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 Blair Marshall

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Last Resort - Papa Roach



Nom : Marshall
Prénom : Blair
Âge : 23 ans
Origines : Américaine du Nouveau Mexique
Sexe : Fille
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, mais a déjà embrassé des filles

Statut : Universitaire
Régime: Externe
Cursus choisi : Artistique, spécialité : Sculpture et peinture
Groupe : Racaille

Précisions :
— Elle aime la sculpture du bois, qu'elle pratique avec une tronçonneuse.
— Elle croit aux esprits et au fait qu'il existe des consciences.
— Grande amateur de bouffe chinoise.
— Assez bête, dans tous les sens du terme.
— Elle veut payer ses dettes et en finir avec sa vie.
— Elle ne s'attend jamais à rien.
— Très bonne joueuse de poker. Elle ne perd que contre les meilleurs qu'elle.
— Chante très mal, préfère plutôt faire du scream.
— Pose nue pour les cours de peintures.
— N'est pas du tout pudique.
— Elle ne peigne que très rarement ses cheveux.
— A abandonnée les études à 16 ans.
— Elle a une sœur de 26 ans [Debby] qui vit loin, sans donner de nouvelles.

Adresse à laquelle envoyer votre dossier : Reçu par Emile ♠









Tu es grande, trop grande. Il t'arrives même d'oublier comment c'était de voir le monde vu d'en bas. Même quand t'étais mioche, tu étais grande. La plus grande de la classe que les professeurs disaient. Impressionnant, disant le prof de sport, elle ira loin cette petite. Tu n'y croyais pas, bien évidemment. Être grande, ça ne veut pas forcément dire qu'on va faire de grande chose, du moins, c'est ta philosophie. Il n'y a qu'à regarder Napoléon. Il était petit, mais avait vaincu, avait réussi quelque chose, pas comme toi. Non, toi, tout ce que tu accompli, c'est de te gâcher le visage, les oreilles, le corps. Tu t'es fais injecter de l'encre dans les pores de ta peau, tellement qu'au final, tu t'es retrouvée couverte de dessins avec plus ou moins de signification. Pourquoi tu fais ça? Parce qu'en fait, tu t'es toujours trouvée laide. Un nez trop fin, des jambes trop longues, un ventre avec une ou deux poignées d'amour. Tu n'as donc rien écoutée quand ta mère, plus jeune, te disais que tu étais magnifique. Tu ne l'as pas cru, encore une fois. Ça t'as emmener à te demander si trois perçages aux oreilles était assez ou s'il fallait que tu ai une quincaillerie accrochée aux lobes. Tu l'as fais, sans regretter. Et puis, de toute manière, rendu là, tu savais très bien que rien n'allait avec tes cheveux. Tes cheveux bruns, fades. Tes cheveux que tu détestais. Tu les as même teint en rouge, rappelles-toi. Oui, tu avais fais ça sur un coup de tête, mais tu le ne regrette pas, même si la teinture perd de son intensité avec les mois. Quand ça arrive, tu t'enfermes dans ta salle de bain et tu te colorie de nouveau les cheveux, car le brun n'a jamais été ta couleur chanceuse, comme tu le dis si bien. Tes yeux, quant à eux, ont cette teinte indécise. Une sorte de brun verdâtre qui pourrait très bien passer pour gris par moment. Franchement, tu ne leur a jamais porté plus d'attention que ça. En fait, tu les utilises tous les jours sans t'attarder à inspecter leur couleur. Et puis, d'ailleurs, les seules fois où ton regard croise son reflet, c'est quand tu te maquilles. Tu te maquilles beaucoup trop. Ta mère te l'a déjà dit, ta sœur aussi. Même ton père trouvait que ton regarde était masqué par ce lourd crayon apposé habillement sur tes yeux. Tu as toujours considérer ça comme une art, te maquiller. Tu expérimentes, essaie de nouveau modèle, mais au final, ça a toujours l'ai de la même chose : les yeux encerclés d'un peaux nuage noir de far à paupière. Tellement qu'on croit voir là les yeux creux et vides d'un crâne. Tu ne t'éternise pas à l'enlever avant d'aller dormir, bien au contraire, tu le gardes et ne fais qu'en rajouter le lendemain ou après tes douches. Tes lèvres, elles, tu les ignores. Tu ne mets même pas de gloss pour les rougir, tu les laisses naturelles, ternes. Tes sourcils parfaitement fait, car tu déteste que l'attention soit attirée ailleurs que ton regard. Ton regard profond, qui traduit cette émotion de haine, de rage, sans cesse. Pourquoi? Je ne saurais dire. Tu as toujours été ainsi.

