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 Téléphone Mai-son [Loan Sanders & Enora Clifford]

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" Téléphone Mai - son "
ft. Enora Clifford


La journée commençait à peine, et Loan avait déjà repris ses marques. Ce n'était plus la même région, plus le même bâtiment. Pourtant, elle s'y retrouvait comme si elle était chez elle. Elle ne se donnait pas longtemps avant de connaître tous ces couloirs comme sa poche. Après tout, c'était dans son habitude. Sa mémoire était principalement visuelle. Pour retrouver un chemin, reconnaître des gens... elle était particulièrement douée. D'ailleurs, elle ne parvenait à apprendre qu'en retenant ce qu'elle lisait, ce qui l'obligeait à écrire tout ce qu'elle devait retenir. C'en devenait rapidement gênant, généralement. Et elle savait déjà que son côté de chambre serait recouvert de post-it en un rien de temps. Il fallait seulement croiser les doigts pour que ça ne dérange pas trop sa colocataire.

Elle venait de récupérer sa chambre et avait déjà un programme, dans les moindres détails. Après avoir déposé ses sacs, elle se rendrait au gymnase, histoire de voir les installations, en espérant secrètement que les gymnastes seraient en plein milieu d'un entraînement.

Quant aux gens présents, pour l'instant, elle n'avait pas reconnu grand monde. La population avait changé, peut-être avec ce changement de région... La jeune femme n'en savait rien, mais elle supposait que c'était la raison pour laquelle elle n'avait encore reconnu personne. Elle s'attendait à en voir quelques uns, ici et là. Ceux qui n'auraient lâché cette école pour rien au monde.

Pour elle, ce fut la dernière matinée auprès de ses parents. À partir de demain, elle se réveillerait dans la même pièce qu'une certaine Enora Clifford. Elle s'était renseignée, auprès de quelques personnes dans les couloirs. Visiblement, les gens qu'elle avait croisé savait de qui il s'agissait. Un albinos, en quelque sorte la mascotte gothique – lolita de l'école. Ça ferait un sacré contraste avec Loan et ses touches de couleur. Mais pourquoi pas ! L'un n'empêche pas l'autre. Elles pourraient très bien s'entendre. Enfin, Loan, dans sa naïveté presque touchante, n'espérait que ça : qu'elles s'entendent.

Arrivée devant la porte du bungalow, Loan marqua une courte pause. Quelques soupçons d'hésitation devant cette chambre qu'elle devrait partager, avant d'en pousser la porte. Et si elle bloquait sur sa prothèse ? Loan était censée faire quoi dans cette situation ? À vrai dire, depuis sa sortie de l'hôpital, elle n'avait pas vraiment eu de contacts avec la civilisation, à part sa famille, et le taxi qui l'avait menée jusqu'ici. Elle improviserait, ça lui ressemblait bien. Et puis sa prothèse était une sorte d'accessoire de mode. Si Enora bloquait dessus, elle ferait tout pour détourner son attention et en faire un objet '' normal ''.

Dans tous les cas, elle était albinos, non ? Elle comprendrait certainement cette sensation d'avoir les regards posés sur soi. Si elles ne s'entendaient sur rien, elles se comprendraient au moins là-dessus. C'était un plus, non ?

Ce n'était plus le moment d'hésiter. La jambe de Loan commençait à sacrément la démanger, et elle devait poser ses sacs. Apparemment, ses autres affaires étaient arrivées quelques heures plus tôt seulement. Elle frappa à la porte, pour annoncer son arrivée, et entra dans la pièce. Sans attendre, elle déposa ses sacs sur son lit, distinguant la pâle jeune fille, vêtue de noir. Sa robe intéressa Loan, qui la fixa pour cette raison, sans se cacher. Le tact n'était pas franchement la qualité première de Loan, et sa colocataire avait du le sentir de suite.

« Enora, c'est ça ? Je suis Loan, ta nouvelle coloc'. » Elle toucha sa prothèse, noire parée d'un effet dentelle, puis se mit à gratter légèrement, avec un rictus de soulagement. « Désolée d'arriver comme ça, mais j'étais vraiment pressée de déposer ces foutus sacs. Et de te rencontrer aussi, je dois dire. On m'a dit que tu étais un peu LA gothique de l'école ? Je vois ça... J'adore ta robe. »

Elle parlait trop, c'était certain. Et sans une ombre pour dissimuler son sourire.
Enora Clifford
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Enora Clifford
Âge du perso : 21 yo [19 janvier]
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Recherche antidépresseurs désespérément.

Ses cheveux encore humide de la douche récente, Enora laisse un tel capharnaüm dans son sillage qu’elle mettra probablement un temps incroyable à tout ranger – à peu près.

