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 Les murs ont des branchies [Salvatore Kimimichi & E. Jordan B. Evans]

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C'était comme des petits mondes.
Pour lui bien sûr, car pour les poissons et les créatures quelles qu'elles soient qui se baladaient à l'intérieur, ce n'était jamais que des aquariums. Des bassins clos dans lesquels elles ne pouvaient que tourner. Mais pour le visiteur, c'était de vraies fenêtres vers des mondes auxquels il n'aurait probablement jamais accès. Emile faisait un excellent visiteur. Dès son arrivée à Arcadia il avait repéré 'aquarium. Il n'était plus à Aitkin, ne pouvait plus aller terroriser les gamins dans les salles d'arcade ni se promener n'importe comment en ville. Il y avait beaucoup de point sur lesquels il n'était pas très malin, mais il savait très bien quand il n'était pas chez lui et ici, il n'était pas chez lui. Outre le lieu, il avait perdu beaucoup d'amis avec le changement de site. Zenko n'était plus là pour sortir emmerder les promeneurs avec lui le samedi et le premier qu'il avait passé ici, il s'était profondément emmerdé. Le second il avait agrandi son aire d'exploration. Le troisième, il avait acheté une carte d'abonnement à l'année à l'aquarium de la ville. Oh, il y avait peu de chances qu'il lui soit utile un an, il n'était à Arcadia que pour quelques mois tout au plus, pour finir son année. Une tortue passa lentement devant son visage et il y fit glisser sa main. Il y avait à peine quelques mois, la pensée de quitter Volfoni l’emplissait de nostalgie, maintenant il ne savait plus si il devait le regretter ou s'en réjouir. La seule chose qui était sûre, c'était que c'était la merde. Sa main se crispa dans ses cheveux, la tortue continua paisiblement ses allés-retours.

En parlant d'allés-retours... Il fit la moue en apercevant une silhouette familière devant l'aquarium des méduses. Un instant, il se dit qu'il pourrait partir, il n'était pas loin des escalier et les employés venaient d'annoncer une animation pour les gosses dans un des bassins de l'étage supérieur. Il ferait juste partie de la tripotée de gens qui s'y rendaient, même si il n'avait pas de gosses. Oui mais non. Si il était là, il l'avait vu, il n'était pas question de s'en douter ou de supposer. Il l'avait vu et il savait très bien qu'il était là, c'était tout. Un soupir, qui fit apparaître une auréole de buée sur la vitre. Un monde derrière une vitre. Qui pouvait vivre derrière une vitre en verre ? Les poissons visiblement, mais Salvatore n'est pas un poisson. Cette brillante déduction était pour lui le signe qu'il était temps de s’aérer l'esprit. Regarder des bestioles faire des ronds dans l'eau le rendait con.

_ Yo Salva. T'es venu pêcher pour faire des sushis ?

Y'a pas de baleine ici tu sais.
Il ne l'avait pas vraiment regardé, de toutes façons il l'avait vu, ne tourna la tête vers lui que pour lui adresser un sourire moqueur. Qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre ici putain ? Il imaginait mal Salvatore Kimimichi venir se recueillir dans ce temple de la vie sous-marine, encore moins s'y instruire. Il attendait peut-être quelqu'un. Peut-être qu'il l'avait suivi. Peut-être qu-

_ Sérieux kestu fous là ? T'as que ça à faire de ton week-end que venir mater des poissons ? J'savais que t'avais pas des penchants très reluisants mais là...
Salvatore Kimimichi
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Salvatore Kimimichi
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Les branchies aux murs
Ça mettait des heures.
Que Pénélope ait besoin de lui, ce n'était pas nouveau. Sans être régulier il était là pour elle et réciproquement elle se débrouillait pour être là pour lui, mais quand bien même ils n'auraient pas été aussi complices ils auraient été tous deux suffisamment intelligents pour se rendre compte que dans une famille comme la leur, mieux valait s'entraider face aux aînés. Si elle pouvait aller au cinéma avec des garçons c'était grâce à lui qui distrayait les parents, et s'il pouvait éviter d'avoir à expliquer toutes les heures de colle qu'il prenait c'était grâce à elle qui interceptait les centaines de courriers qu'ils auraient du recevoir. L'entraide, c'était la clef de la survie chez les Kimimichi. La réussite assurée. Sauf que parfois cette réussite avait un prix, et quel prix.
Pas que passer l'après-midi dans un aquarium à attendre le dresseur d'otaries pour lui dire qu'il avait une touche avec son binôme à la fac soit chiant, mais un peu quand même. D'autant plus quand ce dresseur d'otarie ressemble à une otarie, parle -communique, à ce stade- comme une otarie et que le manque de goût flagrant de la cadette lui retombera forcément dessus à un moment ou à un autre, parce qu'il s'agit bien là de Salvatore, le traîne-salope de Volfoni et le souple du cul d'Arcadia, qui vient parler sentimental avec un homme. Partant de là, Pénélope n'avait franchement pas assuré. « Mais je peux pas lui parler, il m'intimide trop ». Quelle gourde.

Et la tignasse rouge qui dépassait du bord de l'aquarium faillit le faire s'étrangler en buvant.
Manquait plus que ça, tiens. Et pourquoi ? Pourquoi le fuir du regard alors qu'il savait, qu'il saurait très bien que s'il ne bougeait pas, c'était qu'il était là pour lui ? Parce qu'il n'allait pas bouger, hein, le dresseur d'otaries avait tout intérêt à se pointer devant les escaliers qui mèneraient à son activité et Jordan Evans n'allait certainement pas déranger son gros fion pour lui faire plaisir.
Tsss. Il était beau, mais il l'aurait été encore plus s'il savait fermer sa grande gueule.

