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 We must walk before we run [Lou Applebaum & Ethan S. Flanders]

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« Dring… Dring… Dring… L’abonné que vous souhaitez rejoindre n’est pas disponible pour l’instant, veuillez laisser un message au son du timbre… Bip! Bonjour Ethan? Comment vas-tu? J’espère que tout se passe pour le mieux. Ta grand-mère et moi nous portons bien… Tu as des bonnes notes? Tu t’intéresses aux demoiselles?... Ta grand-mère te dit un bonjour… Tu viendras manger un cheese-cake bientôt avec nous d’accord…? Aure-… Bip… Bip… Bip…»



Cet après-midi-là, j’avais fait un drôle de rêve. Je n’avais pas l’habitude de tomber dans les bras de Morphée aussi aisément, mais cette fois-ci, mes paupières m’avaient parues si lourd. Dans ce pays des merveilles, j’y avais vu des nuages de laine et un soleil resplendissant naître par-dessus la campagne. Il y avait des millions de petites chaussures qui sautillaient, dansaient et tournoyaient en suivant une rythmique sourde. Les scories provoquées par les pétales de certaines fleurs fanées bougeaient lentement en ma direction. Par une magie quelconque, j’avais fini par être transporter à l’intérieur d’une boîte à musique. La musique était si forte que j’avais dû me boucher les oreilles. Suite à ce mal de tête qui me gagnait, je m’étais réveillé.

Couché sur le plancher froid de l’immense salle accueillant de grands miroirs, je m’étais assoupi visiblement depuis une bonne demi-heure. La nuit dernière avait été difficile. Il m’avait fallu lire à plusieurs reprises mon manuel de mathématiques ainsi que compléter un document en histoire du monde contemporain. Je détestais étudier intensément, mais pour les premiers mois suivant mon arrivée à Volfoni, je me devais de performer du mieux que je le pouvais. Tenter d’avoir une moyenne supérieure à celle qu’exigeait l’académie était mon nouvel objectif. Hormis cela, j’étais une enveloppe morte. J’errai en étant toutefois obligé de continuer à sourire et rire. Je n’étais pas malheureux. J’étais tout simplement pas heureux.

Les premiers jours écoulant mon arrivé avaient été chargés. Faire bonne impression, s’installer dans une classe rayonnante et « sympathiser » avec mon colocataire n’étaient une chose à prendre à la légère. Heureusement, mes efforts avaient porté leurs fruits. Ma réputation était impeccable et plusieurs de mes camarades de classe m’invitaient à leurs activités hors scolaire. Plus j’ouvrais la bouche afin de discuter paisiblement avec les autres, plus j’avais l’impression de devenir le maître de la meute. Bien entendu, certains semblaient encore douter de ma sincérité. Je les comprenais. Toutefois, bientôt ils se retrouveraient dans ma poche.

Aujourd’hui, exceptionnellement, je devais travailler à l’extérieur des heures de cours. Je maudissais cette idée qu’était d’avoir accepter de bosser sur un projet mettant en valeur la danse et la musique. Pour quel cours était-ce déjà? Ah… j’avais oublié. Ce n’était pas un travail qui valait pour beaucoup. Mais toutes notes dites « gratuites » étaient extrêmement importantes pour moi. J’avais une partenaire parce que oui c’était une jeune demoiselle. J’espérais ne pas avoir à effectuer des pas chassés ou des trucs dans le genre. Mon travail demeurait dans le rythme et les percussions, ni plus ni moins. Nous nous étions donnés un vague rendez-vous dans cette salle qu’était celle des danseurs. J’ignorais ce que nous allions faire. Tout ce que je savais c’est qu’ils nous faudrait vachement travailler.

J’avais décidé d’apporter quelques une de mes percussions, notamment mon cajon, ma cymbale et encore une caisse claire. Mes baguettes se trouvaient à mes flancs, prêtes à effectuer le seul travail qui leur était alloué. J’étais également en avance de plus de quarante cinq minutes. Le besoin inexplicable de faire une sieste s’était emparé de moi. J’étais de mauvais poil pour tout dire. Ne pas pouvoir frapper une vraie batterie me frustrait au plus profond de mon être.

