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 Tu veux te resservir ? • [Noah Cederstrom & Iloy Van Diermen]

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    Je m’étais réveillée à huit heures pétantes, et j’avais viré de mon lit le presqu’inconnu qui se logeait dans mes draps en me maudissant de toujours craquer. On devrait interdire le samedi soir à ceux qui habitent près des boîtes de nuit, je n’avais aucune chance de résister à la tentation des bars, à la tentation des corps dont les défauts étaient amortis par la lumière tamisée et la vision troublée de l’enivrement. Les matins étaient toujours trop durs ensuite.

    Je m’étais fait couler un café noir, j’avais attrapé machinalement une cigarette, je l’avais coincée entre mes doigts et je m’étais laissée sombrer dans ce mélange d’amertume. Pas la douceur du sucre, pas le réconfort d’une goutte de lait ne passerait ma gorge. Je n’avais jamais faim, après le sexe. Ça ne « creusait » pas. Il fallait que je me mette à cuisiner. Je considérais de mon œil las les aiguilles de l’horloge qui continueraient inlassablement de tourner tant que les piles fonctionneraient. Je maudis le temps qui me poussa à prendre une douche et dissiper le sommeil de mes paupières. A onze heures, j’avais commencé à préparer le diner.

[…]


    Comment allais-je m’habiller ? Je savais bien que c’était un petit diner amical, qu’il n’y avait aucun enjeu à sa suite (normalement), mais c’était un mec, et je me voyais mal me ramener comme une clocharde. Même si j’étais chez moi et que, normalement, on ne s’habille pas extrêmement « bien » pour rester enfermé. Mais voilà, je restais à poil devant cette putain d’armoire qui ne pouvait pas m’aider. Est-ce que je devais prévoir ? Si, au cas où, ça devait se produire, est-ce qu’il fallait que je mette au moins de la dentelle en-dessous ? Même si je mettais quelque chose de beau, en-dessous, il ne pourrait pas le savoir, n’est-ce pas ? Il n’allait pas le deviner à travers mes vêtements, quand même ?

    Après m’être creusé les méninges pendant une bonne vingtaine de minutes et être restée à poil dans ma chambre tout le long à contempler des petites culottes, j’avais opté pour un ensemble pas vraiment sexy mais avec de la dentelle, et un débardeur bordeaux à carreaux accompagné d’un short noir. Ça irait. Je pris en plus le temps de brunir mes cils au mascara et j’étais fin prête.

[…]


    J’avais mis la table. Ma salle à manger n’était pas très grande mais offrait assez d’espace pour deux. Je contemplais ces vieux meubles que j’aimais bien. J’étais triste pour ces pauvres antiquaires qui devaient autant baisser leurs prix. Ce n’était pas « cheap », mais j’avais pu me faire plaisir. La vieille table en bois sombre que j’avais faite revernir était recouverte d’une nappe immaculée ; elle était entourée de six chaises, anciennes elles aussi. Des affiches, des photos (dont l’une, énorme, encadrée me représentait, avec ma famille, quelques années plus tôt, c’était Papa qui me l’avait offert) et des lettres ornaient les murs blancs, et sur un buffet reposait des Un vaisselier était appuyé contre un mur, j’en avais sorti deux sous-plats, des couverts et deux verres pour chacun. S’il y avait une chose que j’avais retenue et que je faisais encore sans broncher, c’était bien d’ouvrir une bouteille de vin pour le diner. Il n’était pas trop mauvais. Et un peu d’alcool ne faisait de mal à personne (et puis s’il n’était pas branché vin, j’avais de la bière dans le frigo et tant pis s’il ne tenait pas). J’étais en train de remplir la carafe quand il frappa à la porte.

    Petit détour à la salle de bain. Tout était bien. C’était pas vraiment un rendez-vous… je passais un dernier coup de brosse dans mes cheveux, au cas où.


    Le bruit étouffé de mes pas contre la moquette se rapprocha de la porte. Une longue inspiration, profonde. J’ouvrais, un sourire aux lèvres.

