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 Les négociations sont engagées, prenez les paris, la mise est à 10 dollars. [Elyas Abel Sharrkan & Jushirô Himeruya]

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« Les négociations sont engagées, prenez les paris, la mise est à 10 dollars.  »

Feat. Jushirô Himeruya




La séance d’entraînement du soir ne changeait pas de celles habituelles qu'ils faisaient les autres jours. Seulement cette fois Elyas du partir avant la fin. Il fit un bref signe aux gars pour leur faire comprendre qu'il partait. Il leur avait expliqué qu'il allait essayé de chopper le directeur avant que ce dernier ne sorte de son bureau et ne devienne introuvable.

Le jeune homme marchait donc d'un pas rapide. Il était plutôt pressé et ça se comprenait. Le soleil se couchait et il quittait le terrain de basket. Il n'avait pas de temps à perdre parce que s'il loupait encore le créneau propice il devra attendre encore pour aller le voir. Il était toujours en tenu de sport avec son maillot de basket. Elyas traversa le campus pour arriver vers les bureaux administratif. Le soleil se couchait et la température baissait.

La veille il avait retrouvé dans son casier une liste de chose à faire avec inscrit dessus une demande des sportifs à laquelle il devait, en tant que leader, répondre. Cette demande consistait à négocier l'ouverture du gymnase le soir après les dernières heures de cours. Pas qu'il soit fermé loin de là mais mieux ne valait pas y traîner si l'ont ne voulait pas avoir de représailles. Les sportifs n'avaient pas la possibilité de jouir du gymnase pendant que les autres pouvaient eux se permettre de jouer de la musique ou de répéter une scène sans que cela ne dérange quelqu'un. Pour remédier à ce problème il avait décider d'aller voir le directeur plutôt que de passer par d'éventuels professeurs qui ne feraient rien pour débloquer la situation.

Elyas ne tarda pas à monter au premier étage pour arriver devant le bureau du dit directeur. Cependant, il n'avait pas réellement réfléchit à ce qu'il allait bien pouvoir dire pour défendre la cause des sportifs... Un frisson de doute s'insuffla en lui et le fit craindre la réaction du directeur. Une fois que ce frisson eut fini de s'amuser dans son dos il se ressaisit. Peu importe ce qu'il allait dire il lui fallait juste une autorisation, écrite de préférence, pour pouvoir aller librement dans le gymnase. Car ils avaient bien essayé une fois de s'y rendre mais les lumières du gymnase étaient visibles jusqu'aux bureaux administratifs et ils s'étaient coltinés du ménage supplémentaire à faire. Comme si celui de leur piaule n'était pas suffisant.

Le jeune homme secoua la tête et frappa à la porte du bureau avant qu'une autre pensée ne fasse surface dans sa caboche et l'empêche de nouveau de réfléchir aux différents arguments qu'il pourrait sortir au directeur. Il patienta derrière cette fichue porte jusqu'à ce que quelqu'un daigne enfin lui donner la permission d'entrer. Elyas se permit donc d'entrer dans le bureau. Il n'était jamais venu ici auparavant. Toutes les affaires qu'il avait eut besoin de régler s'étaient faites dans les bureaux administratifs sans qu'il n'y ait besoin de passer par la hiérarchie suprême. C'était à se demander si Elyas avait déjà vu la tête du directeur. Voilà qu'il avait de nouveau dévié dans des réflexions plus ou moins en rapport avec le sujet principal. Le jeune homme se demandait même comment il arrivait à se rappeler de ce qu'il devait faire à chaque fois que le fil de ses pensées dérivait.

Le sportif reporta son attention sur le bureau du directeur. La décoration était … digne d'un bureau de directeur. Il y avait tout le matériel disponible dans l'académie réunit dans cette pièce.

Elyas se rendit compte qu'il n'avait toujours pas dit un mot depuis qu'il était entré. C'est donc en se grattant l'arrière de la tête légèrement gêné qu'il salua le directeur.

