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 Si je rougis c'est la faute du soleil. •• [Jay I. Howard & Jolene Brady]

Jolene Brady
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( suite de ceci )

Chanceuse qu'elle était, elle n'avait pas de cours cet après-midi là. Un après-midi qui aurait du être dédié aux révisions en tout genre, et un peu plus de sérieux dans son laisser-aller actuel. Sauf que vu le jeune homme à ses côtés, la mignonne n'avait vraiment pas le cœur de se reporter dans ses bouquins, sans parler du fait qu'il était une bien trop grande distraction pour elle. Difficile de retenir sa théorie quand on a les yeux irrémédiablement attiré vers lui.

« — Va pour la cascade eh. »

Mais du coup il se faisait du mal tout seul à s'obstiner de la sorte ; à choisir entre mourir de chaud ou se vêtir à son goût, elle ne se serait pas trop pausé de question. Ah franchement, il était pas brillant sur ce coup-ci, et la blondinette laissa échapper un léger soupir accompagné d'un léger hochement de tête négatif. Le pire dans tout ça, c'était qu'elle était frileuse habituellement, et pas qu'un peu. Étonnant d'ailleurs qu'elle n'ait pas emporté un pull avec elle, malgré la chaleur de cet après-midi.

« — Ouais enfin, du coup tu creves quand même. »

Elle devrait arrêter de s'en faire pour tout, Jolene. C'était un grand garçon après tout, il savait ce qu'il faisait. Par contre elle ne serait par contre une vue du genre, elle. Eeeeh non mieux valait pas y penser tiens. Quoi qu'avec un soleil pareil, elle pourrait prétendre à un coup de soleil pour justifier son minous rougi. Ouais non hein. Concentre toi plutôt sur ce qu'il te raconte. Ça vaut mieux.

« — Pas très longtem- »

Well. À croire que lui aussi attirait les enquiquineurs eh. Mais du coup elle se sentait un poil gênée, mal à l'aise peut-être. Qu'est-ce qu'ils étaient en train de s'imaginer hein ? Ils se connaissaient à peine et. Ah non ça n'allait pas recommencer ! Allez, petit raclement de gorge, et réponds plutôt à sa question.

« — Pas de problème. Comme je disais, j'y ai pas vécu longtemps. J'ai été adoptée quand j'étais encore bébé, et mes parents vivaient dans le Minnesota. Du coup j'ai grandi là-bas. Avant de venir ici. »

Étrangement le peu qu'elle avait vu de Sofia lui manquait presque plus que le Minnesota. C'était pas faute d'y avoir pourtant des amis et de bons souvenirs ; le fait était qu'elle s'adaptait bien à la Floride. Excepté la chaleur évidemment.

« — C'était comment de vivre là-bas ? »

Là mon coco, t'es coincé avec une jolie blonde probablement trop curieuse pour son bien. Enfin, au moins, ça évitait les silences gênant hein.

« — Eh, si je pause trop de questions, dis-le hein. »

Bah elle voulait pas l'embêter hein. Puis ils venaient d'arriver tiens. Elle n'avait pas vu le chemin passer. Et étonnement il n'y avait pas autant de monde que ce à quoi elle se serait attendue.

« — On sera tranquilles, hm. »

Et non t'imagines pas des trucs, toi.
Jay I. Howard
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La faute au soleil.
Ils sont lourds.
Ils sont lourds.
LOURDS.
A trop bien parler il allait vraiment finir par devenir poète et ça le faisait flipper. Sincèrement flipper.
Imagine ça fonctionne. Imagine si toute ma vie fonctionne. Si ce que j'écris ça plaît, si ce que je fais me fait progresser, évoluer, aller de l'avant. Ça fait peur de se dépasser. Ça fait peur de réussir.
Franchement.
Les pandas lui manquaient pour le coup. Ils lui manquaient grave.

- Adoptée, eh. Ça va, on t'a pas trop emmerdé à cause de ça ?

Les pandas ils ne font pas d'adoption. En général ils préfèrent voir les bébés morts plutôt que seuls et sans défense, c'est fou. Il s'était senti important de leur donner le biberon, à ces cons, quand les femelles qu'ils trouvaient dans la nature et qui avaient pas suffisamment à bouffer pour nourrir deux petits en laissaient un des deux mourir de faim. Il s'était senti indispensable. C'était une connerie de rester avec elle, c'était sûr, c'était une connerie. Fallait assumer maintenant, pas le choix.

- J't'ai pas vu au Minnesota. Volfoni y était déjà, t'dois l'savoir de toute façon mais voilà, j't'ai pas vu.

T'y étais p't'être pas. J'y suis resté un moment.

- Ben c'était... pas normal la vie là-bas. 'Fin, mon père est un... le bras en l'air, très haut, genre très grand véto et il s'occupait des pandas, alors on le traitait bien quoi, et sa famille avec. J'ai pas vraiment quitté la réserve pour aller voir ailleurs, genre les vraies ville ou quoi, on avait tout à portée mais Hong Kong c'est... ben y'a pas d'équivalent en Occident, c'est juste tellement grandiose que c'est pas réel. On nous a toujours pris pour des touristes alors dès qu'on parlait chinois ça leur faisait bizarre aux locaux, ils savaient pas où se mettre, et les petits villages de montagnes y'avait pas mal d'enfants qui avaient jamais vu de villes et qui existaient même pas aux yeux d'la loi sur l'enfant unique, des seconds, des troisièmes qui ont jamais eu d'papiers, des trucs comme ça. De ce dont j'me souviens c'était bien, franchement. C'était pas vraiment la Chine mais c'était bien, j'vivais entouré des bestioles bizarres et de pandas.