Mais peu importe ; elle est seule résidente dans son bungalow. Pour le moment ; bien sûr, elle a été avertie qu’une colocataire arriverait très prochainement en F09, mais elle n’y a pas véritablement fait attention sur le moment, et moins encore maintenant. Quand bien même une partie de ses affaires a déjà pris possession des lieux.
Parce que la journée commence à peine que c’est déjà l’affolement.

Ses médicaments, ou sont ses médicaments ?

D’un coup de dent sur la lèvre inférieure, l’albinos s’invective en silence d’avoir changé de sac, de ne pas faire attention à ses affaires ; mais surtout de ne pas avoir suivi son ordonnance hier soir. Prise de découragement comme cela lui arrive si souvent, persuadée que même les psychotropes ne servent à rien.

Et maintenant ? Les symptômes du manque s’imposent par avance, aidés par la panique grandissante. Enora regarde ses mains trembler et remarque la fébrilité désordonnée qui anime ses gestes.
On l’avait prévenue. Elle ne se souvient plus quelle est la psychologue qui s’en est chargée, mais le concept de pharmacodépendance prend désormais tout son sens.
Le calme, il lui faut s’imposer le calme.

Elle s’assied sur son lit, avec le plus de douceur dont il lui est possible de faire preuve dans l’impatience teintée d’irritation qui est la sienne. Inspiration, expiration, des exercices de respiration puis quelques chiffres jetés en pâture à son cerveau malade pour qu’il retrouve le chemin de la logique.

Un, deux, trois. C’était aussi simple que cela.

Mais la porte du bungalow s’ouvrit avant la conclusion.

Et le regard franc de celle qui devait être la fameuse colocataire posé sur sa robe l’interrompit sans autre préavis que quelques coups contre la porte. Oh, que ses vêtements soient scrutés avec attention ne dérange pas Enora ; après tout, elle a l’habitude, les réactions sur son passage sont toujours plus ou moins les mêmes, qu’elles soient dirigées sur ses vêtements ou son albinisme.
Les cascades de mots à son attention sont en revanche autrement plus rares. Si elle n’était pas restée tracassée par la perte de sa fameuse boite de pilules, elle aurait presque pu rougir du plaisir de savoir qu’on parlait d’elle dans l’école entière, mais aussi des compliments sur sa robe.

Mais elle se contente d'acquiescer doucement à l'annonce de son nom; et il lui fallut un moment d’incertitude pour s’apercevoir que la voix de l’autre –Loan, si elle avait bien suivie- s’était tue. Elle força un peu pour produire un maigre sourire. Et puis elle remarqua la singularité physique de la nouvelle arrivante, en reste un instant interdite ; qu'il est inhabituel qu'elle soit ainsi exposé. Mademoiselle finit toutefois par prononcer quelques mots.

— « Je pourrais te retourner le compliment à propos de… »

Cela fait si longtemps qu’elle a perdu l’usage du tact qu’elle reste indécise sur la façon de poursuivre. Ta jambe ? Ton membre artificiel ? Ta prothèse ?

Oui, ce dernier terme lui semble correct, parant au plus pressé tout en restant respectueux.

— « Ta prothèse, mais ça serait sans doute déplacé. »

Prothèse. Loan. Evidemment, elle a entendu les rumeurs, son inconscient a fait le lien à l’annonce du partage prochain de sa chambre, mais c’est seulement maintenant que la compréhension parvient aux niveaux les plus superficiels du cortex.

— « C’est toi qui faisait de la gymnastique, quand l’école était encore au Minnesota ? »

La voix est morne, mais Enora s’est levée. Comme pour, au moins, libérer ce qui est désormais le lit de Loan des encombrants effets personnels de la lolita – il faut bien avouer qu’elle a pris ses aises.

Quel dommage que cette ravissante créature socialement inadaptée n’en fasse finalement rien.


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« Je pourrais te retourner le compliment à propos de... »

Loan la voyait chercher, hésiter, se concerter. Elle savait pertinemment de quoi elle allait parler, et ce fait certain fit sourire la jeune fille. C'était sa jambe qui devait attirer la curiosité de la demoiselle. Et si certains encore ignorait la raison pour laquelle elle dut quitter la compétition, Loan n'était pas certaine que ce soit le cas de sa colocataire. Avec politesse, elle termina sa phrase.

« … ta prothèse, mais ça serait sans doute déplacé. »

Déplacé ? Loan n'avait pas entendu ce genre de propos depuis un bon moment. En fait, peu de gens l'avaient complimentée pour sa prothèse. Peu de gens avaient osé aborder le sujet. Alors que cette inconnue le fasse sans hésiter, si ce n'est sur les mots à employer, Loan était ravie.

« C'est toi qui faisait de la gymnastique, quand l'école était encore au Minnesota ?
Euh... Ouais, ouais c'est bien moi », s'empressa de répondre Loan.

