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 Excursion nocturne? [Emilio Ramirez & Erin Mackenzie]

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NOTE: Ce rp commence dans le bâtiment des bungalows


Il devait être environ 1h du matin. Emilio était en route vers son bungalow. Heureusement, il avait eu droit à une petite dérogations des règles pour lui permettre d'arriver aussi tard. Effectivement, le jeune homme avait assisté à un concert d'un de ses groupes préféré -Feat. plusieurs invités- au centre-ville qui avait fini un peu tard.
En fait, la raison de l'heure tardive n'était pas tant que le spectacle avait fini tard, mais surtout la manie tendancieuse du jeune homme à prendre un peu trop son temps sur le chemin du retour, sans s'en rendre compte. C'est en entendant une notification sur son téléphone qu'il a remarqué l'heure et a décidé d'accélérer le pas et d'arrêter toute forme de distraction (Oui-oui, les chats sauvages sur la route sont une grande source de distraction chez lui), ou du moins, il fit de son mieux.
Il ne prit pas beaucoup de temps à finalement arriver là-bas. Il croisa un surveillant à qui il fit part de son arrivée. Ce dernier le salua amicalement.

"Allez, file chez toi" lui dit-il.

Ce surveillant était de loin le préféré d'Emilio. Il songea au même moment à ce qui aurait pu arriver s'il était tombé sur un autre surveillant et qu'il aurait oublier de les prévenir de sa permission... Il aurait probablement eu droit à un interrogation interminable...
Le couvre-feu des résidences étaient quelque chose d'important à respecter. Se promener seul sur le campus à une heure si tardive pour un adolescent de 14 ans était vraiment cool pour lui, mais probablement pas aussi amusant pour les surveillants qui doivent veiller à leur sécurité.

L'adolescent entra dans son bungalow en faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller ses colocs. Il prit son pyjama (a.k.a. un pantalon de pyjama + un vieux tshirt) et ressorti pour aller vers les sanitaires.
Arrivé, il se lança vers un urinoir pour faire pipi. Il savait qu'il aura probablement à se relever dans quelques heures pour y retourner, mais au moins là, il était bon pour quelques heures.
Puis il se lava le visage -oui oui, il respecte une routine importante- et enfila son pyjama. Il en ressorti et retourna vers sa chambre, le regard rivé vers son téléphone en regardant, grâce à la connexion Wi-fi, les dernières actualités qu'il avait manqué sur Facebook. Il avançait lentement mais machinalement vers sa chambre en écrivant, likant et riant discrètement en lisant sur son téléphone.
Puis un bruit se fit entendre. Emilio abaissa son téléphone en redressant vivement la tête, avec un petit hoquet surprise. Il l'entendit de nouveau. C'était un drôle de bruit, mais ce n'était certainement pas de source des chambres...
Quelqu'un était à l'extérieur, comme lui?
L'adolescent activa la fonction lampe de poche de son téléphone et parti explorer, en suivant la source du bruit.
Il tourna le coin du couloir et tomba face-à-face avec une autre personne. Il n'eut pas le temps de distinguer ses traits particulièrement, il recula d'un pas en étouffant un cri avec sa main, échappant son téléphone au sol. Il porta cette main à son coeur en reprenant son souffle en poussant un juron en italien, en réalisant que ce n'était, effectivement, simplement qu'une autre personne.
Il l'observa. Elle était bizarre: Les cheveux longs, plein de couleurs, des habits étranges... Mais... C'était une fille!

"Tu fiches quoi ici?! Le bungalow des Filles, c'est de l'autre côté!!" Fit-il à mi-voix pour ne pas attirer davantage l'attention des surveillants.

Peu accueillant, le gamin qui a manqué de peu de te percuter et qui ne s'excuse même pas de t'avoir fait peur.
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« Niehehehehe… »

J’commençais à péter un câble. J’étais putain d’triste, aujourd’hui, à ruminer des pensées merdiques, en tournant en rond dans ma piaule en désordre – et en plus, j’ai plus d’peinture. Du coup j’peux même pas me défouler sur mes toiles. J’en ai TELLEMENT ENVIE BORDEL. Ce genre d’envies qui t’anéantit toute autre motivation. Ca d’vient obsessionnel, le truc flotte dans ta tête, te hurle de faire quelque chose pour le réaliser, coûte que coûte, quitte à braver les interdits !