Surtout, hein. Surtout.

- Ah et tu poses pas trop d'questions, maintenant qu'tu commences à parler j'vais pas t'demander d'la fermer c'est complètement con comme raisonnement. Et puis moi t'sais dès que j'peux parler d'mes pandas...

Mes peluches. Mes bébés. Plus tard quand on aura des enfants ce seront des pandas. Voilà.
Le cul lourdement tombé à côté d'un buisson de fleurs quelconques, sans doute celles dont les graines sont les moins chères en jardinerie, près de la cascade. Par miracle y'avait pas encore trop de monde aux environs, par miracle. À l'intérieur du musée on entendait les visiteurs toussoter. Le pollen, tout ça, le pollen.
Sa main rouge finit dans l'eau sans préavis.

- Yep, tranquilles, jusqu'à c'qu'ils sortent tous pour le goûter haha. Quoique y'a pas masse d'enfants dans l'musée en général, t'as déjà tenu le truc des entrées ? J'l'ai fait pendant une colle, c'était épuisant comme taf.
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La question à laquelle beaucoup pensaient quand elle mentionnait son adoption ; et rien que son existence même pouvait totalement y répondre tiens. Une réponse qu'elle se chargea de lui donner avec un léger sourire et une points d'amertume malgré elle, replaçant une mèche derrière son oreille, distraitement.

« — Pendant un temps oui. D'autres enfants qui disaient qu'ils m'aimaient pas vraiment, que j'étais pas vraiment leur fille. Enfin tu dois te douter de comment les enfants sont cruels. »

Ah ça la cruauté enfantine n'était plus à démontrer. Et c'était souvent bien triste se réaliser ça, avouons-le. Parce qu'on aimerait que les enfants soient innocents, de vrais petits anges. Si seulement.

« — Ou alors on me demande si je connais mes "vrais" parents, en insistant bien lourdement. Je connais mea vrais parents, ce sont ceux qui m'ont élevée et c'est tout. Ceux qui m'ont faite naitre sont pas mes parents. »

Et ça avait toujours eu le don de la contrarier. Parce que c'était insultant, au bout du compte. Sa mère et son père, c'étaient eux ; eux qui l'avaient élevée et vu grandir. Qu'importe qu'ils partagent le même sang ou non. Mais ça c'était un concept très simple que beaucoup avaient du mal a concevoir et accepter. Enfin, mieux valait ne pas y penser, et très vite elle chassa ces pensées d'un haussement d'épaules, préférant se concentrer sur sa voix. Et ses mots évidemment.

« — Ah. J'y étais, mais je suis pas vraiment quelqu'un qu'on remarque tu sais. »

Elle disait ça avec un léger rire, mais c'était un rire masquant une pointé de gêne honteuse ; s'il ne l'avait pas remarquée à l'époque, il n'y avait pas de raison que cela change hein. Et la voilà qui se faisait des faux espoirs avant d'aussitôt les briser, comme une idiote.. Ce qu'elle s'était promis de ne pas faire, mais qui arrivait toujours. À chaque fois, sans exception. Et pour le coup la blondinette se sentait un peu bête, et d'une naïveté irrécupérable. C'était pitoyable, un peu. Allez, on oublie ça. Pas la peine de se chagriner sur des "peut-être" et des "et si".

A mesure qu'il parlait, son sourire s'agrandissait un peu. Oh oui, elle préférait largement quand c'était lui qui parlait en fait. Surtout pour raconter ce genre de choses. Au moins ça ne lui faisait pas de peine. Et ça c'était forcément un bon point, quoi qu'il arrive. Et il y eu la précision sur les pandas. C'était dit de telle façon qu'elle ne pu le trouver qu'absolument adorable, évidemment. Oh non, elle était foutue hein. Jay était irrémédiablement et indéniablement chou. Alors elle rougit encore et s'en voulu d'être aussi... D'être aussi elle-même, en fait. D'avoir un crush idiot sur la première personne qui passe, à cause de sa voix ou d'un truc gentil. C'était pas toujours ça mais trop souvent, et trop souvent aussi ça faisait mal au coeur après. Elle était bête parfois. Et ça lui faisait de la peine.

« — Ça avait l'air génial. J'aimerais bien y aller un jour tiens. Surtout pour les pandas. En tout cas ça change du Minnesota ou même d'ici. Franchement j'ai même pas quoi que ce soit d'intéressant à raconter sur la Bulgarie. J'y suis allée seulement les derniers étés et puis bon. C'est pas comme y vivre. »

Et la voilà qui s'asseyait sagement à ses côtés, abandonnant sur l'herbe son portable et son livre, soupirant quelque peu. La mention du musée et de la foule imminente lui tira une petite grimace. Jolene préférait la tranquillité. Surtout avec lui.

