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 Helio Ohara

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Nom : Ohara
Prénom : Hélio
Âge : 30 ans déjà…
Origines : Brésilienne
Sexe : Masculin
Orientation sexuelle : Bisexuel

Statut : Professeur
Régime : Externe
Poste spécial au sein du pensionnat ? : Tuteur après les cours. Il anime des études et donne parfois des cours à domicile.


Spécialité : Enseigne la Biomécanique, mais il maitrise d’autres sujets même s’il n’use de ces connaissances que lors de ses tutorats.
Groupe souhaité : Professeur

Rang :

Précisions : Il lui arrive de fumer quand il est stressé ou que le solitude le prend. Il fumait plus avant mais, depuis son arrivée à Volfoni, il tente de diminuer dans le but d’arrêter un jour… Il ne fume cependant jamais à l’Académie. Il pense fonder un club de Boxe Anglaise si suffisamment d’élèves montrent de l’intérêt envers le noble art.

Adresse à laquelle envoyer votre dossier : Validé par Sigrid ♫










Un éclat de saphir sous une frange d’ébène.
C’est sans doute le souvenir que vous garderez de notre homme si vous avez l’esprit poétique ; mais ce n’est pas la première chose que vous remarquerez, non, ce qui accrochera votre œil, c’est sans doute sa taille. Dépassant d’une tête une bonne partie de ses contemporains Hélio frôle le mètre 90. Doté de larges épaules et d’une carrure assez impressionnante, il n’en reste pas moins assez svelte visuellement, sa haute taille lui donnant l’air plus mince. Bien loin de l’armoire à glace, il a plutôt un corps d’athlète – après tout comment un enseignant en biomécanique pourrait délaisser la sienne ? – doté d’une musculature marquée mais sèche.
Si par sa grande taille il pourrait sembler gauche, la pratique de la boxe depuis son enfance a donné à ses gestes une fluidité et une précision remarquables.
Pour résumer, s’il n’a pas un corps d’apollon ou de colosse, ce dernier reste très entretenu et loin d’être désagréable à regarder…

En parlant de ce qui plait aux yeux, le visage de notre homme en fait sans doute partie - quoique la beauté est grandement subjective - Doté d'une peau bien plus mate que la plupart des habitants du Minnesota - au diapason de ses origines sud-américaines - il possède un visage assez fin, mais aux traits clairement masculins : une mâchoire marquée sans être carrée dont la pointe dessine un menton arrondit. Ce dernier est surmonté d'une paire de lèvres discrètes, à peine plus sombres que sa peau mais dont la courbe se prête aux sourires - et s'orne parfois d'une cigarette, en privé - dévoilant lors de ses rires l'éclat blanc de ses dents.

Un nez droit mais pointu marque le centre de son visage, ce tout est éclairé par l'éclat de saphir de ses prunelles. Iris aux couleurs de l'azur, elles changent selon le temps, allant d'un bleu glace si clair qu'il en parait gris jusqu'au marine profond qui se confond avec les ténèbres de ses pupilles. C'est un regard perçant, dont le jeune enseignant sait user pour faire taire une classe ou au contraire l'obliger à parler. Ces lumières irisées sont surmontées par deux sourcils du même noir corbeau que ses cheveux. Ces derniers, masse d'ébène rarement coiffée - et souvent remise en place d'un simple passage de main - tombe sur son front en une frange anarchique, se dressant en épis rebelles sur toute sa surface elle donne à notre homme un air négligé qui tranche avec ses habitudes vestimentaires qui, en public ; se résument aux smokings. Il en possède toute une garde-robe, persuadé à tort ou à raison que cela lui donne l’air plus sérieux et conforte son autorité en classe, il ne quitte ses trois pièces qu’en privé ; Leur préférant alors des tenues aux antipodes de ces mises soignées.










