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 Lily Clive | Tout le monde sait et tout le monde se tait.

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And so he spoke, and so he spoke...




Infos
XX Nom : Clive
XX Prénom : Lily, Lysandra, Eleanor
XX Âge : 18 ans
XX Sexe : Féminin
XX Nationalité : Américaine
XX Origines : Anglaises et américaines
XX Orientation sexuelle : Hétérosexuelle

XX Statut : Élève, première année d’université
XX Régime : Interne
XX Poste spécial : Déléguée de classe
XX Camp : Ne se prononce pas encore. Elle n'a pas eu le temps de décider, puisqu'elle commence à peine à remarquer la guerre des clans qui se déroule à l'académie.

XX Cursus : Musique
XX Spécialité : Composition, musique théorique
XX Groupe souhaité : Artistes

XX Rang :
Code:
<span style="color:#188188;font-size:16px;font-family:Arial;font-style:italic;">Mésange</span>

Divers & précisions
XX Fan absolue des livres de Pierre Bottero XX Parle français et anglais, quelques rudiments d'espagnol XX Instrument préféré : la boîte à musique XX Voix : Ici XX Préfère manger salé que sucré XX Joue de la guitare XX A tendance à couiner quand on la chatouille XX Très, très, trèèèèèèès chatouilleuse XX Adore le bleu, le blanc, l’argenté, le noir XX Aimerait être un chat pour pouvoir réclamer des câlins en toute légitimité XX A toujours froid XX Adore la chaleur XX Légèrement allergique à la poussière XX A tendance à parler peu XX Gauchère XX Jumeau droitier XX N’aime pas vraiment le soleil XX Acrophobe qui s’ignore XX Nulle en cuisine XX Collectionne les babioles bleues

• Histoire
Un sursaut. Mes yeux s’ouvrent brutalement, je regarde tout autour de moi, paniquée. Mon cœur bat si vite et si fort que ses pulsations assourdissent mes tympans. Je laisse échapper un soupir tremblant – presqu’un sanglot – et me tâte nerveusement le front. Brûlant et moite. Un cauchemar, ce n’est qu’un cauchemar, cela n’arrivera jamais. Je dois me raisonner. Si seulement l’absence de ma moitié ne m’en empêchait pas !

Je me roule en boule dans ce lit inconnu. Conçu pour une personne, il me parait pourtant terriblement grand par rapport à celui que je partageais avec Miki jusqu’à la semaine passée. C’est justement le nœud du problème : seule, je dors mal. Je sais que lui, non, il dort comme un bébé, petite sœur ou pas. Mes dents se serrent. De la jalousie ? Peut-être. Je secoue la tête, me roulant sur le ventre pour avoir l’immense plaisir d’enfouir ladite tête sous l’oreiller. Heureusement, je connais une excellente façon de me rendormir, et elle ne nécessite pas de somnifère.

Mes yeux se ferment et je me concentre sur mes souvenirs.

Je suis née le dix-huit décembre mille neuf cent quatre-vingt-seize dans une petite clinique de Floride. Il pleuvait beaucoup, d’après mes parents. Ce n’est pas vraiment surprenant. Même cette partie du pays est touchée par l’hiver, même si personnellement je ne me souviens pas y avoir déjà vu de la neige. Quelques minutes avant moi est né mon jumeau, Miki, qui deviendrait très vite mon plus proche et seul ami.

Nos parents ne tentèrent pas de nous séparer, de nous apprendre l’indépendance. Une erreur peut-être, mais je leur suis reconnaissante, car sans cela, je ne l’aurais pas si bien connu. Même si l’époque de la complicité absolue est terminée, même si je dois apprendre à être seule, maintenant, à faire confiance à d’autres, je ne regrette pas d’avoir retardé cet apprentissage. Nous étions donc des enfants très introvertis. Je n’ai que de très vagues souvenirs de ma plus petite enfance, mais il n’y avait aucun autre enfant dans mes flashes.

Mon père avait beaucoup voyagé avant de s’établir aux Etats-Unis et d’épouser ma mère. Il venait d’Angleterre, avait visité la plupart des pays de l’Europe Centrale, mais aussi l’Inde, la Chine, la Corée, l’Australie et le Canada. Mais le pays qui l’avait le plus marqué, c’était la France. Il n’y était pas resté car il n’en parlait pas assez bien la langue à l’époque – et parce qu’il s’était installé aux Etats-Unis quand il l’avait finalement assez bien parlée, tombé sous le charme de ma mère – mais il s’était mis en tête de s’imprégner de cette culture. Dès notre première année d’école, il avait à nous apprendre la langue, profitant de la malléabilité de l’esprit des enfants à cet âge.

En parallèle, nous travaillions beaucoup, à l’école. Les cours étaient faciles, au niveau primaire, mais ce n’était pas une raison pour les négliger, nous avait assuré notre mère. De ce travail acharné – pour autant que des enfants puissent être acharnés – il ne découla rien de mauvais, puisque nous fûmes transférés dans un établissement privé en deuxième année. La différence de niveau n’était pas immense, pas pour nous qui étions attentifs en classe et travailleurs à la maison, mais les enfants se dissipaient moins en classe, en tout cas. À mes yeux, c’était une bonne chose, pour autant que je me souvienne. Je n’aimais pas trop le bruit.

