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 sleep ∆ [Andreas Y. Shorditch & Sylvia Doherty]

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S L E E P

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Le moment que tu attendais et redoutais le plus dans ta journée c'était bien le soir, moment de la journée qu'Owenn, parfois accompagné de sa petite bande, privilégiaient le plus pour te tabasser. Quoi de mieux que de relâcher la pression des cours en s'archanant sur le petit Andreas ? C'est parce que t'es à moitié roux que t'as autant la poisse, tu devrais franchement arrêter de te faire cette couleur. Surtout que tu foires putain. Pour tout dire tu n'essaies même pas de fuir cette situation, que ce soit les moqueries que les séances de tartes en pleine gueule. T'aimes ta fierté plus que t'aimes tes parents.

Connard ? T'assumes tellement.

Tes pas résonnent dans le couloir trop vie de l'Académie. Tu as parfaitement conscience qu'ils t'attendent, Owenn et son bordel. Et tu attends de croiser encore une fois son regard bleu d'un air furieux. Non t'es certainement pas masochiste et encore heureux parce ça serait putainement flippant, t'es juste ... T'es juste toi en fait. D'autres pas viennent se mêler au tiens. Déjà ? penses-tu sans réel attention, t'allais te faire tabasser mais bon. Les blessures partent au bout d'un moment, n'importe quel idiot serait capable de le comprendre. La preuve avec toi.

Short Dick. Fait pas semblant, on sait que tu nous entends. Allez vous faire foutre bande de pédés. Tu te retournes, las et irrité. Owenn est bien silencieux, Owenn n'est pas ici. Ah. Laisse échappé ta voix, il n'est pas là. Déçu ? Tu t'en fous, ok, ok, si tu le dis je te crois sans soucis, Andreas. Des gens plus vieux et des gens de ton âge s'approchent, ils ne sont pas autant. Gros maximum, sept. Ils rigolent, ils te causent.

T'en as absolument rien à foutre.

Du coup ils te frappent.
Tu te défends
Inutilement.
Et ils te frappent, frappent, frappent.

La douleur est confuse, les rires ressemblent à un morceau de piano merdique, quelques chose de tiraillement, bourré de fausse note et jouer avec un piano mal accordé. C'est chaud, c'est froid. Ça te brûle, ça te pique. Tu sens le sang chaud couler et vite se refroidir. C'est le tiens putain, c'est le tiens. T'as beau essayé de te débattre, t'es loin de ressembler à Superman, ils sont trop nombreux pour que tu puisses tenter quoique ce soit. Ils y vont plus fort que d'habitude, normalement, peut-être le fait qu'Owenn ne soit pas leur donne un sentiment de puissance de je ne sais quelle merde. Bande de con. Ils n'arrivent même pas à la cheville d'Owenn, haha. Owenn, Owenn, toujours Owenn hein ? Tu penses alors que ta conscience te quitte peu à peu, les coups se répètent et tu tombes. Ensanglanté, les vêtements et le corps bousillés. Y'a pas à dire, tu fais pitié.

Victime.

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FEAT. ANDREAS
TALKING IN #674CF4

SLEEP
Elle tira une longue et dernière bouffée de sa cigarette avant de l'écraser sous sa semelle.

Un soupir s'échappa de ses lèvres. La journée était terminée, il était temps de rentrer. Enfin.
Le pas nonchalant, elle se dirigeait sans grande motivation vers la sortie de l'établissement. Les jours se ressemblaient tous. Elle se réveillait, allait en cours, et rentrait tard le soir. Pour recommencer le lendemain. Ainsi la routine se répétait. C'était lassant, c'était banal, c'était normal. Parfois, des choses se passaient. Parfois, non. Mais il n'y avait rien d'exaltant, dans tout cela. C'était mou, insipide, c'était son petit quotidien auquel elle s'était habituée à vivre. Elle ne savait pas si elle était heureuse de cette vie ennuyeuse, ou si au contraire elle en voulait une beaucoup plus palpitante. Mais cela ne servait à rien d'y réfléchir. Ca tombait sur vous, sans prévenir. Qu'on l'ai demandé, ou non. Il fallait juste attendre et vivre sa vie pour passer le temps. Voir comment les choses se dérouleraient. Voir comment les choses évolueraient.

Du peu qu'elle avait déjà vécu, rien que ces derniers jours, elle jaugea que c'était suffisant pour l'instant.

Elle bailla à s'en décrocher la mâchoire et se frotta les yeux du revers de sa veste. Sa démarche était nonchalante à souhait. Elle ne se pressait pas, elle ne ralentissait pas non plus, maintenant la cadence à un rythme normal. La tête ailleurs, cela ne l'empêcha pas d'entendre des bruits. Comme des coups, des insultes, des rires de hyène. Sylvia qui se pensait seule, fut perplexe.

Confort ou curiosité à assouvir. Il fallait choisir.

Elle décida d'y jeter un œil. Après tout, ça n'allait pas la tuer. Elle essaya de s'orienter vers la provenance de tout ce raffut. Ce n'était pas difficile, ils n'y allaient pas de main morte. Oui, ils. Il y avait plus de deux personnes. Deux, trois. Peut-être quatre. Ou peut-être plus. C'était confus. Ils semblaient être nombreux. Elle ne savait pas, elle ne faisait qu'émettre une théorie. Éventuellement foireuse. Peut-être qu'ils n'étaient qu'en train de s'amuser entre eux. Mais pourquoi le faire dans un coin aussi reculé ?

Lorsqu'elle arriva, c'était déjà terminé. Un groupe de sept personnes passa devant elle en la bousculant, et en lui disant de faire plus attention la prochaine fois si elle ne voulait pas finir comme l'autre con. L'autre con ? Un autre répliqua qu'on ne pouvait décemment pas abîmer ce beau visage, et qu'il fallait plutôt tenter une autre approche. La meute ria à gorges déployées. La demoiselle se contenta de les ignorer et se rapprocha du lieu où ils étaient tous en cercle serré, quelques secondes plus tôt.

Du rouge. Un peu partout.

Un corps inerte. A la respiration saccadée.

Inconsciemment, elle chercha son portable pour appeler une ambulance. Portable qu'elle n'avait jamais sur elle. Elle se maudit intérieurement. Elle l'observa, quelques secondes, plongée dans ses pensées. L'infirmerie à cette heure était fermée et le jeune homme à terre semblait habitué à cette situation pour ne pousser qu'un soupir, donc prévenir un adulte était la dernière des solutions. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Peut-être était faussé. Il ne semblait pas être aussi endommagé pour pouvoir encore se déplacer. Du moins, à l'extérieur.

Cette situation était réellement perturbante.

Elle passa une main dans ses cheveux pour les remettre en arrière et s'activa.

« Tu es pensionnaire ? » Aucune réponse. Juste un gémissement étouffé. Trop sonné pour l'entendre, trop sonné pour comprendre. Les manches remontées, elle se baissa et passa un de ses bras autour de son épaule. « Je te ramène chez moi. On verra après. » Elle se redressa lentement. Tout doucement. Sans faire de gestes brusques.

Elle ne savait vraiment plus ce qu'elle faisait, à cet instant précis.
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