-Bonsoir monsieur.


Jushirô Himeruya
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Jushirô Himeruya
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Et une journée de finie. Une de plus.

Jushirô s'affala dans le fauteuil derrière son bureau, avalant goulûment la dernière goutte du fond de sa tasse de café. Son ordinateur affichait dix-neuf heures passées, et après avoir complété les demandes de bourse des nouveaux inscrits, un peu de repos ne ferait pas de mal. Les journées passées à compter les taux, les pourcentages, et ce genre d'histoires barbantes lui faisaient mal au coeur. Cependant, énormément de personnel venait à manquer, en ce moment ; logique. La rentrée pas encore pleinement officialisée, l'arrivée d'élèves en masse, une saison propice aux accouchements ; en bref, de quoi pleurer les disparitions regrettables des comptables et autres secrétaires chargés de ces emplois-ci.
Le directeur pianota un petit quelque chose sur son ordinateur, rangea un livre dans un des tiroirs de son bureau, et soupira. Toshiko et Gabriel lui manquaient beaucoup, en ce moment, et l'ambiance à la maison n'étant pas si fantastique que cela, rester au campus jusqu'à parfois vingt heures semblait parfois nécessaire à sa santé mentale. Qu'à cela ne tienne : ce week-end, il sortirait avec les gosses en forêt. Libre à Aeviera de venir si le coeur lui en disait. Toutefois, c'était peu probable qu'elle accepte, elle qui préférait cent fois faire les boutiques en ville plutôt que pique-niquer dans les bois.

Quelqu'un frappa à la porte du bureau sans crier gare. Surpris, l'homme se leva sans grande conviction, piqué malgré tout par la curiosité. Son emploi du temps n'indiquait aucun rendez-vous, et il était de son devoir de s'assurer du bien-être de chacun ici. Peut-être était-ce une urgence. Sans plus attendre, il empoigna la serrure, la tourna, débloqua la porte, et tomba nez-à-nez avec un personnage qu'il n'avait pas oublié.
Il s'appelait Elyas, si ses souvenirs étaient bons. Elyas Sharrkan, et il était égyptien. Il n'avait pas été le premier maghrébin à franchir le seuil de l'académie ; néanmoins, Jushirô n'avait pas souvenir d'un égyptien aux cheveux blancs, qui plus est qu'il n'avait pas les yeux rouges et n'était donc pas albinos, à moins qu'il cache ses iris par des lentilles de contact colorées. Et puis, non, ça ne se tenait pas, il n'était pas pâle du tout. Même s'il n'avait croisé qu'une seule albinos dans sa vie, en l’occurrence Enora du cycle Arts Plastiques, Jushirô savait à peu près reconnaître cette maladie quand il la voyait. Enfin bref.
Son sourire était égale à sa bonne humeur, découvrait toutes ses dents et accueillait chaleureusement l'élève.

- Oh, monsieur Sharrkan ! Je prononce bien ? Entrez, je vous en prie !

Il lui laissa le passage libre et le fit entrer sans prétention. Refermant la porte derrière lui, le directeur se pressa vers son bureau, derrière lequel trônait une magnifique machine à café. Il tourna le dos à son hôte, reprit sa tasse usagée, la remplit à nouveau.

- Je ne m'attendais pas à avoir de la visite à cette heure, j'étais sur le point de partir. Mais je comprends, vous avez des choses à faire. Vous vous entraîniez, c'est cela ? C'est normal. Toutefois faites attention, prenez rendez-vous la prochaine fois. Je ne suis pas ministre, mais c'est tout comme !

Un léger rire, tandis qu'il s'apercevait qu'il parlait pour ne rien dire. Comme toujours. Son regard se jeta derrière son épaule, croisa celui du jeune homme.