« — Jamais. C'était si horrible que ça ? J'évite d'avoir des ennuis en cours. Sauf quand je m'endors hm. »

Et vu ses nuits blanches, ça arrivait un peu trop souvent. Pourtant elle faisait des efforts mais pas moyen. Le sommeil passait souvent à la trappe. Et à force d'en parler -et d'y penser- la voilà qui baillait légèrement, s'excusant rapidement. Pour ensuite se décider à s'allonger, sa tête proche de lui et ses pieds à l'opposé.

« — Je viens presque jamais ici, j'ai toujours l'impression qu'il y a trop de monde en général. Je préfère le calme. »

Et elle se tut quelques instants, récupérant une fleur tombée de ses cheveux. A force, elles ne tiendraient plus et elle ne tenta même pas de la replacer, se contentant, de l'observer, coincée entre son pouce et son index.

« — Ça va aller, ta main ? »

Non elle n'avait pas oublié, pour sur. Hey, elle s'en faisait pour lui, c'était louable non ?
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La faute au soleil.
C'est louable, oui. Tellement qu'il sortit sa main de l'eau pour lui envoyer les gouttes qui pendaient le long de ses doigts sur le visage, un sourire taquin sur les lèvres.

- Mais oui, ça va aller ! T'inquiète, c'pas la première fois que ça arrive, ça fait bizarre mais ça fait pas mal, c'pas contagieux, tout va bien miss.

Non mais. Ça suffit maintenant.
Ça grattait encore un peu alors il l'immergea à nouveau.

- Et puis c'bien ici. 'Fin là c'est calme et des fois ça l'est vach'ment moins mais aujourd'hui j'ai pas vu trop d'monde non plus alors ça d'vrait aller. Puis ouais la caisse c'est marrant cinq minutes mais quand t'as une queue qui va jusqu'au bout du campus à gérer et qu't'as envie d'pisser j'te jure que le temps passe leeeeeentement.

C'te classe ultime Jay, c'est vrai que c'est totalement comme ça que tu vas la mettre à l'aise, c'est fou comme t'es qu'une bite en fait. Un peu comme quand tu as passé deux ans à Volfoni sans jamais la voir, c'est malin. Franchement malin.
Yep.

- Après au Minnesota j'tirais vachement plus la gueule aussi alors finalement c'est pas si mal qu'on se soit pas connus avant. 'Fin c'con à dire mais j'aime pas m'présenter comme une trop grosse tête de con t'vois l'genre.

Ouais, voilà, enchaîne le blabla pour "oublier" de répondre à ses brimades passées. Toi aussi, tu sais ce que ça fait. Pas pour les mêmes raisons, mais tu le sais tout aussi bien.

- S'tu veux aller en Chine j'ai quelques adresses. L'jour où tu pourras faire le voyage tu me diras, j't'aiderais à l'organiser. J'y connais pas non plus grand chose mais bon voilà quoi. Et pour un peu qu'mon père y soit toujours et c'est bien parti pour j'lui en parlerais aussi.

Ouais, voilà, rends-toi utile plutôt. Rends-toi utile.
Il avait l'impression de tourner en rond, regardait les gens aller et venir sans qu'ils s'occupent de lui. Ni d'elle. Intimiste, comme ambiance, et les fleurs avaient un parfum et c'était de plus en plus rare. Jolene n'en portait pas, ou si elle en portait, soit il était trop discret soit il s'était estompé au fil de la journée. C'était pas très bon de se parfumer en été, apparemment. Il s'en foutait.

- Et puis on s'en branle de qui t'a élevé. 'Fin c'est le problème de personne, c'est le tien si c'en est un, j'vois pas en quoi on aurait d'avis à donner là-d'ssus.

Comme ceux qui se permettent de te trouver trop bizarre parce que t'es le seul à écouter en cours de français.
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Un rire. Quelque chose d'adorable, tout à fait en accord avec le reste de sa personne. Du revers de la main, elle essuya sa joue, avant de secouer doucement la tête.

« — Eh j'y peux rien, je m'en fais toujours pour les autres. Puis c'est pas comme si ça te dérangeait, non ? »

Le tout glisser ave un petit sourire taquin, le regard brillant d'amusement. Là, c'était clair qu'elle était déjà un peu plus à l'aise, l'air de rien. Ça se voyait aux rougissements moins importants, et le fait qu'elle se retenait un peu moins dans ses mots. Juste un peu.

Un autre rire. Ca n'était pas bien de se moquer pourtant, et puis bon, ça n'était pas méchant. Et suivant le rire il y eu un petit sourire compatissant et un hochement de tête, alors qu'elle gardait pourtant le silence, l'écoutant sagement. Trop surement, se blâmant souvent déjà d'être passive avec les autres de ne jamais savoir quoi dire. Un sentiment un peu trop récurant, l'impression d'avoir l'air idiote et sans personnalité, ce qui était totalement faux. Du moins voulait-elle s'en convaincre. Le problème avec les impressions, c'est qu'elles sont rarement rationnelles. Difficile de s'en défaire, du coup.

« — Ah, je suis pas sure que j'aurais osé te parler. On va dire que… J'ai un peu de mal à être à l'aise avec le fait de parler aux gens que je connais pas. »

Rapidement son regard prit la fuite, pour se fixer sur son genou, alors que son index jouait avec une mèche à la base de sa nuque, tic nerveux facilement remarquable. Mais elle oublia très vite, parce qu'il sut récupérer son intérêt une nouvelle fois, changeant par la même occasion de sujet. Elle lui en était reconnaissante d'ailleurs, pas certaine d'avoir très envie de se rappeler plus longtemps à quel point elle pouvait être awkward.

