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 Adam.

Adam Wiest
Pokémon involutif

Adam Wiest
Âge du perso : 17
Activité : Basket
Spécialité : Meneur
Fonction : Lycéen
Poste spécial : Membre du conseil des élèves
Avatar : Kuroko Tetsuya
Doubles-comptes : Evannah Westgate - Sloan de la Forêt-Blanche
Messages : 495
Date d'inscription : 22/02/2013
Age : 25
Pokémon involutif ❤

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Adam Wiest

Freedom soon will come, and it will come from the shadow ; Leonard Cohen - The Partisan

■ ÂGE : 17 ans ■ ORIGINES : Il est né en Georgie des USA. ■ NATIONALITÉ : Citoyen des Etats-Unis !  ■ SEXE : Masculin. ■ ORIENTATION SEXUELLE : Supposément gay. Très probablement. Mais on va oublier ce détail dans un coin. N'est-ce pas ?

■ STATUT : Elève (lycée) ■ RÉGIME : Interne ■ POSTE SPÉCIAL : Pas de fonction spéciale. ■ CAMP : Volfoni 4 eva D:

■ CURSUS : Basket■ SPÉCIALITÉ : Passes ■ GROUPE SOUHAITÉ : Victimes

■ RANG : Je peux garder le même ? *3*
A savoir
C'est pas super propre, mais Adam embrasse parfois le ballon après une victoire. Enfin, sa sauvageonne de bouche a déjà connu des robinets et des sols plus sales que ça. Son fruit préféré est la pomme, et il écoute plutôt Muse et Daft Punk qu'autre chose.
Physique

Adam n’a pas vraiment un physique hors-normes, à part ses cheveux teints en bleu. Cheveux d’ailleurs lisses et pourvus de multiples mèches désordonnées qui tombent souvent sur ses yeux – bleus, eux aussi, qui reflètent la plupart du temps une humeur joviale ou une franchise désarmante. Son visage n’est ni extrêmement beau, ni extrêmement laid, c’est celui d’un jeune homme banal. Enfin, si on devait choisir, je suppose qu’il serait tout de même classé « agréable à regarder ». Le corps d’Adam est relativement petit et frêle, et même si de longues heures à courir et à sauter accompagné d’une balle orange lui ont apporté des muscles, ils ne se voient pas. Pas… vraiment. Pas du tout.

Il aime évidemment se vêtir d’un maillot de sport – vous savez, sans manches avec un numéro – mais apprécie aussi les T-Shirts noirs un peu moulants, les jeans délavés mais pas trop, les converses de couleurs vives et les longues vestes foncées style militaire. Pour lui, tout ça ne représente pas forcément le nec plus ultra en matière d’habillement, mais il s’en contente et on voit qu’il ne cherche pas à sortir du lot en jouant sur l’apparence.


Caractère

Adam est quelqu’un qui a toujours l’air… joyeux. Heureux. Tout semble aller toujours bien dans sa vie, et il distribue sourire sur sourire même lorsque ce n’est pas le cas. Il a tendance à dire les choses telles qu’elles sont, sans détours, et est très rarement gêné. Véritable source d’énergie à l’état pur, il est capable d’entraîner ses amis dans n’importe quoi par la seule force de sa bonne humeur. Euh… Il en serait capable si seulement il avait des amis. C’est assez étrange, mais les gens ont tendance à ne pas trop s’attacher à lui – il n’est pourtant qu’un garçon normal avec une vie banale – alors que son caractère accueillant devrait suffire à attirer les gens comme des mouches attirées par… par un cadavre…

Bref.

Adam n’a jamais eu de relation, ni fille ni garçon, n’a jamais été attiré par personne et a toujours entendu son père dire du mal des homosexuels. Se sentant certaines tendances, il a décidé de ne pas se prendre la tête. On pourrait dire que sa devise actuelle est « aimer tout le monde mais n’aimer personne » : c’est la seule tactique qu’il a trouvé pour vivre en toute tranquillité.

Cependant derrière son éternelle affabilité se cachent parfois des idées sombres et pas très aimables, en particulier lorsqu'un imbécile juge bon de faire jouer ses muscles, sa langue de vipère, sa supériorité et que sais-je encore. Dans ces moments-là, Adam ne sait plus très bien s'il veut persister à croire qu'eux aussi, ils ont un bon fond. Il est tellement prédisposé à être une victime totale, le type transparent sur lequel on marche sans même s'en rendre compte et que presque tout le monde prend plaisir à le martyriser. Il est gentil, mais pas au point de supporter ça, même si sa seule arme est son cynisme cinglant et son habileté avec un ballon.