C’est alors que la porte s’ouvrit. Elle venait tout juste arriver.

- Yio! Dis-je en grommelant en guise de bienvenue.

Je restai immobile, les yeux fermés et recroquevillé sur moi-même. Pas question de bouger, fuck it. J’étais bien comme ça. De loin, l’impression d’être un véritable cadavre se faisait prioritaire. Oh well… I wasn’t give a single though about it!
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Lou et les cours, ce n'était pas une grande histoire d'amour. Elle faisait le minimum syndical, s'arrangeait pour rester dans la moyenne, et c'était tout. De toutes façons, tout ce temps qu'elle passait à travailler ses cours, c'était du temps en moins pour répéter la danse. Et la danse, c'était tout pour elle, c'était pour ça qu'elle était là, pour ça qu'elle voulait vivre. Alors, lorsqu'on lui avait demandé de mettre au point un projet avec un musicien, elle n'avait plus su quoi penser. D'un côté, c'était un projet pour les cours, donc une perte de temps. D'un autre, c'était un bon moyen de mettre à l'épreuve sa technique de danse, de se tester et de se faire travailler dans de nouvelles conditions. Et Lou ne laisserait pas passer une opportunité de se dépasser. Elle avait donc décidé qu'elle serait sérieuse, qu'elle mettrait toute sa bonne volonté dans ce devoir. Il ne serait pas dit que Lou Applebaum se serait ridiculisée en dansant.
Ces pensées traînaient dans la tête de Lou pendant qu'elle mangeait à la caféteria ce midi-là.. A peine une salade et un morceau de pain, son régime était très stricte. Quelques kilos en plus et sa silhouette de danseuse ne serait plus qu'un bon souvenir, elle devait faire attention. Quelques kilos de plus et elle ne pourrait plus voler. Elle fut vite prête et un coup d'oeil à sa montre lui indiqua qu'elle serait en avance au studio de danse. Bien. Elle aurait le temps de s'échauffer avant que l'autre arrive. De son partenaire, elle ne savait rien, à part qu'il était un garçon, qu'il s'appelait Ethan et qu'il était très populaire. Comme elle ne prêtait pas vraiment attention à ce genre de choses, elle avait beau avoir entendu son nom de nombreuses fois au détour des couloirs, elle serait bien en peine de l'associer à un visage. Elle espérait qu'il serait sérieux et qu'il ne la ralentirait pas. C'était pour ça qu'elle avait horreur des projets de groupes, on ne peut vraiment faire confiance qu'à soi-même quand on veut du travail bien fait. Elle ne savait pas non plus quel instrument il jouait, et elle espérait que ce serait du violon ou quelque chose qui se prêtait bien à la musique classique.
Populaire... C'était la première fois dans cette école qu'elle serait confrontée à l'un d'eux. De son expérience, c'était le genre de gens qui faisaient n'importe quoi pour une minute de plus sous le feux des projecteurs, le genre de gens qui se retournaient contre vous pour paraître plus « cool » encore. Elle n'oublierait jamais ce qu'elle avait vécu en école de danse. C'étaient eux qui avaient décidé qu'elle serait une paria, qui l'avaient rejetée et avaient transformé une petite fille amicale et ouverte en adolescente cynique. Quoi qu'il arrive, elle se devait d'être sur ses gardes, ne laisser voir aucune faiblesse, ne lui donner aucune raison de faire d'elle la nouvelle victime de l'académie. Pourquoi avait-il fallu que ce soit l'un d'eux qui soit en équipe avec elle ? Tant pis, se dit-elle. Elle ne se laisserait pas faire. Elle songea alors à sa mère, qui avait été une de ces filles populaires dans sa jeunesse. C'était surprenant de voir à quel point mère et fille étaient différentes. Mrs Applebaum avait été une jeune fille pleine de vie, bien loin de la silhouette plate et affaissée de sa fille. Sur les photos, elle avait une longue chevelure blonde, qui contrastait avec la coupe garçonne de Lou et ses cheveux secs d'un blond grisâtre. Mais c'était la preuve que peut-être, il y avait des gens bien aussi parmis ceux-là, peut-être que tous n'étaient pas à jeter. Elle haussa les épaules. Elle verrait bien.
Avant de rentrer dans le studio de danse, elle alla dans les vestiaires et enfila sa tenue de danse, un justaucorp et une longue jupe fluide qui lui arrivait à mi-mollets. Elle noua ses chaussons de danse, et monta un instant sur ses pointes, appréciant la douce sensation que la danse faisait naître en elle. Bon. Elle devait se dépêcher un peu si elle voulait avoir un peu de temps pour s'étirer. Lou alla dans le studio et... Trouva quelqu'un allongé par terre. Elle sursauta, surprise. C'était lui ? Ce fameux Ethan Flanders ? Il ne prit même pas la peine de se lever pour la saluer, ni même d'ouvrir les yeux. Ces gens-là, ils se croyaient vraiment tout permis. Au moins l'attitude du jeune homme avait l'avantage de lui donner une apparence moins... Dangereuse.

