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 Le silence de l'absolution | [ Sylvia Doherty & Hurricane K. Wolf ]

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Le silence de l'absolution


Faites moi une fleur, moi une fleur. Elle a osé, que de rosée. Trop pleuré.
C'est inutile vous savez, d'avoir l'espoir de pouvoir vous satisfaire du silence. Aujourd'hui le monde est brouillon, bruyant. Vous pouvez fuir, disparaître dans des coins paumés en priant pour n'entendre que votre souffle court et haletant, espérant un répit, mais c'est vain, futile et dépourvu de sens. L'absolution vous apparaîtra qu'une fois dans l'autre monde. J'étais en fuite depuis le scandale du concert des White Devil, vagabondant à travers les États-Unis à la recherche d'un refuge pour poursuivre la perfection de mon Art. Comme vous, je me disais que les coins les plus sombres étaient la solution. Mais malheureusement cela ne dura qu'une semaine ou deux, grand maximum avant qu'un fouineur finisse par débarquer, harcelant mon esprit et le silence qui m'apaise de questions sur ma décision, mon attitude. Alors la conclusion m’apparut comme une évidence, je devais faire face.

Je repris contact avec la civilisation, le bruit et les odeurs putrides. J'esquivais les fans, les journalistes, ainsi que toute personne qui était à ma poursuite. Je me sentais comme un fugitif poursuivi après un attentat. Je finis par poser mon baluchon en Floride, fuyant la Californie et les plages de silicone pour d'autres paysages tout aussi faux. J'avais reçu une proposition de travail comme "Professeur de technique instrumentale" après des mois de recherche dans une académie du coin, fraîchement ouverte depuis presque une année. L'Académie Volfoni, un nom pas franchement tape à l’œil et un établissement sans vraiment trop de popularité dans le pays. Je ne désirais pas bien plus, il faut tout de même l'admettre, aujourd'hui même si je reste l'un des musiciens les plus talentueux dans le domaine du multi-instrumental, ma réputation et les bruits sur mon attitude en ont refroidis plus d'une personne. Il était temps de reprendre les choses comme il faut, en prenant le poste et en donnant le meilleur de moi-même comme d'habitude.

_________________


Le réveil sonne, libérant un son agressif et dérangeant, me forçant à me sortir de ma torpeur nocturne. Je m'évade de mon lit en titubant comme un lendemain de fête trop arrosé, me demandant encore si j'étais en vie ou non après autant d’opiacés parcourant mon système nerveux. Une sensation de routine trop fréquente pour un être humain m'envahit, aujourd'hui c'était le grand jour. Je fit un tour dans les toilettes, histoire d'évacuer le surplus d'alcool de la veille, passant ensuite sous la douche m'offrant un déluge d'eau froide salvateur me remettant les idées en place. Une toilette rapide et sans superflue me suffit avant de sortir guitare à la main, l'esprit libre de tout songe pour une fois. Il fait chaud, le soleil frappe le bitume de toute sa splendeur donnant une illusion de brume sur celui-ci. Le chemin pour Volfoni est sommaire, deux ou trois long boulevards à traverser, rien de bien insurmontable, alors j’entrepris le chemin à pied. Mais il suffit pourtant de quelques mètres pour qu'un drame arrive.

- « PUTAIN LES FILLES ! C'EST HURRICANE ! »

Pourquoi maintenant ? J'étais pourtant serin et prêt à faire face à ma première journée de fonctionnaire, mais pas après une longue bousculade d'adolescentes en chaleur. Alors je me suis mit à courir sans réfléchir, traversant la route plusieurs fois brusquement, slalomant entre les voitures en mouvement, fuyant comme la peste un groupe de gamine. Pour quelqu'un qui prétend être un parfait connard, je me sens plus couard qu'autre chose. J’entraperçus un panneau désignant l'entrée de l'académie, m’engouffrant sans réfléchir à l'intérieur d'une sorte de parc, je finis par échapper à mes poursuivantes. Reprenant mon souffle tout en continuant mon chemin d'un pas rapide, j’aperçus un kiosque à l'apparence commune sans la moindre présence autour. L'espace était vide et étrangement silencieux. Un coup d’œil à ma montre pour confirmer l'idée que j'avais un peu d'avance suite à ma course poursuite et le désire de jouer me prit. Depuis mon dernier véritable grand concert, j'ai cette sensation dans la poitrine à chaque fois que je découvre un lieu pareil, je me sens dans l'obligation de rompre le silence par une chanson, d'offrir un autre type d'harmonie à tout cela. Me voilà dans le kiosque, assis au centre du petit "édifice" guitare à la main, entamant un air mélancolique qui m'offrit la célébrité à une époque ...