Si on regarde ton corps, avec de jolies courbes. Des hanches aussi larges que les épaules, un ventre relativement plat, des jambes assez longues, des fesses mît en évidence par ces paires de jeans serrés que tu mets chaque jours. Noirs, habituellement. Le noir est ta couleur préférée pour t'habiller et toi-même tu ne te rappelles plus de la dernière fois où tu as mis un chandail avec une couleur qui n'était pas blanc, gris ou noir. Tes vêtements amochés te donne ce look qui ne va pas bien à tout le monde. Il n'est pas donné à tous d'être capable de porter des bottes avec des caps d'acier et des vestes de cuir sans avoir l'air d'un imbécile complet. Ta démarche lente et longue ne fit qu'accentuer cette attitude qui fait de toi une de ces personnes que les gens craignent. Tatouées, percées, teinte. Jusqu'où ira-tu pour te faire remarquer?

[HRP : Vous l'aurez compris, l'avatar est figuratif du fait qu'elle a carrément l'air trop intense dans son maquillage. Car non, elle n'est pas tatouée dans le visage, toutefois ses tatouages au corps sont bel et bien présents.]






Tu es méprisante, détestable. Tu as toujours été ainsi. Ce n'est pas nouveau et ça n'est pas non-plus demain que tu te transformeras en sainte-nitouche. Tu hais la vie. Non, c'est faux. Tu ne hais pas la vie, tu hais simplement ce que la vie t'a fait. Jeune, tu étais insupportable. Les gardiennes fuyaient en ta présence, les gentilles personnes qui te saluaient se retrouvaient vite surprit de se retrouver en face d'une gamine aussi désagréable que toi. Tu courrais partout, faisais du trouble inutile. Tes parents avaient beau te punir, tu n'entendais rien, préférant écouter tes pensées, suivre ta propre voix. Car, si, tu vas toujours au bout des choses que tu entreprenant, même si la fin peut se planifier comme étant désastreuse. Peu éduquée, tu n'as aucun réel jugement du bien et du mal. Adorant semer la discorde, déclencher des disputes futiles te rend, étrangement, joyeuse. Étonnement, tu as des amis. Des amis comme toi, oui, ça c'est certain. Car aucune personne dite "normale" ne pourrait te supporter. Tu bois, tu fumes, tu cries, tu jures, tu ne t'attaches à personne, préférant visiter les lits des étrangers, tu sors trop, ne dors pas assez et n'ose même pas te plaindre, car tu sais que c'est inutile. Tu gardes tout pour toi, tes sentiments, tes émotions fortes. Ton orgueil a prit une place trop importante dans ton caractère, laissant croire aux autres êtres vivants que tu n'es qu'une garce qui ne sait pas se taire. Ayant toujours ton mot à dire, quitte à rabaisser, tu ne te tais pas.