Son sourire s'était quelque peu estomper. Autant on pouvait parler de sa prothèse de la façon la plus légère qui soit, autant la gymnastique restait un sujet délicat. La question n'était pas à éviter, mais Loan redoutait juste de ressentir la peine que causerait cette réalité. Elle ne pourrait plus en faire, après tout. Et avant l'accident, elle ne vivait que pour ça, ou presque. Elle était reconnue pour ça, admirée... et si ce n'était qu'à un petit niveau, à un niveau local, elle faisait partie d'une '' élite ''. Elle n'était pas la fille discrète du fond de classe, qui ne lève le nez de son bouquin que pour rattraper les professeurs, le genre de filles impopulaires à côté desquelles on passe dans le couloir, sans même se rendre compte de leur présence.
Alors aujourd'hui, elle ne semblait être plus qu'un nom : Loan Sanders. La pauvre gamine, en route vers un championnat national, et qui se crashe pour finalement perdre l'une de ses jambes.
Perdue dans sa réflexion, Loan avait à peine remarquée Enora, en train de libérer ce qui lui servirait à présent de lit.

« Merci. Et tu peux dire prothèse, hein. Ça me va très bien ! Et si je la montre, c'est bien pour qu'on la remarque ! Donc c'est loin d'être déplacé, t'inquiète. »

Elle aida la lolita à ôter les affaires restantes du lit, puis reprit.

« C'est ma mère qui l'a dessinée. Un peu plus confortable que les prothèses basiques, beaucoup plus jolies, mais moins maniables que les autres. Et comme je pense me remettre au sport... Genre... dans la danse. J'ai une période pour tester un peu le tout et voir dans quel style je suis plus à l'aise. On ne m'a pas dit dans quel domaine t'étais. T'étudies quoi, ici ? »

Mission accomplie. Elle avait évité le sujet, était parvenue à ne pas entrer dans les détails et espérait maintenant que sa coloc n'approfondisse pas la chose. La gymnastique, c'était terminé, au grand regret de Loan.



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Une célébrité dans le bungalow d’Enora.
Youpi.

Elle en est –ironiquement, à la Dave Strider- ravie derrière ses sourcils froncés mais se contente d’espérer vaguement que les lieux ne verront pas à l’avenir défiler des hordes de fans décérébrés et autres dindes gloussantes.

Elle n’aime pas les préoccupations futiles des gens de son âge.

Et machinalement, elle regarde Loan parler, les mots coulant de sa bouche avec une fluidité presque enviable. Presque, et c’est là que résiste le problème, car Enora n’écoute pas véritablement ce qu’il se passe. Elle est désespérément nulle lorsqu’il s’agit de maintenir son attention alors qu’autre chose lui occupe l’esprit.

Egocentrée.

Certes, elle finit toujours par reconstituer les mots, question de courtoisie, mais avec un temps de retard de plus en plus long. Il lui faut du temps pour être ravie que sa colocataire ne soit pas une pauvre petite qui chouine sur sa jambe perdu, mais elle lui accorde en cet honneur un petit sourire amical –incompréhensible car trop tardif.  

Tout en cherchant une boite de médicaments potentiellement dissimulée parmi des affaires négligemment posées sur un lit qui ne lui appartient pas –plus ? Loan a du considérer ça comme un déménagement afin de lui laisser la place qui lui revient.  

Enora observe, quasiment extérieure à la scène, modifie subtilement son attitude. Crispée de voir une inconnue poser les mains sur ses affaires –tout en sachant qu’elle serait bien en tort de le lui reprocher. Après tout, c’était à elle de ranger ses effets personnels.  
Alors elle ravale sa langue et transforme son inspection en déplacement du lit A au lit B.
Acquiesçant d’un air distrait à ce qu’on lui dit, tout en cherchant discrètement ses pilules dans les affaires surchargeant ses bras.

Il lui faut quelques centièmes de secondes pour se rendre compte qu’on s’adresse à elle, qu’est tombée la question finale, écarquiller des yeux un peu vides vers Loan et lâcher une onomatopée.

— « Hein ? »

Et les mots reprennent un ordre logique, enfin, après cet instant de flottement impoli.
La compréhension pointe l'index d'Enora vers sa grande pochette format raisin reposant contre un mur ; comme si cela devait s’avérer suffisant pour constituer une réponse.

Elle n’a pas envie de parler ; mais elle tente quand même de faire un effort.

— « Arts plastiques. Surtout du dessin au fusain. »

Elle hésite un peu, se sent inapte aux logorrhées ; elle décide toutefois d’ajouter quelques mots encore pour faire bonne mesure.

— « Mais quand j’ai besoin d’utiliser du fixatif, j’le fais avec les fenêtres ouvertes, t’inquiète. »

C’est presque vrai ; il ne manque plus qu’une utilisation du futur. Elle n’a jamais eu peur de s’empoisonner ; peut-être même aimait-elle l’idée, c’était une histoire entre les vapeurs toxiques et elle de toute façon.

Toutefois, maintenant un tiers est impliqué.
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