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 Rom Com [Pv; Amy]

Hector Waltman
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Hector Waltman
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Alors voilà, grosso modo, le mec voulait la fille, mais elle devait partir pour Paris, pour son job, t’sais, et la le mec court après elle à l’aéroport, mais se fait arrêté par les douaniers, comme si c’était possible de juste passer cette étape-là sans soucis, tch. Ensuite, quand enfin il passe les douanes, la fille est finalement partie en avion. Il en parle à son pote, son pote lui dit le classique « y’a d’autres poissons dans l’océan » et le mec ne baisse pas les bras. Putain, il s’achète un billet d’avion, vole jusqu’à Paris, la cherche partout, et finalement, en visitant la Tour Eiffel, il tombe sur elle, qui est accoutrée d’un grand foulard rouge et d’une petite robe beige. Elle lui sourit, les deux s’embrassent, l’amour renaît. Sauf que là, elle doit choisir entre sa carrière ou sa vie avec lui à New York. Évidemment, elle tombe enceinte, ce qui complique les choses x1000. Évidemment, ses parents à elle sont décédés, mais les parents du mec désaprouve complètement leur amour, disant qu’il devrait la laisser vivre sa carrière. Il refuse, et il revient avec elle à New York, elle est malheureuse, alors ils vont vivre à Paris. Et la fille, elle chiale encore! Impossible de savoir ce qu’elle veut. On apprend qu’elle souffre du cancer quand le mioche nait : un petit garçon qu’il appelle d’un nom débile, genre Léon. La fille est mourrante, le mec s’occupe du fils seul. Finalement, quand la fille meurt, il retourne vivre à New York, tombe en dépression, mais doit se reprendre en main pour le pauvre petit Léon, ou qu’importe son nom. Il se trouve un nouveau travail, en marketing, duh, et rencontre une nouvelle fille. Cette fille-là est sa réelle âme sœur. Ils se marient, mais il pense encore à son ex morte. Puis, le film fini sur l’image du mec qui s’endort en rêvant à elle, se qui le fait gémir, mais sa nouvelle femme le serre dans ses bras et il reprend son sourire. Fin. Bref, la fille qui est morte, on s’en fou maintenant, le mioche disparait complètement pour les dernières scènes du film, et la nouvelle femme ne dit que 10 phrases, incluant les vœux de marriage, interminable soit-dit en passant. Et le comble du malheur, c’est que cette horreur de film, surnommé « Amour à la française » n’est que le premier d’une série de trois! Trois!! Je viens de finir le premier et j’ai déjà l’impression d’avoir aspirer un dégueulit de clichés romantiques et de m’être noyé dans un film avec une énigme insoutenue et une fin qui donne envie de se lancer en bas d’un pont, juste pour éviter de regarder les deux autres suites.

Amy tire un mouchoir de la boîte et s’essuie les yeux avant de le serrer dans ses mains, visiblement très émotive à la vue du générique presque aussi interminable et… générique, que le film lui-même. « What. The. Fuck » soufflais-je, les yeux visés vers l’écran, essayant du mieux que je peux d’oublier cette catastrophe cinématographique que je viens de regarder. Ce film était en déraillement depuis le début et j’ai même eu peur, pendant un instant, qu’il n’annonce, à la fin complète du générique, que cette absurdité soit « basé sur une vraie histoire ». Personne. Personne sur cette terre n’a vécu autant de malheur en aussi peu de temps et personne, personne, ne devrait avoir à souffrir pendant deux heure devant cette horreur et vivre la même torture que j’ai vécue. J’aime Amy, j’espère qu’elle le sait. L’envie de prendre le DVD et le lancer à bout de bras par la fenêtre me vient en tête, mais en voyant le sourire charmé de la demoiselle aux cheveux bleutés, je me retiens et me contente de sourire à mon tour.