« Bonjour. Je suis Lou. » Précisa-t-elle, il avait peut-être oublié comment elle s'appelait.

Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle remarqua le matériel qu'il avait amené. Des... percussions ? Même en imaginant le pire, elle n'avait pas pensé à ça. Avec une guitare électrique ou un saxophone, elle aurait pu faire quelque chose quand même. Mais une
batterie ? Est-ce que c'était même considéré comme de la musique, tout seul ? C'était un instrument d'accompagnement ! Bon. Une nouvelle difficulté. Elle ferait avec.

« Batterie et danse classique. Je ne sais pas si les profs n'ont aucune idée de ce qu'ils font ou s'ils ont un grand sens de l'humour. »

Profitant que l'autre continuait sa nuit, elle s'échauffa à la barre. Elle ne savait pas pour lui mais elle, elle était là pour bosser.
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Sa voix avait été étrangement douce, sans être trop aiguë, ce à quoi je m’attendais de la part d’une jeune demoiselle. Son nom était donc Lou. Je l’avais complètement oublié. Tout ce qui me semblait plus ou moins nécessaire à la survie de ce pauvre « Ethan, le beau, le magnifique, le riche, le parfait » passait au travers l’une de mes oreilles pour en sortir par la cavité de son confrère. Oh j’admettais que j’aurais dû faire un effort, simplement me souvenir d’un nom qui était composé essentiellement de trois lettre et d’une seule sonorité. Lou, comme un loup. Lou, ça rimait avec mou. Lou, c’était trop léger à mon goût. Je ne voyais dans le nom des danseuses que les extrêmes. Les classiques noms russes trop complexes qui vous donnaient l’envie de redonner votre repas dans une vieille corbeille. Oh jesus lord! J’étais d’une vulgarité incroyable. Cela me faisait retrousser mes lèvres. Un peu plus et je me roulais contre le sol bien que trop confortable.
- Batterie et danse classique. Je ne sais pas si les profs n’ont aucune idée de ce qu’ils font ou s’ils ont un grand sens de l’humour.
À cette remarque, je me plaçai aussitôt sur mon postérieur, horrifié par cette nouvelle déconcertante. Comme ça « batterie et danse classique » ? Je caressai mon visage à moitié endormi à quelques reprises à l’aide de mes paumes tièdes et inspirai fortement l’air ambiante. That was a fucking bad joke. Je n’aimais déjà pas le travail d’équipe, il fallait le dire. Collaborer avec des gens me tapait littéralement sur le système. Toutes les méthodes d’apaisement spirituel que je m’étais donné fonctionnaient pour des travaux dits « analytiques » - du type mathématique ou français. Pour ce qu’il s’agissait de mon instrument de musique, je n’y étais jamais parvenu. Hormis les professionnels, je m’énervais à un rien, à une fausse note ou à un rythme trop lent. Je n’avais rien contre la danse classique. Bon d’accord pour moi c’était tout à fait hilarant de voir des hommes en collant moulant. Bon... voir également les filles tournées en rond pendant deux heures je trouvais ça lourd. Mais effectuer un ballet à l’aide de percussions, no way.