« — C'est gentil de ta part. Enfin je me fais pas trop d'espoirs, je suis pas prête de pouvoir partir. »

Une moue contrariée suivie d'un petit soupire, alors qu'elle reportait son attention sur la cascade et le bassin en dessous, ses doigts effleurant la surface de l'eau.

« — Ils sont déjà pas très enchantés quand je pars toute seule en France ou en Bulgarie. Alors la Chine ? J'ose pas imaginer. Et même, le fait que je sois ici à Volfoni leur plait pas trop, parce que ce que je fais est pas un vrai job avec un avenir, selon eux. Ça serait surement le truc de trop. »

Cette fois, elle s'accouda au rebord en pierre, le menton dans sa main, lui jetant un regard en biais.

« — Oh t'en fais pas, en soi moi ça m'a jamais vraiment touchée. J'ai jamais douté du fait que c'était mes parents. Mais les gens aiment beaucoup donner leur avis. Surtout quand ça ne les concerne pas. »

Ses doigts toujours dans l'eau, elle finit par les sortir, et l'aspeger à son tour, le sourire légèrement espiègle.

« — Et je m'inquiète si je veux, d'abord. »

Ouais et tu rougies toujours, cocotte. Faudrait peut-être arrêter avant qu'il comprenne qu'il te fait craquer non ?
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La faute au soleil.
Ah, le pas un vrai métier. Il le connaissait un peu, aussi. Beaucoup moins cela dit puisque la moitié de la parentalité soutenait les métiers ludiques et créatifs, artistiques, poétiques, et plein d'autres trucs avec des -i pour partir dans les aigus et faire genre c'est plus joyeux, jovial, joli, un peu volatile mais quand même concret, d'une certaine façon. C'est fou ce qu'avoir une mère poétesse aidait à lire les lettres, et pourtant elle ne lui avait jamais rien enseigné en particulier. Il devait avoir hérité de ses oreilles, tout bêtement.
Papa, lui, c'était autre chose. Vé-té-ri-naire. Que des sons bruts. Le seul qui glisse un peu c'est le -v, et il est de suite agressé par le -t. Le -naire, ça rimait avec terre-à-terre, bestiaire, binaire, portière, ta mère. Que des trucs cools en somme. Aussi intelligent soit-il il déteste lire. Paraît que c'est trop passif. Colère, aussi, mais ça ne lui allait pas franchement.

Jolene. Praline, ondine, pèlerine, turbine, carabine. Bon ok la poésie c'est de la merde.

Si seulement il arrivait à s'en convaincre.

- S'tu pars du principe qu'il faut que tu leur prouves quelque chose, ça va forcément chier. L'fait est que t'es là, et ils peuvent plus te l'enlever ça. Y'a bien des Jésus ou des théâtreux qu'ont besoin de voix, non ? Tu peux mater les projets qu'ils ont en-dehors du bahut et voir s'tu peux pas commencer à bosser là-d'dans. C'comme les auditions, tu peux avoir tous les diplômes du monde, s'tu fais rien ça sert à rien. C'pas que c'est pas un vrai métier, c'est qu'la façon de travailler elle change et qu'elle est pas conventionnelle, et ça tu leur prouveras qu'en vivant comme ça et plus tu vivras tôt comme ça plus vite ils comprendront.

C'est qu'il est philosophe aussi, le petit. Aristote represents.

- Puis d'toute façon c'pas eux qui vivront pour toi. S'tu veux devenir caissière alors que t'as tes diplômes, ils pourront gueuler autant qu'ils veulent. S'ils sont intelligents ils seront déçus au début et puis ils s'y feront, c'ta vie.

Voilà, fais un peu ton p'tit con aussi. Ça va bien.
Et arrête de m'mouiller, j'vais finir par devoir enlever le haut bichette. Et on est suffisamment rouges comme ça. Une moue boudeuse, un couinement viril à n'en pas douter pour se plaindre de l'eau qui frôla à peine ses vêtements. Il avait l'air futé, tellement futé qu'il ne savait plus quoi dire.
T'es mignonne. T'es vraiment mignonne.

- Faut pas avoir peur d'moi hein. J'fais ma tête de con parce que je suis con mais bon, j'suis pas trop méchant. Surtout quand j'parle de pandas à longueur de temps ou que je vends des beignets sur la plage pour me payer mes piercings.

J'ai même plus de place pour en faire à force. La langue c'était le dernier en date, p't'être des microdermaux aux poignets pour la prochaine. Ou sur les pieds. Ou j'en sais rien.

- P'tain c'est inhumain d'passer son après-midi à regarder les gens s'baigner et surfer pendant qu't'es là en train d'gueuler sur la plage à qui veut des beignets quoi.

Tristesse.

- T'vrais t'être bosser, nan ? T'avais pas un truc à lire ou j'sais pas ?

Les deux mains dans les cheveux et les manches remontées. Ça allait bientôt être ingérable, la chaleur de Floride plus celle que Jolene lui faisait créer.
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« — Je suis même pas convaincue d'avoir envie de leur prouver quoi que ce soit, en fait. »

Il n'avait pas tort, pas du tout, et ça Jolene le savait très bien. Cependant ça n'était pas tant une histoire de leur prouver quelque chose, juste d'avoir leur approbation et leur soutien, rien de plus.