Nous sommes les deux étalés comme des larves sur mon énorme canapé. Ce meuble, c’est mon dada, et quand Vince n’est pas quand train de le squatter, je m’y installe confortablement pour regarder des séries ou des films. Il est en suède, mais le genre de suède doux, qui donne envie de s’y blottir avec une grosse couverture et d’y rester pour le reste de notre vie. C’est à peu près ce à quoi moi et Amy ressemblont en ce moment, deux gros burritos enroulés dans nos couvertures en mousseline, avec le bol de pop corn complètement vide sur la table basse. Mes pieds sont appuyés dessus alors qu’Amy est en petite boule, blottit dans le creux de mon bras, celui-ci autour de ses épaules. Il est presque onze heure du soir, Vince est sorti voir des amis (ce qui me surprend tout le temps, étant presque persuadé qu’il n’a pas de potes) alors on a la paix. Mon chien a la tête étendue sur la cuisse d’Amy et a les paupières lourdes, ronfflant presque. Tout est calme. Je suis ancré dans mon siège et bouger est considéré, en ce moment, comme un luxe à mes yeux. Cependant, il faut bien que quelqu’un change de film. Dieu merci, Amy n’a pas la collection complète de « Amour à la française », alors le prochain film est un mélange d’action/thriller et une histoire d’amour. Elle ne bouge pas non-plus, l’air trop confortable pour avoir la force de pousser mon chien pour se lever. J’appuie ma tête sur le rabord du canapé et soupir longuement. « Mais quel film! » clamais-je, ironiquement. « Un vrai chef d’œuvre! » ralais-je encore. Je relève la tête en sentant la demoiselle rire doucement contre mon torse. Je souris et me redresse, déplaçant ainsi l’installation parfaite que nous avions forgée. Toutefois, faut que j’aille pisser, et je vais aller me chercher quelque chose à boire aussi. « Bon, c’est pas tout, mais faut changer de film » ajoutais-je, en me levant du sofa. Amy tombe mollement où j’étais assis et reste en format cocon. Wouf (mon chien) se lève également et me suis jusqu’à la salle de bain. Je lui dis que je n’ai pas besoin de son aide alors il s’asseoit et je ferme la porte devant son museau. Putain que ça fait du bien. J’ai résisté deux heures sans me lever et aller aux toilettes, je mérite cette pause. Je me passe les mains sous l’eau, sors de la salle de bain et asperge doucement Wouf avec l’excédant d’eau qu’il restait sur le bout de mes doigts.

« Tu veux quelque chose à boire? » demandais-je à Amy, qui avait finalement levé son corps du sofa. Elle s’avance vers la cuisine à petits pas, pour éviter de trébucher dans la couverture qu’elle a gardée enroulée autour de son petit corps. Il fait froid dans mon appartement, parce que moi et Vince avons décidé d’économiser sur l’électricité en réduisant le chauffage, parce que ‘’fermer les lumières et ne pas utiliser la télé’’ c’était trop extrême et radical comme solution. On a alors baissé la chaleur de quelques degrés à peine, mais néanmoins, on ressent facilement les courants d’air (qui passent par le plafond, mon bloc appartement est vieux) quand on se déplace d’un endroit rendu chaud, AKA le canapé. Je suis moi-même en jogging avec une énorme veste sur le dos, mais je ressens malgré tout un frisson. Je sors la bouteille de jus qu’Amy a emmenée pour l’occasion de notre soirée film, et lui verse un verre. Je passe rapidement un chiffon sur le comptoir qui est couvert de miette et biscuits et de morceaux de pop corn. On doit avoir prit dix livres juste ce soir en mangeant toute cette bouffe. Plus loin, à côté du lavabo, se trouvent nos boites de nourriture chinoise qu’on a commandées en début de soirée. On est des porcs, et on s’assume.

Je la vois frissonner, et je m’excuse rapidement que l’appartement soit aussi froid. J’enlève ma veste et la lui passe par-dessus le comptoir, lui souriant « Tiens, mets ça » dis-je avant de me diriger dans ma chambre pour m’en choisir une nouvelle. S’il y a une chose dont je ne manque pas, ce sont des vestes molles et confortables. À mon avis, ça se fait à force de les porter pour regarder la télé. Bref. Je reviens au salon avec une nouvelle veste sur le dos, regrettant sur le coup mon choix, puisqu’elle n’est pas chaude comme celle que j’ai donnée, mais qu’importe, Amy a l’air toute petite et mignonne dans ma grande veste, me souriant. Son sourire, je m’en lasse jamais. « Tu promets que la prochaine fois c’est moi qui choisis le film? » demandais-je, en m’asseyant sur l’appuie-bras du canapé, lui faisant les yeux de chiot piteux. Chacun ses techniques de persuasions.