Bien entendu, tu as sûrement des qualités sous toute ces mauvaises attitudes. Ta mère disait que tu étais affectueuse. Un mensonge, sûrement, pour te faire sentir mieux. Ton père racontait des sornettes à ton sujet, disant que tu aimais aider. Il n'avait pas tord. Tu es toujours prête à aider quelqu'un... Qui intimide quelqu'un d'autre. Voir le mal et y participer, tu aimes ça. Cependant, tu as une certaine difficulté à croiser le regard des gens qui souffre. Tu détournes le regard quand tu croises un itinérant, tu fermes les yeux en voyant une personne saigner et rapidement perdre le contrôle. Quand tu frappes, tu ignores la douleur de l'autre pour éviter de souffrir toi-même. Tu es égoïste en fait. Tu penses toujours à toi. À ton bonheur personnel, comme à ton malheur. Toutefois, tu es certainement le genre de personne que les gens préfèrent avoir dans leur équipe plutôt que contre eux. Mais tu sais parfaitement que tu n'es pas de bonne compagnie, tu sais aussi que seuls les gens stupides t'aimerait bien. Car, toi, tu pousserais ton compagnon dans un incendie simplement pour sauver ta vie. Tu vis bien avec ça, même si tu n'aimes pas vivre. Des coupures, il y en a sur tes avants-bras. Pourquoi tu fais ça? Car tu souffres, tu es seule et tu le sais. C'est probablement ce qui crée toute cette rage en toi. Cette haine ne fait qu'alimenter ce cercle vicieux qui fait de toi une jeune femme détestable et méprisante. Seule la peinture et la sculpture arrivent à te remettre les pieds sur terre, tout en t'envoyant à des milliers de lieues au-dessus de la surface planétaire. Quand tu peins, tu envois la peinture sur la toile, laissant tout ton énergie ce libérer. C'est peut-être ce qui t'aide à dormir le soir. Ce qui t'aide à oublier les regrets, à oublier le fait que tu hais ta famille, à oublier ta vie.






Tu prends ta veste en cuir, que tu laissais toujours trainer au même endroit. D'ailleurs, hier soir, tu l'as simplement laissée s'écraser sur la montagne de linge qui jonchent le sol. Ça fait plusieurs mois que tu n'as pas vu ce plancher, tu en as même oublié la couleur du bois. Ouvrant la porte sauvagement, tu descends la très étroite cage d'escalier jusqu'à l'entrée, chaussures aux pieds. Tu n'as certainement pas pris la peine d'enlever tes bottes. Trop lourdes et chiantes à enlever, comme tu dis. Tu t'es réveillée il y a quelques minutes, mais dehors il fait noir. La nuit ne t'a jamais dérangée, au contraire, tu l'aimes mieux. Vivant dans la noirceur constante de ta chambre, dont la fenêtre est couverte d'un drap mal cloué, l'ambiance sombre de la nuit ne t'inquiète en rien. Arrivant à la porte, tu remarques ta mère endormie devant son écran d'ordinateur. C'était habituel, surtout pour un soir de semaine. Elle allait encore avoir les touches du clavier imprimées sur le visage. Tu t'en fichais, de toute manière, c'était son problème. Elle était tombée bien bas, la maman. Depuis le désastre avec ton père, elle ne dormait plus, ne bougeait plus t passait le plus clair de son temps devant son ordinateur à chercher pour des vies en dehors de notre galaxie. Elle était tombée sur la tête, selon toi. Elle était devenue complètement folle, sûrement. Avant, c'était pas la joie, mais disons qu'elle ne s'était pas améliorée en apprenant que ton propre père avait agressée sexuellement une jeune femme de 20 ans, la semaine dernière. En tôle, le pauvre vieux, il allait bientôt avoir un procès. Procès auquel tu n'avais pas l'intention d'aller. Tu n'étais pas témoin, tu n'étais pas porte-parole, tu n'étais d'aucun intérêt et tu n'en avais aucun non-plus. Claquant la porte derrière toi, tu te foutais entièrement de la réveiller. Peut-être que, justement, un peu de réveil pourrait lui faire du bien.

Arrivant à ton vieux Jeep 1992, tu avais oubliée la clé à l'intérieur. Donnant un coup de pied sur la portière, tu retournais dans l'entrée de la demeure et cherchais comme une demeurer parmi les coussins du vieux divan. Quand enfin tu la retrouva coincée à côté d'un dix sous, tu t'en empara, voilà la pauvre somme d'argent, et quittais les lieux, sans prendre la peine de fermer la pore cette fois. Sautant les escaliers jusqu'au pavé, tu approchais ton bolide et, avec rage, essayais avec peine d'ouvrir la serrure rouillée. Entrant, du claquais la porte plusieurs fois avant qu'elle ne veuille coopérer. Insérant la clé dans le contact, tu place le rétroviseur et pars en marche arrière en même temps qu'une vieille chanson de Metallica joue à la radio. Montant le son de manière exagérée, tu accroche le bac de poubelle en reculant. Sans t'en soucier, tu conduisais jusqu'au dépanneur le plus proche, situé à une trentaine de minutes de chez toi. Tu ne savais pas conduire, en fait. Sans permis, tu te débrouilles avec les enseignements que ton père t'as donnés, avant qu'il ne devienne débile, comme ta mère. Regardant à peine dans les rétroviseurs, tu manquais de renverser une mini-van qui se contentait de faire du voyage entre le Nouveau-Mexique et le Texas. Tu savais très bien qu'aucun touriste n'avait d'intérêt au Nouveau-Mexique. Il n'y aucun avenir dans ce trou perdu rempli de sable.