Le gentil bonheur de la petite famille parfaite, ça ne pouvait pas durer indéfiniment. Je ne le savais pas alors, mais le monde est ainsi fait qu’un malheur finit toujours par frapper, quelle qu’en soit l’ampleur. J’aimerais pouvoir lutter contre cela. Venir en aide à tous ceux qui souffrent. Je secoue la tête, m’enfonce plus profondément dans mon oreiller et replonge dans les souvenirs. Je finirai par m’endormir, je le sais. Il faut juste que je continue.

Mon père était policier. Pas quelqu’un d’important dans la hiérarchie, il allait juste là où il devait avec son coéquipier, pour régler les problèmes qui se présentaient. Cette fois-là, c’était une dispute conjugale. C’est tout ce qu’on a bien voulu nous dire sur la mort de notre père. À l’époque, je n’avais pas compris ce que signifiait la mort. À quel point elle était… Définitive. Je pensais que Papa allait revenir, qu’il était juste tenu à l’écart.

Puis il a fallu grandir. Si Miki et moi étions tristes, notre mère, elle, s’était totalement effondrée. Je pouvais le comprendre. Miki ne lui pardonne pas mais moi, j’en suis capable. Elle avait perdu son repère. Ce n’était pas, à la base, une personne très solide. Je m’en rends compte, avec le recul. Mais quand j’étais plus jeune, j’avais juste l’impression qu’il fallait que je lui rappelle notre existence. Que je la rende fière, de moi, de nous. Ma maman me manquait.

J’ai conscience de ce à quoi nous avons échappé. Avec une mère alcoolique et un père mort, un déménagement dans un quartier défavorisé, nous entendions l’appel de la rue, chaque jour, chaque soir. Ils n’étaient pas particulièrement violents, ces jeunes, mais tristes à voir. Certes, ils riaient, parlaient fort, mais leurs yeux étaient embrouillés par la prise de cannabis, et ils étaient violents.

Avec mes cheveux toujours en ordre et mes cahiers de cours jamais loin, je ne correspondais pas au profil. J’avais vu des gamins de onze ou douze ans dans leurs rangs, le visage sale et l’air aussi perdu que leurs aînés. Peut-être aurais-je fini par devenir l’une d’entre eux, moi aussi. Je ne savais même pas s’ils connaissaient mon existence, s’ils m’avaient remarquée, tant je me tenais à l’écart. Toujours est-il que s’ils m’avaient vue, ils ne furent pas les seuls.

C’était une petite pièce de théâtre sans prétention de notre école. « Les petites filles modèles » de la Comtesse de Ségur. Je jouais Sophie, cousine des héroïnes, casse-cou et plutôt impertinente. Je n’aimais pas spécialement ce genre de rôle, mais je m’étais appliquée, comme dans tout ce qu’on faisait à l’école. J’avais une scène avec Miki, qui jouait le jardinier. Nous avions eu de vrais fous rires en la répétant. A l’origine, la pièce était en français et il s’y parlait anglais à un moment, mais la maîtresse l’avait arrangée un petit peu pour qu’elle soit accessible à des enfants.

Nous étions dans un établissement plutôt réputé, qui assurait des cours du début du primaire jusqu’à la fin du lycée… Pour ceux qui avaient le niveau. L’établissement était un peu réputé dans la région, assez pour que parfois, un manager en quête d’un enfant-spectacle assiste à ce genre d’événement. Ce fut le cas cette fois-là. Deux semaines plus tard, Miki et moi testions différents domaines « classiques » pour tenter de trouver celui qui nous correspondait le mieux.

Ainsi, pendant ma carrière qui ne dura que quelques années, je pus apprendre la guitare, chanter –mais des reprises uniquement – et apparaître dans quelques petits rôles à gauche, à droite. Jamais rien d’important. De toute façon, je n’aimais pas l’ambiance sur les tournages, toute cette effervescence, cela m’agaçait un peu. Pendant ce temps-là, Miki enchaînait les shootings. Il était androgyne, pas encore vraiment adolescent, plus vraiment enfant, et c’était à la mode à ce moment-là. Nous n’avions pas vraiment de succès. C’était normal, les regards se tournaient vers des gamins en pleine destruction – Miley, Justin, et tous ces autres qu’on connait trop pour leur propre bien.

L’argent qu’on gagnait était mis de côté pour nos études à l’université. J’imagine que sans cela, je n’aurais pas accepté de travailler. Nos parents nous avaient déjà ouvert ce compte bloqué, mais il n’y avait pas assez d’argent dessus, et de loin, pour nous permettre d’intégrer un établissement quand le temps serait venu. Et puis, quand on oubliait l’agitation permanente du milieu, c’était tout de même un travail plaisant… Un peu.

En parallèle, bien sûr, nos études continuaient. Alors que j’avais poursuivi l’apprentissage du français, cette langue me plaisant beaucoup, Miki s’était tourné vers l’espagnol. C’était notre seul cours différent, et nous nous retrouvions parfois pour partager ce que nous avions appris. Je ne regrette pas cette première séparation, puisque, d’une part, nous n’en souffrions pas et, d’autre part, elle me permit de lire des livres qui auraient été hors de ma portée autrement.

Les œuvres de Bottero, surtout. Je les avais trouvés dans un carton de la cave allouée à notre appartement. Ces livres avaient appartenu à mon père, alors je m’étais mis en tête de les lire, moi aussi. Ce ne fut pas facile, au début, mais je persévérais. Parce qu’il y avait quelque chose dans ces phrases, dans ces mots. Quand je plongeais dans l’univers de cet écrivain, je me sentais immédiatement profondément paisible. J’étais touchée, mouchée, et je le savais. Moi qui écrivais et lisais depuis un âge assez jeune, je prenais une première vraie leçon de la part d’un écrivain.