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Tu avais passé la journée à te préparer. Il te fallait une tenue adéquate, une coiffure adéquate. Il fallait faire des courses, histoire de ne pas arriver les mains vides. Mais surtout, il te fallait trois films. Tu avais déjà fait du repérage. Oh que oui, tu avais plein d'idées en tête. Mais il te fallait faire un choix. Alors tu avais parcouru tous les rayons DVD des magasins. Et ça avait été long. Mais tu avais trouvé. Les trois meilleurs films que cette ville possédait. Trois histoires d'amour niaises au possible, de celles qui te font verser ta larme à la fin, le plus discrètement possible. Et là où tu étais particulièrement fière de toi, c'est que si ces histoires avaient le même fond, elle restait dans des contextes différentes. La première était dans notre époque. La seconde prenant place après une infection planétaire. Et la dernière se passait au milieu du 19e siècle. Et cella là, tu la redoutais tellement. Car tu sentais l'amour interdit, et tu sentais que ça allait mal se finir. Mais peu importe. Une fois cela accompli, il te fallait encore t'habiller. Et sous le regard moqueur de tes sœur, un vrai défilé avait pris place. Il fallait un truc un peu classe – c'est pas tout les soirs que tu sors – mais pas trop, car Hector faisait quasi partie de la famille. Et puis surtout, il te fallait quelque chose de confortable. Car tu avais senti que vous mangeriez comme douze. Finalement décidée sur ta tenue, c'était ton frère qui t'avait sortie de tes pensées, te faisant remarquer qu'à cette vitesse là, tu finirais en retard. Alors tu avais attrapé toutes tes affaires, et étais partie en courant, direction l'appartement – et le canapé – de ton ami.


Lorsque le film se termine, tu tends ta main vers un mouchoir et essuies la larme qui s'apprête à couler. C'était beau, tellement beau. Cette histoire d'amour incroyable. La mort d'Angelina – la première femme – t'avait brisé le cœur. Et alors, cette scène finale, quand il arrive à faire le deuil de ce passé. Ouah, ton cœur n'avait pas supporté. Tu sais que c'est impossible et très stupide en vérité. Mais bon dieu, ce que tu aimes ça.
Quand la remarque d'Hector sort, tu ne peux t'empêcher de rire. Tu savais qu'il allait râler. Tu le savais. C'était évident qu'il n'aimerait pas ce genre de films. Alors tu ris, mais doucement pour ne pas le vexer. Dans une telle position, ce n'est pas très aisé. Mais tu es bien là, blottie contre lui et enfouie sous la couverture. Et pour rien au monde tu ne bougerais. Alors lorsqu'il se lève, tu te laisses tomber de tout ton long. Wouf quitte ta jambe, et tu te roules en boule pour ne pas avoir froid. C'est qu'il tenait chaud l'animal.
Tu regardes Hector quitter la pièce et te décides à te lever. Il faut bien quelqu'un pour mettre l'autre film. Un truc d'action avec des zombies, une blonde à l'air imbécile qui mourrait en premier, mais surtout une jolie histoire d'amour impossible dans ce contexte post apocalyptique. En tout cas, c'est ce que promettait le résumée. Le Canadien allait souffrir, mon Dieu. Mais il avait dit oui après tout.. Et puis, tu savais qu'il finirait par se venger à un moment où un autre, alors il fallait que tu en profites. Arrivée devant la TV tu te sens idiote. Tu ne sais absolument pas comment tout ça marche. Et avec ta chance légendaire, si tu touches le moindre truc, tu vas tout faire exploser. Du coup, tu te ravises et laisses la boite sur le meuble à côté.

« Tu veux quelque chose à boire ?
J'ai ramené un super jus de goyave bio qui ferait pâlir d'envie tous les hipsters. »

Tu te retournes vers ton ami et lui adresses un sourire, avant de te dandiner jusque lui. Tu n'as pas quitté la couette, frigorifiée. Tu es déjà venue plusieurs fois, mais tu as oublié qu'il faisait aussi froid ici. Tu oublies à chaque fois. Hector te prend en pitié et te donne sa veste. Tu le remercies et l'enfiles en vitesse. Tu ne le dis pas, mais tu n'attendais que ça. Tu ADORES ses vestes. Elles sont chaudes, elles sont douces et elles sentent horriblement bon. Si tu pouvais lui en piquer une, tu le ferais sans hésiter. Mais tu sais qu'il les aime ses vestes, alors tu préfères les lui laisser. Malgré tout, celle qu'il t'a passée est vraiment top. Perdue dans tes complots de kidnapping, tu ne l'entends pas revenir, et sursautes légèrement lorsque tu remarques sa présence. Tu lui souris encore. Le jour où tu seras lassée de lui sourire n'est pas arrivé. Et n'arrivera probablement jamais. Tu ressers ton étreinte autour du tissus et t'approches doucement du lui, en même temps qu'il te pose une question.
Et c'est à ce moment là qu'il triche. Il te fait sa petite bouille de chiot abandonné sous la pluie. Tu es incapable de résister à cette moue. Et il le sait. Et tu sais qu'il le sait. Et c'est pas fair play du tout. Tu essaies de lutter. Mais c'est vraiment impossible. Alors tu abandonnes et défronces tes sourcils.