Arrivé au dépanneur, tu te stationnais de travers et sortis de la voiture. Ce marché n'avait rien des beaux petits marchés dans les films. Il était crasseux, salit de tout bord tout côté. Une vague odeur de malpropre flottait dans l'air. Seul le néon faible du lampadaire extérieur éclairait les pompes à essence et la porte abîmée de l'entrée. T'approchant de la porte, tu te sortis une cigarette du paquet et l'allumais. N'ayant point l'intention de la finir avant d'entrée, tu poussais la porte et entrais sans demander. Fumant sans gêne, tu te dirigeais vers le coin des alcools. Le mec qui s'occupait du magasin parut soudainement très dérangé par ta présence. Ton apparence de morte, tes cheveux défaits, ton maquillage effrayant et cette manie détestable de fumer dans un endroit public. Prenant tes six bières, tu allais au comptoir et le jeune homme, d'environ ton âge, te demanda tes cartes. Tu déposa ton argent sur le comptoir, le défiant du regard. Tu le sentais trembler de par le plancher. Il est vrai qu'à deux heures du matin, croiser une personne comme toi, dans un lieu aussi abandonné, ça pouvait faire leur à certain. Son regard passait de tes yeux à ta bouche où, entre tes lèvres, brûlait une cigarette. Souriant en coin, tu lui lançais la cigarette sur lui avec une fluidité presque naturelle. Rapidement, il recula et essuya les cendres de sur son chandail, piétinant par la suite sur le mégot, comme si un feu était pour se déclencher. Quand il releva les yeux, tu étais déjà partie, déjà près de ton Jeep. Ce vieux Jeep donné par ton père. Il l'avait trouvé dans une prison pour voiture, il allait se faire démolir, mais ton vieux l'a acheté pour une modique somme et t'es ramener chez toi avec sa remorqueuse. Car, oui, avant qu'il ne perde les pédales, il était remorqueur. Il aidait les gens, puis maintenant il les viole et, dans quelques temps, il va plus pouvoir voir personne sauf son colocataire de cellule.

Ouvrant la portière de ton camion, tu déposais l'alcool et relevais la tête en entendant, à une heure si tardive, une voiture se stationner. La vieille bagnole, dont les morceaux tenaient presque qu'avec du ruban adhésif, bloquait la voie de sortie. Tu pouvais facilement passer par dessus le terre-plein, mais tu restais là, appuyée sur la carrosserie de ton auto, regardant la scène. Deux mecs sortirent de la voiture, claquant les portières dans un fracas qui t'indifférait. Sans hésiter, ils s'approchaient de toi. Sans broncher, tu les regardais. Le plus grand des deux avait une haleine dégoûtante quand il te dit, rageusement, que tu lui devais de l'argent. Tu le rassurais, avec lassitude, que tu allais le payer bientôt, si tu trouvais le temps. Il te répliqua qu'il n'était plus question de simple centaines, on parlait de millier. Tu lui devais, au grand total, 2 567$. C'est ce qui arrive quand on joue au poker en empruntant. Les quittes ou double ont eu raison de toi et maintenant tu dois payer. Décroisant les bras, tu te redressais, affrontant les deux du regard. Sans hésiter, l'un deux te gifla avec la dureté d'une planche de bois. Perdant légèrement l'équilibre, tu t'accrochais à la poignée de ton Jeep. Ouvrant avec vitesse la portière, tu empoigna une crowbar et, d'un geste inattendu, tu l'envoyais en pleine gueule du plus grand. Le plus petit et costaud te pris à part, alors que l'autre râlait haineusement. Le plus petit te rassura qu'ils n'étaient pas ici pour se battre, mais qu'ils désireraient avoir leur argent le plus vite possible. Fronçant les sourcils, tu le repoussais et fonçais vers l'autre pour lui asséner un coup de poing bien mériter en pleine gueule. La bagarre fut brève, puisqu'il te rendit ton coup, mais dix fois plus fort. Tu en tombais au sol et il en profita pour reculer. Tu as six mois, Blair, six mois jours pour jours pour trouver l'argent. Tu sais très bien ce qu'il t'arrivera si tu ne le rembourse pas, tu vas payer, payer encore plus cher. Les intérêts vont embarquer et, plus tôt que tu ne le penses, plus rien n'aura d'intérêt.