Histoire

Contact rugueux sous sa main, la vitesse de l’air tout autour de lui – ou plutôt, sa propre vitesse – qui siffle à ses oreilles, du bleu dans son champ de vision. Quelques rires, des cris ou des sifflements – pas beaucoup. Un soleil estival et sec et dans l’air l’odeur de viande qui grille. Le filet blanc là-haut, agité d’un coup de vent chaud. Autour de lui, des pas, des bonds, des trépignements sur le goudron. Les gravillons crissent sous la semelle. Bruit sourd et répétitif, bruit creux du ballon qui rebondit. « Passe la moi ! » On lui hurle dessus, il cherche autre chose du regard – trop près, trop marqué. Là, l’autre derrière. La balle part avec puissance et s’en va droit dans ses mains, qu’il hisse bien au-dessus de sa tête pour la déposer presque délicatement au centre de l’anneau. Des exclamations frustrées, des réjouissances autour de lui – on lui tape dans le dos.

C’est ce jour-là qu’Adam est vraiment né.

Avant, avant tout ça, il n’y avait rien – rien que le néant étouffant d’un petit pavillon en bois blanc à Augusta, à quelque centaines de mètres de la Caroline du Sud. Inutile de préciser que l’argent ne coulait pas à flots. Inutile de raconter les parents sec et aigris par la vie, qui se démenaient pourtant pour que leur fils ait tout. Adam n’était pas grand-chose à cette époque-là. Un petit châtain-blond aux yeux bleus, solitaire. L’école primaire ne lui a jamais laissé sa place au sein d’un groupe – il rentrait souvent avec tous ces bleus sur les tibias qu’il ne pouvait pas cacher à sa mère à cause de ses pantacourts. « Je me suis cogné. » « On a joué au foot. » Adam ne jouait pas au foot. Il n’aimait pas le sport, tout simplement, il aimait des choses plus simples, plus chaleureuses, plus raffinées aussi. Il jouait avec les chats errants de longues heures dans les parcs à l’herbe desséchée. Il contemplait la frontière en pensant « si je fais un pas, je serais dans un autre Etat. » Il trainait sa vie derrière lui et, à cet âge où tous les autres garçons ont trop d’énergie, perdait ses grands yeux bleus déjà vitreux dans le ciel, à travers la fenêtre poussiéreuse.

Puis il y a eu cette sorte de fête. Il avait presque onze ans, c’était pendant les vacances – juste des voisins et des gens sympas qui avaient organisé un barbecue. Il y avait des enfants, et des jeunes hommes. Un terrain de basket. Quelques filles qui n’avaient rien à faire. C’est là qu’Adam a été parachuté dans un match, un petit match minable qui lui a laissé un souvenir étincelant. Il en sourit encore, rien qu’à la pensée de cette passe décisive, cette passe qui était la sienne. S’il regardait en arrière avec un peu plus d’attention, il s’apercevrait qu’aucun d’entre eux ne savait jouer, et qu’il a juste eu un formidable coup de chance. Mais c’est ce coup de chance qui l’a sortir de sa torpeur. « Maman, je veux faire du basket. »

Et ce fut le club scolaire, le club pas scolaire, et la satisfaction d’être le meilleur. Pas le meilleur en paniers, ça non. Trop petit – toujours trop petit, quand est-ce qu’il allait finir par grandir ? Mais le meilleur en passes magiques dont tout le monde dans son équipe était dépendant. Il n’est resté que quelques mois cependant, sa cheville gauche a lâché. Crac, comme ça, quelques semaines avant leur premier match avec une autre école. Il est allé les voir avec son plâtre, il était là, sur les gradins, il a crié avec les autres spectateurs quand il le fallait et il est resté gravement silencieux quand il le fallait. Après le match – son équipe avait gagné, même sans lui, évidemment – il a descendu les escaliers en manquant trois fois de tomber avec ses béquilles pour aller les saluer.

Ils l’ont ignoré.

Et il s’est rendu compte enfin qu’il ne valait rien, que personne ne le voyait réellement. Il était là, et tant qu’il l’était, c’était sympa, mais s’il partait, personne n’allait se plaindre. Ces garçons suffisants, tous plus grands et musclés que lui, ne l’ont même pas remarqué – le blond-châtain trop petit qui les attendait à la sortie.

Sa mère l’a retrouvé ce soir-là, au milieu d’un parking presque désert, allongé au milieu de quelques autres adolescents maigres dans un nuage de fumée aux odeurs vertes. Les cheveux bleus.

Elle l’a injurié et giflé, l’a ramené à la maison en pleurant. Quelques semaines plus tard un calvaire tout autre qu’une simple vie monotone commençait. Le collège privé pour enfants à problèmes – ce qu’il n’était définitivement pas, mais ses parents voulaient vraiment le meilleur pour lui. Et ne plus l’avoir dans les jambes, certainement. Là-bas, les adultes aussi lui faisaient des bleus qui passaient inaperçus dans la jungle d’écorchures qu’était devenu son corps. Les enfants étaient soit hargneux, soit comme lui, trop brisés pour penser à maltraiter qui que ce soit. Il se souvient avoir mordu jusqu’au sang le prête lors de la « confession » – et bon sang, Adam ne pensait pas qu’un moment aussi cliché qu’un religieux avançant la main vers un enfant pouvait être si effrayant.