« Ça me va. T'as intérêt à faire ça bien et à choisir le meilleur. »

Tu mets tes mains sur tes hanches et essaie de te faire persuasive. Mais tu es juste comique, perdue dans cette veste beaucoup trop grande pour toi.
Tu jettes un coup d’œil vers la télévision et reposes tes yeux sur Hector.

« Euh par contre... Si tu tiens à ton appartement, vaut mieux pas que je touche à ça »

Tu pointes l'écran de doigt en grimaçant. Tu retournes prendre ton verre, fais signe à Wouf de revenir et te poses sur le canapé. Il est quand même super. Faudrait que tu en parles à tes parents, histoire d'avoir le même. Faudrait surtout que tu ais ton propre appart en fait. Enfin, c'est pas demain la veille quand même. Tu te dis que tu pourrais emménager ici. Mais pas sur que le colloc supporte quelqu'un d'autre sur son canapé.
Tu exploses de rire en imaginant la scène. Et ton hilarité s'amplifie devant le visage d'Hector, qui ne doit pas comprendre grand chose à la situation.

« Pardon, j'étais dans mes pensées. J'espère que t'es bien accroché, parce que le prochain film, il va être pire je crois. »

Tu frissonnes en imaginant les zombies. S'il y a bien un truc qui te fait peur, c'est ces machins là. C'est pas rapide pourtant, et plutôt facile à tuer. Mais c'est plus fort que toi. Tu te dis que quelque part, ça pourrait être possible un événement de la sorte.

« Si vraiment c'est mauvais, t'as le droit de parler. Je te dois bien ça mon pauvre... »


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Quand Amy s’est présentée chez moi au début de la soirée, ça paraissait qu’elle avait cherchée pendant de bonnes minutes pour trouver la tenue idéale pour une soirée qu’on pourrait appeler “molle”. Une soirée molle, en bref, c’est une soirée où l’on prévoit ne rien faire du tout, pas même s’occuper de sa réputation sociale et laisser nos besoins humains franchement à désirer. On mange comme des porcs, on s’écrase sur le canapé, et on parle de tout et de rien, genre de la guerre ou des plantes en passant par les différences variétés d’épices qu’il est possible de mettre sur un pizza, juste avant qu’elle ne devienne radioactive. Avec Amy, c’est toujours simple. Depuis la première journée où je l’a vu, je l’ai su. Elle se fait discrète aux gens des alentours, mais en fait, c’est un monstre à paroles. Elle pourrait passer un après-midi au complet à te réciter les 24 fables de la fontaines qu’elle a apprise quand elle était jeune, ou même raconter toutes ses visites à l’hôpital, et elle ne s’en tannerait jamais. Sauf que, la vérité, c’est que je ne m’en tanne pas non-plus. Quant à moi, je pourrais m’asseoir pendant des heures discuter de toutes les mauvaises notes qu’elle a eu à l’école ou toutes les fois où elle a manqué le bus, et ça ne m’énerverait pas un peu. J’hésite à dire si c’est parce qu’elle ne me laisse pas la chance de l'interrompre, ou simplement parce qu’elle parle avec tant d’entrain qu’il ne me vient même pas à l’idée de la couper dans son histoire. Bref, Amy s’habille bien, s’exprime bien, s’amuse bien, mais elle reste excessivement mauvaise à choisir des films. Il semblerait pourtant, qu’à chaque fois, je me fais prendre et je finis par me taper l’une de ces comédies romantiques prises au fond des rayons du magasin vidéo, tout poussiéreux. Je l’écoute au complet, certes, mais comme l’histoire ne vient pas me chercher au niveau sentimental, je passe plutôt le plus claire de mon temps à me demander comment autant de gens ont acceptés de participé au projet de produire cette médiocrité cinématographique.