- Et toi, tu es venu pécho de la moule ?

Ce que c'est glamour.
Une lampée de Dr Pepper, pour la peine. Un chouia fade cela dit, mais ça c'était à force de rester statique entre ses bras depuis le début d'après-midi. Pénélope le lui payerait. Pourquoi se sentait-il obligé de tout rapporter au cul ? Quand les gens ne le connaissaient pas, ce qui ne durait pas longtemps, personne ne faisait attention à lui. Après il faisait chier, et après il était gay. Ça aurait pu rester dans cet ordre mais non, pas avec Evans, c'aurait été trop dur pour lui de trouver une insulte ou une quelconque remarque plus élaborée qui ne consiste pas en le rappel de la queue. Qu'à cela ne tienne.

- Tu sais, si t'as pas envie de me parler, tu peux arrêter de me mater à chaque fois qu'on se croise. T'es pas obligé.

J'ai eu une tortue comme ça, une fois.
Enfin, ma sœur a eu une tortue comme ça. Moi les animaux, j'ai un don pour les faire crever.
Il s'était rapproché comme on se rapproche d'une personne qui nous parle. La voix légèrement enrouée, il se l'éclaircit, fit trop de bruit pour le commun des mortels qui était là pour admirer des putains de poissons colorés, n'en tint pas compte. Il continuerait à les emmerder aussi longtemps que Jordan voudrait lui parler. Et ce qui est bien avec lui, c'est qu'il est trop peu réfléchi pour envoyer paître quelqu'un qui ne l'agresse pas ouvertement, et sans doute trop bien élevé pour castagner dans un lieu aspirant au calme.
Une bouteille de tendue.

- Dr Pepper. Faut pas se fier à la bouteille, je déteste les étiquettes alors je les enlève tout le temps. Ça vient de chez toi je crois, t'en veux ?

T'inquiète pas va, le sida s'attrape pas par la salive.
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Quel con.
Toujours une remarque venimeuse au coin des lèvres. C'était sans doute à cause de sucer que sa gueule suintait autant l'amertume. Cette pensée lui tira un regard plein de mépris mais il ne la formula pas et elle fut bien vite balayée par d'autres tout aussi spirituelles.

_ Si j'étais venu pécho de la moule je perdrai pas mon temps avec toi abruti.

Il avait bien envie de lui en foutre une, mais bon, ça ne changeait pas beaucoup de d'habitude. La seule chose qui changeait, c'était que son esprit avait opéré une séparation très nette entre les moments qu'il passait seul à l'aquarium et sa vie à l'académie. Là, les deux se retrouvaient ensemble et il avait la désagréable impression que Savtarore n'était pas rangé à sa place. Il fallait le mettre dans le tiroir étiqueté "Volfoni", pas ici. D'ailleurs, il n'allait pas avec le décors. Il avait d'autant plus envie de lui en foutre une, et ce n'était pas son poing un peu trop serré qui allait faire savoir le contraire. Mais il ne frappait pas les membres de son équipe. Point. Quand bien même ils étaient d'illustres connards pédés maîtres chanteurs et putes par dessus le marché.

_ T'as pas répondu à ma question.

Il lui arracha le Dr Pepper des mains sans ménagement. Le supposé DR Pepper car il pouvait avoir mis n'importe quoi dedans. Il renifla le goulot avec suspicion et, estimant que c'était sans danger, bu une rasade assez raisonnable avant de la lui rendre.

_ Pourquoi t'es v'nu ici ? J't'ai jamais vu avant et t'es visiblement pas là pour t'extasier devant la faune aquatique.

Il avait l'air de s'extasier sur rien d'ailleurs. Bon, le bon point c'était quand même qu'il lui avait offert un truc à boire qui n'était visiblement -pour l'instant- pas empoisonné. Cet échange honnête eu quelques peu raison de sa mauvaise humeur et il alla s'asseoir sur les marches de l'escalier en s'étirant. Les derniers visiteurs avaient quitté la pièce pour poursuivre leurs découvertes de nouveaux mondes mais lui avait tout son temps. Il avait un an, en fait, un an sur un petit bout de papier dans son porte-monnaie et son nom dans une base de données. Il imaginait mal Salvatore acheter une carte d'abonnement à l'année à l'aquarium de sa ville. Il ne le voyait pas prendre un abonnement où que ce soit d'ailleurs, Salvatore avait le don d'être là où on l'attendait pas et réciproquement. Il ne voyait rien du tout, en fait. Il ne le connaissait pas, n'avait pas envie de le connaître et s'en portait très bien. Tout ce qu'il souhaitait, c'était que leurs relations restent sanitaires, le minimum hygiénique entre eux avant que ça se mette à puer la revanche et les coups de pute. Pour l'instant, on en était à peu près là, et il ne comptait pas que la situation change, ni en moins bien ni en mieux. ès que les championnats seraient passés, il pourrait lui éclater la gueule sans aucun scrupule. Il n'y aurait plus vraiment d'équipe.

