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 Fatality [Zenko Kuromiya & Emile J.B. Evans]

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Un autre profil de John Kennedy disparu dans le revolver en plastique rouge.
Emile le releva pour que la pièce tombe plus rapidement. Il ne voulait pas mourir, pas encore. Pas encore une fois. Les zombies arrivaient inexorablement vers lui et il commençait à s'affoler. Les jeux où il fallait se concentrer, ce n'était pas pour lui, les jeux-vidéos en général d'ailleurs, mais il aimait bien passer par la salle d'arcade quand il se baladait en ville le samedi matin. Surtout quand, comme aujourd'hui, il faisait un temps de merde et que son portefeuille était plein de pièces d'un demi dollar qui n'arrêtaient pas de s'entrechoquer à chaque pas. C'était très désagréable. Alors il venait vider tout ça ici, parce quand il faisait un temps pourri, ce n'était pas la peine d'aller à l'académie pour chercher les gars et s'entraîner et qu'il détestait rester enfermé chez lui à tourner en rond. Ses balles ne lui servirent pas à grand chose, il paniqua quand un monstre arriva par sa droite et le loupa deux fois avant de perdre misérablement. Le pistolet alla amoureusement embrasser l'écran, accompagné par un cri de rage de celui qui l'y envoya. Un éclat de plastique s'envola dans les airs, mais Emile se garda sagement de le dire au gérant qui vint se scandaliser de son attitude. Ces machines ça coûte cher, porter plainte, prendre ses responsabilités...Blablabla. Il se contenta de lui adresser un regard furibond et n'augurant aucune attitude responsable avant d'aller se vautrer dans l'un des immondes fauteuils oranges qui meublaient la salle avec bon goût et raffinement.
Il ouvrit son portefeuille et en tira ses dernières pièces. Il n'allait pas tarder à rentrer. Il n'avait pas encore mangé, et il avait préféré utiliser ses derniers dollars pour jouer plutôt que se payer un hamburger chez McDo. Il devait lui rester des nouilles, comme d'habitude. Sa mère n'arrêtait pas de lui écrire pour lui dire de mander des légumes, que ce serait meilleur pour lui et que ça améliorerait ses performances au basket, plutôt que de se gaver de cochonneries, mais il aurait bien été incapables de les cuisiner. Ce serait donc des nouilles, et peut-être passerait-il prendre une barquette de porc au caramel chez Guo en passant. Il ne lui avait toujours pas pardonné l'épisode du congélateur, mais c'était le seul commerçant à lui faire autant de réductions et à accepter de lui faire crédit, alors tant pis pour sa fierté. Mais rien ne pressait. Il laissa tomber sa tête sur le dossier et regarda sans le voir le plafond marqué de tâches jaunâtres. Infiltrations d'eau. Pas étonnant avec ce qu'il tombait dehors. Il n'avait pas envie de bouger, pas tant que la pluie battait les carreau avec autant de vigueur. Ici, il était à l'abris et, même si le proprio était un peu radin sur le chauffage, les lumières jaunes et orangées et tous les gens qui s'agitaient dans la bonne humeur -pour la plupart- donnait au lieu l'ambiance une ambiance chaleureuse et familière. Il finit par s'extraire avec difficultés de son fauteuil défoncé pour aller se chercher à boire au distributeur. Il y avait bien un bard à côté, mais il n'avait pas envie d'étaler sa maigre fortune de cinq pièces d'un demi dollar devant les autres clients. Kennedy lui paraît bien un chocolat froid, et en toute discrétion. L'établissement n'avait pas le droit de proposer de l'alcool dans ses distributeurs automatiques. Trop de mineurs. C'était dommage. Par ce temps de chien, il aurait autant aimé quelque chose qui le réchauffe. Il hésita, s'arrêta à mi chemin, entre un groupe de filles plutôt mignonnes qui gloussaient en s'essayant à un jeu de danse et une blonde qui faisait voltiger une Sindel implacable à Mortal Kombat face à un de ses potes, un petit brun qui jouait avec Smoke.
Pourquoi faire demi-tour alors qu'il était déjà là ? C'était particulièrement débile. Il enfonça ses mains dans ses poches et reprit nonchalamment sa route en jetant un oeil à la partie des deux combattant. Sindel wins. Fatality.

_ Bah Zenko, qu'es'tu fous là ?