Elle accepte de me laisser choisir les films la prochaine fois, ce qui me rend heureux de ma nouvelle possibilité de vengeance. Des films d’horreur, des films d’action bourrés d’explosions et des jolies filles qui sortent en slow motion d’une eau beaucoup trop bleue. Oui, parfais. Je souris mesquinement et n’ajoute rien, ricanant doucement en repensant à l’aspect menaçant qu’elle tentait de se donner en mettant ainsi ses poings sur ses hanches. Très peu convainquant, ou même persuasif, mais comme c’est Amy, elle n’aurait jamais réellement besoin de se fâcher pour me faire faire quoique ce soit, j’accepte toujours tout avec elle. Après tout, j’ai bien accepté de regarder cette merde pendant deux heures de ma vie!

Elle se réinstalle sur le canapé, manipulant même mon chien à s’installer près d’elle. Elle a toujours été bonne avec les animaux en fait. Un fois, on se promenait au parc, et elle a littéralement failli avoir une conversation avec un écureuil qui traînait là. C’est sûrement parce que les animaux ressente à quel point la méchanceté n’est pas possible dans une personne aussi petite; y’a pas assez de place pour ce trait de caractère. Je m’empare des télécommandes, sachant très bien qu’elle disait vrai. Les animaux, c’était un truc, mais la technologie, elle n’y connait rien. Il doit y avoir à peu près quatre cent boutons sur tous les bidules électroniques de mon salon, ce qui rend la tâche de compréhension légèrement plus intense. Stéréo, console, télévision, radio, speaker, autre console. Y’a de quoi virer fou. Ce pourquoi je suis officiellement celui en charge de tout bouton dans cet appartement. Elle ne s’occupe même pas du micro-onde, la paresseuse! J’arrive enfin au menu du film, où on voit, sur un fond de musique techno gore, une fille brunette en chemise de bûcheron, avec quelques mèches devant les yeux, l’air surprise, mais combattante. Rien, mais alors là, rien ne laisse présumer qu’elle s’est battu contre des zombies, même pas une égratignure! À côté d’elle, une blonde avec un chemisier bleu poudre et quelques traces de boue au visage. J’en déduit tout de suite que la brunette survie et que la blonde meurt dans d’affreuses souffrances. Plus loin derrière eux, deux mecs, un grand élancé aux cheveux noir, qui ressemble un peu à Clark Kent, et à côté un mec ridiculement habillé d’un uniforme de football tout déchiré. Le footballeur meurt, c’est classique. Les sportifs, on a jamais de chance dans des scénarios pareil. Et pourtant, on est ceux qui s’entraînent à tous les jours, on est deux qui court tout le temps, mais étrangement, c’est toujours l’intellectuel un peu rejet de la société qui fini par survivre. Ridicule. Je les tuerais tous ces zombies.

Amy s’installe comme auparavant, emmitouflées dans sa couverture, avec une bouille de gamine effrayée. On n’en est qu’au menu titre et elle tremble déjà un peu. Je me demande bien quelle histoire d’amour il peut bien avoir dans ce genre de film. Mais qu’importe, c’était son choix, alors qu’elle endure. Je me réinstalle, passe de nouveau mon bras autour de mes épaules, flatte doucement Wouf du bout des doigts, et appuis sur PLAY. Elle m’a donnée la liberté de parler pendant le film, ce que j’ai bien l’intention de faire. Autant en profiter pour une fois qu’on m’en donne la permission. Cependant, je pense qu’elle désire que je parle simplement pour descendre un peu la tension dans la salle. Déjà, le film commence sur une scène assez glauque d’un mec qui est bouffé par un zombie et une famille coincée dans un véhicule. Nos héros, eux, sont à l’école, comme si de rien n’était, ignorant complètement que des gens meurt dehors, et finissent enfin par être alerté par des cris venant de la cafétéria, où une amie de la blonde se fait attaquée alors que celle-ci, impuissante, reste cachée sous une table. Le joueur de football, étonnamment ami avec l’intello, va la secourir. Elle arrête pas de crier, c’est chiant. J’imite alors ses cris, de manière beaucoup trop exagéré, rendant ma voix toute aigüe. J’entend Amy rire, et je poursuis alors en traduisant chaque phrase que les personnages disent. “Ne me dites pas qu’on est les derniers!” dit l’intello, en sortant de l’école, armé d’un balais. Ah oui, ils se sont tous armés de manière ridicule, genre la brunette a pris une aggraffeuse, l’intello un balais du placard de la conciergerie, qu’il casse (avec je ne sais quelle force) par la suite, le footballeur, comme un con, prend son ballon et ses poings comme arme, et la blonde reste derrière le groupe en tenant fermemant dans ses mains, attention… un crayon. Pas étonnant si elle meurt en premier.