_ Ou alors on te paye pour que t'espionnes ceux que te clients aiment pas ? J'pensais que les asiat' faisaient de meilleurs ninjas...
Salvatore Kimimichi
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Les branchies aux murs
Un soupir.
Il n'allait pas s'évertuer à lui faire changer sa mentalité de bouseux ni à perdre son temps à répondre à ses piques désagréables concernant ses origines. Il avait commencé, le premier jour, par le lui signaler gentiment. Et puis Jordan s'était affirmé comme leader et Salvatore n'avait pas grand-chose à ajouter sur ce point. Il serait chinois, viet, thaï, peu importait. Tant qu'il n'était comparé ni à Jiang ni à Phi Noi, il tolérerait le manque de respect. Il tolérait déjà beaucoup à son goût.
Il alla se ranger sur les marches, il ne le suivit pas. Il avait détourné le regard de ses arrières pour ne pas s'attirer ses foudres plus que nécessaire et ses yeux avaient atterri sur la paroi derrière laquelle barbotaient les sacs plastiques marins. Jolis, les sacs plastiques. Piquants, aussi. Il avait été piqué, par une de ces saloperies. Une vilaine brûlure qui avait squatté sa jambe un moment avant de partir aussi subitement qu'elle était apparue. Il n'avait aucune pitié à les voir ainsi prisonnières, au moins ne risquaient-elles pas de l'abîmer à nouveau. Et en plus, c'était décoratif.

- Toujours la même rengaine... Allons chéri, tu sais très bien que pour toi c'est gratuit.

Pas besoin de le regarder pour lui répondre. Il savait que ce n'était pas une bonne idée mais qu'importait, c'était aussi tentant que son cul l'avait été en se promenant à moitié nu dans les vestiaires la première fois. Ça le démangeait, oui, il était trop bon public et réagissait toujours au quart de tour à ses répliques, c'était à mourir de rire. Enfin, autant que Salva puisse mourir de rire, puisqu'il ramena toute son attention sur sa sidecut, un sourire timide aux lèvres. Non, il était mignon, voilà tout. Et il était drôle malgré lui.

- Si ça t'intéresse tant que ça, j'attends un mec.

Pénélope attend que j'attende un mec pour elle, en vérité.
Et une gorgée supplémentaire. Ce truc avait vraiment un goût bizarre, en plus. Le goût de chaud.
Il fut presque déçu de l'absence de réaction de son compagnon. Lui qui s'attendait à le voir arborer une mine dégoûtée, à soupirer, à râler dans le meilleur des cas, voilà qui le rendait bien morose.

- Pitié, contiens ta surprise, c'en est gênant.

Pour finalement se laisser glisser et s'asseoir à même le sol. Curieux de savoir jusqu'où Jordan pourrait tenir à ses côtés, quelque part, presque ému de l'avoir à sa gauche comme il avait eu ses bons amis. Un regard sur son visage, presque sans arrières-pensées. Un exploit.

- Et toi, tu ne devrais pas être en train de zoner près du terrain de basket pour préparer les championnats ?
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Il fit la grimace, comme toujours, mais elle était trop peu expressive, mêlée à la précédente qui n'avait pas encore quitté son visage. Une expression permanente de toutes façons, comme toujours. Enfin, comme depuis qu'il était obligé de fréquenter Salvatore Kimimichi. Jamais quelqu'un ne lu avait arraché autant de moue de dégoût en si peu de temps, il avait juste appris en quelques semaines qu'il faudrait le supporter encore et qu'il n'était pas d'actualité de lui faire se la fermer. Il le provoquait parce qu'il savait qu'il ne lui ferait rien et, effectivement, pour l'heure, il ne lui ferait rien. Il devait se contenter de quelques moqueries à défaut de pouvoir utiliser ses poings mais il comptait bien lui faire payer toutes ses conneries salaces un jour ou l'autre. Ouais. Et qu'il ne s'approche pas trop près quand même. Devoir supporter les regards suggestifs qu'il lui coulait dans les vestiaires constituait une proximité régulière déjà un peu trop persistante à son goût. Il avait même renoncé à prendre sa douche au gymnase et préférait le faire chez lui. Il se décala un peu pour remettre une distance raisonnable entre eux. Il ne lui casserait pas la gueule, mais fallait pas trop tirer sur la corde non plus.

_ Kestuveux que j'dise ? Évite d'en foutre partout steuplait, j'veux pas avoir à expliquer aux gosses que c'est pas du dégueulis de sardine.

Y'a qu'à être blasé, et méfiant évidemment. Avec cette petite raclure de bidet, on ne pouvait pas savoir d'où le mal viendrait non plus. Qu'est ce qu'il n'aurait pas fait pour remonter le temps. Il serait même allé empêcher cette tête de cul d'Isaac de monter un troisième étage si cela avait pu empêcher Volfoni de déménager. C'était... tellement con. Tout allait bien se terminer et il avait fallu ça. Il avait fallu lui de surcroît. UN running gag ce mec. Un chintoc disparaît alors on en remet un autre juste après, histoire de pas passer pour des racistes. Un Mexicain, un Asiat', un petit inutile et un mec normal, voilà ce que c'était l'équipe pour l'instant. Manquait qu'un noir et l'ardoise serait complète. Putain. C'était son équipe de basket quoi, pas la tour de Babel.

_ Et j'devrai être le seul à préparer le championnat p'têtre ? Tu te sens pas un minimum concerné, hein ? Non c'est bon, j'peux bien m'garder mon samedi aprem' pour moi, de toutes façons vous êtes tous trop occupés à vous branler pour penser à quoi que ce soit.

Et je vais certainement pas venir vous chercher, venir te chercher, pour vous suppliez de faire ce pourquoi vous êtes sensés être là.