- Asseyez-vous, je vous en prie. Un peu de café ?
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Elyas hocha la tête. Après tout son nom n'était pas le plus compliqué niveau prononciation dans cette académie. Entre les norvégiens et les asiatiques qui avaient des noms imprononçables il n'était pas si mal loti. Encore que pour lui les noms français valaient également le détour.

-Je ne m'attendais pas à avoir de la visite à cette heure, j'étais sur le point de partir. Mais je comprends, vous avez des choses à faire. Vous vous entraîniez, c'est cela ? C'est normal. Toutefois faites attention, prenez rendez-vous la prochaine fois. Je ne suis pas ministre, mais c'est tout comme !

C'est vrai qu'il était plutôt indécent de venir sans rendez-vous à une heure pareil. Mais il fallait aussi y aller au culot des fois, quand on voulait réellement quelque chose. Le jeune homme vit le directeur rire. Le directeur après quelques secondes pria le jeune sportif de s'asseoir et lui proposa même un peu de café. Elyas se permit enfin de prendre la parole.

-Non merci.

Le café avant de manger ce n'était pas ce qu'il préférait. Surtout qu'il n'aimait pas spécialement ça. Quoiqu'il arrive il aurait refusé, par politesse, après tout il ne se voyait pas faire une pause thé avec le directeur de son académie. Le jeune homme ne doutait pas que certains élèves ne se seraient pas gênés mais il n'était pas comme ça. Après tout il devait donner une bonne image des sportifs s'il voulait obtenir gain de cause.

-Je m'excuse pour le dérangement. J'y penserai pour la prochaine fois.

À dire vrai, il ne savait pas quel était le délais pour avoir un entretien avec le directeur et il voulait le voir au plus vite.

-Mais oui je viens tout juste de terminer mon entraînement.

Elyas n'avait même pas prit le temps de se changer avant de venir, c'était pour dire s'il avait le temps d'attendre un rendez-vous.

Le jeune homme laissa un silence s'installer pendant quelques secondes avant de reprendre la parole.

-Je tenais à vous voir sur demande des élèves de la section sportive.

Il ne savait pas réellement comment aborder le sujet et se trouvait presque mal à l'aise en présence du directeur. Ce n'est pas comme s'il venait pour son orientation, là ça n'aurait posé aucun problème puisqu'il aurait dit qu'il voulait faire du basket c'est tout. Or là, c'était différent, il devait faire une demande qui ne le concernait pas que lui. D'abord, c'était pour son équipe, mais aussi pour les autres qui avaient besoin de toujours plus de sport, de dépasser leurs limites. Il les comprenait tout à fait et c'est pourquoi il devait trouver les mots qui ferait pencher le directeur du bon côté de la balance. Puis, telle une chrysalide qui devient papillon, il se lança.

-Certains d'entre nous, sont encore au lycée et n'ont pas que des cours sportifs. D'autres n'ont pas de créneaux horaires similaires pour se permettre de jouer en équipe. Il y en a encore qui souhaitent améliorer leur performance en s'entraînant plus. Pour ces raisons, je venais vous demander s'il serait possible d'obtenir une autorisation pour avoir accès au gymnase le soir.

Maintenant il ne restait plus qu'à attendre une éventuelle réponse favorable du directeur. Et si elle ne l'était pas, il improviserait.


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Connerie de machine à café.

Le café ici était dégueulasse. On avait beau prendre du très bon café, certifié, étudié, travaillé, cette machine à café avait un don pour transformer cette boisson divine en un poison infect. Le goutte à goutte triste fit soupirer le directeur qui haussa les épaules au refus de l'élève de partager sa collation. Tant pis, il se rechargerait les batteries tout seul. Elle mettait des heures à remplir une tasse, aussi. Elle n'était pourtant pas spécialement grande, l'équivalent d'un medium américain. Et c'était long, Dieu que c'était long.
Elyas en profita pour expliquer sa requête à Jushirô. Requête pour le moins surprenante, qui le laissa à la fois perplexe et incrédule devant sa tasse à moitié pleine. Au moins on pouvait dire qu'il était culotté, et pas spécialement futé non plus. En fait, pour lui expliquer, mieux valait le coller pour lui apprendre à créer des emplois du temps avec les logiciels défaillants que l'Education Nationale mettait à leur disposition. Tellement pratique que Jushirô avait du corriger les erreurs à la main. Et c'était très long. Très, très long. Bien plus que l'attente pour le café, c'était certain. D'ailleurs, il mettait en préparation une seconde tasse pendant qu'il buvait la première en corrigeant les emplois du temps. Dire qu'il payait des employés pour s'occuper de ça, normalement.