Je traduis donc la phrase “Ne me dites pas qu’on est les derniers!” en répliquant « Nous allons devoir repopuler » “Mais quelle horreur” « Tu viens de t’en rendre compte?! » “Jack, qu’allons nous faire?” « Je sais pas, j’étudie en biochimie, pas en assassina de zombie! » “Il nous faut trouver d’autres personnes” « …pour les tuer aussi. Personne d’autre se fera la blonde! » Amy ricane à mes répliques. Le film devient de plus en débile à chaque scène. L’accumulation de tous les clichés des films zombies sont réunis dans cette pourriture. Les gens qui meurent parce qu’ils courent pas assez vite, des gens avec des bunker, des gros zombies, des zombies policiers, des filles zombies qui sont encore jolies, les jeunes piquent un camion, qui avait, fort heureusement, les clés dans le par-soleil. Ils se cachent dans une banque, dans une épicerie, dans une autre école, trouvent des gens, sauvent des gens, les gens qu’ils sauvent meurts. Et finalement, dans les dernières scènes du film, après une heure trente minutes de course et de tuage de zombies, les personnages se retrouvent encerclés. La blonde est morte Il y a belle lurette, alors qu’elle n’avait pas dit aux autres qu’elle s’était fait mordre, mettant leurs vies en jeu. Le footballeur la tue. Au final, encerclé par une horde de zombies, le footballeur se sacrifie avec une grenade, qu’ils avaient trouvé dans l’épicerie (wtf). La brunette et l’intello survivent et s’enfuient en bateau pour s’en aller je ne sais où. Et le film fini avec la phrase la plus clichée du monde : “Tu penses que c’est terminé maintenant?” dit la brunette, sur quoi je répond, râlant toujours « Je l’espère oui! » et le générique tombe, avec une musique heavy métal qui ne traduit aucunement l’idée du film. Le contraste est débile, ce qui rend le tout complètement absurde. Je dois admettre m’être endormie plusieurs fois lors du film. J’ai eu une grosse semaine, remplie d’entraînement divers et d’activités multiples. Je pense que j’ai manqué le moment où ils sont arrivés au bateau. J’envoie ma tête s’appuyer contre le coussin du sofa et je ferme les yeux doucement. L’appartement est plongé dans un silence complet. J’ai un match de hockey demain soir, je ne sais pas c’était quoi mon idée de faire un soirée film la veille, mais bref, je ne regrette rien. Je sens Amy respirer doucement contre moi, j’en devine alors qu’elle s’est également endormie.

J’ai beau essayer de me lever sans la déranger, c’est impossible. Je tasse doucement une mèche de cheveux de devant ses yeux, souriant en coin. Elle est mignonne quand elle dort. Tellement paisible. Je ne bouge pas, pour éviter de la réveiller. Cependant, je vois que Wouf veut sortir, alors je tente le tout pour le tout et je me lève en vitesse, la laissant rouler, lourde comme elle est, sur le sofa, toujours en coccon. Je la couvre d’une douillette et je prend la laisse de Wouf pour le sortir pour ses besoins. Je reviens après quelques minutes et le bruit de la porte fait sursauter la demoiselle. « Oh désolé! » dis-je, m’approchant d’elle. Elle frotte ses yeux. Il est presque deux heure du matin et c’est maintenant que je lui demande « Hey, j’ai un match de hockey ce soir, tu veux venir m’encourager? » je soulève ses jambes pour m’asseoir et reposent celles-ci sur mes cuisses. Je remarque qu’elle est fatiguée, alors je propose, tout simplement « Tu peux dormir ici si tu veux, y’aura personne pour te déranger ce soir. » Je lui souris, amusé de la voir avec les cheveux en bataille et le tissu du sofa imprimé sur la joue. « Tu peux même avoir Wouf comme compagnie! » ajoutais-je alors que ce dernier sentait le visage de la demoiselle de manière très peu délicate, avant de lui licher le bout du nez.

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