Pour la première fois, je ne pus pas parler de l’une de mes découvertes à Miki. Ce n’était pas faute d’essayer, pourtant. Il ne voyait pas comment des livres pouvaient me bouleverser à ce point. Je compris peut-être à ce moment-là qu’en effet, un jour, nous ne serions plus si complices. Que cette fissure apparaissait déjà.

J’avais seize ans quand j’ai commencé à composer. Je m’aidais souvent de ma guitare – mon manager me l’avait offerte pour fêter la première année passée en sa compagnie – pour ne pas faire n’importe quoi. Ce que j’écrivais n’était pas du grand art, loin de là, d’autant qu’il fallait réapprendre le solfège dont j’avais perdu beaucoup de notions. En parallèle, je m’intéressais à la musique dans son aspect théorique, notamment son histoire et son impact sociologique. Je m’étais intéressée au sujet un peu par hasard en ouvrant un livre à la bibliothèque, et j’avais accroché, tout simplement.

L’adolescence est une période qui a vraiment déterminé le sens que prenait ma vie. C’est là que j’ai commencé à ouvrir les yeux, à réaliser ce qu’il se passait autour de moi. À m’indigner aussi. Le temps des questionnements – pourquoi suis-je la seule à réagir, le voient-ils, eux aussi ? – et des éléments de réponse. Le monde est injuste et inégal. Il m’a fallu quitter l’enfance pour m’en rendre parfaitement compte.

Nous étions au lycée, Miki et moi, quand j’ai vraiment ressenti l’écart qui se creusait. Il fréquentait des filles, tombait amoureux, cassait, oubliait. Je ne comprenais pas ce comportement. Je n’étais jamais tombée amoureuse, sans doute parce que personne n’avait jamais voulu me courtiser, mais je savais que c’était mal de traiter ce genre de relations comme des bagatelles. Était alors venue l’horrible vérité : je ne comprenais plus mon frère. Bien sûr, il était toujours Miki, mais plus mon Miki.

Alors, je me suis écartée, moi aussi. Je comprenais que le temps venait, petit à petit. Quand il a fallu choisir les universités qui nous intéressaient, nous avons opté pour des établissements différents, des options différentes aussi. Je continuerais à étudier la musique alors que lui-même se dirigerait vers l’informatique. J’ai choisi, pour ce faire, l’Académie Volfoni, plutôt réputée dans la région. Miki, lui, s’est dirigé vers un établissement dans l’Alabama. Nous avions pris, bien sûr, des second et troisièmes choix, au cas où, mais nous avons été acceptés dans l’université que nous visions.

C’est pour ça que je dors si mal, ce soir. Je suis dans la chambre du dortoir qui m’a été assigné, une autre fille dort près de moi – j’entends son souffle – mais mon frère n’est pas là. Néanmoins, retracer le fil de mes souvenirs m’a été bénéfique. Mes yeux se ferment, le sommeil étend à nouveau sur moi sa couverture sécurisante, et je bascule.

Demain, tout ira mieux.


• Caractère
Tu te lèves, te regardes dans le miroir. Au petit matin tu ne t’aimes pas Lily, mais il faut faire avec, personne n’est une princesse à l’haleine fraîche dès le réveil. Tu te fixes encore et encore, un peu trop dur le regard, un peu trop incisif. Comme si tu pouvais te juger, courber les épaules pour tous les crimes du monde, pour tout ce que tu ne comprends pas mais ne peux t’empêcher de relever, pour tout ce que tu sais et tout ce que tu dois laisser être, par impuissance.

Tu aimerais parfois être moins douce, moins passive. Oui, pour toi c’est un défaut quand il ne te permet pas de lutter. Tu aimerais ne serait-ce qu’élever la voix, te faire comprendre, dire à tous comme ce n’est pas normal d’accepter ce que tu perçois comme aberrant. Mais tu es douce. Si douce. Tu ne veux que le bien des autres, même ceux qui te font du mal.

Il est vrai que pour toi-même, tu n’es pas rancunière pour un sou. Certains disent que tu ne t’accordes pas de valeur, ils n’ont pas parfaitement tort. Parfois, tu as du mal à comprendre ce qui fait que tu devrais te donner la priorité, du mal à estimer ton propre travail. Heureusement pour toi, ce n’est pas constant. Les pensées qui te blessent ne viennent que quand tu es triste. Vulnérable.

Tu es dans un autre monde, parfois, Lily. Tu t’évades, à ta façon, de cette réalité que tu aimerais plus juste, et tu rêves. Ta tête est remplie de songeries utopiques, tu n’es pas une personne rationnelle. Si tu es capable de te poser quelques secondes, quelques minutes, quelques heures, pour appréhender la réalité qui se déroule devant toi, tu finis toujours par t’envoler à nouveau.

Tu sais que le travail est important, dans la vie. Tu as toujours été studieuse, Lily, ça te convient si bien de te perdre dans les livres. Attention toutefois, petit oiseau, tu en oublies comme il est important aussi de vivre, de vivre vraiment. Tu sors si peu, tu vois si peu de monde… As-tu seulement un seul véritable ami ?

Ne dis pas que tu n’en as pas besoin. Tu sais que tu te mens, et tu n’aimes même pas ça. Tu aimerais tisser des liens, dans cette université où personne ou presque ne te connaît, et tu le feras. Parce que c’est un défi, et que tu aimes qu’on te défie. Tu sais, au fond, que tu en es capable, que tu n’as même pas à forcer, que ça se fera tout seul. C’est dans la nature humaine.