Quoi qu'il en fut, Jushirô réfléchissait. La perspective de répondre favorablement à la demande ne lui était pas si lointaine, en réalité, il avait même songé à le faire il y a de cela un bon moment. Toutefois, organisation et désir ne font parfois pas bon ménage, et là, en l'occurrence, ils n'allaient pas ensemble du tout. Le directeur essaya de visualiser les plages horaires disponibles ne serait-ce que pour les terrains en extérieur, les plus sollicités. Et les plages horaires libres étaient très, très rares. Vaste entreprise que voilà.
Le café clôtura sa chute inexorable dans le récipient blanc cassé et jauni à l'intérieur par un sifflement désagréable caractéristique de la machine. Jushirô s'empara de la tasse, retourna visser son postérieur sur son fauteuil moelleux, rien à voir avec la chaise inconfortable sur laquelle était posé Elyas, c'était ce que l'on appelait les avantages d'être le chef, et qu'on ne vienne pas lui dire que c'était injuste, il méritait sa place. L'ordinateur ouvert, il soupira et chercha dans son dossier le logiciel de générateur d'emploi du temps.

- Mmh, là n'est pas chose facile mon brave. D'ailleurs, j'admire votre dévouement à la cause sportive, mais vous n'avez pas compris certaines institutions de l'établissement.

Un temps, durant lequel le café brûlant s'enfonça dans le gosier du directeur.

- D'une part, il n'y a strictement aucune différence d'horaire avec les élèves lycéens. Ces derniers et les universitaires ont à peu près le même nombre d'heures de cours théoriques, bien qu'ils soient différents, mais les heures de sport sont les même que pour les étudiants, et surtout ils sont sur les mêmes plages horaires pour que, justement, ils puissent intégrer les équipes. Vous n'avez peut-être pas de lycéens dans l'équipe leader, celle dont vous faites partie, mais sachez qu'il y en a d'autres qui en compte parmi leurs rangs.

Nouvelle pause, puis un couinement de satisfaction accompagné d'un sourire radieux. Le bureau avait beau être en bordel, l'ordinateur n'avait pas encore mangé les emplois du temps. Génial !

- Second point... Où en étais-je... Oui, voilà. Vous n'êtes pas sans savoir qu'Aitkin ne possède aucun complexe sportif dans son centre, ce qui est normal puisque Madame Volfoni a décidé de mettre le complexe sportif à disposition de la ville malgré leur privatisation. En d'autres termes, si les terrains et le gymnase sont occupés par les élèves de l'académie, ils le sont aussi pour les cours privés en ville, notamment pour les équipes juniors de l'école primaire et collège d'Aitkin. Tous ces cours rendent les plages horaires disponibles bien rares, je ne vous le cache pas. Voyez par vous-même.

Jushirô retourna son ordinateur de sorte à ce qu'Elyas puisse voir l'écran. L'emploi du temps qui se dressait devant lui était bien chargé. Bien trop pour laisser une heure de libre.