_ C'est pas avec une équipe rafistolée à un mois du début de la saison qu'on va gagner d't'façons.

Sans viser personne, bien sûr.
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Les branchies aux murs
Et voilà, il l'avait vexé. C'était même pas drôle.
Son sourire fondit au moment même où Jordan eut commencé à lui cracher dessus. Mais oui, tout ça c'est de la faute d'Arcadia, évidemment. C'est pas comme si c'était lui le capitaine et lui qui devait motiver les troupes aussi. C'était mignon les gamins qui voulaient devenir leader mais qui soit n'assumaient aucune de leur fonction, soit avaient dans l'idée que ça les rendrait plus populaires et que c'était le poste du roi, soit n'avaient pas compris que pour faire du bon travail il fallait se secouer le jambon. Jordan cumulait sans doute les trois et Salvatore ne comprenait décidément pas pourquoi Himeruya l'avait foutu à ce poste. Le responsabiliser ? Il passait son après-midi à mater de la poiscaille, si ça c'était responsable il préférait encore se pendre.

- Si tu pars déjà perdant, c'est sûr qu'elle ira pas loin, l'équipe. Et navré mais c'est pas ma faute si tes petits copains du Minnesota se sont pas tous pointés en Floride.

Peut-être qu'il suffirait de trouver de quoi les motiver pour qu'ils reviennent dans son giron. Mais alors là, il faudrait des heures de brainstorming et avant ça, il fallait que Jordan le prenne un instant au sérieux et oublie qu'il avait à faire à Salvatore Kimimichi, et autant dire que c'était mal barré. Sans doute qu'il pourrait forcer le merdeux à en parler pour lui, Jordan l'écouterait sans doute. Du moins il l'écouterait toujours plus que lui.

- Et ça irait sans doute mieux si tu me laissais jouer mon poste, aussi.

AU PASSAGE, HEIN.
Non, il n'allait pas lâcher l'affaire. Oui, il était toujours vexé et même pire, il était outré qu'on ait nommé Adam Wiest meneur. C'était même pas une question d'homophobie, là, c'était juste que sa tête ne lui revenait pas et qu'il avait préféré mettre le moins capable d'entre tous au poste qui lui revenait. Juste pour l'emmerder. Et autant il était étrangement patient pour certaines choses, autant quand la fierté poussait à la connerie délibérée il avait du mal à rester calme. Adam Wiest, putain, si ça c'était pas une honte. Qu'il le mette sur le banc de touche, pitié, il y avait des tas et des tas d'élèves plus capables que lui, et ce n'était pas les meneurs qui manquaient.
Tsss.

- Tu sais qu'Adam s'entraîne dès qu'il se fait pas taper dessus ? Je sais pas combien de fois je l'ai vu traîner sur le terrain. Logan, j'avoue que mis à part son écran il doit pas fréquenter grand-monde. Mais dans les faits t'en as qu'un à aller chercher. Moi s'tu me dis que tu vas arrêter de râler tout le temps je me pointe, j'vais pas louper une occasion de vous voir à moitié nus, j'suis facile à acheter.

Genre j'vais être sérieux une seconde, t'sais.
Pragmatisme, pragmatisme.
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_ Mais tu vas la fermer putain ? J'ai pas de conseils à recevoir de quelqu'un comme toi. Adam il s'est pointé avant toi et il joue bien, toi non seulement t'es arrivé après mais tu casses les couilles à tout le monde, personne te connait, personne était chaud pour que tu sois là, t'as juste une place parce qu'on a personne d'autre. C'est tout.

Et il se releva, parce qu'il n'avait aucune envie de rester assis à côté de lui. Si il continuait à jouer à celui qui savait tout mieux que tout le monde, il sentait qu'il allait finir par déraper et ce n'était certainement pas le lieu, et encore moins le moment.

_ Et puis c'est bien aimable à toi d'aller reluquer les membres de mon équipe mais si tu pouvais t'abstenir, on t'en serait tous reconnaissants.

Il pivota sur ses talons pour les soustraire à sa vue, lui et ses mauvais instincts et faillit sursauter en se retrouvant face à face avec un gros mérou qui faisait du stationnaire dans son aquarium. Même Salvatore Kimimichi et ses airs vicieux n'avait pas autant une sale gueule. Demi-tour immédiat, avec tout ce que cela comportait de ridicule et de discriminant pour la noble race des mérous.

_ Tu fais chier tous le monde, tu l'sais et t'aimes ça, alors pourquoi tu viens faire ton gentil quand y'a personne ? Pour essayer que j't'ai à la bonne et que je foute Adam remplaçant ? Je te pensais pas si con, moi j'attends qu'une chose c'est la fin de la saison pour plus avoir à supporter tes pauvres remarques de pédale nympho alors viens pas essayer de me sucer pour faire passer la pilule entre nous. Tu s'ras mignon.

Tu s'ras mignon.
Pour Salvatore, il aurait pu s'abstenir de ce genre de remarques, à tous les coups l'autre aller trouver quelque chose à y répondre et ils n'en auraient jamais fini. Pendant qu'il parlait, ses bras s'étaient automatiquement croisés sur sa poitrine. Il n'était pas disposé à discuter davantage de ses conneries. En étant honnête, il se disait qu'il aurait pu apprécier Salva, mais c'était comme tout le monde, il aurait pu SI... Presque. Peut-être. Il soupire, lui lança un regard morne et même un peu blasé.

_ T'as toujours quelque chose à dire ?

