Crème. | Adam.

Salvatore Kimimichi
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Salvatore Kimimichi
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Crème.
Il fumait de plus en plus.
Ça se sentait sur ses chemises, dans ses cheveux, ça se voyait dans le creux de plus en plus soutenu entre les premières phalanges de son index et de son majeur, jolies courbes cancérigènes qui portaient le goudron à sa bouche sans qu'il ne trouve rien à redire. Qu'il accepte ou pas, il raquait de plus en plus de cigarettes à Preston. Qu'il assume ou pas, ses vêtements s’imprégnaient du parfum amer du tabac froid et ses parents finiraient par le sentir, son nez ne venait pas de nulle part. Aidan aussi sentirait. Il se décevait tout seul, et pour se consoler il fumait.
À loisir.
Il le vit arriver au loin, resta assis sur les marches du Starbucks à l'extérieur du centre commercial, tirait une des dernières lattes de l'après-midi. Un mec aux cheveux bleus ça se repère de loin, et les gens le contournaient comme s'il avait une gueule de skinhead. Une monstruosité innommable, au bas mot. Salvatore soupira de dégoût face à une telle scène. Adam était sans aucun doute un ange. Tu pouvais prendre une photo de lui et la faire encadrer, il devenait Saint Adam, mort pour vos péchés. Et ces cons s'écartaient sur son passage comme s'il avait la gale. Pathétique.
Son ventre gargouilla et il fuma son mégot avant de l'écraser sous sa semelle et de se relever. Sa voix ne portait pas loin, mais elle se reconnaissait assez bien pour qu'il sache où regarder pour le rejoindre.

- Wiest ! Ici.

J'ai la dalle.
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Adam Wiest
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C'était plutôt une belle journée, comme toutes les journées à Arcadia.
Adam était sorti s'acheter une nouvelle paire de chaussettes, parce qu'il venait de s'apercevoir que sa dernière paire potable était aussi trouée que les cinq précédentes et qu'il n'avait plus rien à se mettre aux pieds ; et c'est en sandales qu'il parcourait les rues. Ça lui apprendrait à ne pas faire attention à ses affaires. Pas que ça le dérangeait de porter des chaussettes trouées au final, mais quelque part il n'avait pas envie que quiconque voie ses orteils dépasser.

Il se demandait si c'était à cause des chaussettes bleu marine à liseré argenté que les gens l'évitaient comme ça. Ce n'était certes pas l'achat le plus glamour qui soit, mais n'importe qui allait s'acheter des chaussettes à un moment où l'autre de sa vie. Ça ne pouvait pas non plus être ses mèches bleues qu'il n'avait pas pensé à peigner au sortir de la douche. La population de la ville était suffisamment colorée au niveau capillaire, et Adam se faisait facilement éclipser par tous les blonds, les roses et les rouges flamboyants.
Non, c'était à cause du coquard qu'il aurait presque oublié sans la douleur qui tiraillait continuellement son globe oculaire. Il ne savait pas à quel point les yeux étaient des choses fragiles, jusqu'à ce qu'on ne le lui démontre, la veille.

Il redressa la tête comme un animal qui reconnaît la voix du Maître lorsque Salvatore l'appela et se dirigea en pressant le pas vers les marches où son aîné était assis, sans trop se demander ce qu'il lui voulait. Salvatore appelait, Adam rappliquait, c'était aussi simple que ça. Il ne se sentait pas en position de lui refuser quoi que ce soit, à part, peut-être, un baiser.

En s'approchant, il reçut un peu de fumée sur le visage et ne put réprimer une sorte de toux embarrassée. C'était désagréable. Personne n'aurait envie d'embrasser une bouche imprégnée de tabac.

Pourtant Adam se dit vaguement qu'il pourrait en avoir envie et oublia tout de suite cette idée - ou plutôt fit son possible pour l'oublier et réussit étonnamment bien -, agitant mollement la main qui tenait la paire de chaussettes flambant neuve en guise de salut, esquissant un sourire qui vint aussitôt envoyer une décharge de douleur dans sa paupière noircie et gonflée.

- Salut.
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- Qui t'a fait ça ?

Ses sourcils froncés n'auguraient rien de bon, à raison.
Il était le seul à pouvoir décider de si l'on devait toucher à Adam ou pas. Il était celui qui ordonnait et personne ne le défiait. Personne n'avait d'intérêt à le défier. À Arcadia les gangs grouillaient d'une curieuse envie de se faire voir et nombre des meneurs devaient faire face à quelques larbins qui se sentaient pousser suffisamment d'ailes pour vouloir renverser l'ordre en place. Salvatore savait qu'il aurait lui aussi à étouffer une rébellion de ce genre tôt ou tard et les occasions ne manqueraient pas. Et si s'en prendre à l'équipe de basket était une menace, il allait devoir mater du sous-fifre.
En plus de devoir gérer Jordan. Emile, oui.
En plus de devoir tout cacher à Aidan.
En plus de devoir écarter sa sœur et la famille Hartwood des conflits qui pourraient éclore dans les prochains jours.
Qu'est-ce qu'il avait à sourire, lui ?

- Arrête de sourire.

C'est un ordre.
Son souffle avait la texture de la cendre et la fragrance du tabac chaud. En respirant ça, ses poumons s'arrachèrent.

- Baisse les yeux.

Tu me rends malade.
C'est plus facile à justifier.
Une marche au-dessus de lui, il aurait presque été trop grand. Plia le coude pour atteindre sa joue avec deux doigts, frôler l’œil abîmé de l'air le plus sérieux de monde. Pas besoin de toucher pour le faire frémir, pas besoin de ça pour lui faire mal, il était si pur que même son œil était puceau. Ça aussi, c'était pathétique.
Tout était pathétique, aujourd'hui. Tout le serait.
Le pire, c'était de se dire que rien n'aurait l'obligeance d'épargner ses papilles. La journée serait faite de fadeurs ou d'épices bien trop fortes, les saveurs s'accumuleraient, satureraient, et il finirait par aller les vomir comme il avait vomi tout ce qu'il avait avalé le soir d'Halloween.
Sa vue lui était parfois insupportable. Il avait beau chercher à l'oublier, il avait trop bonne mémoire pour pouvoir trier ses souvenirs et il enviait Adam, oh oui il l'enviait de n'avoir vécu que sa petite vie facile pendant dix-sept ans. Dix-sept ans de concentré d'amour et d’élixir de bonheur tandis que lui crevait la gueule ouverte d'avoir enchaîné connerie sur connerie en attendant qu'on vienne le sortir de là mais personne, personne n'avait cherché à l'en sortir, de ses conneries. Il y en avait eu un, qui aurait pu réussir. Mais ce n'était pas en lui brisant la colonne vertébrale et tous ses rêves au passage qu'on pouvait le hisser vers le haut.
Sa vue lui était insupportable et c'est aussi pour cela qu'il ne voulait plus le voir. Les yeux d'Adam en portait un sur deux comme si son image s'était gravée dans ses iris à force de l'avoir fixé. Quelque part, Salvatore était fier de lui. Ça aurait pu être Adam, ce soir-là. Ça aurait pu être Adam et il avait pris sa place, pour le mieux.
Désolé amour. Désolé.
L’œil disparut sous sa paume sans qu'il le touche.