Ils quittèrent les lieux, te laissant avec une mince cicatrice à la lèvre, rien de bien majeur. Tu raclas ta gorge et crachais dédaigneusement au sol. Te relevant, par orgueil, tu fonces vers ta voiture et y entre. Frappant avec rage sur le volant, jusqu'à ce que tu manques d'énergie, tu posais ton front sur tes mains, fixant tes cuisses. Comment diable allais-tu trouver autant d'argent? Tu ne vivais même pas avec toute cette richesse. Tu vivais avec rien, pas un seul sous, juste assez pour te payer de l'essence. Roulant vers chez toi, tu stationnais mal, une fois de plus, et éteignais le contact avant de courir vers la pore d'entrée. Celle-ci était barrée et rien que cela eu pour effet d'augmenter ta rage. Tu donnas un coup de pied sur la porte, gueulant pour que ta mère vienne t'ouvrir. Quand enfin elle le fit, l'air déconfit, tu la tassa du chemin et montais à ta chambre. T'écrasant sur ton lit, tu réfléchissais encore. Ça devenait sérieux, tu ne pouvais pas juste laisser ça passer et faire comme si de rien n'était. C'était pas aussi simple cette fois...

Après une nuit de sommeil pour te remettre les idées à neuf, tu te levais avec un mal de tête. Boire ces six bières avant d'aller dormir ne t'a certainement pas aidé à bien dormir. Frottant tes tempes, tu râlais, comme toujours après chaque lendemain de brosse. Te levant avec peine, tu te changeais, ne mettant qu'un soutient-gorge et un jean. Mettant ta veste de cuir, tu sortis de la maison et marchais jusqu'à ton plus proche voisin, Fredrik. Tu ne le connais pas vraiment, mais après une soirée bien arrosée, vous vous êtes retrouvés dans le même lit, et depuis il est la seule personne qui peut t'aider. Le mec vient juste d'avoir 26 ans, vit seul depuis que sa famille l'a renié. Sa maison ressemble plus à une cabane qui aurait vu de meilleure jours. Il n'a pas l'eau chaude, ni l'électricité, c'est à peine si son four fonctionne. Le frigo est toujours plein d'alcool et des cendriers pleins traînent constamment sur le comptoir et sur la table de la cuisine, occupée aussi par son linge. Grosse comme un appartement un et demie, cette maison était son nid et tant mieux pour lui, même si la salubrité ne battait pas son plein. Tu t'installes sur le sofa, comme chez toi et le regardais te dévisager. Tu dois de l'argent que tu lui expliques. Il te demandes si tu crois vraiment qu'il peut t'aider avec ça. D'un grand geste de la main, il te fait détourner la tête pour observer à quel point l'endroit était pauvre. Fredrik ne portait que très rarement de chandail, puisqu'ils étaient tous sales, alors ça lui arrivait de venir chez toi faire du lavage. C'est dans ces temps-là où tu regardais le plus possible ses muscles, son corps élancé et bien bâti. Tu passais une main dans tes cheveux, baillant en répliquant que tu n'a pas besoin de son argent, simplement d'un conseil. Comment faire de l'argent, rapidement et facilement. Il soupire et réfléchit quelques secondes avant de venir s'asseoir à côté de toi. Tu es dans la merde, qu'il te dit, car la seule façon de faire de l'argent dans ce bas monde, c'est en travaillant. On est pauvre si on travail pas. Quant à lui, il s'était trouvé un boulot dans un petit marché local. Pas grand chose, mais c'était déjà ça. Il passa son bras autour de tes épaules et te soufflais que tu pourrais toujours te recycler en prostitué, ça paye. Tu le repousses et lui dis que ton corps n'est pas à vendre. Avant que tu ne puisses terminer ta phrase, il agrippa ton coup et dis, amusé, qu'il n'avait pas l'intention de payer de toute manière. Ses lèvres se posèrent sur les tiennes, te faisant hésiter quelques secondes, mais tu relâchais enfin ta garde. Tu n'étais certainement pas venu ici pour baiser avec lui, mais tant qu'à y être, tu ne t'en déplaisais pas.

