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 L'invasion des remerciements [Jiang Li Chen & Adriel Lespérance]

Adriel Lespérance
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Adriel Lespérance
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Aujourd’hui est un samedi après-midi tout à fait banal. En fait, depuis que je vis aux États, mes samedis après-midi sont beaucoup plus normaux que ceux que j’avais l’habitude de vivre. Je viens tout juste de me réveiller, il est une heure de l’après-midi. Je traîne paresseusement les pieds jusqu’à la fenêtre afin d’écarter mes rideaux noirs et opaques. Mauvaise idée : il fait un temps de cul. J’vais vous traduire ça : pour moi, un temps de cul, c’est une journée ensoleillée. Je plaque mes mains contre mes yeux en grommelant, réaction normale pour n’importe quel humain qui a dormi pendant plusieurs heures dans un sous-sol où aucun rayon solaire ne peut percer. Je me détourne rapidement de la foutue fenêtre et me dirige vers la cage de mes ratons chéris. Je prends Vekna et Zombie dans mes mains pour les poser sur mes épaules. Je sais, je n’ai pas de rats mâles, c’est assez improductif si je veux un jour m’occuper de bébés rats, mais que voulez-vous? Peut-être que je veux que mes rates soient lesbiennes. Je m’assois sur mon lit un instant, attendant que les brumes du sommeil quittent un minimum mon cerveau liquéfié, laissant mes rates faire leur promenade habituelle sur mon corps. Je passe mes mains sur mon visage en soupirant. Je déteste me réveiller, peu importe l’heure.
Je me demande ce que je pourrais porter, aujourd’hui, avant de monter bouffer quelque chose. Ce n’est pas comme si ma garde-robe débordait de vêtements : au contraire, je porte souvent les mêmes. Mais je me pose tout de même la question, un peu comme tout le monde. Je me lève donc, me dirigeant vers ma commode. Toute neuve. C’est la première fois de ma vie que j’ai des trucs neufs. Un lit neuf, un meuble d’ordi neuf avec un laptop neuf, une télé neuve, une table à dessin neuve et des chevalets neufs. Mon père me donne l’impression qu’il veut racheter toutes les années où il a été absent avec tous ces objets. Non, en fait, ce n’est pas une impression : c’est un fait. Il se sent incroyablement coupable d’avoir fiché le camp avant même ma naissance et de m’avoir laissé vivre dans la merde de ma mère pendant dix-huit ans. Heureusement, d’ailleurs, parce que s’il ne croyait pas s’être conduit en parfait imbécile, il serait beaucoup plus con qu’il ne l’est déjà. Alors j’accepte les cadeaux et je ne dis rien. S’il veut vider son compte en banque pour moi, je m’en fiche, ça ne réparera jamais les torts qu’il a causé. Son absence durant les dix-huit premières années de ma vie et l’état dépressif de ma mère alors que je vivais avec elle vont rester encrés en moi toute ma vie, y’a plus rien à faire.
Mais quand même. Comparé à chez ma mère, je suis bien, ici. J’peux pas dire le contraire. Mon père se sent tellement idiot qu’il n’ose pas rejeter qui je suis, même si je sais qu’il n’est pas d’accord avec certaines choses, comme mes tatouages et mes piercings. Mais il se ferme la gueule. Même s’il gueulait pendant des jours, de toute façon, ça ne changerait rien : mes tatouages sont là pour la vie. Sa fille, ma demi-sœur, a huit ans et elle m’adore. Elle répète sans cesse qu’elle veut être comme moi et me suit souvent dans mon sous-sol pour me regarder dessiner. Sa femme, quant à elle, est plutôt gentille. Elle tente de me comprendre du mieux qu’elle peut, même si je sais pertinemment que je suis un cas désespéré. Elle essaie de m’intégrer à une vie familiale à laquelle je n’ai jamais été habitué. Parce que, la vie en famille, je n’y comprends rien. J’ai toujours vécu par moi-même. Je ne me sens jamais très à l’aise, lorsque je dois souper avec eux. Qu’est-ce qu’on dit, lorsqu’on mange en famille, normalement? Apparemment, on raconte sa journée, mais je n’ai rien de palpitant à dire. Je me contente d’écouter, restant muet comme une tombe. Mais ce n’est pas plus mal. J’ai l’impression de vivre chez des aliens, mais au moins, ces aliens sont plutôt agréables à vivre. Je pourrais donc dire que je «vis normalement». Et, c’est étrange, mais cette relative normalité me fait un peu peur.  Je me sens un peu comme un étranger, quelqu’un qui aurait infiltré leur maison. Même si on m’a clairement fait une place rien qu’à moi, je ne me sens pas à ma place, ça me dérange. Au fond, c’est sûrement moi, l’alien. Je ne peux pas m’empêcher de penser en permanence à ce que je pourrais maintenant appeler mon ancienne vie. Je dois user d’une énorme force mentale pour ne pas appeler ma mère à chaque soir afin de m’assurer qu’elle n’est pas pendue dans le sous-sol de sa maison. Mais je le ne fais pas. Je me suis dit que j’allais couper les ponts, oublier, passer à autre chose. Trop de sentiments me hantent, mêlés à des images du passé. Des fantômes. Je ferme les yeux quelques secondes. Je cherchais des vêtements, pas des spectres du passé.
Je fouille dans mes tiroirs. Aujourd’hui, j’ai envie de faire abstraction de mon allure habituelle tirant vers le punk pour pencher vers le gothique. En cherchant dans le peu de vêtements que j’ai, je trouve un cadeau que Jake m’avait fait. Un pantalon purement gothique en cuir, confortable et sans nécessairement être moulant, car je déteste les vêtements moulants. Le tissus est ouvert sur les genoux et est clouté sur les côtés. Il a trouvé ça dans une  boutique à Montréal et s’est dit que ça m’irait bien. Je l’enfile sans plus de cérémonie avec un tanktop blanc arborant une immense chouette noire à l’air macabre avant de brosser mes cheveux et de monter l’escalier. Je salue distraitement mon père et sa femme en fouillant dans le frigo en quête de bouffe qui me plairait. Je finis par faire réchauffer des restes de la veille et de les engloutir avant de retourner dans un antre, mon sous-sol.
 