« — Mes parents m'ont toujours soutenue, pour presque tout. Et là d'un coup, réaliser qu'ils croient pas en moi, au point qu'on finisse par se disputer à chaque fois que je vais les voir, je sais pas. J'aime pas ça. »

Elle grimaça, son joli minois laissant entrevoir la peine que pouvait lui apporter cette situation. Mais encore une fois, il avait plus que raison. Ca ne servait à rien de vouloir leur montrer quoi que ce soit. Elle devait continuer d'avancer et faire ses preuves ; pour elle cependant, et pas pour eux. Qu'ils l'acceptent ou non.

« — Enfin, t'as raison, je devrais arrêter de penser à eux, mais ça fait mal d'être déçue par ses parents eh. »

Encore une moue peinée, qui très vite pourtant s'effaçant devant sa réaction ; elle devint alors un petit sourire en coin accompagné d'un rire amusé et taquin, foutrement adorable en somme. Mieux valait qu'elle cesse d'y pense, qu'elle arrête de se prendre la tête avec ce conflit. Même si ça lui pesait à chaque fois qu'elle revenait, même si ce n'était que pour une week-end.

Ah non dude elle a pas peur de toi, ça c'est clair. Et si elle rougit quand tu lui parles ou la regarde un peu trop longtemps, c'est que tu la mets dans tous ses états. Elle était plus calme là, ben plus qu'il y a une vingtaine de minutes, mais les faits étaient là. Après son crush malheureux sur Adriel et le ridicule de la situation, il y avait lui. Lui et sa voix grave.

« — Oh non, vraiment pas. J'ai pas peur de toi, au contraire même. »

Ca lui avait échappé avant que son cerveau ne traduise vraiment l'information, et la gêne s'en suivit.

« — Je veux dire, je suis contente qu'on soit en train de parler, et de passer un moment ensemble, et. Voilà quoi. »

Le voilà quoi voulant tout dire, celui traduisant sa gêne aussi bien que son regard fuyant et son éternelle mèche replacée derrière l'oreille. Elle avait l'air bien nouille à s'empêtrer dans ses propres mots, et c'était bien pour ça qu'elle avait toujours tant de mal à parler aux autres.

« — Eh, je crois que c'est foutu pour étudier. Rendue là, j'improviserais, et voilà. »

Un léger rire, un haussement d'épaules. Ca ne serait pas la première fois, hein. Entre les cours ratés à cause des insomnies, les examens improvisés et à moitié réussis, elle pouvait gérer. Pas très responsable ni très malin, pour sûr.

« — Mais je te retiens pas si t'as mieux à faire ou quelqu'un à voir, je sais pas. »

La voilà qui se mordille la lèvre, un soupir un peu trop lourd lui échappa. Il a pas de copine hein ? Ah non, fallait pas y penser. Ca ne la regardait pas, et s'emballer aussi vite pour un joli sourire t de la gentillesse, ça finissait toujours mal. Surtout quand ça la concernait, à vrai dire. Alors elle se sentait bête, profondément idiote même. Et il fallait qu'elle pense à autre chose que ses inepties, tuer l'esquisse d'espoirs niais avant que ce soit trop tard. En parlant d'autre chose, tiens.

« — Si c'est pas indiscret, y'a une raison particulière à tous ces piercings ? 'fin j'aime pas trop l'idée qu'on ait besoin d'une raison profonde pour ça ou pour des tatouages, mais euh. Je suis cureuse. »

Et un petit sourire pour mieux faire passer ce trop-plein d'indiscrétion et de curiosité. Mais c'est qu'elle avait envie d'en apprendre plus sur lui, eh. Puis pour le coup elle n'avait jamais été trop versée là-dedans, ni même très intéressée, sauf pour ses oreilles, déjà percées un certain nombre de fois.

« — Certains doivent faire sacrément mal, non ? »

Mademoiselle était douillette. Et heureusement qu'elle était loin d'imaginer où d'autre il pouvait en avoir tiens. Attention à la crise cardiaque à force de trop d'embarras sinon.
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La faute au soleil.
Yep, être déçu par ses parents, c'est moyen comme plan. Franchement moyen. Il ne pouvait que la soutenir.
Et fallait y aller pour soutenir quelqu'un qu'il connaissait à peine.
Pas la main dans les cheveux, ça faisait patriarcat. Pas la main sur la joue, ça faisait maqués. Les p'tits mots rassurants, il était pas doué pour ça quand c'était avec des gens qu'il connaissait pas. Jolene c'était cette fille qui te plaît, qui rougit dès qu'elle tourne la tête vers toi, mais que tu sais pas par quel bout prendre parce qu'elle est timide, que ça s'voit aussi, mais qui bronche que quand c'est toi qui parle. Genre y'a rien d'autre dans le monde que toi à ce moment-là. C'était super bizarre, mais il avait trop l'habitude de ce genre de regard pour l'ignorer.