- Après je vous passe les détails les plus croustillants, comme par exemple le fait qu'outre le sport, vous avez des cours théoriques à suivre. Qui ne doivent pas être si chiants, excusez le terme, puisqu'ils sont en intégralité dédiés à la pratique de votre sport. Il vous faut donc travailler ces cours de temps à autres. Pas besoin de préciser aussi que le soir, les gardiens rentrent chez eux et ne vont pas veillez jusqu'à ce que toutes les équipes aient quitté le campus. À la rigueur, je pourrais débloquer le gymnase une heure à la pause déjeuner du mercredi, mais là encore cela ne serait guère équitable. Si les basketteurs ont besoin de place, les gymnastes, danseurs et autres en ont aussi besoin, comme vous semblez le comprendre, d'ailleurs.

Une pause, l'ordinateur ramené vers lui, le café descendu de moitié. Déjà. Il aurait dû en lancer un second pendant qu'il parlait...

- Quoi qu'il en soit, même si j'avais des heures à plus savoir quoi en faire, au niveau administratif, la décision ne peut pas être rendue ce soir. J'ai besoin d'une demande écrite et signée par tous les capitaines d'équipe pour pouvoir régler les histoires de responsabilités, par rapport au prêt de matériel. Et que vous soyez populaire ne fait pas de vous un capitaine d'équipe, monsieur Sharrkan.
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Le jeune sportif écoutait attentivement ce que lui disait le directeur. Il s'y était attendu à un refus. Mais ce qu'il n'aimait pas c'était d'être prit pour un imbécile. Elyas savait parfaitement que c'était Emile le capitaine, il savait parfaitement que les capitaines devaient être d'accord. Mais n'était-ce pas eux qui lui en avaient parlé ? Si. Il ne faisait pas ça pour l'équipe de basket mais pour toutes les équipes quelque soit le sport. Ils avaient tous le même droit d'accès aux différents terrains et au gymnase. Pourquoi y aurait-il ce soir un privilège pour l'équipe de basket sous prétexte que c'est lui qui était venu en parler. Justement, il n'était pas capitaine et donc ne venait pas au nom de son équipe, c'était logique.

-Je ne viens pas subtiliser la place des capitaines. Et s'il vous faut leur signature ça ne posera probablement pas de problème étant donné que l'idée vient d'eux.

Bon il ne les croisait pas tout les jours certes, mais il savait où il pouvait les trouver, sur les terrains du campus. Et puis les capitaines n'étaient pas inconnus au bataillon, il serait donc simple de demander aux autres élèves où les trouver. En sommes cette partie ne posait pas problème. Cependant, il ne savait pas que les habitants de la ville pouvait utiliser le complexe sportif du lycée. Et cette nouvelle le minait un peu. Il était quelque peu jaloux que les citoyens de la ville puissent en profiter. Là où il vivait avant il n'avait pas cette possibilité. Les gens de la ville ne pouvait pas profiter des gymnases mis à disposition des lycées. Il fallait préciser que les lycées en question n'avaient pas de grand complexe sportif, mais c'était toujours mieux que ce qui pouvait être utiliser par les citoyens.

-Cela veut-il dire que vous refusez ?

Elyas avait besoin de clairement l'entendre. Il n'allait pas se battre pour obtenir un quart d'heure supplémentaire, ça ne servirait à rien. Alors si le directeur voulait s'en tenir à ça, qu'à cela ne tienne. Le jeune sportif pouvait toujours se lever plus tôt le matin pour aller faire des paniers. Mais c'était égoïste de sa part, il venait pour une demande collective.

Le jeune homme soupira. Ça lui minait presque le moral.


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Il savait qu'il allait y avoir droit.