- T'as une sale gueule.

Et la tienne pue gros connard.
Il enlève sa main sans tarder, fixe sans comprendre les chaussettes qu'il a gardé en main tout ce temps. Là encore, ses sourcils se froncent de consternation et ses mots échappent à son contrôle.

- Qu'est-ce que- T'as besoin que tout soit bleu, autour de toi ? C'est pour ça qu'tu réagis pas quand on veut t'en faire ?

Sans déconner, y'a tout qui me rend nauséeux, là.
Son soupir coupe court à tout ce que pouvait espérer dire Adam et le claquement de doigt de Salvatore lui intime de ne pas lui faire perdre plus de temps que nécessaire. Quand il se met à gravir les marches qui le séparent de la porte d'entrée, on peut très bien voir une de ses jambes flancher à chaque pas.

- Suis-moi.

J't'offre un café.
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Adam avait baissé le regard mais n'avait pas arrêté de sourire ; et même avec les yeux vers le bas il ne voyait toujours que Salvatore, les chaussures de Salvatore. Il ne frémit pas, n'eut aucune réaction lorsque sa main se faufila jusqu'à son œil, même si ça lui faisait mal. Après tout, la douleur n'avait jamais nécessité de réaction particulière. La douleur était quelque chose d'intérieur.

Il ne voulut pas répondre, à la fois parce qu'il savait que l'entendre parler dérangerait Salvatore, et aussi parce que ce dernier ne lui en laissait pas l'occasion. Il aimait s'écouter parler - Adam l'avait remarqué.

Il le suivit sans discuter, et c'est quand ils franchirent la porte du Starbucks, l'un à la suite de l'autre, qu'Adam ouvrit la bouche à nouveau.

- Tran Yo. *

C'était tout con, comme Tran d'ailleurs. D'habitude, le coréen n'en avait à peu près rien à faire de lui, mais il avait suffit qu'Adam tente de protéger Jiang Li (et il fallait qu'il arrête, parce que c'était en aucun cas son job et qu'il devait avant tout se préoccuper de sa propre survie) pour qu'il se fasse repousser d'un coup de poing vif et précis.
Il avait passé la demie heure suivante roulé en boule contre un casier, et avait ressorti la tête de ses genoux bien après que les plaintes de Jiang Li aient cessé de se faire entendre et que les pas vifs de Tran Yo, puis les pas hésitants du chinois ne n'aient disparu progressivement.

Il était content de voir Salvatore, maintenant. C'était rare qu'il ait l'occasion de lui parler en dehors des heures de basket. Ce n'était pas forcément agréable, mais il était content ; donc il souriait. L'autre puait la clope et avait l'air d'avoir une humeur à vomir, mais Adam ne voyait pas pourquoi il s'en serait allé.
Peu importe comment il présentait la chose avec ses ordres brefs et ses soupirs, c'était Salvatore qui l'avait invité.


* si ça colle pas au personnage je modifie hihihi ARRETE DE DIRE CA ET FAIS TOI CONFIANCE NOM DE DIEU DFGHTYJ
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- Tran Yo ?

Cette petite merde ? Il sait taper, lui, ou c'était un coup de Caleigh et Adam refusait de s'avouer plus faible qu'une gonzesse ? Quoi qu'il en soit, ces deux-là ne faisaient pas partie de ses larbins et étaient sous la coupe de quelqu'un d'autre. Pas grand-chose à craindre pour sa position, donc, mais si ce con s'en était pris délibérément à Adam et que ce dernier n'avait pas voulu jouer les héros en sauvant la veuve et l'orphelin ou en prenant la place de sa cible initiale, il s'agissait clairement d'une provocation. Il rendrait ses comptes à East Gibson le moment venu, là n'était pas la question.
Chaque chose en son temps, maintenant tout ce qu'il avait besoin de savoir venait à lui sans qu'il ait à le demander.
Il s'arrêta devant la dernière personne à composer la queue et souleva les mèches de veux qui lui bloquaient la vue des deux mains en expirant profondément. Jeta un coup d’œil à sa droite, vide de toute lueur bleutée. Il le détestait pour ça. Adam ne savait jamais quand ne pas être maladroit. Il ne savait pas quand se mettre en avant et quand rester à sa place. En cela, il était un très mauvais larbin, et c'était aussi pour cela que Salvatore l'appréciait tant. S'il avait été à sa place, il aurait été comme lui. En plus bridé. Restait que de là où il était, de cette fin de courte file d'attente, il l'emmerdait au plus haut point.  C'était pas humain d'être aussi irrité.

- Adam s'il te plaît, ne me fais pas me répéter et viens ici. À côté.

C'est pas d'un chien dont j'ai envie, là. C'est de quelqu'un avec qui râler. Alors fais un effort, ouvre tes putains d'esgourdes et parle. Dis quelque chose, j't'en prie.
Tu me donnes mal à la tête.

- T'es pas possible quand même.

Un soupir, la paume sur le front et le regard mauvais. Salvatore ne savait même pas vraiment ce dont il avait envie. De courir, de frapper, de danser, mais de bouger. Certainement pas d'un café bordel, pourquoi il avait eu cette idée ?
Adam traînait quelques centimètres derrière son dos et la main qui prit son bras pour le tirer vers lui était un peu trop violente et la tape derrière la tête qui s'en suivit tout à fait accessoire, mais nécessaire à son goût. C'était nerveux, et ça défoulait.