Bon.
Restait plus qu'à savoir comment faire maintenant qu'il n'avait plus vraiment de quoi raconter sa vie, que ce serait sans doute malvenu ou maladroit, que y'avait pas trop moyen de... d'esquiver, en fait. Ça s'annonçait tendu.
Encore plus lorsqu'il était question de répondre au truc sur lui, quoi. Fallait le prendre comment, ce non mais non au contraire j'suis contente d'être avec toi ? C'était peut-être pas marqué sur son front, le "bordel t'es trop chou j'crois que j'en pince grave pour toi" mais fallait pas sortir de Harvard pour comprendre que ça, ce visage-là, c'était le visage de la gêne absolue. Voilà voilà. Il détourna le regard et toussota dans son coin, histoire de faire genre le pollen c'était nul, tout ça tout ça.

- Ouais 'fin ravi aussi hein.

Qu'on m'apporte une corde.
Nom de dieu un potentiel sujet de conversation et il se jeta dessus comme un loup affamé.

- Ouais enfin les révisions ça peut s'faire tout l'temps va attends j'vais t'aider s'tu veux.

Ah ça inspire hein, d'avoir le sécheur de spécialité professionnel comme conseiller d'orientation.
Il chercha le bouquin des yeux en grommelant, jusqu'à ce qu'elle lui demande pour les piercings. D'ailleurs en parlant d'eux il se gratta le coin de la bouche et bidouilla le labret avec les dents avant de hausser les sourcils et de soupirer gracieusement. Il regretta immédiatement mais ne fit pas marche arrière.

- Beh ouais, non, y'a pas de raisons très profonde aux piercings. J'aime ça, et c'est un peu comme les tatoués l'disent, quand tu commences tu t'arrêtes plus. Bah voilà, ça donne un gruyère. Et ouais y'en a qui font plus mal que d'autres, m'après j'suis pas douillet alors bon. La langue m'a fait absolument rien, ça fait plus peur qu'aut' chose, y'a bien les tragus qui m'ont fait un peu mal, les indus aussi, 'fin le gauche plus que le droit, et puis après... j'sais que j'ai eu mal après coup surtout, sauf pour les hanches les hanches j'ai douillé direct par contre, l'nombril rien senti, pareil pour la nuque... Franch'ment même aux clavicules j'ai pas senti grand chose, le pire ça a été les cicatrisations, genre tu peux rien foutre de tes tétons pendant un mois et dès que tu les frôles ça tire c'était un peu casse-couilles vers la fin mais bon ça passe. Après les infections tout ça, si c'est bien fait et que t'es vacciné tu risques pas grand chose, 'fin moi j'ai jamais rien eu.

Voilà voilà. En espérant que tu te sois pas endormie entre temps chérie.

- Mais c'est marrant les piercings. T'as prévu d'en faire d'autres qu'aux oreilles ? Ah bah l'voilà ce bouquin.

À côté d'elle, et il l'attrapa et l'ouvrit pour le planquer dedans. Ça marchait pas vraiment.
Jolene Brady
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Pour le coup, elle ne savait dire s'il semblait gêné par ses mots car ne s'y attendant pas et étant flatté, ou s'il était dérangé par ce qu'il aurait pu comprendre car ne partageant pas le même sentiment. Bon certes, ces quelques mots lui avaient échappés sans qu'elle ne le désir vraiment, mais en soi n'étaient là que pour exprimer le fait qu'elle appréciait sa compagnie. Il n'y avait rien à comprendre là-dedans, si ? Eeeh. Aucune idée mais la pointe de déception qui lui pinça la poitrine en l'entendant être ravi était plaisante. En même temps, tu t'attendais à quoi au juste ? Idiote va.

« — Oh. Pourquoi pas alors. »

La déception s'envola aussi vite qu'elle était venue, mais ne s'effaça pour le moment, juste remplacée par une légère joie, celle qu'il reste encore avec elle. Pourtant, elle craignait encore de paraitre trop collante, qu'il se sente obligé de rester. Un sentiment qui l'embêtait beaucoup à vrai dire.

Oh. À vrai dire Jolene ne s'attendait pas à ce qu'il en parle avec autant de détails -et pourtant, il n'avait pas tout dit- et un léger sourire s'afficha sur ses lèvres. Eh, ça faisait plaisir d'en apprendre plus sur lui, qu'importe le sujet. Bon par contre c'étaot peut-être un peu trop de détails, et trop de questions fleurirent dans son esprit, sans qu'elle n'ose en formuler aucune. Non, c'était trop indiscret, d'une part, et la blondinette n'arrivait pas à trouver la moindre raison de lui poser ce genre de questions. Peut-être que s'ils avaient été plus proches -mais à quel point?- aurait-elle osé. Ah, elle se sentait toujours aussi bête dans ces moments-là, à toujours trop penser, trop réfléchir quoi qu'il arrive.

« — Hm, je sais pas trop. Je trouve ça joli ailleurs qu'aux oreilles, mais sur les autres. Puis je saurais pas trop quoi faire. Donc pour le moment ça me suffit. »

Elle n'avait rien dit dans un premier temps, mais le voyant intensément s'intéresser à son livre -probablement plus qu'elle- la bulgare se pencha quelque peu vers lui, son visage probablement un peu trop proche du sien.

« — C'est pas la bonne page. »

Et sans attendre elle tourna lesdites pages jusqu'à arriver à la bonne, y récupérant également quelques notes, qui comme trop souvent n'étaient lisibles que par elle-même -ou toute personne capable de lire le bulgare évidemment.