Il aurait toujours quelque chose à répondre. Pourquoi n'était-il pas allé en théâtre si il aimait tant que ça qu'on lui donne la réplique ? Ça aurait fait un SI supplémentaire.

_ C'pas que tu sois mauvais joueur, c'est juste que t'es une saloperie, c'tout.
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Les branchies aux murs
C'est une plaisanterie ?
Il manquait un détail, là. La pièce centrale du puzzle. Il en parlait comme s'il l'ignorait, mais personne ne pouvait ignorer ça. Adam. Jordan. Jordan, Adam. Ces putains de regards qu'il lui lançait dans son dos. Non ? Vraiment ?
C'était même plus de la connerie, à ce stade. C'était psy, là.
Il fallait être aveugle, sourd, muet, analphabète, vivre sur une autre planète dans une autre galaxie pour ne pas remarquer qu'Adam lui matait le cul autant sinon plus que lui. Il fallait ne pas vouloir voir pour ne pas comprendre que ça, CA, c'était de l'amour. C'était minable, d'ailleurs. Adam n'avait pas la moindre idée de toutes les fois où Salvatore s'était retenu de lui dire qu'il n'avait aucune chance, mais il paraît qu'il faut être gentil avec les enfants et les laisser rêver alors il n'était pas aller lui arracher sa sucette de la bouche pour le moment. Mais là, là, c'était mythique. Il espéra un instant que son regard n'ait pas trahi sa pensée. Si Jordan ne s'en rendait pas compte tant pis pour sa gueule, tant pis pour lui, tant pis pour eux. Tant pis. C'était trop beau.
Vraiment trop beau.

Un rien pour le faire revenir à la raison. Les mots de Jordan qu'il entendait sans entendre, son visage sérieux, mais le regard toujours humide. Toujours humide. Ce mec avait la tête d'un chien désolé de devoir aboyer, c'était à la fois pitoyable et adorable. Jordan, quoi. Il n'en revenait pas.
Bien sûr que ça faisait mal, ce qu'il disait.

- Quelqu'un comme moi ? Tu veux dire une saloperie de pédale nympho ? J'comprends, j'comprends.

Il s'en remettrait.
Un sourire. Salvatore Kimimichi ne perd jamais le sourire.

- Tant que je reste mignon.

C'est tout ce qui importe.
Il n'avait pas grand-chose à dire. Jordan s'était déjà braqué, ne voudrait plus rien partager avec lui, ni les mots ni le Dr Pepper. Il avait croisé les bras et n'était plus ouvert à la discussion. Il s'était levé, gage de distance, il s'était levé, lui avait fait face, les bras croisés, pour l'intimider. Pour la lui faire fermer. Et puis voilà. Il attendait qu'il réplique, parce que Salvatore a toujours de quoi répliquer. Salvatore sait répondre. Il ne sait faire que ça. Et sucer. Mais tout ce qu'il sait faire il le fait bien. Très bien.

- C'est bon, il te reste quelque chose à dire ?

Lève-toi à ton tour et fais-lui face. Avoir à lever la tête ne le dérangeait plus, à force. Toujours un peu emmerdé, mais il n'allait pas prier chaque soir pour prendre dix centimètres en une nuit. D'autant plus que dix centimètres ne seraient toujours pas suffisants. Non, il n'avait rien à dire et il n'avait pas envie de répondre car aucune solution ne lui convenait. Et il ne savait pas quoi répondre, il fallait bien se l'avouer. Ça ne faisait jamais du bien d'entendre la vérité, et Jordan venait de se faire Messie pour un instant. Un instant déjà loin, mais encore bien présent. Ouais.

- Ne t'attends pas à gagner quoi que ce soit avec une équipe aussi disloquée Jordan. Et ne t'attends pas à ce qu'on se soude tout seul comme des grands, c'est toi le capitaine. C'est toi qui gères.

Trop près. Trop près de lui, trop petit pour le regarder en face mais assez convaincant pour être crédible même en ayant le menton au niveau des pectoraux et trop braqué à son tour pour qu'il puisse lui donner tort. Il ne fallait vraiment pas qu'il relâche son attention, en vérité. S'exposer à ce point aux gens lui serait fatal, si tous se mettaient à avoir l'assurance de Jordan Evans.
Son petit cœur était en miettes, et il ne souriait plus vraiment.
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_ Je t'ai dit de la fermer je crois.

Oh, il avait réussi à dire une phrase sans manger de syllabe. Cette constatation le fit taire quelques instants, silence qui pouvait être interprété comme de l'intimidation mais qui n'était que sa petite surprise devant sa propre réplique.

_ C'qu'il me reste à dire, c'est que tu serais encore plus mignon si t'étais sympa. 'fin j'veux dire, ça tient qu'à toi qu'on t'aime bien, mais c'est à croire que t'adore te faire haïr. C'est pas not' problème, que toi t'en ai dans ta p'tite tête, mais après viens pas faire genre c'est ma faute, ok ? Non parce que le coup de "c'toi l'capitaine" c'est bien gentil mais t'attends légèrement de t'faire porter là. C'marrant comme y'a que toi pour me sortir une remarque aussi lâche et encore plus marrant qu'ce soit avec toi qu'y'ait des problèmes.

Il aurait bien reculé de quelques pas pour mettre un peu de distance entre eux mais derrière son dos, il n'y avait que la froide parois de verre. Il la sentait qui lui disait que non, ce n'était pas comme ça qu'il allait s'en sortir et il n'osait pas le bousculer, parce que le pousser c'était déjà le toucher.

_ Enlève toi de là.