La lecture et la musique, bien sûr, Lily, sont les deux choses qui t’occupent le plus en dehors des cours, mais ce serait triste si tu te limitais à cela, n’est-ce pas ? Tu aimes la couture aussi, passe-temps découvert un peu par hasard, et puis, tu as cette lubie bizarre qui ne te passeras pas… Tu collectionnes les objets bleus. De toutes les formes, généralement petits, puisqu’ils tiennent dans un tiroir de ta chambre à la maison. Et tu comptes bien poursuivre ta collection ici.

Cette lubie vient sans doute de ton côté enfantin. Comme une enfant, tu ne résistes pas à l’attrait de cette couleur qui te fascine. Comme une enfant aussi, tu refuses de pardonner à quelqu’un qui cause du tort à autrui s’il en a conscience, peu t’importe qu’il ait une excuse. Si on te demandait d’expliquer rationnellement ton intransigeance, tu ne le pourrais pas.

Peut-être est-ce parce que le sens de la justice est profondément gravé dans ton esprit. Qu’en penses-tu, Lily ? Tu sais que tu ne les supportes plus, ces inégalités que tu vois partout. Quelle que soit leur ampleur, quel que soit leur impact, tu veux lutter et ça te ronge quand tu ne peux rien faire. Tu es incapable de rester sans rien faire quand tu es témoin d’une scène qui dépasse les limites que tu as toi-même posées, inconsciemment, et un jour ça te mettra en danger.

Ils te croient blasée, insensible, ces autres autour de toi, quand tu t'évades ainsi, et ils ont raison. Tu ne sais plus comment on s'émerveille du monde humain. Tu ne sais plus rire avec légèreté, tu ne sais plus t'évader. À te centrer sur les inégalités que tu vois, tu en oublies comme l'humain est capable de merveilles. Tu manques de compréhension, aussi. Pour toi, quelqu'un qui ne va pas bien veut être aidé, et tu n'hésites pas à rentrer dans son espace personnel avec la force d'un boulet de canon si c'est nécessaire. Pour mieux te heurter aux regards chargés d'incompréhension.

Il y a des choses que tu ne peux plus pardonner. Des choses que tu juges sans savoir. La rancune et l’amertume sont tes poisons, ils vont parfois jusqu’à t’empêcher de dormir, mais tu as espoir qu’un jour, malgré le froid et l'inertie dans ton esprit quand tu es face à un acte de gentillesse sincère, malgré ton désespoir alors que le monde s'écroule pour toi, tout aille mieux. Tu refuses les pensées défaitistes qui voudraient flirter avec ton esprit. Tu fais de ton mieux.

Un soupir franchit tes lèvres, un sourire un peu nerveux, un peu tremblant. Ta nuit agitée t’a fatiguée, nul doute qu’il y en aura encore d’autres. Mais tu iras bien, tu le sais, tu es moins fragile qu’on peut le penser. Tu crois en toi, ne serait-ce qu’un peu, un tout petit peu.


• Physique
Elle étouffa un bâillement et, désormais habillée, retourna devant le miroir. Ah, c’était mieux déjà, elle n’avait plus une tête de zombie. Ni ce goût désagréable de sommeil dans la bouche. Elle préférait nettement celui de son dentifrice, mine de rien. Elle se passa une main sur le visage, s’étira longuement avec un soupir de délice.

Du haut de son petit mètre quarante-deux – réponse universelle à propos de la vie, de l’univers et tout le reste, comment ça sortir ? – elle était d’une stature fragile. Cela ne l’avait jamais spécialement dérangée, sauf pour attraper des choses en hauteur, ou pour ouvrir des bouteilles, parce qu’en plus, elle manquait vraiment de force.

Toujours devant le miroir, elle passa une main dans ses cheveux noirs, dégagea quelques mèches de son front pâle. Sur le devant, ses cheveux étaient un peu plus courts, vestiges d’une époque où elle avait une frange, mais dans son dos, ils cascadaient jusqu’à la taille. Elle les aimait bien, ses cheveux. Ils n’avaient rien de bien particulier, mais elle préférait leur couleur aile-de-corbeau au châtain clair dont son jumeau avait hérité.

Son regard se perdit un instant sur sa peau tellement pâle. En Floride, c’était rare, mais elle n’y pouvait rien, elle ne parvenait absolument pas à bronzer. Elle passait directement du blanc au rouge dès qu’elle s’exposait au soleil, et en plus, il lui donnait mal à la tête. Elle aurait pu, de ce fait, choisir une université dans un état moins ensoleillé, mais elle aimait la chaleur, elle qui était frileuse comme pas deux.

Elle tourna lentement sur elle-même, pour s’inspecter comme le ferait une adolescente soucieuse de son apparence. Elle ne l’était pas spécialement, à vrai dire, elle se sentait plutôt à l’aise avec son apparence. Rien de transcendant, des défauts bien sûr, mais quelques petites choses qu’elle aimait vraiment.

Ses yeux passèrent sur une taille un peu trop mince, des hanches fines, des jambes sans trop de graisse. En même temps, de la graisse, elle n’en avait pas beaucoup. Quand elle remontait son haut, on pouvait légèrement voir le tracé de ses os. Elle avait beau manger, et manger beaucoup la plupart du temps, elle n’arrivait pas à grossir. Pourtant, elle n’aurait pas été contre un ou deux kilos de plus, ne serait-ce que pour que sa peau soit moins tendue sur son squelette.