Une épreuve, on peut en sortir détruit ou en sortir grandit.
Si le lourd passé d'Hélio le rend assez méfiant, notamment à l'encontre de la gent féminine, le jeune professeur ne s'est pas renfermé sur lui-même, ce serait même plutôt l'inverse. Il a appris à faire plus encore attentions aux autres - peur de se faire tromper de nouveau ? - S'il reste très secret, c'est surtout par un réflexe défensif, il a appris que trop s'attacher pouvait faire mal, mais il n'a pas pour autant abandonné l'idée de se faire de nouveaux amis et si notre homme est loin d'être déjà prêt à ouvrir de nouveau la porte de son jardin secret, il a cessé depuis longtemps de s'y morfondre et y a déjà planté les graines des fleurs à venir.

On peut vouloir se cacher, changer, se faire une nouvelle image, rien n'y fait, le proverbe dit vrai ; « Chassez le naturel, il revient au galop » Aussi méfiant qu'il puisse être, aussi fort qu'il veuille jouer l'indifférence, Hélio ne peut cesser d'être lui-même : Une personne profondément amoureuse de la vie. Dès le premier abord cela se voit, par son sourire, son attitude, sa façon de parler aux autres et de se comporter avec eux, que ce soient ses élèves ou ses collègues.
Très respectueux des autres il sait faire en sorte d'obtenir le même traitement. Mais Hélio n'est pas calme, non, c'est une personne passionnée, par son travail surtout, dans lequel il a retrouvé le sourire : C'est un professeur enflammé à l'anecdote facile et aux cours souvent animés. Très sociable malgré tous ses efforts pour ne plus s'attacher, il n'en devient pas pour autant l'ami de ses élèves, tenant à respecter la distance Prof-élève nécessaire pour préserver des relations saines avec sa classe. Mais ce n'est pas un esprit fermé : il aime ceux qui savent sortir des sentiers battus pour trouver des solutions inattendues et improbables.

Il ne prise pas l'intelligence mais le travail et sait être patient, suivant, quant il le peut, le rythme de chaque élève. Il aime l'académie Volfoni pour ça : la liberté dans ses méthodes d'enseignement.
Comme tout prof qui se respecte, il sait être dur, mais il est profondément juste, persuadé que le respect des règles de la part de tous est la meilleure façon de créer une bonne atmosphère de travail.
C'est ainsi que la plupart des élèves et professeurs le voient, souriant, passionné, enseignant doué et apprécié. Mais peu savent grand-chose sur lui et si vous leur demandez, vous n'apprendrez rien d'autre que cette vision-là.

En privé, il est en général plus calme, sans ses élèves autour de lui, loin du travail et des tâches qui se suivent, notre homme est plus posé. Loin de la dépression, ces moments de plat le ramènent souvent à de mauvais souvenirs qui lui font fuir cette triste solitude. Il s'occupe de multiples façons, le tutorat étant sa préférée avec la Boxe.

Un sport qu'il pratique depuis des années et qu'il trouve particulièrement jouissif. Il lui permet d'évacuer le stress et les mauvaises pensées, trouvant dans l'épuisement sportif un confort mental que les longues corrections de copies ne peuvent lui apporter, le plongeant dans un sommeil si profond que même les plus vivants de ses cauchemars ne peuvent s'y glisser.

Ces songes sont l'une des conséquences de son passé, la seconde est sa méfiance tenace des femmes.
Suffisamment intelligent pour mesurer lui-même la stupidité de cette aversion quasi-paranoïaque, elle n'en reste pas moins aussi solidement ancrée dans son esprit qu'une phobie. Si, durant ses cours où son esprit s'égare et où tout son auditoire lui semble asexué, seuls leur esprit pénétrant sa vision professorale, il met garçons et filles sur un pied d'égalité... Sa vie privée est une toute autre histoire, il apprend doucement à faire de nouveau confiance au beau sexe mais ne peut s'empêcher de voir dans chaque parole l'ombre d'un mensonge ou d'un sombre secret.

La partie consciente de son esprit lutte tant qu'elle peut contre ce sexisme mental mais rien n'y fait : sa mémoire est encore trop récente et certaines plaies semblent mettre plus de temps que d'autre à se refermer.