Il avait bien fait de choisir le chocolat froid.
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FATALITY;

feat Emile J. B. Evans;




Je baille à m'en décrocher la mâchoire, pour jette un coup d’œil aux alentours. Les volets sont encore fermés, mais la chambre est vide. Quelle heure il est ? Je choppe le réveil que ma mère m'a filé avant de partir -finalement, il aura servi une fois dans l'année. 11 heures. Ah ouais, tu m'étonnes que l'autre est pas là. Enfin, c'est pas comme si j'ai cours.

Je me lève lentement. Qu'est-ce que j'ai fais hier pour être si crevé, déjà ? J'ai dû faire mes exercices de maths... Je descend aux sanitaires -sanitaires, c'est quoi ce mot, sérieux, c'est moche, chiant à retenir, et encore moche, qu'est-ce qui est passé par la tête du mec qu'a inventé la langue ? Remarque celui qui a inventé les maths devait avoir bien fumé aussi- pour me doucher. Y a deux autres mecs en train de parler quand j'y arrive. Pas de mes connaissances. Je les ignore et vais sous l'eau.
Je crois qu'à chaque douche je vais me répéter à quel point ça fait du bien. Mais vraiment. Je retrouve vite ma forme. Et me rend compte, en retournant au lavabo où j'ai posé mes affaires, que j'ai pas amené de vêtements. Et j'ai pas envie de remettre les affaires que j'avais pour dormir, vu comment j'ai dû suer. Bon. Tant pis. Je noue ma serviette autour de mes hanches et remonte comme ça. Qu'aucun pion vienne me faire chier pour ça, je vous préviens ! Je vois pas ce que ça a « d’indécent ». Certainement par ce que je sais pas ce que ça veut dire.
Coup de chance, j'en n'ai croisé aucun. Tant mieux. J'ouvre les volets, et me prend une saucée sur la gueule. Et merde ! Ça valait le coup que je me sèche en bas ! Je referme vite la fenêtre. J'ai pas prévu de rester à l'intérieur du lycée aujourd'hui, alors vu ce qui tombe, j'ai intérêt à bien m'habiller. Pas de pantalon bas aujourd'hui, en tout cas. Ça fait des infiltrations d'eau. Je prend un jean large qui a déjà fait ses preuves niveau étanchéité, un tee-shirt simple, pour l'intérieur, et un gros sweat par-dessus, celui que je met normalement par temps pourri comme aujourd'hui, et une paire de baskets usagées. Pas question de bousiller des chaussures neuves avec cette pluie.
En sortant du bâtiment résidentiel -c'est pareil ça, c'était trop simple internat ? Ou Prison?- je vois qu'il y a un parapluie rangé dans le meuble fait pour ça. Je sais pas à qui c'est, mais ce que je trouve, je le garde. Surtout que je dis pas non à une protection supplémentaire, même si ça a l'air de s'être un peu calmé. Il est tout noir, tant mieux, j'aime pas les motifs voyants.
Je sort mon portefeuille de ma poche. Ça va, j'ai pas mal de fric, prendre le bus va pas me ruiner. J'aime pas le bus normalement, mais bon, y a des fois où c'est quand même mieux que de se tremper la gueule. Je trace jusqu'à l'arrêt et, miracle, je suis synchro avec lui. Bon, donc, où je vais, moi ? La salle d'arcade me paraît une bonne idée. C'est l'endroit parfait pour les jours pourris comme ça.

Ah ouais, c'est assez bondé. Tout le monde a eu la même idée apparemment, merde. Bon, y a quand même de la place, faut pas pousser. Alors, à quoi je vais jouer pour évacuer la frustration de ressembler à un chien mouillé ? Par ce que oui, ce parapluie de merde s'est retourné et n'a servi à rien ! Hmh ? Tiens, je crois que je connais ce poteau planté au milieu de l'allée.

    « Jordan ? »

Ça fait bizarre de l'appeler directement à chaque fois. Par ce qu’Émile, il déteste son prénom et préfère qu'on l'appelle Jordan. Il préfère, ça veut dire que si tu le fais pas, il te casse la gueule, hein. Mais dans ma tête, c'est toujours Emile. Même sur mon portable, je l'ai enregistré sous ce nom. D'ailleurs j'ai peur de m'embrouiller des fois. Moi, perso, je le trouve pas si moche que ça, ce nom. 'fin bon, c'est certainement par ce que je suis surtout de culture Japonaise, même si j'ai passé un moment aux USA. 'fin bref, moi, je trouve qu'Emile ça sonne mieux que Zenko. Mais bon c'est pas grave.