Je m’assois à ma table à dessin et me mets au travail. Après un instant de dessin, je sors mes clopes et en grille tranquillement une en faisant de rapides corrections à mon travail. Le tanktop que je porte aujourd’hui m’a donné envie de travailler l’encre de chine et de dessiner des chouettes venues d’un autre monde. Ces oiseaux me donnent toujours l’impression qu’ils sont des espèces de messagers mystiques, qu’ils savent des choses qu’on ne sait pas, et ça m’a toujours fasciné. J’aime les chouettes. «Hold me now» du groupe Red guide ma main sur la feuille de papier. Cette chanson rend bien mon état émotif de ces dernières semaines, je ne peux pas laisser un seul jour passer sans l’écouter… C’est le bruit de la sonnette de l’entrée qui me tire de ma torpeur artistique. Elle semble briser l’activité quotidienne de la maison, tout arrêter. C’est étrange, parce qu’ici, les visiteurs se font particulièrement rares. J’entends la porte s’ouvrir, puis la voix de la femme de mon père s’élever, légèrement étouffée par ma musique.
-Adriel? Il est dans le sous-sol, comme toujours. Tu peux y descendre, c’est juste ici.

Je fronce les sourcils. Quelqu’un est là pour moi? Pourtant, je n’ai jamais donné mon adresse à qui que ce soit. J’ai beau réfléchir, je ne sais pas du tout qui aurait bien envie de venir me voir chez moi. Heather? C’est vrai qu’elle voulait voir le matériel que j’utilise pour faire des piercings, mais elle ne sait pas mon adresse. Putain, qui c’est? Je prends une bouffée de ma cigarette avant de me tourner vers l’entrée du sous-sol, intrigué. J’entends des pas dans l’escalier.
Jiang Li Chen
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-Bonjouuuuuuuuuuuuur! Dis, tu peux m'aider? J'cherche un élève. Mais je ne connais pas son nom, son âge, pas plus que sa section. Par contre, j'peux te dire à quoi il ressemble. J'vais pas faire de dessin parce que je dessine trop mal. Alors, il est.. spécial hein! Il a les cheveux coiffés sur le côté droit, noir et bleu. Sur la gauche, il les a tressés. Et il a pleins de piercings de partout. Là, là, là! Partout!
-Ah... ouais... Tu dois parler d'Adriel Lespérance. J'le connais pas beaucoup. Mais avec cette description, ça peut être que lui...
-Okaaay merciiiiiii!