C'était tant pis. Il avait expliqué, il avait argumenté, il n'y était pour rien, à présent. Mais il refusait. C'était pourtant évident. Jushirô peinait à accepter cette remarque. Ce n'était pas comme si la décision lui revenait intégralement. Volfoni dépendait d'Aitkin qui dépendait elle-même, un peu, de Volfoni. Source de revenus principale pour l'une, appui financier et postal pour l'autre, les décisions se prenaient au minimum à deux. Et si l'administration de l'académie ne revenait qu'aux équipes enseignante et pédagogique, à l'instar de la gestion de la ville qui ne dépendait que de la mairie, il n'était pas question de décider de la politique commune seul. Et ça, c'était toujours délicat à faire passer, comme message.
Le directeur soupira à son tour, quitta la fenêtre de son ordinateur et ferma les onglets qui traînaient. Elyas était déçu, et cela se voyait. Qu'à cela ne tienne, il ne pouvait pas se permettre d'abandonner. Cela prendrait du temps, d'autant plus qu'il n'avait pas que cela à faire avec la rentrée qui pointait le bout de son nez sérieusement, mais il tenterait le tout pour le tout. Pour les élèves.

- Je n'ai jamais dit ça, mon brave. Jamais.

Son sourire disparut dans sa tasse de café, et c'est le visage satisfait qu'il écarta son ordinateur pour poser ses coudes sur le bureau.

- Je ne dis pas que j'y parviendrai forcément, mais j'ai quelques arguments dans ma poche qui pourront peut-être vous faire gagner une ou deux heures supplémentaires. Mais si vous voulez un résultat concluant, j'ai besoin de votre aide.

Un temps. Remettre les idées en place.

- D'une part, les signatures. C'est primordial. Ensuite, j'aurai besoin d'assister à l'un de vos entraînement. Je dois voir comment ils se déroulent. Il me faudra aussi l'effectif complet du cycle Basket, et les heures d'entraînements supplémentaires que vous arrivez à avoir. J'ai déjà les résultats de vos matchs, ça, j'en fais mon affaire.

Il s'arrêta, finit sa tasse, se désola de sa si petite taille.

- Mais surtout, dites-moi ce dont vous avez réellement besoin, et pourquoi. Il vous faut des arguments en béton pour prétendre gagner sur ce terrain-là.

Si eux maniaient le ballon avec brio, lui connaissait les arcanes des discours argumentatifs concluants. À chacun son domaine.
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Les paroles du directeur remontèrent un peu le moral d'Elyas. Finalement, il avait plutôt l'air de vouloir l'aider ou du moins dans la limite de ses possibilités. Le jeune sportif vit sa bonne humeur revenir et un sourire s'afficha sur son visage. En une seule phrase le chef de l'établissement venait de lui redonner espoir. Et ce n'était pas rien en soit.

Cependant, le directeur avait besoin de lui et donc indirectement de tout les sportifs. Il était satisfait si son interlocuteur arrivait à lui faire gagner les deux heures potentielles dont il parlait.

Elyas hocha la tête avant de prendre la parole.

-Deux heures se serait déjà parfait. Et comme je vous l'ai dit, les signatures ne poseront pas problèmes. Comme vous êtes le directeur, je ne vois pas pourquoi vous ne pourriez pas assister à un entraînement. Pour ce qui est de l'effectif, je vous le donnerai quand la rentrée sera bien passée, il y en a toujours quelques uns qui intègrent un peu après.

Le basketteur avait conscience que ça ne serait pas une partie gagnée d'avance et il en prit le risque. Maintenant il devait justifier le pourquoi il venait demander des heures supplémentaires d'accès au gymnase. Parce qu'évidemment il y avait le plaisir de jouer qui primait mais également le fait que le mauvais temps allait approcher avec l'automne et l'hiver et qu'il faudrait partager le gymnase avec les volleyeurs. Dans tout ça il y avait également les baseballeurs qui ne devaient pas être mit de côté. Il était clairement impossible qu'ils aient tous le gymnase en même temps or certains de leur cours pratiques tombaient justement au même moment.

-Il y a également le fait qu'avec le mauvais temps de l'automne et de l'hiver on ne pourra plus s'entraîner sur nos terrains respectifs. Et le gymnase n'est pas forcément assez grand pour accueillir toutes les disciplines sportives dans les meilleurs conditions possibles.

Le sport n'était pas la dernière des préoccupations du corps administratif, c'était plutôt bon signe.

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