«
Oh faites moi tard
Faites moi tard
Faites moi tard
Faites moi tard
Je veux une vie de printemps
Simplement

Hé c'est chez moi ces yeux d'hiver
Ces yeux d'hiver
Ces yeux d'hiver
Ces yeux d'hiver
Si cassants
Il briseraient ma beauté devant

Faits moi descendre
Moi descendre
Moi descendre
Moi descendre
Pour moi la terre a trop tourné
Mais ne vous gênez pas, dansez !

Faites moi une fleur

Moi une fleur
Moi une fleur
Moi une fleur
Elle a osé
Que de rosée
Trop pleuré
    [...]
»

Mais je sentis une présence non loin , m'épier comme un parasite. Encore un/une fan en recherche d'un truc incroyable pour frimer devant d'autres pigeons ? La tête dans les nuages, je me refusais à partir après un moment si agréable. Alors j'attendis, observant tout autour de moi que cette fameuse présence fasse surface. Après tout, je suis juste sauvage.
  
(c) AMIANTE

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FEAT. HURRICANE
913 MOTS

LE SILENCE DE L'ABSOLUTION
Les paupières se font encore lourdes. Les yeux se referment et se réouvrent avec difficulté. Les pas sont lents. Les godasses traînent sur le bitume. Les soupirs vont et reviennent. Sylvia était fatiguée.

Elle avait passé la nuit à rester éveillée, une fois de plus. Rien de bien surprenant, si on la connaissait ne serait-ce qu'un peu. Les cheveux entremêlés, la bouche pâteuse, la mine blafarde, le corps engourdi, elle avait connu de meilleurs jours que celui-ci. Elle dû se faire violence pour se préparer à aller en cours. Ses gestes étaient lents et maladroits, son cerveau toujours plongé dans un état de léthargie profond. Elle bâtait le sol d'un enthousiasme inexistant, fredonnant doucement un air entre deux baillements. Elle se sentait si fatiguée.

Les rues étaient encore vides, toujours plongé dans un sommeil profond. Elle retrouvait ainsi avec bonheur le calme et le silence, reposant ainsi son esprit perturbé et ses pensées agitées. C'est de cette façon qu'elle fit tout le chemin jusqu'à l'académie, profitant de la sérénité que lui offrait l'aube du jour.

Adossée contre un arbre, elle attendait que le temps passe en esquissant le paysage de Volfoni par des traits abstraits. Un peu en avance, elle n'avait rien d'autre de mieux à faire. Les quelques élèves qu'elles voyaient passer étaient rares, voire quasi-inexistants. La solitude refaisait alors surface, chose qu'accueillait chaleureusement Sylvia. A vrai dire, la foule et les bruits du centre-ville la rendaient un peu malade. Elle avait été habituée au silence omniprésent de son ancienne demeure et ne supportait pas encore tout ce raffut causé par les voitures et les passants. C'était une impression étrange, qu'elle ne parvenait pas à assimiler. Ou alors avec encore quelques difficultés.

Elle laissa tomber son crayon et son carnet de croquis à côté d'elle pour sortir une cigarette de son paquet et l'allumer vivement. La fumée venait lui frôler les doigts d’un mouvement sensuel, s’y entourant comme une caresse pour y déposer mille baisers. Elle disparaissait par la suite, dansante. Elle s’échappait dans l’air, sa fuite silencieuse sonnant comme un adieu. Mais aussitôt, elle était remplacée par la prochaine. Et cela se répétait, inlassablement. Une s’envolait qu’une nouvelle revenait entreprendre le travail inachevé de la précédente. Absorbée dans sa contemplation, elle ne remarqua rien et fut surprise lorsqu'elle entendit de premières notes produites par une guitare, ainsi qu'une voix qui lui semblait si lointaine, sans pour autant lui rappeler quelque chose. Mais elle ne parvenait à y mettre la main dessus, alors elle abandonna rapidement, peu encline à faire marcher son cerveau avant même que les cours ne commencent.