Un bisou sur la joue de l'inconnu qui m'a bien aidé, et je file à la recherche de nouvelles informations sur cet Adriel. En tout cas, il a un joli prénom, en plus d'avoir un joli minoi! Par contre, j'ai pas la moindre idée d'où je vais pouvoir récupérer mes info' moi... D'toute façon, j'pourrais pas aller le voir avant ce week-end au moins. Mais peut-être que je pourrais au moins trouver une idée de cadeau. Ce serait la moindre des choses, que je le remercie. Il m'a quand même tiré d'une bien mauvaise situation. Sans lui, j'aurais été bon pour aller faire un tour à l'infirmerie. Parce que j'suis petit, pas très costaud (enfin, ce point-là n'est pas un fait averré), chinois, et j'me laisse faire. Donc y en a qui en profite. Et la dernière fois, y en a qui en ont profité pour me raquetter. Sauf qu'Adriel est intervenu. Adriel, c'est mon héros! Dont j'ignorais le nom jusqu'il y a peu, certes... Mais mon héros quand même!
Et, au final je la trouve, enfin! Son adresse! Et son numéro. Mais pour le moment, le numéro ne me sert à rien. Je garde par contre son adresse. Je pense que j'irais lui faire une petite surprise à la fin de la semaine. En espérant qu'il soit chez lui. J'ai quand même de la chance qu'il soit externe. S'il était interne, il aurait pu partir au loin. Mais semblerait-il, je suis d'un naturel chanceux. J'ai souvent de la chance. Enfin, tout est relatif... Quand c'est moi qu'on choisit plutôt qu'un autre pour se faire taper dessus, c'est pas de la chance ça... Maintenant, espérons que je sois également chanceux dans ma recherche d'information. Et que je trouve un présent pas trop cher. Parce que, mine de rien, j'ai pas beaucoup de sous, moi. Mais il faut quand même que je le remercie. Ah, cruel dilemne!
Mais, après tout une journée à chercher, je ne trouve rien! Rien du tout! Il faut croire que je ne me suis pas adressé aux bonnes personnes. Pas à celles qui connaissent bien Adriel en tout cas. Pour une fois dans ma vie, j'ai pas de bol! Et bien sûr, c'est quand j'en ai besoin! Faut croire que le destin aime bien jouer avec moi. Si ça se trouve, ce n'est que le début. Et, bientôt, j'vais me retrouver parmi les victimes de l'Académie parce que ma chance m'aurait laissé tomber. Allons mon petit Jiang, ne déprime donc pas! Il ne faut pas être pessimiste! C'est pas parce que ta chance te laisse tomber UNE fois qu'il faut tout de suite imaginer le pire! Tu verras bien ce qu'il va t'arriver. Il suffit de laisser le temps au temps!
Et le week-end arrive. Je m'habille avec soin, prenant un pantalon en toile de lin blanc, et une chemise avec un col mao vert jade, et une paire de ballerine noire, toute simple. Une tenue simple, mais efficace. Je détache mes cheveux pour les laisser librement caresser mes épaules, et chatouiller mon cou. Je les ébourrife un peu. J'aime mes cheveux moi! Même si je ne me travesti pas aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de mettre un peu de crayon sur mes yeux. Mais je m'arrête là. Si je ne passe pas la soirée avec mon sauveur, je reviendrais pour me remaquiller plus tard. Et m'habiller autrement aussi. Dans une jolie robe. Enfin... arrêtons de divaguer...
Je sonne à la porte. C'est une femme qui vient m'ouvrir. Je lui souris gentillement et lui demande si Adriel est là.

-Adriel? Il est dans le sous-sol, comme toujours. Tu peux y descendre, c’est juste ici.


Je la remercie en m'inclinant, et m'exécute. Je descends les escaliers, et toque à la porte du sous-sol. Avant d'ouvrir la porte et d'entrer. C'est un peu... inhabituel comme chambre. Mais je bien mal avisé de juger des goûts des gens. Au vue de mes propres goûts. Je m'avance un peu, et referme la porte. Je m'incline face à Adriel pour le saluer.