- À côté. Prends ce que tu veux, je t'invite.

... Quoi ? Même Salvatore n'en revenait pas, de celle-là. Il lui avait déjà payé un coup à boire une fois, non ? Adam lui en devait deux, maintenant ? C'est quoi l'embrouille ?

- Et donc toi, tu te fais tabasser pour on sait quelle foutre raison et tu te promènes comme si de rien n'était dans la rue juste après. Ça t'a pas traversé l'esprit d'aller voir, j'sais pas, un médecin ?

Salvatore qui se soucie du bien-être corporel des gens ? C'est sérieux ?
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- O-oui. Euh. Un café glacé ? Je sais pas. S'il te plaît.

La violence - verbale et physique -, la petite violence l'avait surpris. Ce n'était pas vraiment ce dont il avait l'habitude avec Salvatore mais on a tous nos mauvaises journées, probablement. Ce qui restait le plus surprenant, c'était toujours l'invitation impromptue. On aurait dit que Salvatore lui même se demandait ce qu'il était en train de faire. Il semblait excédé par la présence d'Adam mais la sollicitait de plus en plus.

Adam se frotta le crâne à l'endroit de la tape, hésitant sur l'attitude à adopter. Avec Salvatore plus qu'avec quiconque, il ne savait pas si rester naturel ou jouer la carte de l'inexpressivité était la meilleure option. Même avec Jordan, il ne se sentait pas aussi mal à l'aise. L'expression "marcher sur des oeufs" lui semblait soudainement être le comble de la clarté.

- Mais ça tu sais, c'était hier.

Il eut un petit mouvement de recul machinal après s'être tu, puis se souvint de l'ordre. A côté, Adam. Et avança d'un pas pour que son épaule frôle presque celle de Salvatore. C-C'était bien, comme ça ?

- J'ai juste pris un coup à la place de Jiang Li, lui s'en est moins bien sorti que moi le pauvre.

Salvatore parlait beaucoup depuis qu'il l'avait sifflé comme un chien ou une fille facile ; et Adam en déduisait qu'il avait envie de discuter. Peut-être qu'il s'était senti seul, à fumer sur les marches sans personne. Peut-être qu'Adam qui était là par hasard faisait office de deus ex machina à son ennui mortel de fin d'après midi mais qu'il aurait aimé que ce soit quelqu'un d'autre. Peut-être son taureau italien.

Adam se sentait énervant et il détestait ça. Il n'aimait pas parler de lui parce que, d'une manière ou d'une autre, ça finissait toujours par se retourner contre lui. Ses rares confessions devenaient des rumeurs qui ne faisaient que nuire à sa réputation déjà fragile et tâchée de salive et de sang. Mais puisque Salvatore insistait, il répondrait.

- Et puis un oeil ça se soigne tout seul. Enfin je crois. La dernière fois que ça m'est arrivé c'était au collège, alors je m'en souviens plus très bien.
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- Oui, pauvre Jiang Li.

Pauvre de lui.
Aller, pousse ton gros cul toi en face bordel, que je puisse prendre mon jus d'orange. Une, deux, trois, quatre briquettes, ça en faisait deux chacun, sans doute largement suffisant. Adam n’acquiesçait pas, Adam ne faisait rien sinon regarder comme un de ces poissons rouges de merde qu'ils avaient dans l'épicerie et qui passaient l'intégralité de leur existence à fixer les gens entrer et sortir de la boutique. Adam était un poisson rouge de merde qui avait au moins la décence d'être doté de parole et d'en faire profiter son entourage, à savoir Salvatore Kimimichi ici présent foutrement contrarié pour peu importe la raison.
Une irrésistible envie d'arracher par poignée tous les cheveux de sa nuque rasée, de gratter le crâne pour les arracher et arracher la peau avec. Il avait envie d'agir. Il avait envie de quelque chose de concret, de présent, de douloureux sans doute. Il voulait toucher, sentir, et ses doigts embrassaient les briquettes comme pour les griffer avec ses ongles, les palper, les savoir là, présence rassurante contre lui et rien de plus sinon un point d'ancrage, quelque chose de tangible alors que sa tête tournait que sa jambe flanchait et qu'Adam le regardait. Arrête nom de dieu.

- T'as raison. Y'a pas grand moyen de soigner un œil. Mais tu pourrais essayer de le cacher, je ne sais pas. Et y'a toujours des crèmes et des pommades pour faire désenfler le tout, franchement.

Tu prends pas suffisamment soin de toi Adam. Tu pourrais être beau si t'arrêtais d'être bleu.
Il l'avait fantasmé, ce petit. Il l'avait déshabillé du regard, il avait tracé chacun des lignes de son corps avec la précision et la minutie d'un restaurateur de tableaux. Salvatore restaurait les êtres humains. Il en prenait l'essence, la remodelait entre ses mains excessivement propres et redessinait les contours de ceux qui s'étaient oublié à force de temps ou d'agressions. Adam était un paysage abîmé. Un camaïeu de bleus ciel poudré de blanc qui avait noirci à être si peu entretenu. Même le ballon orange lui avait écorché les mains. Même ses alliés l'avaient en partie déchirés.
Tran Yo n'était pas suffisamment intelligent pour fomenter un coup d'état envers lui, et il l'était encore moins pour obéir aux ordres donnés par un supérieur. Salvatore n'excluait en rien la possibilité d'une provocation mais la laissait de côté. Un acte isolé. Il rendrait des comptes pour un actes isolé, donc. Ce serait déjà bien assez prenant comme cela.

- Tu veux pas plutôt un chocolat chaud ? Un viennois classique. Ça te fera du bien.

Mais qu'est-ce que tu racontes ?
La question ne se pose plus du tout. Le gros cul devant lui se décale enfin sur le comptoir et il peut déposer son fardeau dessus, ajouter à son plateau trois muffins au chocolat et se tourner vers Adam sans lui sourire. C'était peut-être un peu trop pour le moment, ses pensées ne suivaient pas et même son corps avait du mal à accepter les ordres venants d'un esprit aussi perturbé que celui-là.
Il était perdu. Complètement perdu.

- Je ne sais pas quoi dire Adam, alors si tu pouvais faire la conversation au moins jusqu'à ce que ce soit à notre tour de passer à la caisse, je t'en serais reconnaissant.
Adam Wiest
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- Va pour un chocolat chaud.