Toutes les vies sont différentes, uniques, chacun a ses souvenirs, ses histoires, ses bagages. La vie distribue les cartes comme il lui plait, certain commence avec une quinte flush, d’autre avec une paire de deux… Mais toute vie commence de la même façon. Ce n’est pas un moment agréable, il est emplit de cris, de respirations hachées, de douleur et de sang. Il peut être joyeux ou triste, il marque la naissance d’un nouvel être.

Hélio est née au Brésil, à Rio, il n'a pas eu une mauvaise main, au contraire.
La mère de notre homme est une femme aimante, proche de ses enfants, elle les a élevé, lui ses trois frères et sa soeur, avec amour, douceur et bonté. Son père était un homme dur, aimant profondément ses enfants, mais conscient qu'il devait être strict pour leur propre bien. Jamais il ne leva les mains sur eux, mais il savait élever la voix quand il le fallait. Cette grande famille vivait dans une petite maison dans la banlieue de la capitale. Malgré la proximité des quartiers pauvres - et dangereux - aucun membre de la fratrie ne s'aventura jamais du côté des favelas. Deuxième né, Hélio eut longtemps la charge de s'occuper de ses deux frères et de sa soeur plus jeunes, l’aîné bien plus vieux, travaillant déjà. C'est dans ces années qu'il trouva l'amour de l'enseignement - ou du moins les prémices. C'est aussi pendant cette période qu'il trouva la boxe : son père était un homme sensé, et il savait que l'énergie débordante de la jeunesse entraîne souvent les idées les plus dangereuses, il faisait donc en sorte que chacun de ses enfants trouve un moyen de canaliser son énergie. Habitué à devoir vivre en groupe, Hélio fut d'autant plus attiré par la boxe, un sport solitaire qui lui permettait de s'éloigner un peu de sa famille pour se concentrer sur lui-même. Loin d'être de nature violente, le jeune homme appréciait le côté strict des entraînements. Sans jamais vouloir passer pro - même si sa grande taille et son enthousiasme lui amenèrent une ou deux propositions de la part des coaches - il participa à quelques tournois amateurs, ramenant même une médaille d'argent à la maison.

Sans être un génie Hélio s’avéra un très bon élève, travailleur, intelligent et doté d’un esprit fin. Sa personnalité amicale et passionné le rendant tout autant populaire auprès des élèves. Il entra à l’université, en médecine : suivant les conseils enflammés de son père et de sa mère il voulait devenir docteur. Mais, alors même qu’il avançait dans ses études, il ne pouvait s’empêcher d’admirer de plus en plus le professorat. Plus par envie que part besoin, il se mit à donner des cours particulier aux collégiens et lycéens qui en avaient besoin.

C’est chez l’un d’eux qu’il rencontra Samara, plus jeune que lui d’à peine deux ans, elle accrocha immédiatement son regard. C’était une aide-soignante qui venait s’occuper de la grand-mère de l’élève. Attentionnée avec les gens, douce et polie – et belle pour ne rien gâcher – elle ne fut pas non plus indifférente aux prunelles saphirs du jeune homme. Ce sont ses études de médecine qui lui permirent de lancer leur première conversation.
Mais c’est son amour de l’enseignement qui lui permit de la rencontrer.

Elle plut à ses parents, du moins au début, car, très vite, elle l’encouragea dans son rêve de devenir professeur plutôt que médecin. Et même si ce métier était loin d’être méprisable, l’idée d’avoir un fils médecin était chéri par son père et sa mère. Toutefois, l’amour le confortant dans sa voie, Hélio ne tarda pas à changer de branche.

Passionné et intelligent, il traversa ses années d’étude le sourire aux lèvres, Samara au creux de ses bras. Ce furent sans doute les meilleures années de sa vie, il était jeune, il était amoureux et il étudiait pour faire le métier qu’il aimait.