-Bonjour Adriel, je m'appelle Jiang Li Chen. Je suis le garçon que tu as aidé un peu plus tôt dans la semaine. Seul qui c'est fait raquetter. Je suis venu pour te remercier. Et puis, je voulais te donner un cadeau, mais j'ai pas eu d'idée. Donc j'me suis dit que si je passais du temps avec toi, je trouverais bien une idée! Donc j'espère que tu es d'accord pour passer l'après-midi avec moi!
Adriel Lespérance
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À première vue, j’suis pas trop sûr de connaître cette personne, mais bon, je vais bien attendre qu’elle descende les escaliers pour être fixé. Je reprends une bouffée de ma clope, avançant ma chaise d’ordi vers l’entrée du sous-sol. Non, je ne me lève pas, trop la flemme, je préfère me servir des roulettes de ma chaise. Je lève un sourcil en reconnaissant le gars qui s’avance vers moi, pour le moins surpris.  Tiens, c’est pas le mec androgyne qui se faisait racketter par une putain de racaille et que j’ai défendu? Qu’est-ce qu’il fout là? Comment il a eu mon adresse? Je n’ai pas le temps de placer un mot qu’il s’avance déjà vers moi et s’incline légèrement avant de se mettre à parler. Déjà, ce geste me met un peu mal à l’aise, mais bon, je crois que c’est courant dans certains pays d’Asie, non? J’vais pas dire directement qu’il est Chinois, ce serait con. Peut-être qu’il a d’autres origines, quoi… Et lorsqu’il se met à parler, ma surprise ne fait que grandir, et je me pose de trop nombreuses questions.
Premièrement, je ne crois pas m’être présenté lorsque je l’ai aidé, alors merde, comment il sait  mon nom?! Mais j’imagine que puisqu’il s’est arrangé pour connaître mon adresse, savoir comment je m’appelle est sûrement la moindre des choses. Putain. Il est mignon, mais d’où il sort? J’ai affaire à un stalker? Et puis… quoi? Hein? Un cadeau? Wow, on se calme le poil de couilles, j’suis pas Superman. Je ne supporte tout simplement pas de ne rien faire alors qu’une personne se fait harceler devant mes yeux. Je n’allais quand même pas passer devant lui en ignorant purement et simplement le fait qu’il se faisait racketter par un imbécile fini, si? Je ne crois toutefois pas du tout mériter un cadeau pour ça. Bon, une médaille, j’dis pas, mais… bon, non, je déconne. Alors c’est ça, il a déniché mon nom et mon adresse pour aller me remercier? Alors là, il ne doit pas y avoir beaucoup de personnes qui daignent de le défendre, le pauvre.
Mais quand même, il veut passer l’aprem’ avec moi pour la simple raison de me trouver un cadeau? Wow. Mais après, qu’est-ce que je peux bien lui dire? «Nan, j’veux pas, fous le camp de chez moi»? Voyons, il a quand même pris la peine de se déplacer pour me remercier, et c’est pas rien, même si c’est un peu creepy. Ça me touche un peu, à quelque part dans mon organisme. J’en ai défendu plusieurs, des personnes qui se faisaient harceler sans cesse, et la plupart du temps, les pauvres victimes ont aussi peur de moi que de leur agresseur. Ouais, on me prend pour une racaille, parfois, j’avoue. Alors on ne m’a pas souvent remercié de mon aide, à vrai dire. C’est pourquoi, mine de rien, c’est quand même sympa qu’il me soit reconnaissait, le mec. Même s’il en fait peut-être un peu trop. Je prends une autre bouffée de ma cigarette avant de me rediriger vers ma table à dessin et de la secouer légèrement dans le cendrier. Je me retourne vers mon visiteur, Jiang Li Chen de son nom. Au fait, est-ce que son nom est simplement Jiang, ou Jiang Li? Pas trop envie de me casser la tête à propos de son prénom.
-Euh… Ouais, salut, Jiang, fais-je en reportant ma clope à ma bouche. En fait, j’suis quand même content que tu me sois reconnaissant, pour l’autre jour, mais t’as vraiment pas besoin de m’acheter un cadeau, hein. Je t’ai défendu, c’est vrai, mais pas la peine d’en faire autant.
Je me demande si je peux le laisser rester ici, un moment. Bon, après tout, c’est pas comme si je faisais quelque chose de spécial, non? Si ça lui fait vraiment plaisir de rester avec moi pour l’après-midi, pourquoi pas? Je me sentirais mal de chasser de chez moi un gars que j’ai aidé et qui est venu expressément pour me remercier. Quand même, j’crois pas être totalement insensible. Je prends encore quelques autres bouffées de cigarette avant de l’écraser dans le cendrier et je me mets à regarder pour de bon Jiang. Je ne l’avais pas remarqué, à notre première rencontre, mais il a les cheveux longs et noirs, un peu comme les miens. Ils ont l’air beaucoup plus soyeux, par contre. Ça lui va pas mal, et j’ai toujours adoré les mecs aux cheveux longs. Et puis, comme beaucoup d’Asiatiques, il a un visage plutôt androgyne. Ça n’a rien de laid, en fait. Appréciation générale d’Adriel Lespérance : Jiang Li est plutôt mignon. Je me lève et me dirige vers lui. Je ne vais quand même pas me présenter affalé sur une chaise d’ordi.
-Bon, on dirait bien que tu connais déjà mon nom, mais j’vais me présenter quand même,dis-je avec un sourire en coin. Moi, c’est Adriel Lespérance. J’suis encore lycéen à Volfoni et, comme tu peux aisément le remarquer, je suis en arts plastiques.
En disant ça, je désigne le sous-sol me faisant office de chambre de la main. Mes très nombreux dessins et toiles sont affichés partout aux murs, c’est pas trop difficile de deviner en quoi je me spécialise.  
-J’ai rien de spécial à faire, alors si ça te fait plaisir de rester chez moi, ben… reste, quoi.
Je me dirige vers le vieux sofa qu’on a foutu à côté de mon lit, l’invitant à me suivre. On ne va quand même pas rester debout en plein milieu du sous-sol en parlant, si? Et puis, la situation me rend un peu mal à l’aise, je ne sais pas trop quoi dire ni quoi faire, et lorsque je ne sais pas quoi faire, m'asseoir et fumer semble être l'activité la plus originale qui soit.
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