Il s’est fait exclure avec le sourire.

Depuis, Adam sourit toujours. Il a fini sa scolarité dans un collège normal entourés de gens normaux qui, bien qu’ils ne se rendaient même pas compte de son existence, ne pensaient pas qu’à le torturer. Il souriait aux gens dans la rue, à ses parents le matin, aux chats de quartier parce qu’il était simplement content. « Je suis enfin sorti de là. » C’étaient deux très longues années pour le fragile adolescent, mais il avait enfin cette énergie qui lui avait toujours manqué. Une énergie cynique, tranchante comme un éternel doigt d’honneur à la vie. « Tu ne m’as pas eue, salope, et tu ne m’aurais jamais. » Il a repris le basket en club, il a pu faire accepter à sa mère la teinture bleue quotidienne, ses notes ont augmenté – dix-huit en derrière année de collège, c’était lui le meilleur mais personne ne le savait.

Lorsque son père a été muté au Minnesota, c’était la plus grosse chance qu’Adam n’ait jamais eu. Parce que là-bas, il y avait cette académie devant laquelle il rêvassait parfois – de vieux prospectus oubliés au fond d’une maison de presse, qui n’intéressaient personne – et qui proposait des cursus qui faisaient miroiter ses yeux comme des lacs au printemps. Volfoni il voulait, Volfoni il eut – pas très difficile de convaincre ses parents.

Depuis, les choses ont repris leurs cours. On lui tape dessus, il ne se défend pas, il refoule son amertume et sourit de ses lèvres ensanglantées. Ses notes ont un peu baissé – mais c’est normal, le niveau a augmenté –, il a fait connaissance avec l’hôpital et n’a toujours pas beaucoup d’amis, bien qu’un peu plus que pas du tout. Mais surtout, il continue à jouer au basket – il est dans l’équipe, bon sang, dans l’équipe. L’Académie déménage en Floride ? Des élèves sont morts ? Ça arrive. Adam survivra jusqu’à la fin de ses études universitaires au moins, tant la vie à Volfoni lui semble paradisiaque. Il n’abandonnerait cette école pour rien au monde. Parce que malgré les pansements qui ornent sa joue toutes les deux semaines, il a l’impression d’être… enfin quelqu’un ?

■ Pseudo : Bah... Adam ? Avant, je m'appelais Hinata, Akunoko, tout ça... Maintenant c'est vaguement Hiyata. Sur osu. Y'a personne qui connait osu ? Oh ouais, j'irais faire des topics osu.
■ Âge : 15 ans ! *commence à se sentir UN PETIT PEU plus grand*
■ Comment as-tu atterri ici ? (ouais on se tutoie, hein) : On m'a montrééé >w< ~
■ C'était long de lire tous les sujets annexes ? : Un petit peu °O°
■ Des trucs à changer sur le forum ? : Naaaah D': Si, cette question était pas en gras et sur la même ligne que la précédente. J'ai du la changer moi-même. Tsss. /SBAF/
■ Code de validation : Emile est passé par là ♥
■ C'est chiant les fiches, pas vrai ? : Kah ? Les fiches de présentation ? J'adore.
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Jushirô Himeruya
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Jushirô Himeruya
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Poste spécial : Professeur d'escrime du cursus Théâtre
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Huhuhuhu !
Bon et bien déjà je te félicite d'avoir eu le courage de reprendre ton ancienne fiche, et ce que tu as fait de ton histoire est vraiment bien. C'est mon petit avis personnel mais je trouve que tu t'es beaucoup amélioré depuis sa première version et ne serait-ce qu'entre l'écriture de l'histoire et des caractéristiques, il y a vraiment un fossé. C'est agréable à lire, c'est intéressant et les petites anecdotes sur Adam sont super sympas. En te focalisant sur des passages précis et en les détaillant ça donne du rythme et ça évite le côté plat de l'énumération de faits et en même temps ça développe le personnage dans un contexte. C'est bien plus vivant et intéressant que la description pour voir le caractère du perso.
Enfin voilà, je suis content ♥

Et puis comme ça je peux en profiter pour sortir le formulaire de validation des fiches 8D

Dois-je te souhaiter de nouveau la bienvenue ? Tu seras toujours le bienvenu.

Infos en +
Journal & liens + Pense aussi à créer ton journal pour mieux t'y retrouver dans tes RPs et te faire quelques relations à Volfoni.
Clubs + Tu peux également rejoindre un club, ça pourrait t'être utile pour plus tard, fufufufuh !
RP ! + Et bien sûr le plus important, si tu n'as déjà rien de prévu ou que tu cherches encore, n'ai pas peur de venir mendier des RPs

 
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