A 25 ans il sortit des dites études, un diplôme en mains, ses parents furent très fiers – les années et le bonheur évident de leurs fils ayant finit par les convaincre que les rêves de ce dernier étaient loin d’être mauvais. Il fut rapidement engagé, d’abord dans les petites classes, rapidement reconnu pour son contact facile et son don évident avec les enfants – merci les petits frères et sœurs !

Ayant enfin deux payes, le jeune couple s'installa dans un appartement assez proche du centre-ville, leur vie était simple mais heureuse. Quand il revient sur cette période, Hélio se rend compte que les revenus de son aimée n'allait pas vraiment avec ceux d'une aide-soignante, mais ne dit-on pas « l'amour rend aveugle » ? Après deux ans de professorat, on avait rapidement fait grimper les échelons à Hélio, conscient que ses connaissances convenaient mieux à l'enseignement universitaire que primaire.

Mais notre homme n'eut pas le temps de profiter longtemps de ses cours magistraux et de la beauté d'un amphithéâtre entier d'élèves buvant ses paroles. Car c'est à ce moment-là que sa vie prit un tournant radical.

Il approchait alors de ses 28 ans...

* * *

La nuit est chaude comme seules savent l'être celles du Brésil,
Hélio marche pour rentrer chez lui, préférant les transports en commun à la conduite, l'arrêt de bus n'étant qu'à deux cents mètres de chez lui. Sa veste suspendue à son index par-dessus son épaule, sa chemise blanche flashe dans la lumière orangée des lampadaires, tranchée par la ligne sombre de sa cravate largement desserrée. Notre homme à le sourire aux lèvres, il marche d'un pas enjoué malgré la fatigue qu'une journée de travail a ancré dans ses muscles. Le directeur de l'université a félicité ses performances et lui a proposé une augmentation - que le jeune professeur s'est empressé d'accepter - Cette nouvelle entrée d'argent va enfin leur permettre de déménager et, qui sait, peut-être acheter une petite maison avec plus d'une chambre. Cela fait un moment que Samara lui parle de le faire père... et cela est loin de l'effrayer, au contraire.

Alors qu'il approche de son immeuble, il aperçoit un demie douzaine de silhouettes qui s'agitent en bas de celui-ci, il entend les lointains éclats de voix, pleins de colère. Fronçant les sourcils le jeune homme allonge le pas. Un groupe d'hommes entourent la silhouette, plus fine, d'une femme. Les poings d'Hélio se contractent. Puis il saisit enfin ce que disent les voix.

« Allez, tu sais bien qu'on en a besoin ! »

La voix est grave, autoritaire... teintée de folie, le prof cours presque.

« Tu peux bien nous en filer un peu ! Juste de quoi tenir ! »

Une autre voix, la détresse dans celle-ci est palpable. Inutile d'être un génie pour comprendre qu'ils parlent de drogue. C'est quand la voix féminine répond qu'Hélio manque de s'arrêter net.

« Si vous n'avez pas de quoi payer, vous n'aurez rien ! Je ne fais pas la charité ! »

C'est une voix qu'il reconnaîtrai entre mille, celle de son aimé, celle qu'il voudrait rendre mère : Samara.
Mais il ne s'arrête pas, pourquoi ? Parce-que ce n'est pas le moment de se poser des questions, l'un des hommes, un grand barbu dont la peau sombre semble couverte de tatouages, sort de sa ceinture un lourd objet métallique dont la forme ne trompe pas.

Hélio débarque dans ce petit groupe comme une tornade, les bras en croix il se dresse soudain entre sa femme et les cinq hommes. Le grand barbu n'est pas le seul à être armé, l'un d'eux tiens un couteau et un autre revolver est pointé sur lui. Il avale sa salive, Samara pousse un cri de surprise
Durant une seconde hors du temps, il se rend compte que la scène lui rappelle étrangement Tres de Mayo, de Goya.