Ma vision retrouva son état normal. Autrefois trouble par les nombreuses caresses violentes données par mon doigt, je pouvais finalement apercevoir Lou. Cela ne m’étonna pas de ne l’avoir jamais croisé dans les couloirs. Il m’était impossible de mémoriser les visages de tous et chacun. La jeune demoiselle s’échauffait tranquillement contre la barre de la salle. Ses mouvements étaient souples, suivaient parfaitement ce que lui indiquait la danseuse et semblaient si légers. Lou, qui rimait avec mou, était mince et possédait une crinière courte à la couleur dorée. Je ne pouvais en apercevoir plus de son physique, néanmoins je pouvais affirmer qu’elle avait le profil d’une danseuse. J’avais par contre l’impression que si je la touchais, elle tomberait en mille morceaux. Sa carence musculaire devait probablement dépasser mes attentes. Lou, qui rimait avec mou, continua d’étirer tous les muscles de son corps et je finis par reprendre conscience qu’un silence morbide planait.
- J’imagine que les profs avaient un plan diabolique à établir, commençais-je avec une voix légèrement enrouée. En passant moi c’est Ethan, Ethan Flanders. Tu peux m’appeler comme tu veux.
J’avais dit ça parce que je la surnommais Lou qui rimait avec mou. Bien sûr je n’oserais jamais le lui dire. Le risque de l’offenser était plus qu’élevé. Je n’avais pas le temps de jouer à la Voltaire, le génie de la moquerie. Je me dirigeai jusqu’à la radio où quelques CD poussiéreux se tenait et enfonçai l’un d’entre eux que j’avais préparé. Aussitôt, une musique tranquille et classique s’installa dans la pièce. Je m’installai à proximité de mes percussions, m’installai sur une chaise et frappai mes cuisses.
- Vas-y! Danse! Ordonnais-je de manière humoristique, non plus sérieusement je veux juste voir ce que je pourrais faire avec ce type de musique. Mais j’aimerais bien que tu danses aussi. Ça m’aiderait.
J’attrapai les cymbales scintillantes et regardai silencieusement ma partenaire. En réalité j’étais tout simplement trop fatigué pour parler. J’espérais qu’elle ne discuterait pas et se mettrait à danser.
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Plié, rond de jambe, Pointe... tout l'esprit de Lou était occupé par les mouvements de son corps, ignorant le jeune homme qui faisait la sieste. Elle espérait qu'elle n'allait pas devoir porter à elle seule le projet. Elle se demandait encore comment ils allaient pouvoir allier ballet et percussions. Certes, contrairement à ce que beaucoup pensaient, la danse classique n'était pas toujours calme et posée, il y avait des chorégraphies très rapides et sacadées, mais être accompagnée par de la batterie... Ce serait monotone, sans contraste. Déjà elle commença à réfléchir, alors que ses membres s'étiraient un à un dans les positions qu'elle connaissait par cœur, aux pas qui se prêteraient le mieux à cet exercice. Le plus difficile serait de garder le rythme. Si elle réussissait, ce serait sans nul doute une prouesse. Elle ne songea pas à la difficulté qu'aurait son coéquipier à s'adapter. Il faut dire qu'elle s'attendait à ce qu'il joue un morceau – peut-on vraiment parler de « morceaux » à la batterie ? - qu'il connaissait et qu'il la laisserait se débrouiller. Vu comme leur premier contact s'était passé, elle ne s'attendait pas à mieux.