« — Je sais même pas si je vais réellement être interrogée là-dessus en plus. D'un côté c'est super simple et de l'autre je retiens rien et c'est frustrant. »

Un lourd soupire découragé quitta la demoiselle qui finit par se laisser tomber sur le dos, sa feuille de notes toujours en main. Feuille qu'elle avisa avant de faire la moue. Son écriture était régulière et particulièrement petite, parfaite pour—

« — Et je peux pas tricher, ce serait pas très honnête. Je me connais, je vais m'en vouloir et puis. Pourquoi on doit avoir ces stupides examens théoriques d'abord ? C'est tellement inut— »

Eh oui, elle pensait à voix haute là, une sale habitude qu'elle arrivait pourtant à garder cachée tant qu'elle était accompagnée. Mais là visiblement ça lui avait peut-être un peu trop échappé. La faute au soleil, encore une fois. Et voilà donc une Jolene toute penaude et gênée, son regard remontant timidement vers son compagnon, avant de se racler la gorge.

« — Hm. Désolée, je. Je pense un peu trop souvent à voix haute. Et je parle trop. »

Un autre soupir alors qu'elle se traitait mentalement d'idiote, un bras ramené sur le front.

« — En plus tu veux bien m'aider mais j'y met pas trop de bonne foi. Habituellement j'ai pas autant de mal à réviser mais là. Ce sont des choses que je sais déjà, enfin que j'ai l'impression de connaitre, à force d'écrire. »

Elle eut un petit rire nerveux, de quoi masquer -sans succès probablement- sa gêne grandissante. Et n'oublions pas le petit sourire coincé, plein d'embarras et de regrets.

« — Pardon de te faire perdre ton temps. »
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La faute au soleil.
- Arrête de t'excuser pour rien, j'suis pas là pasque tu m'as forcé okay ?

Aussi adorable qu'infernale, il fallait bien se rendre à l'évidence, et il avait beau continuer de tirer la gueule et d'afficher cet espèce de sourire bizarre, mi-dragueur du dimanche mi-douchebag en puissance, il avait très très envie de tout effacer, de retrouver les plis de son visage neutres et d'afficher quelque chose d'un peu plus décontracté que ça. C'est ce qu'il fit, sauf que va savoir pourquoi ses traits ne prirent plus aucun pli après s'être détendus et il resta là, les doigts encore humides en train de corner la page qu'elle lui avait indiqué, la bouche coincée vers le bas, les yeux un peu perdus. Il était un peu perdu.

- Et puis t'as aut' chose à foutre que tricher ou je sais pas, j'suis sûr t'as pas besoin de lire ça en vrai, j'veux bien qu'les bouquins ils aient réponse à tout m'enfin s'tu pratiques depuis des années ça sert à rien d'avoir de la théorie là-d'ssus. C'comme, j'veux bien qu'ait des cours de solfège mais si t'as déjà bossé dans la musique on s'en fout alors bon d'voir apprendre des trucs que tu sais mais que tu sais pas comme ils l'disent dans l'bouquin ça sert à rien.

Il s'énervait parfois à parler aussi mal. Dans sa barbe, à grommeler comme un vieux débris usé par la solitude, même s'il n'y avait rien à faire pour ça. Il avait essayé de parler un peu mieux, couramment. Sans grand succès.
Ses yeux retrouvèrent les lignes du livre et se perdirent dedans. Il lisait en diagonale, ne lisait même pas à vrai dire, couinait pour occuper l'espace libre entre eux deux parce qu'il l'aimait beaucoup mais il n'aimait pas cette situation. C'était bizarre, elle avait l'air intéressée par autre chose que sa compagnie sans être vraiment elle-même convaincue de savoir ce qu'elle voulait, et lui il était paumé. Si elle voulait quelque chose, il valait mieux être franche ; Jay n'était pas franchement connu pour sa délicatesse et il avait beau connaître sa réputation et ce qu'il valait en vérité, les échos étaient tenaces.
Il valait mieux qu'elle propose, qu'elle parle. C'était plus simple.

- C'est quoi ça l'ironie dramatique ?

Il pointa du doigt les deux mots qui lui faisaient défaut, comme s'il fallait prouver qu'il l'avait bien lu.

- On parle en ironie en vrai ?

T'es trop con.
Et en disant ça, il était à peu près certain de revenir dans un terrain neutre, et de l'aider à réviser. Que du bon. Que. Du. Bon.
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L'expression changeante de son compagnon la laissa quelque peu surprise, la blondinette en venant à se demander s'il était fâché ou agacé par ses excuses incessantes. Pourtant, ses mots n'avaient pas vraiment sonnés comme des reproches ; pas son ton en tout cas. Mais à le voir là, le visage neutre, presque trop, elle était quelque peu perdue. Comme lui en fait, bien qu'elle l'ignorait. Ils n'avaient définitivement pas fière allure.

Fallait le reconnaitre, il n'avait pas totalement tort sur ce point. Un livre ne pourrait jamais lui enseigner tout ce qu'elle devait savoir, et encore moins comment mettre tout ça en pratique. Cependant, ça n'était pas à elle qu'il fallait dire tout ça, mais plutôt son professeur qui insistait si lourdement pour que ce qui était écrit là soit su.