Elle joua un instant avec l’ourlet de sa jupe, observa les cicatrices sur ses genoux. Elle en avait aussi quelques-unes sur les paumes et les coudes. Elle tombait beaucoup. En fait, elle était extrêmement maladroite, tout court. Ç’avait toujours été comme ça, elle s’y était faite et n’y faisait même plus attention. Parfois, elle serrait les dents en se relevant, quand elle était dans un jour difficile et que la chute la frustrait plus que d’habitude, mais la plupart du temps, elle avait juste un petit sourire à la fois moqueur et gêné. Il fallait savoir rire de soi.

Secouant la tête avec un petit soupir, elle tenta de lisser les plis de sa jupe. Elle caressa le ruban qu’elle avait cousu à son extrémité – elle adorait les rubans – passa ses ongles rongés sur les petites perles bleues qui en soulignaient le tracé. Elle ne portait jamais un vêtement qu’elle n’avait pas retouché et, d’ailleurs, achetait rarement des vêtements neufs. Elle adorait fréquenter les friperies et magasins de couture. De fait, son style était inimitable, mais plutôt instinctif. Elle ne portait pas de soin particulier à sa tenue.

Pas plus qu’elle n’en portait à son visage. Elle n’aimait pas le maquillage. Même à l’époque où elle avait de l’acné – période quelques années derrière elle – elle n’en portait que quand son manager l’exigeait. Parfois, elle s’accordait un coup de crayon sous les yeux, ou un peu de mascara, mais jamais plus. Même si ses traits étaient plutôt banals, peut-être un peu enfantins, elle s’en accommodait. Elle n’avait personne à séduire, après tout.

Elle s’accorda un petit instant pour ce qu’elle préférait dans son inspection matinale. Ses yeux. Par vanité peut-être, elle les aimait. Ils étaient de cette nuance azurée, un bleu de glace, qu’elle adorait, et puis, le bord de ses iris était plus sombre. Ça lui donnait un regard perçant. En plus, elle avait la chance d’avoir des cils plutôt fournis, très noirs, et des sourcils bien dessinés. Alors oui, oui, elle les aimait.

« Lily, tu es habillée ? »

Elle répondit à l’affirmative à la question de sa colocataire, qui revint dans la chambre. Elles discutèrent un peu, tranquillement, timidement pour Lily, plus franchement pour l’autre. La voix de la jeune fille était une autre chose qu’elle aimait chez elle-même. Douce, légère, elle véhiculait tout de même un sacré lot d’émotion. C’était un plaisir pour elle de chanter et, de ce qu’elle en savait, un plaisir pour les autres de l’écouter.

Sous l’injonction de sa colocataire, elle se détourna du miroir, lui laissant sa place, et se prépara pour une journée de cours. Pour un nouveau tournant dans sa vie.




• Derrière le tas de pixels
XX Pseudo : Mon pseudo ira très bien ?
XX Âge : Dix-sept ans
XX Comment as-tu atterri ici ? (ouais on se tutoie pour cette question) :  Un concours de circonstances ?
XX C'était long de lire tous les sujets annexes ? :  Ptit peu, surtout que je les ai relus en fait, may bon, c’précis, détaillé itou
XX Des trucs à changer ? : Aucun x3
XX Code de validation :
XX C'est chiant les fiches, pas vrai ? :  M’ui… Non, pas trop en fait. Moi j’aime bien. J’espère juste que ça sera pas trop… Décousu ? Chiant ? Insupportable ? … Ah, tout ça à la fois ? Awai, carrément… Désolée ! ;v;
© Volfoni
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Hola 0/ Bienvenue et bonne chance pour finir ta fiche, t'as déjà bien entamé xD
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Salut ♥ Merci ♥ Et vui, je l'ai même finie maintenant, je m'en remets entre les mains du staff *peur*
Hasard
ACCRO AU MCDO
Hasard
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ACCRO AU MCDO ♥

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Ehe bienvenue de manière officielle Lily ! PON PON PON ♪

Cela dit, si je suis connecté avec le Hasard et non pas avec le directeur, c'est qu'il y a certaines choses à modifier dans ta fiche pour qu'elle soit validée. En fait, pour te parler franchement, quand j'ai vu le combo Hatsune Miku + jumeau + idole + musique + famille difficile je me suis dit que ta fiche serait Mary-Suesquement catastrophique. Cela fait beaucoup de clichés du genre réunis en un seul personnage mais je n'ai pas voulu t'inquiéter avec ça puisque tu avais déjà l'air suffisamment stressée par ta fiche et finalement je crois que j'ai bien fait parce que j'ai été assez agréablement surpris.

En fait, le véritable énorme problème de ta fiche c'est que je crois que tu ne sais absolument pas où tu as mis les pieds en t'inscrivant ici  lol
Ce que je veux dire c'est que ta fiche est assez typique d'un genre de forum académie médiocre et oui je dénigre allègrement ce type de fows parce qu'ici on est mieux.  drogué x2 (ok j'arrête). Ton personnage n'est en lui-même pas très bon, mais pas franchement mauvais non plus, en étant retravaillé, simplement fade. Sans doute de peur de te fermer des portes, tu essayes de contrebalancer chaque point de caractère de ton personnage et au final, cela donne beaucoup de blabla et rien de bien consistant en terme de personnalité. Qui plus est, tu t'attaches à décrire toujours le même versant du personnage même si tu le fais en plusieurs points. Ce qu'on retient de Lily, c'est que c'est une gentille fille généreuse, studieuse, altruiste, une petite fille modèle en somme mais qu'elle est maladroite. Ce n'est, disons le tout de suite, pas suffisant, surtout au vu de la quantité de texte que tu as rédigé.  danse de mouche Ton personnage semble être tout droit sorti d'un manga où les caractères des personnages sont souvent ramenés à quelques traits et il n'a malheureusement pas l'air "authentique". Ce que je voudrais, c'est que tu t'interroges sur le personnage que tu as vraiment envie de jouer, avec les autres je veux dire. Là Lily est renfermée et tu parles autant de son frère que d'elle dans sa fiche, une relation aussi fusionnelle risque de te causer pas mal de soucis irp si tu n'arrives pas à en défaire ton personnage. Le but est de RP et de faire progresser et évoluer son personnage avec les autres, pas tout seul dans son coin.