Elle jeta un regard aux alentours, pour au moins y trouver la provenance de cette chanson qui lui paraissait aussi familière, pour une raison qui lui échappait encore. C'était une sensation désagréable que de sembler connaître sans en être parfaitement sûr.

Au loin se tenait un homme, posé au kiosque qui jouait et chantait sans aucune retenue, pensant peut-être qu'il était seul. A vrai dire, il n'avait pas tout à fait tord. Sylvia entreprit alors de reprendre son crayon et de faire une ébauche de la scène qui se tenait à proximité. La clope dans l'autre main, coincée entre l'index et le majeur, elle reprit son crayon de la main gauche et commença. C'était déjà plus intéressant que de dessiner les bâtiments de l'académie. Le musicien en question était loin d'être mauvais, alors elle prit plaisir à l'écouter chanter en plus d'avoir quelque chose sous les yeux pour s'occuper les mains. Par chance, la chanson était assez longue pour qu'elle puisse en tirer une esquisse plutôt convenable. Elle le retoucha par endroit plusieurs fois, gommant et redessinant par dessus, et décida finalement qu'il était acceptable. Lorsqu'elle releva enfin les yeux, la chanson était déjà finie et elle sentit de l'animosité à son égard. Elle pensait avoir été discrète, pourtant.

Elle se releva difficilement, rangea son crayon dans les spirales de son carnet et s'avança doucement vers l'individu, sans se presser. Une fois devant lui, elle arracha la page où avait été effectué l'esquisse et le posa près de lui, si ce n'est pour dire juste devant ses pieds. Elle s'étira ensuite et reprit sa cigarette pour venir la poser entre ses lèvres, ou s'échappa un peu de fumée. « J'aurais peut-être dû prévenir, avant. »

Curieuse, elle examina l'homme avec impudence, le dévisageant de haut en bas. Il était beaucoup trop vieux pour être un quelconque élève, et il ne faisait pas partie du corps professoral. Du moins, pas à ses souvenirs. C'était sûrement un intervenant extérieur. Une chose lui disait que ce n'était pas la première fois qu'ils se rencontraient, mais une fois encore, elle ne parvenait pas à s'avoir d'où ni comment. Elle haussa légèrement des épaules et vint s'asseoir en face de lui pour mieux l'observer. Les traits de son visage ne lui étaient pas inconnus ainsi que sa dégaine particulière. S'ensuivit une longue réflexion, avant qu'elle ne prononce un : « Putain, merde. C'est toi. » et d'y murmurer juste derrière : « Connard. » Mais elle n'en savait rien. Elle ne savait pas. Elle passa une main dans ses cheveux pour les remettre en arrière, l'air perturbée.[b] « Enfin, non. » Elle tira une dernière taffe avant d'écraser sa clope au sol. « Non, non. On ne se connait pas. Je dois.. confondre avec un autre type. » déglutit-elle, incertaine de ses propos. Elle ressortit son paquet pour en prendre une de nouveau et le tendit vers son interlocuteur. .« Tu fumes ? »
code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013
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Le silence de l'absolution



I cling to memories while falling
Il désirait tellement devenir quelqu'un, suivant les "grands" comme un clown en espérant être l'un des leurs. Il était un bon batteur, sans rien d’exceptionnelle mais il avait un petit truc en plus, un léger charisme ressortait malgré tout. Il cherchait les bières, les affaires de tout le monde et la plupart des petites commission était pour lui, un larbin sans prétention qui aimait juste être avec les personnes qu'il admirait. Pourtant il est devenu bien plus avec le temps, après de longue répétition, s'usant les mains à sang dans des rythmes endiablée provenant du fond du cœur. Il était l'une des rares personnes que j'admirais, l'une des rares personnes que j'ai mit en terre. Je sais que maintenant il est important de prendre soin des personnes qui nous accompagnent le long de notre chemin, car il est triste d'en faire des pavés pour celle-ci.

_______
 
Il observa la silhouette se rapprochant de lui, une jeune femme plutôt commune mais élégante, trop vieille pour être une fan harceleuse à la recherche d'une petite dédicace et une empoignade vigoureuse.
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