L'infirmerie, c'est chiant. •• [Evannah Westgate & Zackary T. Brooks]
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Ven 2 Jan - 1:08
L'infirmerie, c'est chiant. •• Evannah Westgate
L’infirmerie. Zackary n’aimait pas cet endroit où il devait passer la majeure partie de son temps. Rester allongé, à attendre que le temps passe, ça l’agaçait un peu. Heureusement qu’il avait de quoi manger pour s’occuper. En ce moment, sa main fouillait dans un paquet de sucette pour trouver ce maudit gout cerise. Aah, ils ne pouvaient pas mettre plus de goût cerise que de goût orange ? Tout le monde sait que les goûts orange sont mangés en dernières parce que tout le monde préfère les autres goûts. Le lit sur lequel il était allongé était juste à côté de la fenêtre – c’était comme sa place attirée ici, vu le temps qu’il y passait. Le violet regardait tranquillement par la fenêtre, les élèves dans la cours ou bien même entrain de jouer à différents sports. Son regard se posait sur ceux qui jouaient au basket. Ah, il voulait y jouer, mais il ne peut plus désormais. Agacé, le violet croquait dans la sucette qu’il avait mis tant de temps à trouver dans son paquet. Il s’ennuyait de trop ici. Peut-être que s’il écrivait à sa mère le temps qu’il est ici, le temps passerait sûrement plus vite ? Zackary n’y croyait pas de trop, mais il sortait quand même un petit carnet de son sac et un stylo pour commencer à écrire. Mais avant il piochait dans son sachet de sucette pour en sortir une nouvelle. Goût Orange. Bah, tant pis, il s’en contentait, il n’avait pas envie de refaire des fouilles pour trouver un autre goût. Il mettait sa sucette en bouche et commençait à écrire. Le violet commençait toujours ses lettres par Dear Mom, c’était devenu une habitude. Au fur et à mesure qu’il écrivait, Zack entendait des élèves entrer et sortir, des maux de crânes, une douleur au bras, à la jambe et autres choses qui étaient factices pour certaines personnes. A la fin de sa lettre, l’adolescent lisait ce qu’il avait écrit.
« Dear Mom,
J’espère que tu te portes bien et que tu n’as pas attrapé une maladie quelconque pendant mon absence. J’espère aussi que tu te nourris bien. Tu sais, je suis à l’infirmerie actuellement, pour ne pas changer, et je m’ennuie affreusement. Je ne sais pas si le temps que je vais passer à écrire la lettre sera assez grand pour que je puisse enfin retourner au dortoir. Enfin bon, il ne se passe pas grand-chose d’intéressant. J’aimerais bien retourner au club de verrerie, ça m’occupe beaucoup depuis que je ne peux plus faire de basket, tu sais. En plus, les gens sont gentils là-bas. Même si j’aimerais beaucoup refaire du basket, encore et encore. Ca m’ennuie de ne plus en faire. En plus, de là où je suis installé à l’infirmerie, je vois le terrain de basket et les personnes jouer. J’ai les mains qui me démangent. Je ne sais pas, juste toucher le ballon me ferait sûrement me sentir bien. Enfin, je vais te parler un peu des cours, du moins, juste un peu. Ils sont sympas pour la plupart. Je t’ai déjà dit que mes camarades me prêtaient parfois leurs cours quand je suis absent à cause de mon corps aussi faible ? Je te l’ai sûrement dit, mais je te le redis. En fait, je ne sais pas vraiment quoi écrire. J’ai envie de te revoir, parce que tu me manques. J’espère que je pourrais revenir te voir à un moment, du moins, si on m’y autorise. Enfin. Voilà.
Je t’aime maman, tu me manques. Zackary. »
Ses yeux blasés regardaient encore une fois la lettre. Il se demandait s’il allait lui envoyer ou non. Peut-être qu’il en ferait une meilleure plus tard. Un soupir sortait d’entre ses lèvres et il regardait l’heure sur son téléphone. Le temps n’était pas passé aussi vite qu’il l’avait espéré. Zackary avait mis une demi-heure à écrire ce qui se trouvait sur le carnet. Le grand adolescent s’allongeait en mâchouillant le bâton de sa sucette terminée. Il n’avait pas trop senti le goût de l’orange en s’occupant de la sorte et le violet en était plutôt content. Peut-être que s’il demandait aux gens de signer un espèce de truc pour que le goût orange soit banni des sucettes, cela l’occuperait plus longtemps que d’écrire à sa mère ? Non, les personnes ne feraient pas ça et puis, d’autres personnes aimaient peut-être ce goût. Un deuxième soupir sortait d’entre ses lèvres alors qu’il fixait le plafond. Et d’un ton las, il disait doucement.
« Ce serait bien s’il y avait quelqu’un pour me tenir compagnie, l’infirmière est partie je ne sais pas trop où, je ne l’écoutais pas… »
Âge du perso : 19 Activité : Boxe Spécialité : Kung fu Fonction : Élève Avatar : Anarchy PantyDoubles-comptes : Adam Wiest - Sloan de la Forêt-Blanche Messages : 69 Date d'inscription : 21/06/2014
Ven 2 Jan - 13:25
Eva se traîne, maussade, dans le couloir menant à l'infirmerie, la douleur irradiant de son genou lui rappelant à chaque pas qu'elle vient de se péter la gueule et joliment, devant la file entière de la cantine. Elle a enlevé sa chaussure et sa chaussette gauche pour ne pas que le sang les tâche, c’est donc en boitillant, pied nu, une chaussure dans la main, qu’elle arrive finalement à pousser violemment la porte de l’infirmerie, beuglant un « madame » tonitruant sans se préoccuper un instant des gens qui pourraient se reposer au fond, derrière les rideaux.
« Oh ! Y’a personne ?! J’me suis vautrée. »
Le pas aussi conquérant que faire se peut, elle pousse un à un les rideaux, découvrant des petits lits blancs, déserts et propres – et pas d’infirmière en vue.
« P’tain, pourquoi y’a jamais persoooooonneuuuh… »
Si ça continue comme ça, elle va être obligée de farfouiller elle-même dans les tiroirs, parce que là elle met des gouttes de sang par terre à chaque pas, elle douille sévèrement et… c’est des gravillons noirs enfoncés dans sa chair qu’elle voit là ? Bien, bien. Il lui faudra une pince, aussi.
Par acquis de conscience, elle va jusqu’au dernier lit et bien lui en prend ; un type violet s’y trouve, avec un paquet de sucettes et un bloc-notes. Oh super.
« Toi. Tu sais où elle est partie l’infirmière ? »
L'infirmerie, c'est chiant. •• [Evannah Westgate & Zackary T. Brooks]
