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 A man is known by the company he keeps [Ethan S. Flanders & Liam Parkson]

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« Hello? Ah! Mommy! Comment vas-tu?... Oui le voyage c’est très bien passé… Non ne t’inquiète pas, je comprends… Tu n’as pas besoin de venir… Non, non, non… Oui il va bien… Je crois qu’il ne rentera pas à la maison avant demain soir… L’école?... J’sais pas… Des amis? Les gens sont sympathiques… Écoute je dois te laisser… Oui, oui je t’embrasse aussi… Goodbye! »


La chaleur était cuisante. Je trouvais cela bien désagréable. Un ciel couvert de nuage, l’humidité touchant le plafond, voilà ce qui furent les premiers moments de mon arrivée à l’académie. Il y avait bien des choses que je tolérais et il le fallait bien. Être un model pour plusieurs requerrait une tolérance quasi parfaite. Néanmoins, je n’arrivais pas à supporter cette stupide température torride que m’offrait la journée pluvieuse. Étrange était-il que de me voir arriver dans un T-Shirt gris, le visage mouillé de sueur et ma chevelure soutenue par mon bandeau multicolore. J’étais content de voir que ma personne n’avait pas été le sujet de débat parmi les élèves pensionnaires de l’établissement. Je détestais être le point de mire dès le premier jour. Ceci me demandait énormément d’énergie physique et psychologique. Étant donné que je n’avais guère dormis de toute la nuit en raison du voyage plus ou moins agréable, je me sentais trop faible pour répondre aux questions.

Je fus plus qu’heureux de sentir une bouffée fraiche d’air climatisée caresser ma peau blanchâtre et collante. L’intérieur de l’école était bien, sans être pour autant extraordinaire. Je m’étais attendu à légèrement plus de leur part. Mais j’étais content tout de même. Dame nature ne pourrait imposer cette température merdique entre les murs de la bâtisse. Poppy m’avait déjà déjà abandonné. Il était parti quelques secondes plus tôt et je le comprenais. Il avait passé la semaine à se disputer avec Mommy. Leur comportement n’avait pas changé et je n’en n’espérais pas mieux. J’avais besoin de changement, de nouvelles groupies et de nouveaux « amis ». Là-bas, ils étaient sur le point de mettre le nez dans mes affaires. Un peu plus et je devais la risée de l’école par mes notes médiocres. L’erreur n’était pas permise cette fois-ci. Je me devais d’améliorer ma moyenne. Une seconde expulsion me serait fatale.

Règlements, matériel scolaire, vie étudiante, les bases m’avaient déjà été allouées. Les quelques élèves étant venus me rencontrer m’avaient appréciés. Quelques sourires, blagues amusantes et rire spontanées avaient fait leur travail. Être un batteur les avait également impressionné. Bien sûr j’avais menti sur mes goûts musicaux, car dès que l’on disait être fan de métal, plus personne ne souhaitait vous parler soudainement – excepté les racailles. Je m’étais pratiquement déjà mis entre les poches une poignée de jeunes demoiselles. J’étais soulagé de voir qu’elles n’étaient pas toutes affreuses. Sympathiser avec des monstres m’aurait levé le cœur. Quant aux mecs, certains d’entre eux m’avaient déjà tapoté les épaules ou mon échine endolorie. Je prévoyais être dans moins d’une semaine le sujet principal sur la table des discussions.

Oubliant soudainement que j’errais dans le grand hall de l’académie, je me décidai à escalader les marches qui mèneraient à mon dortoir. Je dus demander mon chemin à quelques demoiselles et elles se firent un plaisir de me reconduire jusqu’au couloir menant au chambre. Une fois à l’endroit précis, je m’attardais à la recherche de la porte de ma chambre. Au courant de mon arrivée j’avais appris que je partagerais ma mansarde. Cela m’avait démoralisé. Je détestais être en constance présence de personnes autour de moi. Avoir un colocataire risquait d’être la chose la plus difficile à supporter. Je ne pourrais jamais couper le fil entre le « moi connu de tous » et le « moi isolé dans sa chambre ». À cette pensée je soupirai.

Je finis par mettre pied dans la grande salle contenant mes affaires non déballées. Père et moi n’avions eu le temps de commencer à ouvrir les boîtes en carton. Ma paresse anormale me disait de prendre mon temps. J’étais seul et monsieur colocataire n’était toujours pas là, ce qui me rendit soulagé. J’avais soudainement un besoin anormal de dégourdir mes muscles et je me décidai à farfouiller entre mes effets personnels à la recherche de ma radio. Une fois fait, j’ouvris un paquet et en sortis mon cajon. Je branchai mon Ipod à un fil reliée à la radio, observai la liste contenant une multitude de chansons et m’attardai sur mon réel groupe favori, Asking Alexandria.

