Un certain vingt-neuf Novembre, un petit garçon issu d’une famille monoparentale était né, dans le Bronx. Ce petit bout de chou s’appelait Zackary. Sa mère n’avait pas beaucoup de moyen pour s’occuper de lui, mais elle l’avait gardé, par amour. Zackary possédait les cheveux bruns de son père – qu’il n’a évidemment pas connu. Sa chère mère l’avait élevé avec beaucoup, beaucoup, d’amour. Son sourire, son regard et ses gestes tendres. Le brun a lentement grandi, bercé par cet amour qu’était sa mère. Une année. Deux années. Trois années. Et ainsi de suite, jusqu’à ses huit ans. Le petit garçon avait des amis dans la même situation que lui. Il les suivait tout le temps. Sauf quand ils allaient voler à l’épicerie du coin. Sa mère lui avait souvent dit que voler, c’est mal. Alors, petit à petit, il s’est éloigné de son groupe d’amis. Zackary avait trouvé un pauvre ballon de basket abandonné dans le coin d’une rue. Ses petites mains avaient pris le ballon qui est devenu son compagnon. Le brun voulait jouer au basket. Cependant, les joueurs de basket étaient tous noir. Et, évidemment, ils ne laissaient pas entrer le pauvre enfant – qui est blanc – sur leur terrain de jeu. Souvent, il se faisait tabasser, sa mère s’inquiétait toujours de son état lorsqu’il rentrait. Puis, miraculeusement, les joueurs lui avaient laissé un bout de terrain où il pouvait jouer, seul. Zack se sentait bien, même tout seul. Il pouvait jouer.

De ses huit ans à ses treize ans, l’enfant grandissait normalement. Mais, une poussée de croissance lui faisait atteindre le mètre quatre-vingt. Bien évidemment, il n’avait jamais arrêté de jouer au basket. Le brun avait d’ailleurs demandé à entrer dans l’équipe de son école. Et – par il ne savait quel miracle – il avait réussi à y entrer. Zackary devait juste faire ses preuves. Et il les avait faites. Et, enfin, il avait réussi à se faire accepter des autres. Une joie immense avait rempli son corps. Être accepté des autres. Les cours se passaient relativement bien pour lui. Le jeune garçon arrivait à gérer le sport et les cours. D’ailleurs, sa mère avait été très heureuse que son fils ne soit plus victime des autres basketteurs. Et quand Zackary lui avait dit qu’ils l’avaient accepté, elle en avait presque pleuré de joie.

Si le fait qu’il soit accepté de l’équipe de basket le rendait heureux. Le fait qu’il tombait souvent malade lui laissait un goût amer dans la bouche. Sa mère avait réussi à l’emmener chez un médecin à cause de cela. Le dit médecin leur avait dit – à lui et à sa mère – qu’à cause de sa poussée de croissance, son corps est devenu faible. Zackary ne voulait pas y croire. Il détestait tomber malade. Surtout, qu’apparemment, son poids n’était pas proportionnel à sa taille. Sa mère s’était empressée de dire au médecin qu’il mangeait tout le temps ; il ne prenait pas un seul gramme. Malheureusement, le médecin ne pouvait rien faire pour le jeune garçon, mis à part lui donner des médicaments.

Chaque année, son état s’aggravait doucement. Zackary avait encore grandi, il atteignait les deux mètres. Le brun devait se courber, il était beaucoup trop grand. Parfois, il lui arrivait de se cogner au plafond lorsqu’il se levait. Le garçon avait eu plusieurs fractures. Aux chevilles. Aux poignets. Presque partout. Son corps était comme une poupée de porcelaine – du moins, sa mère disait ça – si la poupée subi un mouvement trop brusque, elle se fêle ou elle se brise. Mais, ce n’était pas ça qui arrêtait Zackary. Le garçon continuait de faire du basket, de travailler dur en cours et d’aider sa mère quand elle en avait besoin – même si elle lui disait tout le temps de se reposer. Il préserverait. Son corps fragile n’aurait pas le dernier mot sur sa personne.