Les bras croisés, c'étai pour se donner de l'assurance, mais être sur la défensive et exiger de lui qu'il bouge sans oser le bouger lui-même, c'était perdre du terrain. Il ne se sentait franchement pas en bonne posture, se demandait vaguement si l'autre s'en réjouissait, comme il se réjouissait de tout ce qui pouvait l'emmerder. Sans doute. Il renifla, un peu méprisant, renâcla comme un animal acculé qui essaye d'intimider en reculant inexorablement. Il avait toujours évité autant que possible à ses joueurs d'avoir des ennuis avec les racailles et si il avait pu faire ça, c'était parce qu'il les connaissait, ces racailles, et qu'il en faisait partie. Eux il ne les connaissait pas, il ne pouvait pas marchander avec eux, et il les sentaient trop bien partis pour foutre définitivement le bordel à Volfoni pour leur concéder quoi que ce soit. Si celui-ci comptait semer la zizanie dans son équipe et la disperser de l'intérieur, il ne lui laisserait même pas les incisives. Et il arrêterait de sourire.

_ Allez bouge, je rentre chez moi. Toi retourne à ta place au bout d'une queue.
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C'est bon, on a compris que t'étais impitoyable.
Il ne bougerait pas, comme un gamin qui attend un du fictif. Il ne bougerait pas, partant du principe qu'il était le chevalier du Bien luttant contre les ténèbres et la noirceur de son cœur de chinois et blablabla. C'était minable. D'autant plus minable qu'il se riait du manichéisme et qu'il n'avait rien à répondre à quelque chose d'aussi peu élaboré. En fait, il lui faisait perdre son latin par son manque d'éloquence. Il lui faisait perdre tous ses moyens par le simple fait qu'il pouvait l'écraser d'une seule main et en payer les frais par la suite. Mais ce n'était ni l'endroit, ni le moment. Ils avaient un championnat à préparer.
Au moins ça.

Derrière lui, un poisson à la gueule improbable qui lui arracha un regard plein de compassion. C'était pas donné à tout le monde d'avoir une gueule cassée sans avoir fait la guerre. Et derrière le poisson, il y avait une autre gueule cassée. Mais celle-là, elle tenait plus de l'otarie que du mérou. Il ouvrit le Dr Pepper et approcha le goulot de ses lèvres, ses yeux définitivement aspirés par-delà l'aquarium.

- Non. J'ai une belle vue, d'ici.

Bois pour ne pas en dire plus.
Il campait pour Dieu savait quoi, et il prenait tellement son temps qu'on pouvait difficilement croire qu'il serait à l'heure pour l'animation. Ce que c'était impoli, quoiqu'il n'avait aucune idée de quel spectacle il pouvait offrir aux gens sinon sa parfaite imitation avec Elephant Man. Seigneur, c'était possible d'avoir aussi peu de charisme ?
Une seconde pour retourner sur Jordan. C'était pas loin, mais au moins il avait pour lui une bouille d'amour. L'autre, là, non.

- Non non non, pas moyen. C'est pas possible.

Nouvelle noyade chaude dans le Dr Pepper. Définitivement, Pénélope allait pouvoir se gratter. Déjà parce qu'il était trop laid, et surtout parce qu'il était hors de question qu'on le voit parler avec un thon pareil. Certainement pas.
La bouteille refermée, il la tendit à Jordan.

- Tu me la tiens ?

Il n'attendit même pas sa réponse et la lui enfonça sur ses bras croisés. Ça le décoincerait sûrement.

- Merci, t'es chou.

Au moins autant que le chevalier d'or de l'otarie, mais passons. Le téléphone dégainé, il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour taper sur son azerty un « Désolé oneesan, trop hardcore pour toi » suffisant pour sa destinataire.
Restait plus qu'à attendre qu'il s'envoie.
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Il fut bien obligé de décroiser les bras.
Il ne comptait pas laisser la bouteille de Salvatore s'échouer sur le sol. D'abord parce que ça allait tout saloper et ensuite parce qu'il n'avait pas vraiment de raisons d'être plus désagréable. Il la tint donc à la main, se sentant soudainement relégué au rang de table d'appoint pendant qu'il faisait mumuse avec son téléphone. Ah le mec. Ouais. Il n'allait pas tarder à disparaître alors et il fit encore davantage la moue. Il fuyait. Et oui il faisait la moue de s'entendre dire qu'il était "chou" par Salvatore Kimimichi mais il n'y réagirait pas davantage parce que c'était tout ce qu'il attendait et qu'il se lassait vite. Cela fonctionnerait mieux la prochaine fois, lorsque sa petite tête aurait à moitié oublié ce qu'ils s'étaient dit lors de leur précédente entrevue.

_ Tu comptes me faire rester longtemps comme ça ? Y'a plus confortab' j'dois dire.

Il se foutait pas mal de ce qu'il pouvait être en train de raconter à son complice, sa pédale ou tout autre personne de son genre qui accepter de recevoir et lire ses textos, mais si il comptait rester là juste pour le plaisir de la voir faire le coin de comptoir, il pouvait aller se faire foutre. Son pied droit qui commençait à trépigner trahissait sans doute aucun son agacement, et il allait croissant.

_ J'vais pas rester planté là trois lunes en attendant qu't'ai fini tes magouilles. J'rentre j't'ai dit.

