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Henri Underwood

Henri Underwood
Âge du perso : 19 ans.
Activité : Hockey sur glace.
Spécialité : Gardien.
Fonction : Universitaire.
Poste spécial : X
Avatar : Yagiri Namie, DURARARA!!
Doubles-comptes : Gaby S. King
Messages : 338
Date d'inscription : 12/10/2014

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inavouable




Infos
XX Nom : Underwood.
XX Prénom : Henri. Sa mère a tenu à ce qu'on lui donne ce prénom, bien qu'elle soit une fille, parce que son père qui portait le même venait de mourir et qu'il fallait absolument qu'elle lui rende hommage. Le père n'a pas eu le courage de s'interposer.
XX Âge : 19 ans.
XX Sexe : F
XX Nationalité : Américaine.
XX Origines : Américaines.
XX Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

XX Statut : Etudiante.
XX Régime : Interne.
XX Camp : Volfoni.

XX Cursus : Hockey sur glace.
XX Spécialité : Gardien.
XX Groupe souhaité : Victimes.

XX Rang :
Code:
je vous laisse choisir, je n'ai pas d'idées éè

Divers & précisions
collectionne les tickets de loto perdants XX lit des romans Harlequin XX a toujours au moins un bras dans le plâtre ou une dizaine de bleus XX adore commenter la sexualité des autres mais la sienne la dégoûte XX vierge jusqu'au bout des ongles XX fan de sports violents XX jure énormément quand elle est sur le terrain XX allergique à la laine XX ne porte que des cols roulés XX se fait régulièrement raser le crâne par quelques pouffiasses XX porte des perruques XX se promène avec une crosse de hockey XX

• Histoire
Henri rejoignit Volfoni sous couvert d'anonymat, mouton perdu dans la masse. Née d'un père comptable et d'une mère institutrice mal dans sa peau, elle avait vécu une enfance dorée de fille unique et avait grandi pour devenir une adolescente discrète et docile. Ses amitiés de primaire avaient été douces ; celles de collège plus controversées, mais elle avait tout de même réussi à y trouver sa place. Elle avait découvert le hockey au collège, et le pratiquait depuis.
Pour le reste, sa vie avait été d'un ennui paisible.

A Volfoni, elle intégra rapidement un groupe de camarades de classe, au sein duquel elle ne fut jamais qu'une suiveuse. Ce furent eux, les premiers à la chahuter, les premiers à essayer de tirer profit de son apparente naïveté ; mais en faisant ça, ils attirèrent l'attention des racailles, intrigués par ce nouveau jeu. Et Henri, ainsi qu'une autre fille issue du même groupe, gagnèrent péniblement en popularité lorsque ces derniers se chargèrent d'officialiser leur statut de victimes.
Et jusqu'ici ce fut une histoire ordinaire ; l'histoire de la déchéance de deux personnalités trop timides pour ne pas se taire. Jusqu'ici.

Parce qu'un jour, une digue se rompit dans l'esprit d'Henri. Un traumatisme vieux de dix ans remonta soudain à l'orée de sa conscience, et un désir malsain qu'elle avait enfoui sous les couches de son épiderme remonta au grand jour. Elle se souvint, par bribes, d'une scène pathétique de son enfance et à partir de cet instant-là, rien ne fut plus jamais pareil.
Il ne fallut pas un mois avant que l'on ne comprenne pourquoi elle se cachait toujours exactement aux mêmes endroits. Pourquoi elle désobéissait toujours à une partie de l'ordre que l'on donnait. Pourquoi elle ne fuyait jamais.
Il ne fallut pas un mois avant que tout Volfoni comprenne que Henri Underwood était masochiste.

Et ils le comprirent avant elle, comme ils comprirent qu'elle avait ses goûts avant même qu'elle ne sache les expliciter.
Elle préférait par exemple la violence gratuite, la haine et la rancune à tous les autres sentiments avec lesquels certains se mirent éventuellement à l'approcher. Ce qu'ils apprirent, c'est que du même épisode de ses neuf ans, étaient nés en elle un attrait pour la douleur et un profond dégoût pour le sexe. Un nombre fini de consciences, débordées par le tabou qu'elle représentait, souffrit de ce constat - une dizaine de prétendants aux intentions claires comme du cristal.  
Inconsciemment elle était devenue un fantasme, et ces heures de gloire furent les plus sombres de sa vie. C'est à cette époque qu'elle commença à emporter partout avec elle une crosse de hockey et à éviter les toilettes et les salles de classe vides. A cette époque aussi que son regard devint acide. A cette époque enfin qu'elle devint une légende souterraine.