Mais bon malheureusement, j’étais d’jà bien en r’tard dans mon taff. Donc j’suis restée frustrée toute cette journée pourrie, à ressasser mes idées picturales dans ma p’tite tête en fusion. Rien à faire, j’ai fait que d’la merde toute la journée du coup, et j’ai une humeur de chien. J’ARRIVE MEME PAS A PIONCER, C’EST PAS POSSIBLE.

J’suis sur les nerfs. Et quand j’suis sur les nerfs, eh bah j’fume. J’ai ces périodes pourraves où la fumette est la seule raison pour laquelle j’démolis pas tout c’que j’trouve. Mais l’problème, évidemment, c’est qu’ça suffit pas, hein ! J’ai beau m’encrasser les poumons et m’embrumer le cerveau, l’envie est toujours là. Et j’aurais l’temps d’aller acheter ma peinture qu’après-demain… Pendant l’week-end. J’en peux plus, j’ai l’impression d’perdre mon temps. Mes idées survolent mon esprit, me narguent joyeusement, passant d’vant mes yeux avant de s’enfuir, criardes, vers les limbes de l’oubli. C’est tellement frustrant.

Bon. J’ai b’soin d’un r’montant. Au moins, j’suis pas en rade de beuh, vu qu’j’ai un fournisseur plutôt blindé dans l’coin. L’avantage d’avoir des racailles dans tous le bahut. Mais là, il est presque une heure du mat’, j’me fais chier, je rage, j’suis complètement fonsdée, mais encore assez vénère pour avoir envie d’faire autre chose que glander sur mon pieu. ALORS C’EST PARTI, nom d’une cacahuète. Quand j’arrive pas à dormir, rien de tel qu’une petite excursion dans les dortoirs… Pour entret’nir cette rumeur à la noix sur le paranormal du coin. Pfeuh. Quels abrutis. Mais moi ça m’fait bien rire.

Descendant de mon lit d’un geste lourd, j’attrape ma grosse veste azur accrochée à un meuble. Cette veste, l’est pas comme les autres. Elle a été spécialement conçue pour ce genre d’activités. J’ai cousu d’énormes cornes blanches et noires, et j’ai rajouté de la fourrure violette au niveau d’la fermeture et sur le bord d’la capuche. De gros yeux globuleux, verts, rouges, jaunes, accompagnés d’un sourire démoniaque (avec plein de dents pointues héhé) complètent c’te tête monstrueuse. Puis pour le kiff : une grosse queue flamboyante pendouille dans l’dos, entouré de pointes écarlates en mousse, pour donner un p’tit effet spectaculaire. Cependant, l’élément que j’préfère sur cette veste améliorée, ce sont les énormes pattes en velours noir que j’ai fixé sur le bout des manches. J’y ai mis les derniers morceaux de fourrure d’ssus, pour les rendre plus impressionnantes et plus terrifiantes.
Et le résultat claque. C’est ma plus grosse réussite ! J’la sors pas beaucoup, pourtant, de peur d’être reconnue lorsque j’m’amuse à effrayer mes collègues de bungalows. Le simple fait de la mettre sur mon dos m’a redonné de l’assurance et un peu de joie. J’sais qu’un horrible sourire s’est accroché à mes lèvres, et j’sens mes jambes trembler d’excitation. Voui, voui, on va aller faire peur aux gosses.

J’ai pris avec moi une petite lampe torche qui balance une couleur verdâtre – pour l’effet sinistre, avec mon haut, ça rend d’enfer… Et c’est l’cas de l’dire, hihi. J’me suis direc’tement dirigée vers les bungalows des garçons. Non pas que j’aime pas faire peur aux donzelles, mais dernièr’ment, c’est la gente masculine qui m’a le plus cassé les burnes, alors ce s’ront eux qui subiront mon courroux démoniaque.

J’me suis facil’ment engouffrée dans les couloirs obscurs – un abruti avait oublié d’fermer la porte d’entrée. J’ai commencé mon excursion, à coup de grognements, de bruits de pas caducs, de grincements, de ricanements, et de chuintements bizarroïdes qui finissaient par m’faire éclater d’rire. J’avais vraiment trop fumé. Je tournoyais partout, en poussant des « ouuuuuuHOUUUUUUUUhouuuuu… » discrets mais audibles, sans vraiment r’garder où j’mettais les pieds.

Boum ! J’suis rentrée dans un p’tit mec au détour d’une intersection. Fais chier. J’l’avais pas vu v’nir, le zigoto en pyjama, qui s’éclairait un peu avec son portable.