Il posa la bouteille par terre avec autant délicatesse que pouvait se le permettre un Emile agacé et remonta gracieusement son futal. Son sac bien calé sur son épaule, il fourra ses mains dans ses poches, soupira un bon coup et ne bougea pas vraiment, toisant Salvatore avec un air de se demander comment lui avouer un secret particulièrement douloureux. Quand il commença à se mordiller la lèvre inférieur et à prendre des attitudes de midinette à son premier rencard, il estima qu'il serait préjudiciable pour lui de laisser s'éterniser son hésitation. Un reniflement comme il savait si bien les faire, remonter le futal qui recommençait à baisser à force d'y enfoncer ses mains crispées.

_ ... Tu viens... ou pas ?
Salvatore Kimimichi
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Salvatore Kimimichi
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- Regarde mieux.

Regarde mieux, elle est con ou quoi ?
« Pas moyen j'te dis, trop laid pour toi. »
C'est qu'elle allait pas faire sa casse-couilles, en prime. Il l'aimait, Pénélope, là n'était pas la question, mais franchement ? Il avait encore du goût, pour ça aussi qu'ils se rinçaient l’œil sur les mêmes culs, mais elle manquait d'expérience et quand bien même il aurait eu une plastique de rêve, ce mec était pas fait pour elle, c'est tout, qu'elle la ferme et qu'elle lui fasse confiance, de dieu.
Jordan râlait mais ça c'était un détail puisqu'il râlait tout le temps et un simple sifflement de reptile réprobateur put sortir d'entre ses lèvres, accompagné d'un regard à peine mauvais en sa direction. Regarde mieux, il n'en revenait pas. Pas besoin de revoir sa gueule pour savoir que c'était un con, c'est tout, et il allait pas laisser sa sœur fréquenter des trous du cul. Aussi simple que ça.
Oh putain, puis elle faisait chier, hein.
Un œil timide, comme brûlé à l'acide et retombé immédiatement sur son écran. Non non non, décidément non, c'était définitif. Et puis l'autre, là, qui se dandinait comme un poulet mal fagoté, il attendait quoi, le déluge ? Qu'il se casse s'il avait à ce point envie de partir, il le retenait pas en otage qu'il sache ? Il pose la bouteille, voilà, comme ça, et il se casse.

Attends.

ATTENDS.

- ... Hein ?

Il avait le regard de la mort.
Pénélope l'appelait comme ça parce que c'était le regard qui ne savait pas s'il voulait te tuer, te baiser, t'applaudir, t'étrangler, t'envoyer chier, t'épouser. La dualité parfaite. Le regard de la mort s'accompagnait d'un silence qui lui allait à merveille et d'une bouche à peine entrouverte, mais surtout, son effet béat était parfait avec les sourcils froncés à moitié concernés, comme à peine sortis du lit. Particulièrement corsé au petit-déjeuner.
Salvatore n'avait aucune idée de ce qu'il devait répliquer, et tout ce qu'il savait c'était que Jordan lui payerait cette facilité avec laquelle il arrivait à lui faire perdre ses moyens un jour. Oui ? Non ? Cette quoi cette question ? T'es sérieux ? Tu te fous de ma gueule ? T'es con ? On baise ? T'es désespéré à ce point ? Qu'est-ce que tu branles ? De quoi t'as envie ? Tu peux répéter ? Quoi ? Quoi, quoi quoi quoi ?
Jordan ne put même pas le voir ramasser le Dr Pepper au sol tellement il avait été rapide.

- Ok j'te suis.

Grand sourire.
Même si je sais très bien par où on passe.
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Merci bien.
Il avait presque cru qu'il allait avoir à se répéter et c'était déjà assez arrache gorge de lui proposer ça comme ça, pas la peine d'en rajouter. Bon, ok, ça sortait un peu de nulle part, voire même carrément de nulle part parce que ça n'avait aucun strict rapport avec ce qu'on peut à peine qualifier de conversation, mais ça faisait un moment que ça lui tournait dans la tête. Depuis qu'il était entré dans l'équipe en fait, il y pensait. A faire ami-ami avec lui, pas forcément à l'inviter dans son antre, ça c'était juste la réponse plutôt sympa à tous les problèmes quand il voulait améliorer une discussion mal engagée. Ça faisait chaleureux, presque sympathique, c'était son joker préféré. Tu viens à la maison ? Je t'offre à boire, tu vois, je suis pas si mauvais. Ouais, pratique, vraiment. Il lui adressa un semblant de sourire et il prit le chemin du retour, calmement. En vérité, dès qu'il l'eut quitté des yeux, une expression mi surprise mi flippée prit gracieusement possession de son visage. Putain. Le joker. Avec Salvatore Kimimichi. Evidemment que ça marchait toujours, mais qu'est-ce que ça allait jaser si on le voyait embarquer le chintoc' chez lui. Putain la merde. Il allait falloir être discret. Bon, la bonne nouvelle c'est qu'on était samedi et que logiquement, y'aurait pas grand monde en ville pour avoir des yeux qui traînaient au mauvais moment. La deuxième bonne nouvelle, c'est qu'on était encore en début d'après midi et que personne n'embarque un chinois chez soi pour se le taper à l'heure du goûter des gosses.

_ Tu peux être discret dans la rue s'teuplait ? C'est pas contre toi mais bon, voilà quoi.

Quand même.
Ils sortirent et en partant, il salua la nana du guichet qui commençait à le connaître. Elle était mignonne, quoi que grassouillette un peu, et il se retourna au moins deux fois pour vérifier qu'elle valait le coup quand même.

