rires s’y distillent petit à petit. Je l’écoute attentivement parler d’une œuvre qui la bouleverse particulièrement, j’attends qu’elle en vienne à sa conclusion, qu’elle me parle de choses plus profondes, plus personnelles, plus enfouies en elle. Elle est comme ça, Gretel, un peu… mélancolique, au fond. Mais elle ne se confie pas facilement. Je reste souvent longtemps à l’écouter, parce que j’ai peur qu’en parlant trop brusquement, elle se replie. Et alors que j’allais intervenir, je sursaute au son rugissant d’une voix, toute proche de nous, que je n’avais même pas sentie arriver :

-BON. SALUT VOUS DEUX! J’vous recrute en urgence pour m’aider à apprendre mes cours! En échange j’vous file… Heeeu… DES BARRES CHOCOLATÉES!! Alors, c’est OK?

Oula. Qu’est-ce que c’est que cette espèce de furie rose ? Surprise, je la détaille quelques secondes, de haut en bas, sans empêcher un petit air réprobateur de s’afficher sur mon visage. J’avoue que j’ai du mal avec ces filles qui ne peuvent pas s’empêcher de déballer à la vue du monde les trois quarts de leurs gambettes et la moitié de leurs seins. Au minimum, quand il n’y a pas le nombril qui vient s’ajouter avec… Oh, dans mon pays aussi, il y en a beaucoup, mais elles sont mal perçues. En Amérique, c’est juste normal, voilà ce qui me choque. La décence, la pudeur ? Complètement has been, ma pauvre Tasnim. Mais je garde mes réflexions pour moi, je n’ai pas envie de passer pour la prude de service, même si c’est déjà le cas, depuis le temps.
J’efface vite mon air agacé, après tout, juger les gens de cette façon n’est pas plus louable de ma part.

-Je ne me souviens pas m’être portée volontaire pour aider les élèves en difficulté.

Moi si, mais seulement les lycéens. Or, il me semble qu’elle est d'une promo supérieure à la mienne, je ne sais pas si je lui serai d’une grande aide. Elle n’a pas de chance, cette fille, Gretel est celle qui peut lui être d’un vrai secours, et je sais qu’elle n’est pas très partageuse de son savoir. D’ailleurs, elle ne tarde pas à le sous-entendre :

- Premièrement, j’aimerais que tu arrêtes de crier, on est dans une bibliothèque. Deuxièmement, j’aimerais te poser quelques questions. Bon, petit un : t’es qui? Petit deux : pourquoi t’es venue nous voir? Petit trois : quels cours t’as besoin de réviser? Et petit quatre : est-ce vraiment urgent?

Ah bah oui, il faut s’accrocher quand on vient demander de l’aide à Gretel, en général. Je cache mon léger sourire derrière ma main qui me sert de repose-tête, sans quitter la jeune fille des yeux.

« Hum… Zimmerman, c’est ça ? »

Non, je n’avais jamais parlé à cette fille mais il suffisait d’être une seconde attentive aux bruitages de couloirs pour entendre ce nom surgir, quelque part, plus particulièrement dans des endroits chargés de testostérones, si vous voyez ce que je veux dire.

« Moi, j’aime bien les barres chocolatées. » je dis, simplement.

Pour ne pas dire que j’y suis complètement accro. Comment faire céder Tasnim ? La faire chanter avec de la nourriture, ça marche très bien. Je ne dis pas que j’accepte de l’aider, seulement que la négociation me paraît bien partie. De toute façon, je ne suis pas très dure en affaires, c’est surtout Gretel qu’il va falloir convaincre.






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