La chanson commença et je me laissai aller. La musique était forte. Ce fut peut-être pour cette raison que je n’entendis pas ses pas. Je ne savais pas exactement combien de temps il avait passé dans le cadre de porte, mais il était là. Un grand mec aux cheveux rouges, portant dans lunettes sur le bout de son nez en m’observant avec un drôle de regard. Je m’arrêtai sans pour toutefois mettre pause sur ma musique légèrement barbare.

- Euh… Ben yo!

J’étais gêné. Il avait vu une partie de moi que je ne souhaitais pas répendre. Genius Ethan!
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Je me trouvais comme à mon habitude en train de dessiner mon prochain personnage principal, alors que mon dernier travail se trouvait être jugé aujourd'hui, lorsque le réveil sonna me faisant comprendre que j'avais de nouveau oublié de dormir. Aujourd'hui était le grand jour, ma deuxième année à Volfoni commençait, pendant la pause entre ces deux années, j'avais passé tout mon temps enfermé dans ma chambre à dessiner sur une trentaine de projets. La chaleur avait été si insupportable que j'avais mis une double climatisation dans ma chambre et cela avait fait doubler la facture d'électricité. Mes grands-parents ne s'étaient pas fâchés, mais mon grand-père avait aussitôt profité de cet écart pour me taquiner en me disant que si je faisais pareil à Volfoni, je les mettrai vite sur la paille. Reprenant mes esprits, j'avais décidé de prendre une bonne douche avant d'enfiler le fameux uniforme que je ne portais bien sûr que le premier et dernier jour, lorsque cela fut fait mon cahier de dessin et un simple crayon possédant une gomme en main, j'étais enfin prêt. Le reste de mes effets personnels se trouvant déjà à Volfoni, je n'avais pas d'autre choix, mais en entrant dans la voiture avec ce carnet et mon casque déjà sur les oreilles prêt à fonctionner, ma grand-mère me fit un regard rempli de reproche. Mon envie de dessiner était très forte vu que les idées fusaient encore dans ma tête, mais j'avais très peu parlé avec ma famille pendant les vacances et le fait que j'étais sorti seulement pour faire les courses ne pouvait bien sûr pas les radoucir.

Plongé dans une conversation sur les filles avec mon grand-père pendant tout le trajet, je ne vis pas le temps passait et mes pensées étaient presque toutes dirigées vers mon carnet se trouvant sur la banquette arrière. Le sujet de conversation me laissait perplexe, les questions me gênaient vraiment, comment pourrais-je draguer des « minettes » alors que je n'arrivais même pas à m'adresser à une quelconque personne sans la faire fuir ? Essayant de clore le sujet au plus vite, je lui avais dit que je ferais tout ça pendant les inters-cours, mais comme je m'y attendais de sa part, il continua pendant tout le trajet sur les façons dont il avait séduit les demoiselles dans le passé. Je priais le ciel de faire quelque chose pour qu'il change de sujet, mais l'arrivée à Volfoni me sauva avant le changement de sujet, après leur avoir dit au revoir, je ne me fis pas prier et sortis en trombe de la voiture. Ce n'est que lorsque je fus devant le lycée que mon merveilleux sens de l'observation me rappela que j'avais oublié mon carnet et c'est en poussant un soupir que je passais la porte d'entrée.

Lorsque je fus à l'intérieur, j'ai d'abord pris connaissance de ma chambre et vis que je ne serai pas seul, profondément agacé par cela, je partis sur le toit du bâtiment qui était bien sûr interdit, mais je voulais voir le ciel bleu qui arborait un magnifique soleil donnant des bouffées de sueurs à beaucoup de monde. Je n'étais pas vraiment affecté par la chaleur parce que celle-ci avait été mon quotidien pendant bien des années et avait même été plus élevée, mon uniforme n'avait donc rien à craindre vu qu'aucune sueur n'apparut. Malgré mon mécontentement face au fait qu'un colocataire m'avait été assigné, j'avais décidé de rien laisser paraître vu que cela ne servait à rien de faire une scène pour si peu, de plus il partirait sans doute après une semaine. Les rumeurs n'avaient pas cessée et la plus persistante était le fait que si l'on me regardait dans les yeux plus de trois secondes, on était maudit. Ce fut d'ailleurs cette rumeur qui fit prendre la fuite à mon colocataire précédent, moi qui ne suis pas à l'aise en présence d'une quelconque personne avait été heureux malgré le fait que j'eue des remords pour lui avoir fait peur. Allongé sur les cailloux en fixant le ciel, je fermai les yeux et m'imaginer en train de voler, cela devait être si magnifique, aucune chaîne n'ayant d'emprise sur nous.