L'homme comptait-il tirer dès le début ? Ou bien c'est la surprise qui a pressé son index sur la détente ? Hélio ne le saura jamais, il y eut de grands éclats de lumière, un bruit assourdissant comme le tonnerre. Un choc, si violent qu'il eut l'impression de se faire renverser par un camion. Il tomba en arrière, au pied de la silhouette recroquevillée de Samara.
Elle ne semblait pas blessée.
Ce fut sa dernière pensée avant qu’il ne sombre dans les ténèbres.


* * *

On lui apprit plus tard qu'après lui avoir tiré dessus, les six hommes avaient décampé, rapidement rattrapés par la police, ils avaient préféré résister plutôt que de se rendre aux autorités, un choix qui leur fut fatal.

Hélio passa presque une semaine entière dans le coma. Heureusement pour lui, deux des trois balles qui l'avaient touché étaient de petit calibre, la troisième, cependant, lui avait traversé le torse, brisant deux côtes et perforant un poumon. Il eut de la chance, Rio est une grande ville et un poumon compatible fut rapidement greffé, il passa au bloc le lendemain de son arrivée, plus que les balles, ce fut cette opération que le plongea dans le coma.

Quand il en sortit, sa famille était là, Samara aussi, le regard fuyant, les yeux pleins de larmes. Il fallut presque un mois pour que le jeune homme puisse reparler normalement, et bien plus pour qu'il puisse manger et marcher, les deux autres balles l'ayant touché au ventre, l'une avait manqué son foie de peu, déchirant ses intestins et l'autre lui avait brisé deux autres côtes. Tous les médecins s'accordaient à dire qu'il avait eu beaucoup de chance. La police vint prendre son témoignage dès qu'il put parler correctement... il mentit, prétendant ne pas savoir ce pourquoi ces hommes - originaire des Favelas d'après la police - était venu là ce soir-là. Les officiers ne furent pas surpris de son ignorance et, non sans le féliciter pour son courage, lui souhaitèrent un bon rétablissement et ne revirent jamais - après tout pourquoi l'auraient-ils fait, les criminels étaient morts et l'affaire close.

Il fallut presque trois mois pour que Samara se montre de nouveau.
Elle lui raconta tout, comment elle volait des médicaments grâce à son travail, qu'elle revendait à prix d'or dans les favelas, qu'elle avait décidé d'augmenter ses prix pour fonder une famille avec lui, que ses « clients » l'avaient mal pris et avait fini par venir lui en réclamer... la suite, Hélio la connaissait.

Toutes les pièces du puzzle se mirent en place, l'habitude qu'avait la jeune femme de rentrer tard, les sacs qu'elle ramenait du travail, ses revenus bien trop élevés pour une simple aide-soignante.
Le jeune homme ne le supporta pas.
Il lui demanda de sortir, de sa chambre, de sa vie.
Elle ne revint pas.

Hélio passa, en tout, presque une année à l'hôpital, dont de longs mois de rééducation.
Les médecins félicitèrent le jeune homme pour l'entretiens de son corps, sans cela, disaient-ils, il se serait remis beaucoup moins facilement de cette épreuve. Reprendre son travail - à mi-temps pour commencer - fit beaucoup de bien à notre professeur. Mais il dut déménager pur se sentir mieux, changer de faculté ou enseigner... c'est à cette période qu'il se mit à fumer, peu certes, juste assez pour évacuer le stress.

Il ne teint pas trois mois. Tout dans le Brésil lui rappelais Samara, ils avaient passé des années ensembles, ils avaient traîné sur ces plages, ils avaient bu dans ces bars, mangé dans ces restaurants, nagé dans ces piscines. Dans chaque Rue de Rio il lui semblait apercevoir la jeune femme !
C'est étrange comme certaine des plus importantes décisions d'une vie peuvent être prise sur un coup de tête.

Hélio fit ses valises, dit au revoir à ses parents, à ses frères, à sa soeur et partit pour les Etats-Unis. Ce ne fut pas une décision réfléchie, même s'il parle l'anglais couramment, même si un professeur de sa qualité trouvera du travail quasiment à coup sûr. Il avait juste vu le site de cet établissement : l'Académie Volfoni, qui acceptait des enseignants de tout horizon et qui recherchait justement des professeurs.

