Andreas Yan Shorditch ϟ 17 ϟ homme ϟ américain ϟ bisexuel
victime ϟ short dick

« T'es vraiment qu'un salopard. »

Première impression que l'on a de toi, Andreas. Sérieusement. Tu l'assumes parfaitement pour tout dire, oui tu n'es pas ce type qui sous ses airs un peu violent est en fait un gentil garçon. Non t'es vraiment une pute. Ça pose problème ? Apparemment ouais, t'en as rien à branler pour tout dire. Tu vies ta vie, tes pensées sont trop philosophique, sérieusement mec t'es un génie je t'admire tant. Ça c'est ce qu'on te dirait l'an dernier, maintenant t'es rien de plus qu'une merde sur le sol qui malgré sa position continue a faire chier le monde à l'aide de son doux parfum délicat. Qu'ils aillent se faire foutre. Un par un et sans préparation.

Les gens te cassent les couilles. Parfois dans le sens propre ... T'aimes pas les gens, ces connards qui passent leur temps à te regarder de haut en murmurant "Short Dick" tel est ton surnom dans ce bahut, mec et tu renies encore plus tes parents pour te faire porter un tel nom. Et le pire dans tout ça, c'est que c'est toi, le véritable connard. Tu l'as été lors de tes premiers mois dans ce lycée. Et regarde où ça t'as mené ? Tu ne regrettes absolument rien. Mais genre vraiment. Tu es toi, ça s'arrête là. Pourquoi te mentir, tu te caches déjà assez bien derrière tes apparences de gros thug qui a tout foiré. Et tu foires, tu foires. C'est dans tes habitudes n'est-ce pas ? Depuis que tu es gosse en fait, jusqu'à aujourd'hui et demain encore.

Tu crains tellement, Andreas.

Les cours, c'est pas vraiment ton truc. En fait tu détestes l'idée se devoir te lever chaque matin pour devoir supporter les ragots de certains prof. Les seuls moment que tu privilégies sont les cours de piano, cet instrument ne te correspond tellement pas. Mais c'est bien le seul truc que tu gères. Tu as commencé à prendre des cours en primaire mais jamais tes parents ne sont venus à une seule de tes représentation. Et quand ton professeur leur a dit que tu avais du potentiel, ils ont juste rit et changer de sujet. Ils ne te reconnaissent pas. En fait, tu te demandes vraiment si tu as été voulu, tu es le dernier de la famille, ton frère a parcouru un chemin sans faute alors que tu n'as cessé de te casser la gueule au moindre obstacle. Regarde ce que ça a donné ? Un putain d'enfoiré.

C'est pas te faute. Si personne ne t'aime.


« Tu casses les couilles. »

Tout le temps et avec plaisir. Tu n'es pas le seul à être passé de racaille à victime mais ça ne veut pas dire que tu t'es refroidis et transformé en tapette. Tu gardes la tête haute et tu balances des insultes, Owenn peut le confirmer ce type est abonné à tes "Petite pute" incessants. Mais si tu te défend pourquoi tu restes dans ta position ? Parce qu'ils sauront toujours au moins quatre à vouloir dégommer ta belle gueule d'ange et tu peux rien faire contre ça. Et ça se voit vu les pansements et autre bandage qui couvre ton corps. Tu prends cher. Surtout quand il s'agit d'Owenn. Owenn. Owenn. Enfoiré de sa race doté de putain de yeux bleus et d'un putain mètre quatre-vingt six merde. Qu'il soit seul ou pas tu peux pas vraiment faire quelque chose contre ce type. Nique sa race.

T'es pas du genre amical. Loin de là et même si tu voudrais des amis personne ne voudrait de toi. C'est beau la vie, hein ? Tu passes tes journées seul, à supporter le regard des autres et à insulter, écouteurs dans les oreilles, tu fais tout pour rester seul jusqu'à ce qu'un certains Owenn t'arrache cette solitude un court un instant, bien que ça soit uniquement pour te butter. T'es sa victime quoi. Heureusement que t'es habitué à te manger des coups, peu de personne pourrait rester aussi arrogant que toi si longtemps. Ça te fais chier quand même mais ça tu ne le diras jamais. T'es solitaire, t'es associable et tu es un sale connard. Tu veux pas sacrifier ta fierté pour éviter quelques tartes (et peut-être aussi pour éviter d'être toujours seul, sérieusement t'es tellement pas sociable que la personne à qui tu adresses la parole est cet enfoiré.)

En vrai ta seule qualité c'est de pouvoir foutre la merde. Non sérieusement j'en vois pas d'autre. T'es juste un petit génie caché du piano, mais ça personne ne le sait. On se foutrait de ta gueule pour ça et ton but c'est pas de te faire virer de ce bahut, non loin de là. Tu préfères largement te prendre des droites et qu'on se foute de ta gueule tous les jours que de retourner vivre chez tes parents. Tu n'as jamais parlé de tes relations familiales à qui que ce soit, c'est donc étouffé de rire que tu écoutes les ragots que l'on invente sur toi. La plus excellente et la plus répandue c'est le que tu sois élever par deux pères. Pitié. Les gens sont vraiment cons.