Fumant tranquillement, le garçon dormant à moitié, tu haïssais ta situation. Fredrik flattait doucement ton ventre, avant de souffler que ta seule option était de te trouver un job qui paye. Cependant, les job qui payent, ça prend des études. Tu grinçais des dents en pensant au fait que tu n'avais ni les études, ni les fonds nécessaire pour entrer à l'école. Bien entendu, tu pourrais tout arrêter là et mettre fin à tes jours tout de suite, mais une certaine détermination s'anima en toi en te remémorant ce membre de ta famille que tu n'avais pas vu depuis un bon moment. Habitant à Washington, ta sœur aînée, Debbie, avait quittée la maison familiale le lendemain de ses 21 ans. Maintenant âgée de 25 ans, elle n'a jamais donnée de nouvelles en 4 ans. Qui sait si elle est encore en vie, mais tu n'allais pas rester ici à ne rien faire, attendre que le temps passe et voir ta vie tomber en morceaux, déjà qu'elle ne tenait pas fort. Te redressant du divan en tassant le bras lourd de Fred, tu remis ton jeans et enfilais ton soutien-gorge en lui expliquant que tu comptais partir, que tu allais voir tes possibilités, qu'il ne t'aidait en rien à ce moment. Tu manques même de laisser sortir d'entre des lèvres des paroles blessantes telles que : il est un bon à rien. Mettant maladroitement tes bottes, tu soupirais fort. Soudainement, Fred te prend par la taille et te dis que ça servait à rien, que tu pouvais rester ici, que l'école, de toute manière, c'était pas pour toi. Fronçant les sourcils, tu le repoussais sauvagement et te levais, l'affrontant du regard. Tu allais trouver un job payant! Tu lui criais dessus, alors qu'il en faisait de même. Cette dispute continua sur quelques minutes qui se terminèrent avec une montagne d'insultes. Tu allais retrouver ta sœur! Tu allais étudier et tu allais rembourser ce que tu devais à tout le monde! Il n'était pas obligé de t'accompagner, il pouvait rester dans son trou à rat! Et toi, avec ton attitude merdique, tu n'allais jamais avoir de possibilité d'emploi! Mais au moins, tu aurais un emploi, pas comme lui qui était destiner à rester un moins que rien! Fredrik fronça les sourcils à cette réplique et ne dit plus rien, te fixant simplement. Ne détournant pas le regard, tu lui dis haineusement que tu n'allais pas revenir avant de n'avoir plus aucune dette. Tu claqua la porte à ton départ et ce n'est que sur le chemin vers chez toi que tu t'arrêtais de marcher, fixant le désert, puis tu hurlais. Tu hurlais tellement fort qu'aucun écho ne captait ta peine. Tu étais triste. C'est d'ailleurs l'une des rares fois où ton cœur était telle une bouillie, tel un vase en morceaux. Tu te laissais tomber à genoux, criant quand, pourtant, personne ne t'entendait.

Le lendemain matin, tu avais mis ton sac dans ta valise. Ta mère n'était même pas sur le porche pour te souhaiter bon voyage, comme toute bonne mère l'aurait fait. Non, elle était endormie, télécommande en main, devant l'écran de la télé allumé, qui jouait un vieux feuilleton. Sans regarder ta maison une dernière fois, tu roulais loin de chez toi, loin de ta vie. Passant devant chez Fred, tu sifflais entre tes dents, détournant le regard pour empêcher l'eau d'emplir tes yeux. Roulant vers l'autoroute la plus proche, tu oubliais tout, car, de toute manière, tout était à recommencer.