Soudainement, le téléphone se mit à sonner et ce fut une surprise de voir qu'il s'agissait de Monsieur Takanashi, l'éditeur s'occupant de moi, tout en décrochant je me rappelai qu'il était japonais et que cela serait donc préférable de reprendre mon ancienne langue. Il m'informa que le one-shot envoyé il y a peu été passé le premier tour et qu'il se trouverait dans le prochain numéro, il m'affirma qu'il me l'enverrait sur-le-champ. Je ne pouvais plus me retenir et en reculant le téléphone pour éviter de lui exploser ses tympans comme à chaque fois, prenant une bouffé d'air frai avant de crier « Yatta ! », malgré la distance l'éditeur m'entendit et me rappela que cela n'engageait à rien si je n'avais pas assez de vote, rien ne se passerait. Comment ne pas être heureux pour ce tout petit pas en avant ? Je ne pouvais me retenir de sourire et le remercia pour tout ce qu'il avait fait jusque là avant de raccrocher et retombait dans les cailloux pour revoir ce ciel devenu encore plus beau avec cette nouvelle.

Finalement décidé, j'avançai désormais vers ma chambre avec appréhension, je me demandais à quoi ressemblait ce colocataire-ci et s'il s'enfuirait aussi, bien sûr je n'allais pas dans ma chambre pour entrer en conversation avec lui, mais seulement pour aller chercher un autre carnet dans mes cartons. Arrivée au pas de la porte, je le vis en train de jouer d'un instrument qui m'était inconnu, il était donc musicien, il ne sembla pas me remarquer et la musique qu'il avait dans les oreilles ne devait pas l'aider. Examinant ce dernier de haut en bas, j'ai vite compris que c'était sa première année parce que j'avais déjà vu bien des visages dans l'établissement même si j'étais entré en contact avec très peu d'entre eux. Mon regard froid habituel entra en contact avec le sien et faisant taire mes angoisses, je ne le lâchais pas des yeux, s'il avait connaissance des rumeurs et qu'il détournait les yeux, cela signifiait qu'il ne valait pas mieux que les autres jugeant les autres par leur différence et par les rumeurs. Le jeune garçon s'arrêta de jouer, mais n'éteignit pas sa musique qui n'était pas du tout mon genre, il ouvrit la bouche et me parla, ne savant plus trop quoi faire, la pensée de mon carnet revint dans ma tête. Avançant vers le carton où le mot « cahier » se trouvait, prenant quand même la peine de lui répondre : « Salut, tu es mon nouveau coloc' ? », une question très stupide vu que s'il était là comme ça, il ne pouvait être que mon nouveau colocataire. Un nouveau cahier entre mes mains et un crayon de bois pris dans une trousse se trouvant dans un autre carton, prenant place sur l'un des lits avant de m'étirer.

Un jour entier, voilà combien de temps je n'avais pas dormi et malgré cela, j'étais bien décidé à reprendre mon retard que je venais de créer en oubliant l'autre carnet, mais était-ce une bonne chose de dessiner tranquillement sans vraiment sympathiser avec mon colocataire ? Je n'avais jamais vraiment eu de colocataire vu que le dernier m'avait adressé la parole que pour connaître mon nom et après ça, il s'était sûrement rappelé les rumeurs. Mon regard froid à nouveau posé sur le garçon qui avait sans doute le même âge que moi, je pris mon courage à deux mains et dit : « C'est quoi ton nom ? ». Reportant mon regard vers le cahier, je commençais à dessiner à nouveau le personnage principal tout en changeant certaines choses qui me venaient en tête.

Yatta : Je l'ai fait
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Un moment de silence, long et pesant, voilà ce qui accompagna la suite de mes dires peu intéressant. Il fallait dire que le jeune homme m’avait surpris en plein moment d’intensité. Le plaisir que j’éprouvais à frapper le bois sec de ma percussion favorite était indescriptible. J’adorais si fort toutes ses pulsions qu’émettait mon cajon que j’en oubliais parfois la réalité. Cette fois-ci, heureusement, je ne m’étais pas emporté trop loin dans ma transe qu’était celle de la musique. Que vouliez vous! Chaque possédait une passion. Seul un homme stupide pourrait omettre de la pratiquer à sa guise et avec une force lui étant propre.