A ses dix-huit ans, Zack avait réussi à avoir une bourse pour entrer à Volfoni. Ses efforts en cours avaient payé. Sa mère était affreusement fière de lui. Evidemment, le brun avait pris le cursus sportif, spécialité basket. Mais, il tombait de plus en plus malade. Il a duré comme cela pendant deux ans. A ses vingt ans, Zackary avait dû changer de cursus. Son médecin lui avait interdit de faire du sport jusqu’à nouvel ordre. Evidemment, il était déçu. Très déçu. Affreusement déçu. Non, il avait été surtout très triste, quitter le cursus de basket, à cause de son corps frêle. A cet instant, Zack détestait sa poussée de croissance – qu’il avait réussi à accepter, finalement – de lui avoir donné des effets secondaires. Après tout, le basket faisait partie de sa vie. Le brun ne voulait pas y renoncer. Il ne voulait pas accepter le fait qu’il ne puisse plus faire ce sport qu’il aime tant. Le jeune homme avait expliqué à sa mère le fait qu’il ne pourrait plus faire de basket, et elle, aussi, avait été déçue – il continuait à lui envoyer des lettres, donc il avait pu lui expliquer. Du coup, le brun – qui avait teinté ses cheveux en violets pour ses dix-neuf ans – avait dû changer de cursus. Il ne savait pas ce qu’il allait faire. Du coup, il cherchait un nouveau cursus. Celui en arts plastiques, spécialisé en verrerie avait su susciter son attention. Zackary avait trouvé ce que les gens de ce cursus faisaient était juste magnifique. Peut-être qu’il avait trouvé son nouveau cursus, même si le fait de quitter le cursus sportif lui avait presque brisé le cœur. Par conséquent, le garçon avait décidé de s’inscrire dans ce cursus d’arts plastiques. Il débutait et ne connaissait absolument rien, mais les personnes avaient été si gentilles avec lui en lui expliquant comment on faisait. Certes, il n’était pas très bon – et il ne l’est toujours pas – mais, il avait bien l’intention de s’améliorer du mieux qu’il pouvait, comme la première fois qu’il avait fait du basket, seul, puis en groupe.

Maintenant, le jeune homme a vingt-et-un ans, et il s’amuse dans son nouveau cursus, même s’il est souvent alité – en plus, il a réussi à se faire plusieurs amis et amies en entrant dans ce cursus. Zackary a aussi peur de revoir ses anciens camarades de basket – ainsi que les nouveaux. Il ne peut pas imaginer leurs réactions, lui qui a tant bataillé pour se faire accepter de l’équipe.

XX Adorable. XX Aussi doux qu'un agneau. XX Affreusement gentil. XX Persévérant. XX Serviable. XX Gourmand. XX Gourmet. XX Adore manger. XX Appliqué dans ce qu'il fait. XX Respectueux. XX Aime le basket, même s'il ne peut plus en jouer. XX Flemmard. XX Souvent malade à cause de sa faible santé. XX Dors souvent, sauf la nuit. XX Protecteur quand il aime quelqu'un.  XX A horreur du racisme. XX Impressionne les personnes par sa taille. XX Désagréable quand il n'a plus rien à manger. XX A peur de revoir ses anciens camarades de basket. XX Se met difficilement en colère. XX N'est pas crédible lorsqu'il se met en colère. XX Ne tiens pas du tout l'alcool ; n'en boit qu’occasionnellement, voire pas du tout. XX Ne supporte pas la fumée de cigarette ou autre.

XX Mesure deux mètres. XX Cheveux teintés en violet, brun de base. XX A les cheveux qui lui arrivent au dessus des épaules. XX Aussi pâle qu'un cadavre. XX Affreusement frêle. XX Dos courbé. XX Démarche lente. XX L'air fatigué trop souvent présent sur son visage. XX Négligé. XX Ne change presque pas de vêtement à cause de sa grande taille. XX Regard vide souvent perdu dans le vague. XX A un air désintéressé de tout. XX A les mains très grandes - ce qui lui permet de prendre le crâne de quelqu'un en entier dans une seule main. XX Chausse du 47 (taille européenne), voire plus. XX Porte constamment un pull en laine beige par dessus un débardeur noir.