Un (grand) petit nouveau!

▷ Robin est certes un Français, mais il n'est pas le stéréotype du romantique accompli que la culture américaine en a fait. Il n'est pas du genre à adhérer à des concepts du genre "la beauté vient avant tout de l'intérieur" ou bien "ce n'est pas le physique qui compte", aussi il prend bien soin de son apparence physique qui est somme toute la première chose que les gens voient quand ils vous rencontrent. Il a des cheveux d'un blond presque blanc qui lui tombent artistiquement sur le visage et font ressortir ses yeux gris clair. Il est assez grand pour un Français puisqu'il atteint le mètre quatre-vingt-trois mais est de taille moyenne pour un Américain. Il adore faire du sport quel qu'il soit et ça se ressent sur son corps musclé et assez épais. En grand adepte du rouge, il porte un long manteau de cette couleur avec en complément des mitaines en cuir rouge et noire. En été il se débarrasse de son manteau pour ne garder qu'un débardeur ou un t-shirt blanc ou noir et porte des lunettes de soleil de marque, cependant il garde ses mitaines.

▷ Comme ça a été dit plus haut, Robin n'est pas un coeur tendre en amour. Il ne croit pas en quelque chose qui pourrait s'appeler le "véritable amour" et compare le coup de foudre à un simple sentiment de désir charnel plus fort que les autres. Depuis son entrée en troisième, il n'a pas arrêté d'enchaîner les conquêtes, les coups d'un soir et les plans dragues. Vous l'aurez compris, c'est un grand séducteur dans l'âme, mais ça ne veut pas dire qu'il est quelqu'un d'irrespectueux envers ceux qu'il convoite. Il se montre en général bien éduqué avec les adultes mais aime se détendre lorsqu'il est avec des amis ou des gens de son âge. Robin est quelqu'un qui a confiance en ses propres capacités, quitte à parfois se montrer vaniteux ou à se sentir supérieur à ceux pour qui il n'a aucune considération comme les geek, les intellos ou les solitaires. Il n'a aucun respect pour les victimes mais ne les martyrise pas pour la simple et bonne raison qu'ils ne méritent même pas ce genre d'attention venant de sa part. Si vous ne faîte pas partie de ces catégories, l'approcher et s'en faire un ami n'est pas difficile car il n'est pas vraiment quelqu'un de désagréable à vivre.
Tous ces points mis à part, Robin est assez exubérant. Il n'hésite pas à crier dans les couloirs ou dans les salles de classe pour interpeler quelqu'un ou simplement se faire remarquer. Il a également une très nette tendance à faire des danses de la victoire lorsqu'il reçoit des bonnes nouvelles, sous réserve que son mode tombeur ne soit pas activé.

▷ Si on écoutait les parents de Robin, ce dernier serait né avec une balle de baseball à la main qu'il aurait lancée dans la tête de la sage-femme qui le tenait. Bien entendu tout cela est faux, Robin n'avait rien d'exceptionnel à la naissance et aurait tout aussi bien pu avoir été échangé à la naissance avec un autre bébé sans que ses parents ne s'en rendent compte. Heureusement ce ne fut pas le cas, sa ressemblance avec son père étant trop forte pour qu'un doute sur sa parenté soit soulevé. Toujours selon ses parents, son premier mot aurait "strike-out!" mais cette légende-là non plus a peu de chances d'être vraie. En revanche son amour inconditionnel pour le sport s'est en effet développé avant même d'entrer en primaire lorsqu'ils l’inscriront à un atelier de découverte des activités sportives.

Si la maternelle passa facilement pour Robin, il n'en fut pas de même pour la primaire. Dès le Cours Préparatoire, Robin montra des difficultés à suivre les leçons. Apprendre à lire fut pour lui une torture sans nom et encore aujourd'hui il a parfois du mal à lire un texte à voix haute de façon fluide. La vérité était qu'il se fichait pas mal de se cultiver, d'apprendre à faire des calculs ou à déchiffrer des petits caractères sur une feuille. Lui ce qu'il voulait était du concret, du tangible, quelque chose qui lui fasse se sentir vivant et libre, quelque chose qui fasse battre son coeur plus vite, et cette chose, même à six il le savait déjà, n'était autre que le sport. En effet il ne se sentait jamais mieux que lorsqu'il courait, sprintait, dansait, lançait, ou bougeait de manière générale. Ces études en pâtirent jusqu'à ce que ses parents ne trouvent un moyen infaillible pour le faire revenir dans le droit chemin. Lorsqu'il redoubla son CM1, ils commencèrent à lui interdire tout simplement de faire du sport et le privèrent de sortie tant qu'il ne ramenait pas des bonnes notes. Inutile de dire que son niveau scolaire augmenta de manière considérable à partir de ce moment.

La partie première du collège ne fut pas des plus intéressantes, ses résultats étaient moyens malgré toutes les menaces de ses parents et il n'y fut pas plus malheureux qu'un autre. Le seul évènement majeur de cette période fut qu'il découvrit le baseball pour lequel il développa une passion encore plus forte que les autres sports. Le baseball n'étant cependant pas un sport répandu en France, Robin avait du mal à se trouver une bonne équipe où exercer ce qu'il appelait "le noble art du baseball". Arrivé en cinquième, son professeur principal (qui était également son professeur de sport) devina qu'il ne pourrait survivre à un enseignement supérieur dans le système français avec les capacités scolaires qu'il avait, mais que peut-être il y aurait une alternative pour lui qui lui permettrait à la fois de réussir ses études et de développer le talent évident qu'il avait pour le sport. Après beaucoup de discussions avec les parents, le principal du collège et les professeurs de Robin, il fut décidé qu'il irait finir ses études en Amérique une fois arrivé au lycée. Au départ les parents de Robin étaient contre ce déménagement prématuré. Après tout eux-même ne pourraient pas le suivre jusque là-bas à cause de leur travail et laisser leur enfant se débrouiller seul dans un pays aussi lointain ne les enchantaient franchement pas. Ils auraient certainement refusé si la sœur de son père n'habitait pas là-bas et n'avait pas accepté de le prendre en charge.

Robin rongea donc son frein pendant encore deux ans, prenant des cours d'anglais avancés pour ne pas se retrouver sans être capable de communiquer une fois arrivé là-bas et prenant des tas de rendez-vous ennuyeux avec un tas de personnes chargées de l'administration. L'une de ces personnes connaissait bien l'académie Volfoni et son directeur, lui permettant de se trouver une place assez facilement à la fin de sa troisième. C'est pendant les vacances d'été qu'il déménagea là-bas, abandonnant la France pour de nombreuses années qu'il passerait en internat dans cette école afin de ne pas trop déranger sa tante.

Au cours des ans, il se fit une place dans cet établissement, devenant rapidement l'un des sportifs de haut niveau du lycée sans parler de sa réputation d'insatiable coureur de jupons. Aujourd'hui il prépare sa rentrée pour sa première année en tant qu'universitaire dans l'établissement, toujours prêt à faire pleurer ses adversaires sportifs ou à briser le cœur de ces dames! (ou de ces messieurs...)