Je passai une main entre ma chevelure fine et rousse. Mon front était chaud, humecté par les gouttes de sueurs qui avaient autrefois perlé librement sur la surface lisse. Le simple fait de faire mouvoir ma main m’enleva sur les épaules cette honte m’ayant habité. À quoi bon continuer à rougir et se morfondre? Ce garçon qui devait probablement être mon futur colocataire aurait fini tôt ou tard par découvrir cette musique assourdissante. Je ne pouvais qu’être heureux de voir qu’il ne s’était pas mis à crier ou éclater de rire à l’écoute de mon groupe préféré. Son visage semblait par ailleurs vide d’expression, cela me déconcertait. Hormis cette expression faciale légèrement douteuse, son physique était semblable à tout étudiant normal. Il était grand, mince, avait de grands yeux en forme de dragées et de longs cheveux de couleur rouge. Vermillion. Une couleur qui se rapprochait anormalement de la mienne. J’esquissai un sourire à cette pensée. Semblerait-il que je ne serais pas le seul à subir éventuellement les moqueries destinées aux personnes rousses. Ah que je le plaignais! Le rougeâtre s’avança jusqu’à une boite, farfouilla à l’intérieur et en ressorti un cahier.

- Salut, tu es mon nouveau coloc’ ?

Ce fut à ce moment-là que je remarquai que quelque chose de particulier se tramait. Il semblait fatigué, voir même épuisé. Je me félicitai de ne pas avoir remarqué les cernes se trouvant sous ses mirettes. C’était par sa voix que j’avais deviné l’anormalité. Cela avait capté mon attention visiblement. Sur le coup, je ne répondis pas à sa question. La réponse était évidente non? Les gens étaient stupides parfois. J’évitai de rouler mes yeux et accrochai mes commissures contre le plafond. Il ne fallait pas s’énerver. Règle numéro 1 : les rumeurs touchant les individus au tout départ de leur arrivé les touchaient jusqu’à la fin de leur scolarité. Faire bonne impression, montrer son « plaisir à socialiser » et le tour serait joué! Une fois fait, j’aurais la paix.

- C’est quoi ton nom?

Il m’avait à peine adressé un regard. Il semblait nettement occuper à gribouiller sur les feuilles accrochées à son cahier. Je lui fis une grimace abominable sachant bien qu’il ne l’apercevrait jamais et m’amusai à redevenir « Ethan, le beau et le divin ». Je sentais mes muscles devenir tendus. Molière, je me devais de penser aux farces de Molière. Ceci m’aiderait forcément à garder mon calme. Je passai une main à l’arrière de mon crâne tiède et me mis à émettre un rictus chaleureux digne de celui d’un gentil garçon.

- Désolé, désolé pour l’accueil un peu sec, ne tardais-je à dire avant de frapper le cajon tout en gardant un sourire sur mon doux visage. Je suis un peu tendu avec le déménagement et tout. Ethan Flanders pour vous servir…

C’était bien dosé. J’avais simplement l’air d’être un peu mélangé, tourmenté par tous ses graves changements qui survenaient dans ma vie. J’étais la pauvre âme égarée qui cherchait simplement à se rattraper. J’espérais que le garçon à mes avants, chiant à tenir ce stupide cahier dans ses mains, ne me jugerait pas trop. Quant à moi, je sentais cette haine habituelle rongée mon estomac. Il allait bien falloir que je me fasse à sa compagnie. Le choix m’avait été imposé. J’étais légèrement outré de voir qu’il reposait plus son attention sur l’esquisse ou les écrits qu’il transcrivait à l’intérieur du cahier que sur moi. L’attention je la cherchais? Mais bien sûr qu’est-ce que vous croyez! Sans elle je ne serais absolument rien. Que nada. Dans un mouvement sec, j’attrapai l’engin qui continuait de parsemer la musique et changeai de chanson afin de mettre quelque chose de plus agréable pour les oreilles saines. Du jazz. Ça pouvait aller.

- Et toi? Comment tu t’appelles? Questionnais-je avec une sincérité qui m’épata.

Sans exagérer les mouvements, je commençai à suivre le rythme de la chanson. Cela me détendait et me permettait de mieux réfléchir. Plus j’avais les mains occupées à battre la mesure, plus je me sentais en sécurité. Une fois le lion à mes avants domptés, je n’aurais plus ce problème. J’étais idiot, mais j’espérais également réellement bien m’entendre avec lui. Avoir quelqu’un dans son back up, ça pouvait toujours faire du bien. Et puis je ne souhaitais pas non plus partager de longues minutes de silence tout au long de l’année.

- Qu’est-ce que tu écris? Ça a l’air vachement intéressant.

Il y avait une pointe d’ironie, rien de bien méchant. J’espérais capter son attention ainsi.


Y'a plein de fautes partout sorry D: ! Je corrige ça demain!
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