Adam parlait presque tout bas, impressionné sans doute par ce qui émanait de Salvatore et aussi son flot de parole qui en soi n'était pas inhabituel mais dont le partage d'ordres et de gentillesses le troublait salement. Il n'arrivait tout simplement pas à se faire à l'idée que Salvatore agisse comme sa mère. Ne couche pas avec n'importe qui, ne traîne pas dans les endroits louches, ne laisse pas tes blessures telles quelles.
A tout prendre il aurait aimé que l'asiatique désinfecte d'une main habile les égratignures qu'il s'était faites aux genoux en tombant par terre accablé par la douleur brutale ; il aurait aimé qu'il applique doucement une pommade apaisante sur sa paupière qui pulsait avec insistance.

- Ça va pas ?

Son vœu l'avait surpris. Ce n'était pas Adam qui faisait la conversation, ce n'était juste pas dans ses fonctions principales, point. Pris au dépourvu, il se voyait presque mentalement ouvrir et refermer la bouche comme un poisson dégénéré, mais se contentait en vérité de serrer ses lèvres en une ligne fine qu'il ne décollait que pour jeter quelques mots secs et neutres à la figure de Salvatore.

Il se fit violence pour ne plus penser et explosa en un torrent de mots décousus.

- T'as pas l'air trop bien franchement. Après je dis pas que je veux pas te tenir compagnie. J'espère qu'on pourra bientôt s'asseoir. Je sais pas trop quoi dire, moi. Je sais que tu t'en fous de Jiang Li, mais il doit encore être à l'infirmerie ou à l'hosto là, et ça m'énerve. Et puis je vois pas pourquoi je cacherais mes blessures, ça dérange personne de les voir, à part peut-être toi. A l'Académie là bas ça leur rappelle qui c'est le plus fort - parce que c'est eux - et dans la rue les gens ils m'oublient trois pas plus loin.

Comme essoufflé, il s'arrêta et regarda Salvatore avec des yeux ronds comme des billes.

- Désolé, cherche pas, je sais pas parler. A force de fréquenter que Jordan j'ai oublié comment on fait.

La main qui ébouriffe les mèches devant le front, dévoilant les racines châtain clair qui tentent de reprendre leurs droits sur la chimie, descend ensuite sur la nuque courbée, pliée, y colle un peu de moiteur stressée et honteuse puis repart se nicher près de l'autre sur les chaussettes ; après une hésitation, elle se tend vers Salvatore.

- J'peux prendre un peu des jus si tu veux.
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Crème.
Petit cœur.

Ses yeux le dévoraient.
Ses yeux faisaient peur.
C'était ce qui arrivait quand il était à bout. Il ne l'était pas souvent, mais de temps en temps ça arrivait. Il ne savait pas taper, il ne savait pas hurler, mais il parlait, il parlait beaucoup trop et vite, il ne baragouinait pas et ce qu'il disait était tout à fait audible, il parlait et il regardait aussi. Il avait besoin de sentir la présence de quelqu'un avec lui. Pas greffée à lui, pas évertuée à lui rendre le sourire ou à lui remonter le moral, ça ne marchait pas. Il avait besoin de quelqu'un pour l'écouter parler, quoi qu'il dise.
Les Kimimichi n'étaient pas très réceptifs parce qu'ils ne prenaient pas le temps d'écouter quoi que ce soit. Même Pénélope avait du mal avec cette façon de faire, et pourtant Pénélope était patiente au-delà de tout. Ça faisait partie intégrante d'eux, et ce n'était pas de leur faute. Ça arrivait n'importe quand, n'importe comment, comme là sur les marches du Starbucks. Alors c'était tombé sur Adam.
Pas de chance.
Encore moins de chance que sa jambe lui fit mal et que ça se lit sur son visage une seconde.

- Uh. Jordan.

Pas ce nom, pitié.
Il le prit par les épaules, permuta leurs places en sautillant pitoyablement. Il prendrait les jus et lui kidnappa un autre muffin au chocolat parce qu'il n'y a jamais trop de muffin au chocolat et qu'il faudrait diviser les ressources en deux cette fois. Il n'allait pas bouffer et permettre à Adam de regarder comme un clébard sans lui en proposer. C'était ça, inviter des gens, en fait. Pas juste s'en servir comme porte-plateau.
Et puis la jambe. Et puis ce nom et il eut l'impression que ses poumons avaient rétréci en un instant. Ça lui faisait mal. Ça lui faisait mal maintenant et il ne savait même pas pourquoi. C'était le moment, voilà tout.
Et puis il y avait Adam.

- Les gens ne t'oublient pas Adam, ils ne disent rien et c'est clairement différent. Les gens se regardent et parlent des autres entre eux, c'est comme ça depuis la nuit des temps, et tout le monde se demande ce qui t'a mis dans cet état. Si tu fais partie des camés à qui j'vends de la drogue, si tu t'es fait tabassé pour une histoire de thune, si tes parents te battent, t'imagines pas ce qu'ils sont capables d'inventer, le nombre d'histoires que les gens se racontent.

Puisque le gros devant ne veut pas se bouger le cul pour se décider à prendre commande, moi, je meuble.
T'es nul pour ça Adam. Tu vaux vraiment rien à l'oral.

- Et puis de tous, tu es le plus fort Adam. Bien plus fort que bon nombre d'entre les élèves de Volfoni, je peux te le garantir. Ça leur ferait mal que tu l'ouvres, ça leur ferait mal que tu te mettes à avoir des couilles et ouais, si tu parlais tu te ferais rouster deux fois plus mais à force de parler et de s'en manger plein la gueule on prend du gallon. Tu crois que j'ai commencé comment, moi ? Ce qui m'a sauvé c'est mon charisme chéri, rien d'autre. En ça t'as plus de mérite que j'en aurais jamais, et t'es aussi plus fort. S'il te plaît Adam j'espère que tu écoutes parce que je le répéterai pas deux fois : tu peux être plus fort que moi. Tout ce qui te manque c'est du courage, du culot et de la confiance en toi. Les amis tu les as déjà.