Aujourd'hui, Henri est un bruit de couloir qui s'essouffle ; un équilibre étrange s'est mis en place, entre elle et les autres, une barrière invisible qu'un individu vient briser de temps en temps avant de lui-même venir se briser les dents sur le dégoût de Underwood. Elle ne veut plus qu'on l'approche de trop près, Henri. Elle n'aime plus les sentiments comme elle les aimait avant. Elle n'aime plus les sentiments.
Henri, elle n'a jamais admis qu'elle préférait la douleur à la torpeur. Jamais admis que depuis longtemps il n'y a que dans l'effroi qu'elle se sent vivante. Jamais admis qu'elle se sent creuse quand son corps ne la rappelle au monde.
Et elle ne l'admettra pas.
Il y a certains qui pensent que c'est une victime par choix, Henri ; mais ce n'est pas vrai. Il existe bien en elle une obsession malsaine, mais celle-ci la répugne autant qu'elle répugne les autres et ce n'est pas de bon cœur qu'elle se livre à eux. Elle le fait parce que pour elle, il n'y a pas d'autre choix ; pas d'autre place à prendre. Ils ne la laisseront pas être autre chose qu'une victime, et elle le sait, elle l'a compris. Alors elle se laisse frapper, elle abandonne l'idée de se rebeller ; mais si son bourreau a l'air un peu investi dans ce qu'il fait, elle se soustrait violemment à sa tutelle et elle disparaît.
Elle ne fuit pas les coups, Henri, mais elle fuit tout le reste.


***

« Henri ! Va chercher ton cadeau dans la voiture, j'ai dû l'oublier sur le tableau de bord. »
Son cœur rata un battement. L'enfant, qui se cachait derrière les jambes de son père, jeta un regard craintif à la brune pâle assise sur le canapé du salon. La jupe trop courte, les cernes et les lèvres bleues, celle-ci renifla en se frottant le nez puis se pencha en avant pour retirer ses talons. Une main se posa sur les cheveux nattés d'Henri, qui releva le menton.
« J'irai le chercher tout à l'heure, chérie. Tu peux monter jouer avec tes poupées si tu veux. » dit son père d'une voix douce mais ferme.
« Elle peut aller le chercher toute seule, Peter ! » grogna la femme, en tirant vainement sur le bas de sa robe.
Sur ce, elle plongea une main dans son sac à main et lança ses clés de voiture en direction de Henri, qui eut un mouvement de recul ; les clés atterrirent à ses pieds dans un cliquetis sec, et elle se mit à les fixer avec effroi.
« Cassie ! » tonna le père, agacé.
« La ferme Peter ! Pourquoi faut-elle qu'elle ait aussi peur de moi à chaque fois que je viens ? »
« Elle n'est pas habituée aux étrangers, c'est tout. »
« Parce que je suis une étrangère maintenant ? »
« Ce n'est pas ce que je voulais dire. »
« Mais tu l'as dit. »
« Cassie, ne rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà. »
« Papa ? »
Le pouls furieux et les mains tremblantes, Henri ne comprenait pas tout. Elle implora son père du regard.
« Qui c'est ? » demanda-t-elle, la mine inquiète.  
Le père déglutit péniblement tandis que la femme détournait les yeux, les lèvres pincées, en se grattant le mollet. Il prit ses mains dans les siennes et tenta un sourire.
« Voyons je te l'ai déjà dit cent fois, chérie. C'est ma sœur. Tu te souviens ? »
« Non. »
Henri secoua la tête d'un air désespéré.
« Non. »
« Mais si ! Allez, Henri ne sois pas butée ! Tu l'as déjà rencontrée, en plus ! »
« Non. » répéta-t-elle.
« Henri ma puce, ne me fais pas ça... »
Alors soudain l'enfant éclata en sanglots dans sa robe violette. Elle se mit à hoqueter de manière incontrôlée, ce qui fit paniquer les deux adultes. Le visage ravagé par les larmes, la bouche bée, les yeux écarquillés, elle tentait de retrouver son souffle, sans succès. Sans succès.
« Je vais aller jouer avec mes poupées. » articula-t-elle au bout d'un moment, à bout de nerfs. « Je vais aller jouer... »
La façon dont elle rassembla les forces qui lui restaient pour mouvoir son corps tétanisé fut un spectacle pathétique. Elle traversa la pièce aussi vite qu'elle put, se prit le coin d'un meuble dans les côtes puis l'encadrement de la porte dans l'épaule ; ses pas rapides résonnèrent dans la cage d'escalier tandis qu'elle gravissait les marches deux par deux.
A l'étage une porte claqua.  
Les deux amants se retrouvèrent seuls.
Mais ce jour-là ils ne se touchèrent pas. Ils ne firent pas l'amour comme ils avaient l'habitude de le faire une fois qu'ils savaient qu'elle ne redescendrait plus. Ils restèrent plantés là, dans le salon, empreints d'un malaise infâme. Ce n'était pas le remord qui les prenait, mais l'incompréhension la plus douloureuse.
Ils ressentaient comme un manque de sens cruel dans ce qu'ils étaient en train de faire alors même qu'ils ne faisaient rien ; tout à coup tout leur parut absurde, le cadeau sur le tableau de bord de la voiture, les clés abandonnés sur le sol, leurs deux silhouettes réduites au silence - le mensonge aussi. Le mensonge surtout.
« On a l'air cons maintenant. » finit par murmurer Cassie.
Et ce fut un miracle de lucidité.