_ J'aime mieux qu'on marche côte à côté en fait. Ça t'emmerde ?
Salvatore Kimimichi
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Discret, genre.
Il était un ninja, c'était dans ses gènes. Il serait toujours discret, même quand il finirait par le sauter. C'était comme ça, la discrétion, le credo de l'assassin, Ezio Auditore, l'arabe du premier jeu, l'indien dans la ville après et l'autre sur lequel il crachait copieusement, ils étaient tous comme lui finalement. Des ninjas.
Absolument pas discret quand il s'agissait de mater un cul, par contre. Et l'autre pouvait bien lui sourire à loisir, jeter des regards plein d'angoisse sur la gonzesse de l'accueil pour se rassurer d'être toujours hétéro, le ninja à l'arrière n'avait pas assez d'yeux pour relever chaque tremblement de ses cuisses quand il posait un pied devant l'autre. Le supplier d'arrêter, voilà ce qu'il devait penser, parce que Jordan préférerait mourir plutôt qu'assumer un regard d'homme posé sur lui. Mais déjà pour que ce Salva était "homme", hein, et puis va te faire foutre, il matait bien ce qu'il voulait. Et ce cul-là était tout disposé pour cela. C'était même flatteur, qu'il s'en rende compte. Et puis genre les filles font pas pareil, t'sais. Elles attendent comme des nonnes qu'on viennent prendre leur sacro-sainte virginité.
Redneck à la con.

À côté de lui ?
C'était.
Trop.
Tentant.

- Pas de problème.

Sa main. Son cul. Une seconde.
Il n'en fallait pas plus. Si, le regard langoureux à la demoiselle pour lui faire comprendre qu'il était à lui, à lui, et à lui. Qu'elle puisse oublier Evans. Qu'elle l'oublie copieusement.
Un grand sourire sur le visage et il était à côté. Comme Jordan préférait, hein, pas de souci. Aucun.
Et puis il se retrouva devant la porte, pila, attendit une, deux, trois secondes.

- ... Et alors, la galanterie ? Tu m'ouvres la porte ou... ?

Tu préférerais une gonzesse, hein ?
Ben t'en auras une. Et souriante en plus de cela.
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Ou tu prends mon poing dans la gueule.
La vengeance se mange froide, c'est ce qu'on dit, Emile était incapable de la laisser tiédir davantage. Il avait bien fallu refréner poings et fierté sur le chemin, discrétion qu'il avait dit, mais dès qu'ils furent devant sa porte il partit, son poing, et pied son pied, dans ses jambes une fois qu'il eu frappé son visage. Pas plus violemment que nécessaire, juste hargneusement, comme on remet à sa place un chien qui grogne après son maître. Putain de pute de merde. Quelques coups seulement et il renifla un bon coup, le regardant se remettre debout sans en être particulièrement impatient. Juste que si il mettait trop de temps, cela l'inquiéterait, pas envie d'abîmer ses gars quand même, même lui, pas trop quoi. Pendant tout le trajet il avait ruminé sur la manière de lui faire payer cette main aux fesses, ce crime de lèse majestueux-postérieur, cette atteinte à sa masculinité. PArce que c'était bien de cela dont il s'agissait, il en était persuadé, et si il avait bien une chose qu'il ne voulait pas venant de Salvatore Kimimichi, c'est qu'il prenne ses liberté de tapette avec lui. Y'avait déjà Adam sur qui courait certaines rumeurs, Elyas avait été aussi plutôt clairs sur ses penchants bizarres mais lui avait été ferme et ils ne l'avaient jamais ramené ouvertement là dessus et n'avaient certainement essayé de le faire entrer dans leur monde, c'était certainement pas cette petite pédale qui allait le convaincre que la sodomie entre mecs c'était naturel. Il allait devoir resserrer la bride sur ce point et l'image même qui résultat de cette pensée lui fit préférer lui adresser la parole que rester seule avec sa tête.

_ Plus. Jamais. Tu refais. Un truc comme ça.

La clé tourna laborieusement dans la serrure et il ouvrit la porte, faillit rentrer, se ravisa et s'écarta en l'invitant en entrer d'un grand mouvement de bras et d'une courbette. Au niveau de la voix, ça grinçait un peu par contre.

_ Si monseigneur veut bien se donner la peine.

Pas qu'il soit spécialement pressé de lui faire découvrir son entre mais les portes étaient pas bien épaisses et dans ce putain d'immeuble on entendait tout ce qui se passait dans les couloirs. Une main au cul ça suffisait, pas envie qu'un voisin déboule et qu'on pense qu'ils réglaient leurs affaires de couple sur le palier. Enfin, cette main au cul, y'avait pas de raison que de penser qu'un coup de poing dans la gueule ça veut dire couple. Bordel, il allait le rendre parano avec ses conneries.

_ Et si monsieur voulait bien être un peu plus rapide ce serait pas du luxe.

Ses doigts commençaient à se crisper sur la poignée et ce n'était bon signe pour personne. Il préféra l'attraper par l'épaule et le pousser à l'intérieur que d'attendre son bon vouloir parce que de toutes façons, le bon vouloir de Salvatore Kimimichi hein, on savait à quel niveau il se situait. Pas de secouage particulier, il aurait fait pareil avec Adam, c'était dire, et il referma la porte derrière eux aussi rapidement qu'un joueur d'Amesia.

_ Putain, j'espère que personne m'a vu te ram'ner chez moi.

Un coup d'oeil rageur comme si c'était de sa faute alors que c'était lui qui l'avait invité.

_ Bon, passons aux choses sérieuses.
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