Tais-toi Salva, par pitié. Tais-toi.
Il avait peur de pleurer et se disait que ça ferait trop. Que pas en public. Que pas devant Adam. Pas lui, pas maintenant. Il n'était pas un ami, il n'était pas un amant, il n'était rien de plus que la petite chiure qu'il aimait à écraser, un petit bonhomme qu'il aimait à protéger. De plus en plus Adam était Adam à ses yeux et ce n'était pas foncièrement une bonne chose. Il s'attachait. Il l'aimait bien. Il avait envie de lui, parfois. Et il se disait qu'Adam avait suffisamment à faire avec les autres racailles, avec sa petite vie tranquille, avec Jordan Evans.
Il était responsable de ce baiser, responsable de ce trio, responsable de tout. Au plus il y pensait, au plus Salvatore refusait de laisser Adam à Jordan. Pas après Halloween. Pas après ça.
Il était trop dangereux.

- Et je dis pas ça parce que je me cherche un successeur ou une connerie du genre, je le dis parce que c'est idiot de ne pas le reconnaître. T'as un truc que j'aurais jamais, Adam, ça s'appelle la gentillesse. T'es quelqu'un de bien, foncièrement bien tu vois, de désintéressé, de toutes ces conneries. T'as ça pour toi que t'es un bon garçon et qu'on peut te faire confiance, alors gâche pas ça. Ouvre ta gueule et baisse jamais les yeux, parce que les gens gentils comme toi on les écrase dans ce monde, et peu importe où tu iras ce sera toujours comme ça. Protège-toi avec des mots, améliore ton crochet du droit - sait-on jamais - et tout ce que tu toucheras tu le transformeras en or. T'as compris ?

De toutes façons c'est dit.
Soupir.

- Moi mon bon cœur me perdra. Et pardon de ne pas avoir répondu tout de suite mais non ça va pas, non.

C'est pas grave très franchement. C'est vraiment pas grave.
Il était temps d'avancer à la caisse, l'autre ayant cédé enfin la place. Le joli garçon qui la tenait (la caisse) était joli, et c'était sans doute pitoyable de penser aussi simplement mais le cerveau de Salvatore n'était pas programmé pour d'autres fonctions en face de quelqu'un qu'il voulait dans son lit. Certainement pas après avoir joué la maman dragon pour un minot qu'il craignait mine de rien pas mal. Il aurait cette place de meneur et il aurait Jordan. Il ne savait pas vraiment à quelle occasion ni si c'était pour le mieux, mais il savait qu'il les aurait tous les deux et cette évidence lui retournait le ventre. Il n'y avait plus qu'à payer pour le remplir, et il ne se sentirait plus vide. C'était bientôt fini.

- Salut. Un chocolat viennois classique et le plus gros Frappuccino vanille que t'ais jamais fait. Énorme, sans déconner, prends-moi le plus gros des verres disponibles et je te paye un supplément en pourboire. Oh et t'es sexy aussi alors navré si je mate ton cul pendant que tu me sers.

Au boulot.
À peine eut-il le dos tourné que Salva déchira un morceau du papier à la con qu'il donnait en guise de dessous de plateau et sortit un stylo de sa poche pour griffonner quelque chose dessus. Il ne fallait pas avoir fait Harvard pour comprendre qu'il s'agissait de son numéro de téléphone.

- Evidemment Adam, ça, c'est quelque chose à ne pas faire quand on est bien élevé. Il revient vers eux et annonça un prix qu'il n'écouta même pas, leva sa carte sous son nez et l’inséra dans la machine. En attendant qu'elle soit lue, un billet de dix dollars et un papier supplémentaire se glissèrent entre leurs doigts. Merci chéri.

La carte retirée, les deux boissons données et le tout dispersé sur deux plateaux différents, Salvatore prit les boissons chaudes et les muffins et Adam les jus d'orange. restait plus qu'à s'installer à une table.

- À l'étage. J'adore regarder les gens traverser le passage piéton.

Ça me fait penser à là-bas.
Là où je me sens bien.
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Adam Wiest
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Tu peux respirer Adam.

Oui ; voilà, il pouvait respirer et s’appuyer lentement sur le comptoir pour ne pas flancher sur ses genoux d’un coup mal assurés, les doigts posés sur le rebord et blancs tout au bout, sous les ongles, tellement il appuyait. Il lui en voulait à Salvatore, c’est pour ça qu’il regardait loin dans le vide derrière les muffins sans vraiment cligner des yeux – ou si, un peu, juste en regardant en haut et en battant trois fois des paupières, rapidement, pour que les larmes ne coulent pas –, avec les oreilles qui flambaient sans discontinuer et les dents serrées parce qu’il n’y avait rien à dire, rien à répliquer.

Il avait essayé d’ouvrir sa gueule un peu gentiment parce qu’on le lui demandait. Il avait arraché une bribe de sa vie à son petit monde intérieur, l’avait extraite, l’avait faite sortir péniblement de son gosier étriqué. C’était une fuite qu’il avait été plus facile de colmater que de créer, sa langue s’était recollée à son palais comme un clapet et maintenant c’était à peine si l’air passait dans ses narines. Il lui semblait qu'il avait besoin de beaucoup, beaucoup plus d’air que ça mais c’était impossible de bouger la mâchoire, pas maintenant.

Tout ce qui lui tombait dessus comme ça sans qu’il n’ait rien demandé, tous ces mots sonnaient chacun comme une révélation trop attendue. Chaque fois qu’il ouvrait la bouche Salvatore prenait les allures de Dieu et chaque fois qu’il finissait une phrase ou reprenait son souffle le plaisir que ses assertions faisaient naître en Adam s’estompait face à la déception de n’être venu que pour écouter ça au final.

Le courage le culot et la confiance, comme il disait, il pensait les avoir mais il ne les avait pas. Il lui manquait le trio sacro-saint pour s’élever et se défaire de ses chaines mais ça lui faisait défaut par nature, tout ça, et ça ne s’achetait pas pour une poignée de billets froissés comme la plupart des choses, comme tout ce dont on a besoin pour se nourrir, se réchauffer ; même un corps ça s’achetait, et même ce qu’il y avait à l’intérieur était monnayable. Adam savait que ce qu’il y avait dans la tête ne se trouvait pas chez les autres.
Son courage se limitait à quelques pas pour se dresser entre l’agresseur et l’agressé, une fois ; son culot, à un sourire méprisant en essuyant le filet de sang au coin de ses lèvres ; et sa confiance, à une sphère orange et rugueuse.

Salvatore avait beau rêver à sa place, les tressautements du cœur d’Adam mourraient les uns après les autres sans discontinuer.