En gros, je n'ai rien contre les personnages simples, loin de là, ils sont tout aussi intéressants que des persos prétendument "complexes" mais pour l'instant Lily est vraiment trop creuse pour que je la valide. Ce n'est pas parce que tu la placeras dans un camp, que tu lui feras de réels défauts (du genre rancunière, égoïste, langue de pute, mesquine, prétentieuse...ou autres) que ton personnage sera moins intéressant ou moins bien vu en RP, bien au contraire. Si l'on n'avait que des personnages gentils ou dénués de défauts (ce qui est un peu les cas de Lily) on se ferait vraiment chier. Qui plus, avoir un personnage qui n'est pas "vacant" comme le tien (c'est à dire qui n'a pas de place distincte à l'école) ça permet de mieux créer des lieux et c'est plus facile de se faire son trou que ce soit en RP ou dans le paysage de l'académie.
C'est d'autant plus difficile de la cerner qu'on n'a pas de situations précises avec elle en tête. Tu fais beaucoup de descriptions assez dispensables sur les raisons des choses qui arrivent, mais Lily elle-même passe un peu à la trappe. Ce serait bien d'avoir une vraie anecdote, un vrai moment où on puisse voir Lily en action, faire quelque chose. Comment ça se passait avec ses parents ? Est-ce que sa trop grande gentillesse se retourne contre elle et qu'elle se fait souvent arnaquer ? De quoi parle-t-elle avec son frère ? Bref, du détail d' "action". Eviter ce genre de choses :

Citation :
Il neigeait quand Lysander Clive partit d’Angleterre pour s’établir aux États-Unis. Les raisons pour lesquelles il a choisi de quitter sa mère patrie ne sont pas vraiment connues des derniers membres de la lignée – pour peu qu’on parle de lignée en désignant une famille sans prétention – mais toujours est-il que s’il ne l’avait pas fait, les derniers membres susmentionnés n’auraient pas vu le jour. Ou peut-être que si, car certains se plaisent à croire que le destin n’a pour maître que lui-même, et qu’il est à ce titre maître de chaque être et chaque chose.

Ainsi donc, personne ne se demande pourquoi Lysander Clive s’est déplacé, et même si question il y avait, bien trop périlleuse aurait été la recherche d’une réponse.

Beaucoup de blabla pour nous dire qu'il est parti aux Etats-Unis sans apporter de précisions supplémentaires. On ne sait pas si il a prévenu sa famille, si il était heureux de partir, si être séparé de ses proches l'angoissait... Ce genre de petites précisions qui font les personnages.

Tout n'est pas à jeter cela dit, tu sembles t'être renseignée en créant ton personnage et même si tu combines beaucoup d'éléments clichés, tu ne tombes pas dans l'exagération, la mort de son père ou son statut passager d'idole sont bien dosés, tu n'en fais pas des tonnes. Qui plus est, tu ne fais pas de fautes et on voit que tu t'es vraiment investie dans la fiche de ton personnage, cela fait plaisir à voir.



Du coup, à mon avis, le mieux serait que tu recommences ta fiche (oui je sais, ça fait mal) en t'interrogeant non pas sur le fait de savoir si Lily est une petite fille adorable quand elle sourit, dot le frère lui sert à la fois de protecteur et de faire-valoir ou autre mais ce qu'elle est vraiment. Et ce que tu as envie de faire avec elle en RP, chercher déjà des pistes pour son évolution... etc. Chercher des pistes ça ne veut pas dire "bon elle va devenir comme ci et comme ça après que ceci lui soit arrivé" mais plutôt des lignes directrices mais qui restent assez vagues pour te laisser des surprises, choisir les rencontres qu'elle pourrait faire et qui seraient à même de l'influencer, de quelle manière elle va vivre en pensionnat, si elle va prendre part aux activités proposées par l'école, si elle va se plaire en ville, quels peuvent être ses projets d'avenir... etc.
Et aussi, simplifie-toi la vie. Tu essayes de justifier beaucoup de choses inutiles en faisant une histoire chronologique et ce n'est pas forcément utile. Fais toi plaisir et concentre toi sur les parties qui t'intéressent, ce sera plus agréable à travailler et plus utile dans la création de ton personnage.

Je comprends que ça puisse décourager, mais dans l'état actuel des choses, Lily ne convient pas du tout ni au contexte du forum, ni à nos attentes en matière de personnage. Si tu n'as pas envie de la refaire ici mais que tu souhaites la jouer telle que tu l'as écrite, je peux te conseiller ce forum. Il se passe au Japon mais je pense que les éditions dans ton histoire seront mineure et que tu pourras la jouer comme tu l'avais prévu sans qu'on vienne te dire qu'elle n'est pas suffisamment creusée.
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Édité selon ce que nous avions décidé sur Skype ! ^-^ Voici les passages correspondants :

Dans l'histoire :

Ils se sourirent, encore. Complémentaires.