Cela fait désormais un peu plus d’un an qu’il enseigne aux USA, dans cet établissement unique. Et s’il est loin d’avoir oublié son passé, Hélio commence à s’entrevoir un avenir.




Jushirô Himeruya
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Jushirô Himeruya
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Aloha petit padawan !

Bueno, par où commencer ? L'ensemble est tout à fait convenable. Le style d'écriture m'a un peu effrayé au début, j'avoue (les yeux saphirs, rien que ça !) mais au final il est très simple et agréable à lire, aucun problème de ce côté-là. Fais cependant attention aux fautes qui traînent un peu partout dans ta fiche. Elles sont petites et pourraient très facilement s'enlever avec une bonne vieille relecture, dommage qu'elles viennent salir ta présentation !

Et c'est maintenant que je prends le masque de l'administrateur tatillon. Ewi.
Tout d'abord il est absolument SCAN-DA-LEUX qu'il n'y ait pas de thème musical ni de citation sachant que le personnage est un prédéfini. Si tu as la flemme de chercher, que tu sais pas quoi mettre ou que sais-je, reprends ceux qui sont déjà mis dans la présentation prédéfinie, PITIÉ. On s'est emmerdé pour en trouver, au moins pour nous faire plaisir.
Dommage aussi que Hélio ait perdu de son côté parano. Comme l'accident est relativement récent (deux ans, c'est pas si lointain), le choc doit être encore présent et bien que cela n'enlève en rien le côté enjoué et passionné du personnage, il aurait été sympathique de retrouver les peurs et craintes, le côté maniaque et angoissé de ce pauvre homme. Il a quand même failli mourir, le gonze, c'est pas rien. De ce fait, même si ton approche est tout à fait juste, elle me semble un peu incomplète et je te demanderai, non pas forcément d'éditer ta présentation pour ajouter deux lignes là-dessus, je sais très bien que tu peux le faire, de prendre en compte les divers facteurs cités dans les précisions de la fiche du prédéfini (son agoraphobie, le fait qu'il possède une arme à feu et celui qu'il vive avec deux gros chiens d'attaque chez lui) dans tes RP's et dans le développement du personnage.

C'est à peu près tout pour les points négatifs. Le reste, c'est tout à ton honneur : le prédéfini, je le répète, est bien rendu, j'ai trouvé le niveau suffisant pour te le céder sans aucun problème, les descriptions sont claires, simples et pas trop longues, l'histoire tout à fait convaincante ; bref, tu as réussi à t'approprier le personnage et c'est vraiment super vu tous les éléments à prendre en compte. Hélio est complet (mis à part l'absence de thème musical et de citation bien entendu, mais ça tu vas y remédier, N'EST-CE PAS ?!) et je n'attends rien de plus de la fiche de présentation. Maintenant, j'attends de le voir en RP, le bonhomme !

Je précise : ce n'est pas pour t'emmerder que je te demande d'inclure les diverses précisions de la fiche prédéfinie, mais surtout qu'il s'agit d'éléments importants dans la psychologie de ce personnage et qu'ils sont, selon moi, vraiment très intéressants à jouer, et puis à soigner. Toi qui as déjà commencé à faire vivre Hélio selon une philosophie très positive, tu comprendras que le voyage vers la paix est long, et qu'il sera d'autant plus intéressant si tous les facteurs sont pris en compte. Tu en as le niveau, très largement, et je te fais confiance. Prends ça comme une bénédiction, en fait. C'est à peu près ça.
Quoi qu'il en soit, félicitations pour cette fiche très bien rendue et ce travail rapide et efficace. Un joli tour que tu nous as sorti de ton chapeau !

Bienvenue parmi nous, et amuse-toi bien !

Comme tu est externe, ton logement n'a pas été créé. Tu peux en faire une demande ici.

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