Ses paroles lui faisaient mal, et il se demandait si c’était intentionnel. Parce que Salvatore était loin, loin devant avec son expérience sa vie et sa souffrance à lui, il se sentait soudain le devoir de faire son éducation ?
Adam n’en voulait pas, de l’or. Il n’aurait pas su quoi en faire.

Il se balançait lentement d’avant en arrière mais restait immobile et regardait ses chaussettes neuves dans le plateau. Son réveil fut lent, pâteux comme un matin d’hiver et le choc soudain de sa voix contre l’air devant lui s’accompagna d’une parodie de sourire en coin jaune et las et fade.

« Oui, je vois, que ça va pas. »

Adam garda les yeux baissés pendant que Salvatore passait sa commande et son humiliation grandit au fur et à mesure qu’il parlait, au fur et à mesure que le serveur semblait de plus en plus d’accord et ne répondait rien de spécial, se contentant d’accepter les avances du joli japonais là, juste à côté d’Adam, Adam qui ne disait rien et qui d’un coup se sentait laid – les yeux baissés, et l’un oxydé, gorgé de peine.

Il le suivit jusqu’à une table en hauteur, tentant de contenir son mélange odieux de reconnaissance stupide et de jalousie dégoûtante. Adam n’était rien, il se sentait rien mais le fait est qu’il ne savait même plus ce qu’il croyait être au départ, ici, dans le Starbucks, en sandales, entre un Salvatore qui n’allait pas bien et un beau vendeur.

Adam baissait les yeux, oui.
Adam se faisait volontiers écraser, c’était moins douloureux que de s’élever. Le futur et les possibilités que lui faisait miroiter Salvatore l’avaient mis dans un état d’euphorie désagréable, comme un bonheur trop ardu et trop soudain qui le grattait de partout. Le plateau claqua sur la table et les briques de jus sursautèrent toutes en même temps ; Adam tira la chaise, s’assit sans regarder en face de lui et commença à tirer sur une étiquette, la décollant petit à petit comme s’il s’ennuyait, comme s’il ne savait pas quoi faire, comme s’il s’en fichait.

« Je comprends pas. Je comprends pas pourquoi tu me dis tout ça. » Sa voix était sourde et mal mise, en désaccord avec sa bouche hésitante. « Je sais pas si c’est juste parce que tu te sens bizarre ou si tu le penses vraiment. Je sais pas pourquoi tu te sens mal non plus mais je peux pas t’aider et ça m’agace, peut-être parce que je suis gentil. Je devrais te dire merci mais j’y arrive pas parce que j’ai envie de pleurer et parce que tu viens de donner ton numéro à un type. »

C’étaient les affirmations les plus simples qu’il avait jamais décrétées. Que des vérités qui s’enchaînaient, difficilement, en forçant sur leurs rouages rouillés, mais qui faisaient sens.
Il finit par relever les yeux et tirer encore un coup sur son sourire.

« Merci. Pour les muffins. »
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- Me prends pas pour un con.

Lui ne souriait pas du tout et se demandait comment était installé la machine qui servait à étirer les lèvres qu'Adam s'était fait greffé. L'opération n'avait vraiment pas laissé de séquelles, en tout cas, c'était un joli travail.
Sauf quand on le prenait pour un con. Là, toutes les cicatrices ressortaient. Comme par magie.
Salvatore se crispa sur sa chaise, entama le premier muffin qu'il ravit préalablement au regard couvant de sa compagnie. Insista bien sur le baiser qu'il échangeait avec la pâtisserie, laissant presque voir ses dents légèrement jaunies. Il expira en arrachant, retint son souffle pendant qu'il mâchait. Ses cils ne bougeaient pas un instant. Il était en colère. Profondément en colère.

- Me remercie pas. Je ne t'ai pas autorisé à les toucher. Silence. Pas tant que tu me prendras pour un imbécile.

Alors Adam, qu'est-ce que tu me fais ?
Une crise de jalousie ? Ça y ressemblait presque, mais il devait bien se douter que ce n'était pas en restant en compagnie du connard qui convoite sa place dans l'équipe de basket qu'il allait trouver un réconfort très pertinent. À moins qu'il ne sache plus qui étaient ses amis, ce qui était fort probable après sa petite confrontation avec un certain Jordan Evans. Ce mec, toujours au milieu de tout.
Salvatore expira bruyamment, avala, croqua à nouveau dans le muffin et tendit le bras vers l'une des briquettes de jus d'orange.

- Donc. De quoi suis-je accusé, monsieur ? D'atteinte à la pudeur ? De violation de vie privée ? De chantage affectif ? De manipulation ? C'est vrai ça, pourquoi ne pourrais-je pas être désintéressé et aimer à dispenser des conseils comme ça, pour la beauté de l'humanité ? Salvatore Kimimichi n'est jamais désintéressé voyons, il trouve toujours quoi faire dans toutes les situations et sait se rendre indispensable, n'est-ce pas ? Y'a forcément quelque chose de louche, inspecteur, ouvrez l’œil. Bois ton chocolat, il va refroidir.

Ça épuise de parler autant, des fois. Moitié de jus d'orange, muffin au trois quart avalé, comment ça s'appelait déjà ? Une crise de boulimie ? Ouais, sans doute. Sa main cachait sa bouche quand il mâchait.

- Pire que ça, Salvatore ne va jamais mal d'habitude, comment on fait ? On l'empêche de parler ? On considère ce qu'il dit quand il est dans cet état comme nul et non avenu ? Est-ce qu'il avait le droit de filer son numéro comme ça à un inconnu alors que tout le monde sait qu'il s'est déjà tapé la moitié de la ville et qu'il veut encore coucher avec de nouveaux mecs ?

T'es peut-être sensible à ça Adam, mais ne crois pas que je te prends en pitié. Ce n'est pas comme ça que tu grandiras.
L'un des muffins sur son plateau finit devant le nez du bleu.

- Si tu veux pleurer Adam alors pleure. Même au fond du trou je suis plus solide que toi, alors je pourrais toujours te soutenir. Et profite-en, je suis pas certain de proposer ça une seconde fois.

Bon aller, prends-le ce putain de muffin, j'vais pas t'attendre toute ma vie.