« Tu fiches quoi ici?! Le bungalow des Filles, c'est de l'autre côté!! »

Y chuchotait, le mioche, de peur de s’faire choper. Mais qu’il est mimi. A cette heure-là, les surveillants étaient affalés quelque part dans les bungalows, et à part un ou deux assidus du taff, y z’étaient pas très réactifs. Du coup j’ai poussé un glouss’ment mauvais, j’lui ai tapoté la tête avec ma griffe arrangée et j’lui ai montré les dents, comme un matou.

« Espèce de lavette, tu vas faire rater mon numéro ! Tes connards de voisins vont capter qu’y a pas d’paranormal, si tu t’mets en travers d’ma route ! »

Forcément, au moment où j’finis ma phrase, j’entends une porte qui claque et des bruits d’pas. J’me retourne : au bout du couloir, la lumière d’une lampe torche éclaire l’ombre d’une personne total’ment réveillée. Pas de doute, y faut dégager. Du coup j’l’attrape par le bras, le fait tourner sur place et hop, c’parti mon kiki, on dégage d’ici !

« S’ils nous voient ensemble ici, on est tous les deux fichus, même si t’as rien fait. Alors tu vas m’suivre, crevette. »

Pour une fois que j’peux app’ler un mec « crevette ». L’était plutôt maigrichon le mioche, et du peu qu’j’ai pu capter avec ma lumière caca d’oie, y d’vait être plus jeune que moi. Ça m’mettait pas mal en confiance bizarrement. J’commençais à vraiment m’amuser pour l’coup.

Alors j’l’entraîne à travers les couloirs, à moitié perdue, en percutant les murs à chaque tournant. J’cours, l’obligeant à me suivre, mais riant en même temps d’la situation. Niahahaha…
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Sans quitter la jeune fille des yeux, Emilio ramassa son portable qu'il avait échappé au sol. Il ne la lâchait pas... Non seulement, il la gardait à l'oeil car sa présence ici était louche, mais en plus, il la détaillait. Sa veste semblait être trafiquée de sorte à ressembler à une créature, avec des yeux globuleux sur la capuche, des griffes aux manches et de la fourrure. Ça expliquait pourquoi il avait eu aussi peur.
Elle poussa un rire qui le fit froncer des sourcils. Il repoussa la fausse griffe du dessus de sa tête en reculant d'un pas, trouvant la jeune femme de plus en plus étrange.
Le garçon ne porta pas attention à ce qu'elle disait. Il retint seulement l'insulte.

" Qui est-ce que tu traites de l- "

Il s'interrompit au son d'une porte qui fermait et d'un bruit de pas qui s'approchait. Emilio vit de la lumière au bout du couloir et la jeune femme le remarqua aussi. Elle mena la danse en agrippant le cadet par le bras, le faisant pivoter en commençant a courir.

" S’ils nous voient ensemble ici, on est tous les deux fichus, même si t’as rien fait. Alors tu vas m’suivre, crevette. "

" Quoi?? "

Emilio n'était pas d'accord. Il ne voulait pas la suivre. Il voulait dormir. Le pauvre avait eu une longue journée et méritait quelques heures de sommeil avant que les rayons de soleil ne le réveille en pénétrant à travers les rideaux. Quitte à se faire choper, qu'est-ce qu'il avait à perdre de toute façon. Des heures de colle? Tant qu'il pouvait dormir.
Fatigué comme il était, Emilio ne se débattit pas. Bien qu'elle était zarbi, la jeune femme semblait savoir ce qu'elle faisait et, honnêtement, Emilio n'avait pas la force de se déprendre, ni d'affronter un gardien.

À chaque coin, le garçon manquait de justesse de frapper le mur. La jeune femme, elle, semblait s'amuser de l'entiereté de la situation. Il l'entendait même rire.
Fâché et épuisé, le cadet ralentissait le pas et finit par arrêter complètement, à bout de souffle. Il avait beau faire parti de l'équipe de soccer, Emilio était asthmatique et le fait de sprinter comme ça dans les couloirs de la résidence n'aidait pas sa respiration.
Il s'appuya contre le mur, penché vers l'avant en cherchant son souffle

" A-- attend! A-attend! " dit-il avec une voix un peu faible.

Il fouilla fébrilement dans les poches et en sortit sa pompe pour l'asthme pour s'aider à mieux respirer. Il reprit lentement son souffle puis toisa la jeune fille du regard.

" Qu'est-ce qui te prend? Tu sors de nulle part, dans le bahut des mecs, et tu t'amuses à foutre la trouille à tout le monde? C'quoi l'idée? "
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