    « Bah Zenko, qu'es'tu fous là ?  »

Je devine que c'est pas vraiment la question qu'il voulait poser au début, vu la tête qu'il tire, mais il a certainement compris que c'est à cause de la pluie que je ressemble à un zombie. Même si j'ai un parapluie dans les mains. Je dois faire peur à voir, d'ailleurs, maintenant que j'y pense, par ce que, en général, l'eau me plaque les cheveux au visage et me donne une expression constamment... zombifiée, je crois. Enfin, en tout cas, l'air encore plus énervé que d'habitude, quoi.
Je passe une main dans mes cheveux pour les ébouriffer un peu en grommelant. Ça ressemblera certainement à rien, mais toujours plus que ce à quoi je dois ressembler maintenant.

    « Y'avait plus d'gamins à bizuter à l'internat, j'me suis dit qu'ils s'raient tous ici. »

j'ai pas répondu sérieusement, bien sûr. Quoi que, ça serait pas une si mauvaise idée.



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On aurait dit un petit chien.
Emile aurait adoré voir Zenko s'ébrouer, mais il se contenta de passer une main dans ses cheveux. Dommage. Un grand sourire étira ses lèvres et il donna une grande claque dans le dos de son équipier en rigolant. Oui, plein de gamins à bizuter ici. Il n'avait pas eu l'idée, pas eu l'envie de s'en préoccuper jusqu'à présent, le moral miné par la solitude, l'ennui et le temps, mais maintenant que Zenko était là, ils allaient s'amuser, vraiment s'amuser. En plus, il avait besoin de blé, certaines des meufs n'étaient pas trop moches et de toutes façons, il n'avait rien de mieux à faire. Mais avant de foutre le bordel dans la salle d'arcade et de risquer de se faire virer pour bordel organisé, Emile avait juste envie de jouer. Avec Zenko. Cela faisait un moment qu'ils ne s'étaient pas vus, les vacances, tout ça, et il avait toujours du mal à faire redémarrer la machine à la rentrée. Parce qu'il n'aimait pas la rentrée, tout simplement, et qu'il était toujours moins heureux de revoir ses coéquipiers qu'il n'aurait du. Il était temps de remédier à cela.

_ Ouais attends, j'reviens.

Il courut vers le gérant qui lui avait fait des remontrances tout à l'heure et se fit faire de la monnaie sur un billet de dix dollars sous son regard ravi. Ouais ouais, il repayait le matos abîmé d'une autre façon. Il revient vers Zenko à grandes enjambées, bousculant quelques individus de trop peu d'importance physique pour qu'il prenne la peine de les éviter et attrapa son camarade par le bras pour l'amener joyeusement vers Manx TT Super Bike. Le jeu était déjà occupé par deux gamins, visiblement des collégien, qui établissaient des records minables et se postillonnaient joyeusement dessus à travers leur appareil dentaire. Il se contenta de taper gentiment sur l'épaule du plus petit et celui-ci lui céda immédiatement la place, abandonnant la partie en cours de route. C'était bien le cas de le dire. Son pote n'était visiblement pas aussi coopératif et il lança un regard noir à Emile sans lever ses fesses de la moto factice. Emile se tourna vers Zenko avec un air entendu et il poussa le type d'un grand coup de coude dans les côtes? Celui ci se cramponna quelques instants et laissa échapper une exclamation de douleurs et quelques injures colorées, ce qui eu pour inévitable effet d'attirer l'attention sur eux. Personne n'osa intervenir pour venir en aide au garçon grassouillet. Normal, Emile n'était pas inconnu dans les parages et, si ses descentes avec sa bande de potes pour racketter en masse étaient du passé, il avait quand même sa petite réputation et les gens évitaient de lui chercher des noises en général. sauf les petits insolents bien sûr. Un autre coup eu raison de lui et il tomba sur le carrelage comme un gros sac, sous les rires de ceux qui observaient la scène. Son ami se précipita pour l'aider à se relever et Emile présenta la moto tout juste nettoyée de son déchet à Zenko avec un grand geste théâtral.

_ Si m'sieur veut bien se donner la peine...