- Parfois tu devrais arrêter de penser et te contenter de te laisser bercer. C'est comme ça que je tiens le coup après une coucherie un peu trop brutale, une descente de flics ou une engueulade avec les vieux. Tu te trouves des bras de confiance, un bon lit, tu te jettes dedans et tu penses plus à rien.

Et un muffin en moins.

- T'as des nouvelles de tes parents ? Ils habitent loin ?
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« Tu nous fait quoi là ? »

Les doigts d’Adam se refermèrent sur le muffin pour le relâcher trois quart de seconde plus tard, et il planta rageusement la petite paille dans la briquette de jus. Salvatore n’avait rien dit à propos du jus d’orange. Il prit le temps d’aspirer une ou deux longues gorgées avant de reposer le carton, la bouche sucrée.

« De la paranoïa ? T’es bipolaire ? »

Ça y ressemblait en tout cas ; c’était mal de manger aussi compulsivement et Adam avait envie que Salvatore s’arrête parce qu’il avait l’impression que l’autre allait vomir après ça. Mais c’était pas vraiment son problème, après tout.

« C’est pas de toi que je parle, là, c’est de moi. J’ai pas l’habitude qu’on me parle comme ça tu vois, personne me propose de m’élever en général. Y’a que toi pour voir du potentiel en moi et surtout pour me le dire et ça me semble suffisant comme raison pour ne pas comprendre. »

Adam retrouvait sa colère, un sentiment qui surgissait souvent en lui mais qu’il n’extériorisait jamais. Il ne pouvait pas crier ni rougir ni larmoyer de rage alors il se contentait d’être froid et sec comme il l’était en toutes circonstances ; la plupart du temps, sa colère passait inaperçue. Mais il n’y avait pas moyen que Salvatore ne la remarque pas, à moins qu’il ne soit trop occupé à délirer profondément sur les triples-sens des paroles d’Adam pour y prêter la moindre attention.

«  Et tu peux bien coucher avec tout Arcadia, je m’en fous. Sauf que là t’as commencé la manœuvre devant moi. »

Il sirota une gorgée de chocolat, loin d’être tiède honnêtement. Le goût lui sembla étrange après le sucre frais des oranges. Et surtout, Adam avait l’impression qu’il ne pourrait pas manger tranquille tant les mots prenaient de la place dans sa gorge. Il fallait finir de cracher son venin à lui avant.
Le genre de venin qui se soignait en le suçant un peu, presque inoffensif.

« Je sais que j’ai aucune espèce d’importance, mais j’ai pas forcément envie d’avoir les fenêtres grandes ouvertes sur ta vie intime. »

Finalement une bouchée du muffin fut arrachée et difficilement engloutie. Il reprit du jus pour la faire passer.

« J’ai aucune importance. Et pourtant t’es gentil avec moi de manière totalement désintéressée. Avoue que j’ai le droit d’être confus. »

Adam était très calme. Il s’était attendu à ce que son cœur aille bien plus vite, mais s’il s’était rapidement emballé sous l’avalanche de reproches, il s’était calmé dès que Salvatore avait changé de sujet et demeurait tranquille, ensommeillé, grisé par une sieste réparatrice au creux de sa cage thoracique.

« Je pleure pas pour les mecs qui m’engueulent Salvatore, tu le sais bien. »

Il passa une main sur son front et fut surpris d’y trouver une pellicule de sueur. Être en colère était bien plus épuisant qu’il ne le pensait. Plus que le muffin, lourd, ou le chocolat, chaud, le jus frais lui fit le plus grand bien et il finit d’un trait la brique entamée.

« Et non, je vois pas trop mes parents. Ils sont restés au Minnesota, c’pour ça. »
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Aucune importance ? Son second muffin n'était pas d'accord avec lui et les miettes qui voulaient coloniser le col de sa chemise furent chassées du bout des doigts pour cette insubordination. Adam mangeait aussi, mais il n'y avait rien à dire sur sa façon de manger. C'était ça, le plus perturbant sur lui. Mis à part ses cheveux bleus, on n'avait rien à dire sur lui, peu importe ce qu'il faisait. Adam devait avoir ses travers, ses anecdotes, mais personne ne prenait le temps de parler avec lui avant de lui taper dessus alors personne ne savait rien, pas même Jordan, et Salvatore doutait qu'il ait des amis plus proches que ça. Les autres victimes, oui. Mais il traînait avec elles par défaut et même parmi elle, il n'était qu'un de plus et rien de particulier. Un bien triste constat.
Personne pour lui dire qu'il pouvait s'élever, hein. Ça lui faisait penser à quelqu'un, ça.

- Personne n'espère rien de moi non plus, tu vois.

La paille du frappuccino entre les lèvres, il la mordillait nerveusement, arrêta en fronçant les sourcils. C'était complètement con de niquer sa paille avant d'avoir fini, on était toujours emmerdé à la fin quand ça n'aspirait plus. Tira une longue traite, eut mal à la tête presque instantanément. Les joies de la glace.

- Si tu vois pas à quoi tu sers, dis-toi que c'est sur toi que je crache quand ma bipolarité ressort. Ça marche plutôt bien j'trouve, alors oui, t'as une importance à mes yeux. En plus tu te mets à japper et c'est mignon, j'en trouverai pas d'autres des souffres-douleur comme toi. Et la manœuvre que j'ai commencé va tomber à l'eau, tu verras. Je veux bien embrayer mais des fois, ça marche pas, et il avait franchement pas l'air emballé. Bah, j'aurais tenté au moins. Arrête de rien comprendre, c'est pourtant pas compliqué : si t'es là c'est soit que tu me sers à quelque chose, soit que tu m'en dois une, soit que je t'aime bien. Y'a pas d'autres questions à se poser.

Un jus d'orange fini et la langue humidifia les lèvres. Les jambes croisées lui semblaient lourdes.

- Et puis, quelle vie intime ? Tout le monde est au courant de mes coucheries, j'appelle pas ça une vie intime personnellement. Non, ma vie intime vraiment intime elle commence quand on me pose des questions sur mon présumé inceste avec ma sœur, si je couche avec des profs, si je fais payer, si j'suis malade et si c'est pour ça que je parle que de sexe... Merde c'est vrai ça quoi que je dise tout se rapporte au sexe. J'espère que ça te dérange pas.

Un coup de frappuccino. Chaque geste comblait le vide.