Un coup d'oeil sur le côté lui appris que, contrairement à ce qu'elle avait pensé, l'autre ne dormait plus. Il semblait se réveiller petit à petit, en se frottant le visage. Voudrez-vous un café avec ça, monsieur ? Décidément, elle se demandait comment quelqu'un d'aussi mou pouvait faire quelque chose qui avait l'air aussi énergique que la batterie. Il devait être du genre à se reposer sur ses lauriers, à se croire tellement bon qu'il n'avait pas besoin de travailler. Et il passait aussi sans doutes toutes ses nuits à faire la fête, et à emballer les filles naïves qui trouvaient ça « si cool » qu'il soit musicien. Oui, Lou était pleine de préjugés sur son coéquipier. Il partait déjà mal avec sa réputation, et rien de ce qu'elle avait vu jusque là ne changeait son opinion de lui. S'il pensait l'impressioner avec ses airs de prodige trop génial pour s'exercer, c'était raté. S'il y avait une chose dont Lou reconnaissait la valeur, c'était le travail. Bon. Lou se rendait vaguement compte qu'elle tirait beaucoup trop de conclusions du seul fait que l'autre était mal réveillé. Qu'est-ce qu'elle en savait, peut-être avait-il passé toute la nuit à répéter sa batterie. Elle était presque prête à lui accorder le bénéfice du doute.
A ce moment-là, il parla – enfin pourrait-on dire, ça faisait bien cinq minutes que le silence règnait dans la salle. Pas que cela dérangeât Lou, elle était toute à sa danse de cette façon. Son coéquipier lui rappela son nom. Au moins il ne partait pas du principe qu'étant si populaire il pouvait se passer de telles formalités. Lou acquiesça en silence. L'appeler comme elle voulait ? Très bien, ce serait Flanders alors. Pas de familiarités entre nous, merci, elle voulait juste en finir le plus vite possible avec ce projet, puis ne plus entendre parler de lui. Au contact de ces gens-là, on avait tôt fait de se brûler.
Il mit alors un CD dans la chaîne du studio de danse et s'assit à la batterie. Bien. On passait aux choses sérieuses. La musique était calme et douce, et Lou se demanda pouquoi il avait choisi quelque chose de si tranquile pour travailler à la batterie. Mais il lui dit de danser et elle ne se le fit pas dire deux fois. Elle ferma les yeux pendant quelques secondes, le temps de s'imprégner de la musique qui emplissait la salle, laissa les notes se succéder dans son esprit, et elle commença à bouger. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas fait d'improvisation, mais il faut croire que c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Elle se laissait porter par la musique et tout son corps se faisait mirroir, reflétant les émotions du morceau. Oh, bien sûr, elle n'était pas sans défauts. Un pointe pas assez tendue ici et là, une jambe qui ne montait pas assez haut, un port de bras un peu maladroit. Mais elle était l'image même de la nostalgie et du deuil qu'elle ressentait dans la musique qu'elle entendait. A certains moments, la musique prenait plus d'ampleur, et Lou prenait son envol. Elle sautait haut dans la salle, son dos si cambré qu'il touchait presque sa jambe tendue derrière. Enfin, la musique toucha à son terme, et elle s'arrêta, assise sur une jambe pliée et couchée sur sa deuxième jambe tendue devant elle. Elle laissa les quelques dernières notes s'égrenner, puis se releva. Elle se rendit compte que Flanders avait accompagné le morceau, et qu'elle ne s'en était même pas rendu compte tant ses percussions s'étaient noyées dans la musique d'origine. Il fallait admettre qu'elle était un peu impressionée. Elle ne pensait pas qu'il pourrait la surprendre.


« Tu te débrouilles bien. Mais si tu veux avoir un peu plus de liberté avec ta batterie, il vaut peut-être mieux qu'on prenne un morceau plus rapide et un peu moins calme. »
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