---

Le temps passe et les gens changent. Je le sais. Je l’ai appris. Alors pourquoi ai-je peur ? Je la sens, tapie là, qui traque la moindre occasion de me mordre. Comme chaque matin, je déplie le journal et parcours la une. Ebola au Libéria. L’Apple Watch a de la concurrence – on s’en fiche. Luttes politiques pour la future présidence – à surveiller vaguement. Je demanderais à Miki de se tenir au courant, je n’aime pas la politique. Des requins. Les gardiens d’une prison au Texas ont organisé un trafic de cannabis et ont été couverts par leur emploi. Mes lèvres se plissent de mépris.

Miki ne peut pas le voir, je suis cachée derrière cet amas de papier. Je ne veux pas qu’il voie. Je ne veux pas qu’il sache. Je ne suis pas celle qu’il aimerait encore me voir être. J’aimerais tellement en être capable ! Je l’aime, mon frère, je l’aime de toutes mes forces, mais je suis en train de grandir. Je sens la différence, ne serait-ce entre l’année passée et l’instant présent. Nous ne sommes plus si proches. Nous ne sommes plus fusionnels. Je dois me rendre à l’évidence, je ne me confie plus à lui comme avant, l’écart se creuse sans que j’y prenne garde. Cela me blesse. Immensément.

J’ai fait l’erreur de prendre mon frère pour acquis et en conséquence, je vois l’étendue de mon erreur se dévoiler petit à petit. C’est douloureux, mais c’est de ma faute, alors je n’en parle pas. Pour ne pas l’inquiéter. Je suis là pour lui, après tout. Je sais que sans lui, je ne serais pas grand-chose. Mais je… Même si ça fait mal, même si je ne veux pas me défendre, je dois le laisser apprendre à vivre. Sans moi.

Mes yeux se ferment, ma tête s’abandonne sur le cuir inconfortable du train qui nous conduit près de l’académie pour la première fois. Je ne veux pas y penser. Je veux me leurrer encore un peu. Ma main cherche celle de Miki, la trouve, s’y accroche. Demain, c’est promis, je le laisserai s’envoler. Demain.

Dans le mental :

Ce qui amène directement à cette partie d’elle-même qu’elle ne montre pas. Il faut la cacher, c’est dangereux, il y a des failles, elle est instable, elle est blessante, elle te fera mal, petite Mésange, et tu le sais. Lily est humaniste. Elle croit en l’humain et ce qu’elle voit chaque jour dans les journaux, ce qu’elle entend à la radio, ça la révolte profondément. Ça la déçoit aussi. Les gens pensent que la colère est le pire des poisons, ou la jalousie, dans la plupart des cas. Ils se trompent, ou alors ils ne connaissent pas la déception, l’amertume.

La naïveté se brise et se fissure quand elle lit qu’untel otage a été immolé par l’autoproclamé État Islamique. Son cœur se soulève, hurle en silence, quand elle entend qu’une série d’attentats a volé dix-sept vies en France. Elle ne comprend pas, et le fait de ne pas comprendre peut l’amener dans un état de rage qui ne devrait rien avoir à faire dans sa psyché apaisante.

De ce fait, elle ne tolère pas la moindre injustice, quelle qu’en soit l’échelle et ses conséquences. Toute tournée vers les autres qu’elle soit, elle se ferme totalement quand on tente de contester son avis sur la question. Des adultes qui ont tenté de minimiser son opinion se sont confrontés à une colère glaciale et étonnamment calme. Quand elle est vraiment folle de rage, Lily de crie pas, au contraire. Elle parle d’une voix suave et tranquille. D’une voix qui devient poison.

Elle n’a pas appris la demi-mesure. Dès qu’elle voit une injustice pour laquelle elle peut agir, elle agit, et ce même si elle se leurre. Quant à celles qui sont hors de sa portée, elle se contente de les ruminer encore et encore avec amertume et dans la détresse. Elle ne sait pas se modérer, se dire que « ça suffit, tu en as trop fait, tu dois te reposer et tu vas le faire, maintenant ». Le fait d’être impuissante à régler tous ces problèmes qu’elle a l’impression d’être la seule à soulever, cela l’obsède tant que le sommeil l’abandonne parfois, l’amenant à errer dans les couloirs prétendument sans fin de l’académie. En trébuchant dès qu’une fissure se manifeste dans le carrelage, cela va de soi.

Ce décalage avec l’enfant qu’elle était l’éloigne de plus en plus de Miki. Ce manque, ce vide, ça la blesse et la ronge comme un acide, elle lutte, s’accroche bec et ongles, mais peu à peu, le fossé se creuse, irrésistiblement. Deux âmes ne sont pas faites pour n’en former qu’une, elle devrait le savoir, s’aveugle volontairement, peut-être pour s’épargner la souffrance.

Mais dans le même temps, il faut bien admettre qu’elle apprend à se détacher. Elle cultive son jardin secret, et n’est pas un rayon de soleil, pas autant qu’il semble le croire en tout cas. Derrière les sourires, il y a l’étincelle de peur, le vitriol qui déforme petit à petit le dehors faussé qu’elle lui montre. Une inquiétude légitime mais totalement hors de contrôle. Et s’il souffrait, lui ? Et si c’était son tour ? Et si elle était condamnée à regarder, impuissante, sa moitié voler en éclats ?