- Enfin, si ton délire de compréhension veut pas assimiler le fait que je puisse te demander de pas finir comme moi c'est toi qui vois, j'vais pas non plus aller farfouiller dans ta tête pour voir où ça déconne. C'est ce que toi tu ferais. Et t'as de la chance qu'ils soient loin, tes parents, quelque part. Moi aussi j'aimerai bien qu'ils... s'en aillent, des fois, qu'ils prennent des vacances et qu'ils me foutent la paix. T'as de la chance de pouvoir aller là où tu veux aussi, c'est bien. C'est comment, le Minnesota ?

Tant qu'à faire, autant savoir ce que j'ai manqué.
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Adam pencha élégamment la tête sur le côté, de petits frissons le long de ses flancs l’informant qu’il commençait à se calmer. C’était comme ça avec lui – il avait froid après les émotions fortes. Au moins, c’était un bon indicateur de sentiments. « Effectivement, tu parles tellement de sexe que parfois j’ai même plus la capacité de répondre. Mais ça me dérange pas, j’peux écouter. » J’irai farfouiller dans ma tête un autre jour, Salvatore. Adam décida tout simplement de laisser tomber leur dialogue impossible, et se sauter sur le sujet vers lequel Salvatore venait d’orienter la conversation dans toute la bonté qui le caractérise intrinsèquement.  En vrai, Adam n’était toujours pas sûr de savoir exactement ce qu’il faisait là. Machinalement, il toucha son œil en l’écoutant parler de ses parents, palpant la peau gonflée avec une légère inquiétude et beaucoup d’automatisme. Ne touche pas à tes blessures tu vas les infecter. « Tu sais, j’étais beaucoup plus à Volfoni que chez moi, parce que c’est vrai que mes parents n’étaient pas vraiment une motivation à rentrer chez moi. Et puis pendant les vacances j’étais parqué dans ma chambre. J’ai pas vraiment visité le Minnesota, avant j’étais en Géorgie. » Il mangeait plus calmement, plus normalement, en partie parce qu’il ne tenait pas à avoir mal au ventre, et en partie parce que ce sujet le mettait beaucoup plus à l’aise. « Tu vis chez eux ? Et tu comptes vivre seul bientôt ? » Il se demanda brièvement s’il avait le droit de poser des questions, puis décida qu’il ne savait rien de Salvatore et voulait éventuellement en savoir plus.

HRP : Désolée pour la qualité pas top, c’la reprise des rps et je suis un peu rouillé :’D
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La blague mon chou.
La blague.

- Vivre seul ? Mon père a toujours refusé que je passe le permis de conduire parce que ça coûtait trop cher, tu penses bien que payer un loyer toutes les deux semaines pour que j'aille dans une école à quoi, dix minutes de Oak Street, c'est pas tellement dans ses projets.

J'y compte, là n'est pas la question. J'y compte sincèrement.
Mais bon.

Adam. C'était fou ce qu'il était adorable comme garçon. C'était fou qu'il garde cette couleur de cheveux, aussi, et pourtant les faits bien mis en évidence. Il l'aimait, ce frappucino, il l'aimait tellement qu'il l'avait déjà presque fini. Ses sourcils se froncèrent et il pinça l'arrête de son nez en soupirant.

- T'es bien au courant que je me suis fait viré de mon ancienne fac ? Ouais, ça a bien du faire le tour du campus maintenant. L'université la plus proche d'Arcadia elle est à Sebring, peut-être un quart d'heure ou vingt minutes en bus, à côté quoi. Sauf que quand tu te fais virer d'une fac en cours d'année, tes solutions elles sont toutes à Miami, au plus près. J'ai eu une chance monstre tu sais, c'était soit l'école pour rebuts qui venait de s'installer dans notre pays de pécores soit l'épicerie de mes parents à temps plein. J'aurais pu aussi m'essayer au trafic d'armes, il paraît que ça fait fureur en ce moment touche pas à ça.

Ton œil, là. Pas touche.
Il s'étira sur sa chaise, se sentit franchement désolé d'étendre ses jambes jusqu'à pouvoir toucher les siennes et lui fit grâce de son sourire narquois comme pénitence. Ses mains cramponnaient la table comme s'il allait basculer.

- Je fais que parler. Tu m'excuses chéri, mais si je parle pas je pense et c'est certainement pas une bonne chose à faire pour moi en ce moment tu vois. J'ai un peu besoin de parler, ça m'occupe, j'ai pas besoin de réfléchir et ça fait du bien d'arrêter de penser des fois, on se prend beaucoup trop la tête et c'est pas bon, vraiment pas bon. Alors tu peux te manifester, hein, c'est pas interdit, évite juste de me couper la parole parce que non seulement c'est très malpoli mais en plus je vais t'en vouloir, penser que je t'en veux et c'est pas une bonne chose à faire je te dis, vraiment pas. Un tout petit peu de patience Adam, à l'allure à laquelle je vais pour bouffer tout ce que j'ai acheté ta punition ne sera pas si longue que ça. Il y avait juste à supporter ses quelques sautes d'humeur étranges, sa main qui vient contre la tienne pour l'arracher à ton visage brusquement. Arrête de toucher nom de Dieu, c'est dégueulasse.

C'est aussi dégueulasse que moi j'ai l'impression et ça me rend fou. Il m'a fait des bleus aussi, ton mec, et maintenant on passe notre vie à aller à ses entraînements supplémentaires. Comment tu peux garder les cheveux de cette couleur et l'aimer sincèrement ?
La paille cognait les bords de son verre sans bruit.

- Géorgie, tu dis ? Bah, il y fait toujours plus chaud que chez ces yankees fait maison. C'est à la frontière avec le Canada en plus cette connerie ? On vous servait du caribou à bouffer ? Même pas drôle. Ça va, j'déconne, on pourrait bien bouffer de l'alligator aussi.

Silence.
Il ne saurait pas quoi dire et il ne pouvait pas lui en vouloir. C'était en connaissance de cause qu'il l'avait choisi comme sac de frappe.
Il n'aurait jamais cru que le silence lui pèserait autant si vite.

- Tu sais, j'ai un remède contre ça. On dirait pas mais j'me faisais bugner aussi à une époque. J'ai jamais vraiment appris à taper, cela dit je connais un truc qui soulage pas mal quand ça pique. Et non, ça n'a rien à voir avec le cul, pour une fois t'as intérêt à en profiter.
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