« — Si ça tenait qu'à moi, je t'assure que je m'embêterais pas à retenir tout ça. »

Une petite moue boudeuse et un silence qui s'installa très vite. Il fixait le livre, et elle lui jetait de brefs coups d'œil, se mordillant légèrement l'intérieur de la joue. Ok, elle avait un -gros- crush sur lui, c'était plus qu'évident. Cependant, Jolene ne se voyait pas agir ni dire quoi que ce soit. Parce qu'elle savait trop bien ce que ça donnait en général : des larmes et beaucoup de peine. Elle avait beau être un peu naïve, fleur bleue aussi, elle avait appris à ne pas faire confiance aux agitations fantasques de son petit cœur en mal de romance.

Sa voix la sortit de ses pensées, effaçant par la même occasion la mine piteuse qu'elle avait soudainement adoptée. Et dans un premier temps, elle ne dit rien, avant de secouer la tête.

« — Non, enfin, on peut. Mais l'ironie dramatique c'est différent. »

Elle se redressa un peu, réfléchissant quelques instants de plus.

« — En général, on parle d'ironie dramatique quand on a une situation ou les personnages ignores des éléments qui sont connus par le lecteur. Le tout menant le plupart du temps à un conflit ou une incompréhension. »

Un léger soupire la quitta, alors qu'elle hochait légèrement la tête, très sérieuse à vrai dire, et démontrant bien qu'elle connaissait son sujet, au final.

« — Et c'est utilisé d'une part pour garder l'intérêt du lecteur, mais aussi pour créer du suspense, une situation tragique voire même comique selon le contexte. Par exemple, le fait de savoir dès le début qui est le meurtrier d'un récit, mais que tous les personnages l'ignorent. Et donc tout le déroulement de l'intrigue pour arriver à sa réalisation »

Doucement, elle glissa son regard vers lui, perdant de son air trop sérieux et concentré. Avant de secouer légèrement la tête, récupérant une autre fleur tombée de sa crinière blonde.

« — C'est ça, en résumé. »

À vrai dire, elle se sentait presque mal à l'aise. Parce qu'il la mettait dans tous ses états, mais elle ne pouvait rien dire, rien faire. Et s'il avait une copine hein ? Elle aurait l'air bien idiote, et se sentait bien bête.

« — J'ai peut-être pas tant besoin de réviser que ça, en fait. »

Mais ça ne voulait pas du tout dire qu'elle voulait qu'il parte hein, et le regard qu'elle lui jeta -le regrettant de suite- le montrait bien.

Quelle idiote.
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La faute au soleil.
- ... Parce que t'avais à réviser un truc, là ?

C'était pas sérieux. Enfin si, la remarque l'était, son visage vachement moins déjà et il lui sourit pour qu'elle le comprenne facilement. Pas qu'elle soit con, mais avec les têtes de cons qu'ils tiraient depuis tout à l'heure à pas savoir là où se mettre, un peu de simplicité arrivait comme une bouffée d'air frais.

- T'sais moi quand j'dois réviser c'est genre des trucs que je sais pas, ou alors que j'ai vagu'ment compris t'vois ? Pas des trucs que j'connais déjà par cœur. Ton prof non plus il le connait pas par cœur son bouquin, t'as pas à apprendre les phrases d'exemple pour cartonner p'tain, tu sais d'jà tout.

Un geste de la main pour effacer tout ça. Lui rendre son bouquin et vite s'enfuir, vite avant qu'elle s'inquiète à nouveau de la plaque rouge qui s'était étendue sur les doigts, et un regard plus stupide  pour la faire rire, au moins la distraire. Au moins essayer.

- Pis ça m'a l'air quand même chiant de savoir à l'avance c'qu'il se passe m'enfin c'est un truc d'intellos ça...

T'es une intello toi. Wesh.
Un truc sur l'arête du nez le démangea alors il y frotta son doigt en esquivant la pointe de son piercing.

- 'Fin j'sais pas hein mais j'crois que tu peux profiter du soleil c't'aprèm. Pis tu peux même aller en ville et faire ta vie j'crois que ça chang'ra rien à ta note t'sais...

Une vibration qu'il fit taire en sortant son téléphone de sa poche en grommelant. Et une mine déconfite.
Il leva les yeux vers elle, la bouche entrouverte et l'air visiblement contrarié, gêné, et assez beauf dans l'idée.

- Euh... S'cuze, j'crois qu'il va falloir qu'j'y aille. Y'a baston et apparemment c'est Volfoni qui perd.

Crois pas que ça me fasse plaisir là. Sans déconner.
Il farfouilla dans sa poche, en sortit un petit carnet, l'ouvrit à n'importe quelle page. Le petit stylo était accroché dans les anneaux parce que sa mère savait qu'il avait un don pour ne jamais avoir de quoi noter sur lui.

- Tiens j'te file mon numéro. S'tu veux qu'on se revoie ou quoi, s't'as b'soin de re-réviser haha...

Un reniflement. Le stylo bavait comme un escargot mais c'était un détail.

- 941-663-9221, si c'est pas lisible. J'écris pas très bien m'enfin bon.

Il était déjà presque debout quand il arracha la feuille pour la lui laisser à côté d'elle.

- Désolé hein, passe un bon aprèm.

Pas de signe de main, il ne savait pas trop comment faire pour s'esquiver en douceur.
Il partit en courant vers le portail.
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