La vérité c'est que t'as un père qui t'aime pas, une mère qui t'aime pas et un grand frère totalement ignorant. Tu veux juste exister et au sein de cette famille tu n'étais rien de plus qu'une présence fantomatique. Et ça tu refuses. Tu refuses putain. Et te faire haïr jusqu'à la fin de tes jours est une perspective bien plus agréable que de continuer à vivre avec ta famille.

finding oxygen
to breathe once more

— Petit garçon aux genoux écorché se tenait devant la porte. Les larmes coulants le long de ses joues rondes et rougies il appelait sa maman. Petit garçon larmoyant tenait fermement son lapin en peluche contre sa poitrine, lui apportant une chaleur assez forte pour contrôler son chagrin. Petit garçon à la peluche fut rapidement entendu, devant la porte de la maison sa maman apparut. Il étendu les bras vers sa Maman cherchant la protection et le réconfort maternel. Sur sa joue, une gifle il reçut. La colère il entendu. Petit garçon mal-aimé se recroquevilla sur lui-même alors que la porte se refermait. Les pleurs firent écho à sa tristesse. Ce petit garçon portait le nom d'Andreas.

— Le salon paraissait toujours vide à tes yeux. Ton père et ta mère te toisait du regard tandis que de nombreux contrôle s'étendait sur la table. F, F, F, F, F, F. Lettre de la Faiblesse. Les sourires cynique de ta maman te faisait terriblement peur tandis que le regard grave de ton père te petrifiait. Ils hurlaient d'un coup, chacun leur tour, les larmes coulaient, coulaient, coulaient. Tu te bouchais les oreilles, tu fermais les yeux. Tu cherchais désespérément le vide, un endroit où tu serais tranquille. Rien. Tout était vain, tu fuiyais le regard de tes parents, fixant envieusement la sortie du salon. Ton frère se trouvait dans l'encadrement de la porte. Et les larmes reprirent de plus belle.

— Tu pissais le sang. Un filet coulait silencieusement le long de ta bouche et puis on t'avait ouvert le crâne. T'avais mal putain, tu sentais plus ton corps. Entrant dans ton domicile, tu balances tes  chaussures à la va vite et file dans la cuisine sachant ce qui t'attendait. Un rire triste s'échappait de tes lèvres lorsque tu vis ton père pénétrer dans la pièce.

— Ta chambre est monochrome. Comme le piano qui s'y trouvait. On avait forcé tes parents pour l'installer ici. Assis sur le sol, tes mains couvertes de sang sec qui n'était pas le tien entouraient fébrilement tes genoux. Tout est silencieux malgré la musique qui résonne dans tes écouteurs. Tout, tout, tout. Tu es seul ? Non tu n'es pas seul, c'est pire que ça. Tu n'existes pas. Tu poses ton front sur tes genoux. Dans un cri silencieux tu restes immobiles. Des minutes ou des heures, l'éternité peut-être ? Tu ne sais pas.

— Tu voulais t'enfuire. Loin d'ici quelques part où tu aurais la paix. Ton professeur de piano te parla d'une lycée où tu pourrais étudier le piano malgré tes résultats médiocre. Qu'importe, qu'importe. Tu veux juste partir, tu veux oublier l'angoisse qu'est d'être ni vivant, ni mort. On te propose de réfléchir, tu te contentes de répondre oui, c'est loin de chez toi. Tant mieux, tant mieux putain. T'as rien à faire, tu laisses le professeur en faire part à tes parents. Se débarrasser de toi pour deux trois sous ? Aucun soucis pour eux. Aucun soucis pour toi. Ils voulaient te voir disparaître pour de bon et toi tu voulais juste revenir à la vie.

— Volfoni était plutôt une bonne école. Ça te changeait des établissement classique. Tu passais ton temps à te bagarrer mais ça semblait plaire à la majorité des gens ici. Les autres gars de ta classe s'était dépêchés de se trouver une copine, dans les premières semaines de cours, t'aurais voulu faire pareil mais non. Pourquoi ? Car ton chemin avait malheureusement croisé celui d'un autre gars, il ne t'avait pas remarqué sur le coup mais toi tu l'avais marqué dans ton esprit. Il était grand, grand et superbement bien foutu. Ajouté au tout des cheveux noir de jais et yeux turquoise. Et depuis ce jour tu ne l'oublies pas.  Tu savais qu'il avait un an de plus que toi, c'était un gros bagarreur apparemment. Tu te sentais obligé d'en savoir plus sur lui.

— On t'a aimé puis on s'est mit à te détester. Au bout de trois mois. T'es passé de racaille swag à victime. Les crasses se répétaient, ça te foutait en colère mais ça n'allait pas plus loin. On t'insultait et tu insultais. Vite se mit en place le surnom de Short Dick. Des rumeurs circulaient sur toi et tu ne pouvais plus déambuler dans l'établissement sans que l'on te dévisage ou rigole de toi. Tu t'en branlais. Et quelques temps plus tard il y eut Owenn. Owenn et ses yeux turquoise et Owenn qui se fit un plaisir de faire de toi sa victime personnelle. Ne manquant pas une journée pour t'en mettre une. Ah douce réputation. Tout ça pourquoi ? Parce que t'as été un gros connard.

taking things
to a foolish extreme

∆ 1,76m
∆ 68kg
∆ plutôt musclé malgré une silhouette banale
∆ yeux marron mais il porte des lentilles qui tire un peu vers le rouge sans pour autant être extravagant.
∆ cheveux roux tirant vers le pourpre, il foire toujours ses colorations.
∆ tenue souvent décontracté en préservant un charisme naturel.
∆ dent légèrement plus pointues que la moyenne.
∆ porte souvent pansements et autres bandage du fait qu'il soit battu chaque jour.
∆ s'attache parfois les cheveux, ils sont un peu trop long pour un gars.
∆ il a des traits assez fins pour un jeune homme.