• Histoire
Ma vie n’a rien d’exceptionnelle, je vous le préviens. Donc ne vous attendez pas à sortir les mouchoirs ou encore à exploser de rire. Bien que cela serait plus probable … Non, j’ai eu une vie plutôt banale jusqu’à aujourd’hui et cela ne va pas forcément devenir un jour très exceptionnel.
Mais cessons de tourner autour du pot et venons aux faits.
J’ai vu le jour dans un petit village en Coré dont je ne pourrais vous dire le nom. Je n’ai jamais connu mes parents. Certainement des gens avec peu de moyens car ils m’abandonnaient à la naissance, ne me donnant même pas de nom. Comme on dit dans le jargon de la maternité, je suis née sous X. Bon, il est vrai que le commencement de ma vie n’est pas toute rose mais vous allez voir, le reste est bien plus joyeux
Etant née sous une bonne étoile, j’ai eu de la chance dans mon malheur. Un riche couple américain, qui n’arrivait pas à avoir d’enfant, fit éruption dans ma vie. Pour faire très simple et parce que je ne connais pas tous les détails, ils m’ont tout simplement adopté. Je suis arrivée dans leur vie américaine vers l’âge de un an et demi. Autant vous dire que pour moi, je n’ai jamais vraiment été coréenne.
Puis, j’ai grandi comme n’importe quelle jeune fille de mon âge. J’ai appris à parler, à me tenir debout ou encore à faire des bêtises, bien que pour cela, je n’avais besoin de personne. J’ai toujours été une hyper active. Déjà petite, je ne tenais pas en place. Il fallait systématique que je sois en mouvement. Autant vous dire que mes parents ont eu beaucoup de remarque lors de ma scolarisation durant les premiers cycles. Ils ont essayé pas mal de méthode pour gérer mon hyper activité, surtout le sport. Mais pour savoir lequel serait le bon, ils se sont amusés. J’ai dû pratiquée facilement une vingtaine de sport en un an avant de m’arrêter sur la gym, que j’ai commencé à l’âge de 6 ans.
Dans ce sport, je me suis épanouie et je me sentais à l’aise. Même si je dois vous avouer que le monde de fille, ce n’a jamais été ma tasse de thé. Pourtant, je m’amusais bien à faire des sauts partout, à m’étendre dans des positions inconfortables et surtout, faire des choses que les autres n’arrivaient pas à faire. Oui, j’ai toujours aimé impressionner les gens. J’ai toujours eu le sens de me mettre en spectacle, à ça, dès toute petite. Et en plus j’étais douée. Autant vous dire que je me suis faite pas mal d’ennemis juste parce que je voulais être la plus rayonnante du groupe. Et bin tant pis, moi au moins je travaillais et en plus ça faisait me tenir plus calme en cours en plus de bien dormir la nuit.
Puis arriva l’adolescence. Je n’ai pas cessé de faire de la gym, mais j’ai commencé le cheerleading, un sport mélangeant la gym et la danse, en plus d’être populaire dans l’école. En gros, un truc super giga trop bien pour moi. Là encore, je suis faite des ennemis, parce que j’étais douée et qu’en plus mon corps commençait à se changer en une magnifique jeune fille. Oui, je m’envoie des fleurs, il faut bien de temps en temps. Malgré ces personnes qui ne m’aimaient pas, il y en avait aussi pas mal qui m’aimaient, voir même qui m’admiraient, ce que je trouve encore étrange aujourd’hui. Mais bon, qu’ils fassent, je ne vais pas leur dire de cesser de m’admirer, ou tout simplement leur dire ce qu’ils devraient faire.
L’adolescence fut aussi pour moi le début de la chute de mes notes. Comme tout enfant de mon âge, je me rebellais contre tout, le système, mes parents et même sur du n’importe quoi. Et oui, quand on est jeune, on est con … On peut dire que vers mes 12/13 ans, je n’étais pas la personne à imiter. Je dormais en cours, lorsque je ne discutais pas ou que je ne perturbais pas le cours. Je répondais aux professeurs, je passais pas mal de temps en heures de colles, à faire des travaux manuelles pour le bahut et plein d’autres choses. Malgré cela, j’étais tous les jours à mes entrainements de gym ou de cheerleading. Voilà quelque chose que je ne ratais jamais et sur lesquels je restais assidue.