Voualaaaaa. ♥
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Ok, j'avais dit avant demain et on est demain ._. Désolé.

En fait, je crois que tu n'as pas compris ce que je reprochais à ta fiche, car quand nous avons discuté des changements à apporter à ton personnages, je parlais de véritables "changements", donc l'édition de ce qui avait été fait, et non pas du rajout. On finit par retomber dans ce que je disais en premier lieu, à savoir beaucoup beaucoup de texte qui noie les informations importantes. Et ce n'est pas parce que c'est Miki qui écrit puisque c'est le même problème dans le caractère et le physique. Je ne te demandais pas de faire une fiche encore plus longue mais de rajouter certaines informations et de synthétiser celles déjà présentes.
Pour t'aider tu peux commencer par faire les listes d'une dizaine d'adjectifs, comme suggéré, cela t'aidera peut-être à y voir plus clair, et après seulement de rédiger.
Idem pour l'histoire, fais toi un petit plan de ce que tu veux raconter en notant les éléments biographiques principaux et rédige les après. Là tu rajoutes seulement et certains passages viennent contredire ce que tu as écrit avant. Il semble peu probable que la relation entre Miki et Lily se soit dégradée sans que lui s'en aperçoive, où sur un laps de temps très court. Comme pour ses nouveaux traits de caractères où tu dis qu'elle s'énerve face à l'injustice alors que précédemment tu dis qu'elle ne s'énerve que si l'on touche à son frère, qu'elle se met à crier, puis que lorsqu'elle est en colère elle est calme. Elle croit en l'humain et fait entendre ses idées mais elle est renfermée. Reprends, calmement, ce que tu as écrit, si tu t'étais relue, tu aurais sans doute remarqué ces incohérences je pense. Rajoute de réels défauts à Lily, parle de ses qualités sans te perdre dans des détails, ne tourne pas tant autour du pot.

Ensuite il y a encore tous un tas de points à aborder concernant ton histoire, mais on verra ça lorsque ce sera plus clair déjà.

Courage 0/*
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Juste au cas où, comme tu n'es pas passé hier soir au final, je te rappelle que j'ai fini la réécriture de ma fiche ^o^
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Bon,

Tout d'abord désolé d'avoir un peu traîné, j'ai été pas mal occupé hier.

C'est vraiment beaucoup mieux, autant pour le physique que pour l'histoire et j'aurais presque envie de te valider tout de suite mais il y a encore une dernière chose qui pêche dans le caractère de Lily. Elle manque cruellement de défauts. Tu lui en as ajouté, mais ce sont plus d'éventuelles faiblesses à ses qualités que de vrais défauts. Je vais donc te faire une liste de ce que j'appelle de "vrais" défauts et je te demande d'en choisir deux pour Lily (à ajouter dans son caractère, même sur une ou deux lignes cela suffit). Il y a du choix, ne t'en fais pas 0/*


Tyrannique sans autorité
Assistée
Blasée
Cachottière
Capricieuse
Défaitiste
Égocentrique
Égoïste (intéressée)
Envahissante
Envieuse
Fataliste
Guindée
Hypocrite
Idiote
Incompétente
Inculte
Influençable
Jalouse
Lourde
Manipulable
Manipulatrice
Menteuse
Mesquine
Méprisante
Médisante
Négligente
Pessimiste
Plaintive / Pleurnicharde
Prétentieuse
Ringarde
Superficielle
Susceptible
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Coucou ^^ Voici le paragraphe rajouté, avec les défauts "blasée" et "envahissante" :


Ils te croient blasée, insensible, ces autres autour de toi, quand tu t'évades ainsi, et ils ont raison. Tu ne sais plus comment on s'émerveille du monde humain. Tu ne sais plus rire avec légèreté, tu ne sais plus t'évader. À te centrer sur les inégalités que tu vois, tu en oublies comme l'humain est capable de merveilles. Tu manques de compréhension, aussi. Pour toi, quelqu'un qui ne va pas bien veut être aidé, et tu n'hésites pas à rentrer dans son espace personnel avec la force d'un boulet de canon si c'est nécessaire. Pour mieux te heurter aux regards chargés d'incompréhension.

Le paragraphe qui suit a également été modifié pour coller à celui-ci ^^
Jushirô Himeruya
ᎷᏒ
Jushirô Himeruya
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Spécialité : Participer aux conneries des élèves
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Poste spécial : Professeur d'escrime du cursus Théâtre
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ᎷᏒ

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gg petit moineau !
« iiiiiiiiiiil est des nôôôôtres ! »

✓ Tu es validé !

Enfin 0/*
Tout d'abord, merci, vraiment, du temps que tu as passé sur ta fiche. C'est pas tous les jours qu'on voit quelqu'un s'accrocher autant et se donner autant de mal. Lily a fait pas mal de chemin depuis la première version de ta fiche et franchement, j'espère que tu t'amuseras avec. Et tant mieux si elle te plait plus maintenant, parce que je ne demande pas de modifications pour que le personnage me plaise plus à moi (ce serait un peu pathétique) mais pour essayer de combler les lacunes qu'il peut avoir, j'aurais été triste qu'il te plaise plus à la fin.
Tout est donc parfait, avec le temps que j'ai passé à lire et relire ta fiche, je ne sais plus trop quoi en dire sinon que Lily a vraiment gagné en intérêt (je trouve) et qu'il me tarde de voir ce qu'elle donnera en RP.  ♥

♥️♥️♥️
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