• Caractère
XX Masochiste XX Traumatisée XX Nauséeuse XX N'assume pas son vice XX N'assume rien XX Constamment sur les nerfs XX Parle peu mais parle bien XX Vive d'esprit XX Pleine de préjugés faciles XX Égoïste XX Ne s'attache pas ou plus XX Se sent seule XX Pleure facilement quand elle est déprimée XX Supporte très bien la douleur XX A gardé une fierté de lionne XX S'aime autant qu'elle se déteste XX


• Physique
XX Porte des perruques brunes XX Yeux marrons XX Articulations noueuses XX Musclée XX Pommettes saillantes XX Ne grossit pas XX Pas très jolie XX Pas maquillée XX Démarche souple XX Porte des joggings et des cols roulés XX


• Derrière le tas de pixels
XX Pseudo : Je n'en ai pas.
XX Âge : 18.  
XX Comment as-tu atterri ici ? (ouais on se tutoie pour cette question) : Top site.
XX C'était long de lire tous les sujets annexes ? : Oui mais c'était rigolo.
XX Des trucs à changer ? : Euh. Non je ne crois pas.
XX Code de validation : KUKUKUKUKU  Ô joie !
XX C'est chiant les fiches, pas vrai ? : J'aime bien normalement mais là DDDD: j'espère que ce n'est pas trop nul, je voulais vraiment la finir vite parce que ça occupe toutes mes pensées depuis déjà une semaine et hum je dois travailler aussi /meurt/ et désolée pour l'avatar un peu pixelisé je n'ai pas les outils nécessaires pour en faire un propre.
©️ Volfoni
Jushirô Himeruya
ᎷᏒ
Jushirô Himeruya
Âge du perso : 52 ans
Activité : Directeur
Spécialité : Participer aux conneries des élèves
Fonction : Directeur
Poste spécial : Professeur d'escrime du cursus Théâtre
Avatar : Louis Weasley - Harry Potter (mouaif)
Messages : 479
Date d'inscription : 10/02/2013
ᎷᏒ

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OMG
« iiiiiiiiiiil est des nôôôôtres ! »

✓ Tu es validé !

Tu sais quoi ? t'es adoptée 0/*
Non sérieux, bienvenue et rebienvenue. J'aime tellement ta fiche, elle est géniale. Enfin non, tu sais quoi ? J'aime pas les trucs sombres et tristes et j'aime ta fiche, voilà, c'est encore plus important dit comme ça je trouve 8D Parce que franchement, les petites tabassées, traumatismes d'enfance et tout le bazar, c'est tellement pas mon kiff mais là c'est mené avec brio, tu écris bien, tu t'embourbes pas dans des phrases larmoyantes, c'est clair et c'est efficace et c'est... wah quoi. J'aime j'aime j'aime. Et puis les PRÉCISIONS quoi. Rien que les romans Harlequins t'étais adoptée (presque) parce que ça y va, t'es pas tendre avec la tite Henri et pas pas tendre pour qu'on la plaigne, la pauvre malheureuse, mais juste parce que c'est elle et que ouais, son masochisme, il est dégueu. Je dirais même que t'es peut-être pas assez gentille, mais ça c'est mon point de vue de bisounours, que tu lui as pas mis assez de qualités (c'est bien la première fois que je dis ça) et que peut-être, à la traiter aussi durement ça risque (peut-être je dis) de te couper un peu certaines situations qui arrivent même quand la vie est une salope. Un personnage peut pas être tout blanc et parfait, c'est ce qu'on doit trop souvent répéter, mais il ne peut pas être tout noir non plus alors essaye de ne pas trop forcer le trait. Henri est déjà bien gratinée comme ça.

Voilà, en gros IVFYTHBGNYUHJ c'est trop cool. Et je vais essayer de te faire un avatar aussi pour que tu sois trop bonne pour éviter les pixels un peu bof qui ne rendent pas du tout justice à ton perso.
Have fun & amour sur toi ♥
Henri Underwood

Henri Underwood
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krkrkrrkr
je meurs d'amour sous tant de compliments
Promis je vais essayer de ne pas tomber dans l'excès, lutter contre ma nature sadique tout ça. Je penserai à lui rajouter quelques qualités pour étayer son caractère et... owiii un avatar  AMWA AMWA ! .
je suis toute émue maintenant

Merci pour tout COEUR D'AMÛÛÛR PASSI.
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