Ce n'est que quelques jours plus tard, dont les nuits avaient été passée dans ta voiture, que tu arrivais enfin à Washington D.C. Ta sœur était ici, quelque part. Tu ignorais tout d'elle depuis des années et maintenant tu te sentais stupide de t'être pointée aussi loin avec aussi peu. Ce n'était qu'après maintes recherches que tu la retrouvais. Son bloc appartement était l'embranchement d'un petit quartier défavorisé. Debbie n'avait jamais été bien riche, mais elle avait fait l'école. Elle avait étudiée et était devenue... Vendeuse. Études peu fructueuses, on en convient, mais au moins elle arrivait à vivre. Elle avait été bien surprise de te retrouver, toute démaquillée, souillée, sur le pas de sa porte. T'accueillant avec peu de classe, tu pris près d'une semaine pour t'habituer à sa présence, mais à ta présence chez elle, surtout. Enfin, tu lui parlais de tes plans et elle t'informa du mieux qu'elle put, sous l'œil vigilant et mauvais de son petit-ami. Elle s'était mariée à un pimp il y a de cela quelques mois, t'avait-elle expliquée. Sans y porter plus d'attention, tu prenais en note les coordonnées qu'elle te donnait et, juste comme ça, du jour au lendemain, tu étais de nouveau dans ton Jeep, en route vers le Minnesota. Son petit-ami, toutefois, avant que tu ne partes, t'es très bien prévenu que si tu partais maintenant, il ne fallait pas oser revenir plus tard. Prenant cela comme une menace, tu lui as simplement craché dessus et tu as filer sans demander ton reste.

Le Minnesota, c'est loin de chez toi, mais c'était le lieu où se situe la seule école qui t'accepterait même avec tes résultats scolaire minables. Quand on abandonne les études à 16 ans, il ne faut pas s'attendre à tout se souvenir sans transition. Tu le savais ça, et tu détestais cette idée de devoir étudier. Cependant, avais-tu vraiment le choix?



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Hellow zombie girl!
J'espère que tu te plairas ici! <3
Jushirô Himeruya
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Jushirô Himeruya
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Je ne te souhaite plus la bienvenue demoiselle, hein ? ♥

Encore une fois, une belle fiche que voilà !
Bon, je reste un peu sceptique sur le fait qu'elle reprenne les études à 23 ans, ça va être très dur pour elle, mais sinon, pas de soucis au niveau de l'histoire. Une vraie racaillonne que voilà dis donc. Un autre soucis dans l'histoire, au niveau de la forme cette fois : tu as du mal avec l'emploi de la deuxième personne, sur des descriptions et des textes courts, tu t'en sors très bien, mais sur une histoire aussi longue, tu as du mal avec les temps qui passent du passé au présent parfois de manière chaotique et peu adaptée. Quelques erreurs de frappe aussi, lettres manquantes, enfin, rien de bien important. Comme pour toutes les fiches que je trouve bonnes, je n'ai pas grand chose à dire, c'est assez navrant... J'aime le personnage, c'est rare d'en avoir des vraiment méchants, mais tu as bien réussi et franchement, il me tarde de voir ce que tu vas nous écrire en rp. Les précisions sont très sympas, et si il y a une chose que je peux te conseiller, c'est de plutôt développer le côté sculpture dans ses travaux artistiques. On a pas mal de peintres, et souvent les gens pensent qu'être "artiste" ça se résume à ça. Donc comme ton personnage est déjà original, j'aimerais bien que tu montre l'exemple de ce côté là. Et oui ma grande, te voilà investie d'une mission : donner le goût de la sculpture aux artistes. Je ne sais pas si confier cette tâche à Blair ne serait pas contre-productif...enfin, je m'égare.

Tu es biens sûr validée ! Ne délaisse pas trop Kate pour Blair et vice-versa, amuse toi bien...bref, content de voir que tu te palis parmi nous.

T'as pas encore de maison ma grande, alors viens nous donner la description ici

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