Sans attendre, il enfourcha la moto rouge et inséra de nouvelles pièces à l'effigie de Kennedy dans la fente métallique de la machine qui les avala avec un tintement satisfait. Cher Zenko. Il lui lança un sourire carnassier avant de fixer l'écran qui préparait le départ de la course. Il allait gagner. Il était le chef, il ne pouvait que gagner, même si il savait Zenko très adroit et doué à ce genre de jeux. Il fallait bien, il n'allait pas jouer à des trucs où il était sûr de le battre, cela n'aurait eu aucun intérêt, il devait y avoir des enjeux. Il ne devait, ne pouvait pas perdre.

_ J'vais pas t'laisser une chance mec, tu seras pas parti que j't'aurais d'jà rejoins sur la ligne d'arrivée !

Ready ? Go !
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FATALITY;

feat Emile J. B. Evans;




Je tire une grimace après qu'Emile m'ait refilé une claque dans le dos, bien qu'il ne la voit pas, regardant déjà ailleurs. Pas que j'aime pas spécialement ça, ou que je sois une chochotte, mais faut dire qu'il est plus costaud que moi et qu'il oublie de se ménager des fois. Je serais un des mômes qui gueulent autour de nous, je serais brisé en mille morceaux.
Je l'attend, comme il est parti chercher... quelque chose. Ah, de la monnaie apparemment. Il me choppe par le bras et m’emmène devant un jeu. Manx TT Super Bike. Je kiffe ces jeux. Quand ils ne se cassent pas sous moi. Sérieux, une fois, je prenais les virages tellement violemment que la moto a fini par se casser de sur son support. Et pourtant c'est sensé être solide. Je me suis bien tapé la honte en tout cas, mais le problème a été vite réglé comme j'ai cassé la gueule de tout ceux qui riaient.
En l’occurrence, le jeu est déjà occupé par deux gamins boutonneux. Le premier se montra plus intelligent qu'il ne le semblait en sautant littéralement de sa moto pour s'enfuir la queue entre les jambes lorsqu'Emile lui a tapé sur l'épaule. L'autre, par contre, semble assez têtu. Il lui lance un regard noir -il ose ! D'un regard, Emile me fait comprendre qu'il s'en occupe. C'est pas juste pourquoi c'est toujours lui qui s'amuse en premier ? … Certainement par ce qu'il a 5 ans de plus que moi. Tch.
Je remarque les regard des autres alors qu'il fait dégager le gosse. Mais s'est qu'il est connu ici aussi Emile. Vu l'ambiance, je suis sur que ça serait pris comme un sacrilège que je m'en mêle. Ils se mirent à rire quand l'autre toucha enfin le sol. Quelle bande d'hypocrites. Mais ça m’énerve de rien faire, moi. L'ami lâche vient aider Ducobu à se relever, et ils passent à côté de moi pour s'en aller. Une balayette discrétos et je vais beaucoup mieux. [HRP : une « balayette discrétos », chez Zenko, c'est un putain de coup de pied latéral dans les tibias.]

    « Si m'sieur veut bien se donner la peine. »


Il me présente une moto et enfourche l'autre. Je monte à mon tour. Bon, ça doit faire un moment que j'y ai pas joué malgré tout.... m'enfin, ça s'oublie pas ces trucs-là. Je tourne la tête vers Emile qui est en train de me faire un sourire carnassier. Je suis sensé avoir peur, mec ?

    « J'vais pas t'laisser une chance mec, tu seras pas parti que j't'aurais d'jà rejoint sur la ligne d'arrivée. »

Je souris à mon tour.

    « Mais bien sûr. T'es sûr qu'tu veux pas que j'te laisse une avance d'une minute, j'veux jouer fair play.  »

Sur quoi la partie commence. Je prend déjà le premier virage comme un bourrin, et le bruit de la mécanique sous moi me rappelle de faire gaffe. Hors de question que je rembourse un deuxième truc comme ça, c'est hors de prix. A côté de moi, Emile pousse une des motos « ordinateur » sur son chemin... Mais c'est qu'il me l'envoie dessus en plus ! Nouveau virage bourrin accompagné d'un juron incompréhensible. Et v'là qu'il est devant moi maintenant. Ça va pas se passer comme ça, non mais eh !



[HRP : ce fut une réponse.... très utile /SHOT/]
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