Puis arriva le jour où mes parents décidèrent de remédier à mon comportement insolant. Bon autant vous dire qu’à ce moment, ça n’a pas été la joie. Ils me coupèrent tous mes plaisirs, en gros, plus de sorties entres copains, plus de télé et surtout, plus le droit d’aller au sport tant que mes notes et mon comportement ne se seraient pas arranger. Je dois vous avouer que niveau comportement, je me suis calmée. Mais en ce qui concerne mes notes, je n’ai jamais réussir à les faire grimper bien haut. Heureusement que mes professeurs ont tout de même rapporté mon bon comportement car autrement, jamais je n’aurais pu reprendre le sport.
Suite à cela, rien de bien folichon. J’ai continué ma petite vie dans mon école. A faire la cheerleader, trainer avec les sportifs et les populaires de mon école, devenant par moi-même l’un d’eux. Certains me craignaient, allez savoir pourquoi, peut-être parce que j’avais comme réputation ne pas savoir tenir ma langue … Il est vrai que lorsque j’ai quelque chose à dire, je ne passe pas par quatre chemins pour le faire savoir, et tant pis si ça peut blesser. Non, je n’ai jamais eu vraiment beaucoup de tact.
Puis, mon comportement recommença à chuter, enfin, d’après mes parents. J’ai commencé à fumer, ce que j’ai très vite arrêté, par rapport au sport. Mais pour ce qui est de la boisson, autant vous dire que je n’ai pas pour ambition d’arrêter. Non, je ne suis pas alcoolique, mais une bonne cuite de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Et puis, y faut savoir accueillir ses invités comme il se doit quand on les reçoit chez soi. A cause de cela, mes parents m’ont envoyée dans un pensionnat dans le Minnesota pour jeunes en difficultés. Je peux vous dire qu’au départ j’ai déchanté. Mais très vite, je me suis trouvée une place au siens de la filière gymnastique et avec les personnes populaires.
Est-ce que le fait d’être entré dans cette école à mes 16 ans a fait améliorer mon comportement ? Peut-être, mais je dois dire que mes notes ne sont pas mirobolantes, je suis toujours, voir même, encore plus fêtarde qu’avant. Je suis toujours aussi populaire, si bien que j’ai même été repéré par un photographe de mode. Si c’est la classe ça ! On a pu voir ma fripouille dans plusieurs magazines, dont un de tatouage. Ah oui, j’ai plusieurs tatouages, quasiment deux manchettes et également le dos remplis, et oui, je n’ai pas perdu de temps pour m’en faire, pour la plus grande « joie » de mes parents. Mais grâce à eux, je suis devenue encore plus populaire …
Aujourd’hui, cela fait maintenant deux ans que je suis à l’académie Volfoni. Je m’y sens bien, si bien que je continue même mes études à l’université. Bon, mes notes ne sont toujours pas au top, mais je fais ce que je peux. Par contre, niveau sport, y a pas à dire je gère, comme pour organiser des soirées. S’il y en a une à préparer, c’est moi qu’on appelle. Si la personne a un souci, c’est moi qu’on appelle. Si une personne n’a pas de toit sur la tête, c’est moi qu’on appelle … Enfin lorsque je ne squatte pas déjà chez quelqu’un d’autre.
En gros, je fais ma vie comme je l’entends. Bon, depuis quelques temps on n’est plus dans le Minnesota, mais pour moi, ça ne change rien. Tant que je peux toujours profiter de ma vie, ça me va. Et puis, le truc qui est cool, c’est que je suis plus obligée d’être en pensionnat car grâce à mes parents, je peux avoir mon propre studio en ville. Si ça c’est pas la belle vie.