         « Salut, Iloy. Je t’en prie, rentre. Fais comme chez toi. »

    Je jetais un coup d’œil au petit couloir aux murs encombrés – comme partout ; je n’aimais pas le blanc – qui menait au salon. J’entrevis ma guitare électrique, posée sur le canapé. Je n’avais pas rangé le salon. Par terre, il devait encore y avoir… des vêtements. Ce type d’hier, il n’avait même pas pu attendre la chambre. Et j’avais oublié. Mes vêtements et pas que…

    Iloy me regardait. Je courus. Oui. C’était la honte, c’était pas classe, mais je courus. Je courus dans ce fichu salon qui allait tout gâcher. Je jetais les vêtements compromettants dans ma chambre. Et je virais blême. Sous le canapé, dépassant à peine. Un peu éloignée de tous les autres vêtements que j’avais aperçus trônait mon string ma culotte rouge criard. Seule. Vulnérable. Je ne l’avais pas vue. Pourquoi.

Pourquoi moi ?


    Mes joues ne restèrent pas livides longtemps. La gêne s’en empara, joyeuse de son coup. Je n’avais pas le temps. Avec un calme olympien, je l’emmenais loin de tous yeux. J’allais la brûler. C’était plus possible. Je lui lançais un regard qui voulait dire « rien ne s’est passé. Et si ta mémoire revient, tu n’aurais plus de couilles ». Je déplaçais la guitare. Le salon était simple. Le combo télé, console, canapé, table basse. Et mon ampli accompagné de mon bijou. Avec dans un coin mon bureau. Je n’étais plus très crédible. Je ne savais pas quoi dire. J’avais la honte intersidérale.

         « On… prend l’apéro ? J’ai… je l’apporte ici, OK ? »

    Je m’étais enfuie. Je rapportais un grand plateau plein de petits sandwichs au concombre, des bouchées de concombre, de l’houmous et des chips… bref. Un peu trop, mais tant que c’était fait main (OK, j’avais pas fait le pain ni les chips)… et il avait tout le temps la dalle, il fallait bien que je lui remplisse la panse jusqu’à la lui faire exploser. J’avais ramené avec moi deux canettes de bière, même si j’étais sûre qu’il allait refuser ma première invitation. C’est pour ça que j’allais chercher deux verres et la carafe d’eau quand même.

         « Alors… euh… du neuf ? »

    A part ma culotte, évidemment. Et le fait que tu sois là, à côté de moi, pendant que j’ouvre ma canette.
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Tu étais resté bien trop longtemps dans ton lit, à songer à cette journée. Une heure à regarder le plafond, à te tordre dans tes couettes, à soupirer et finalement remettre la tête dans les oreillers. Te réveillant vers dix heures quinze pour finalement te rendormir vers onze heures et te réveiller à midi. Que c'est dur, la vie, sans maman derrière pour te tirer hors du lit. Tu avais traîné devant la télé à manger une salade fraîche (pas de déjeuner à midi, on respecte tout de même les heures de repas), en calbute, parce que oui, personne n'allait débarquer chez toi alors tu n'avais pas la motivation pour t'habiller tout de suite.

Les couverts balancés anarchiquement dans l'évier, tu te traînes jusqu'à ta salle de bain pour une remise en forme du physique. Tes cheveux, n'en parlons pas. On dirait qu'une guerre s'était déroulée dans l'amas de mèches durant ton sommeil. Tu ne t'attarde pas trop, remarquant qu'il sera temps que tu prennes une douche. Chose dite, chose faite, tu sortis rapidement de la douche, laver de la tête aux pieds. Tu zieutes l'heure, te disant que ça passe quand même rapidement vite. Tu sors de la salle de bain, filant t'habiller.

Alors là, merde. Merde quoi. Non pas que tu n'es pas un habit, loin de là, mais on s'habille comment pour une "sorte" de rendez-vous ? Tu fouilles parmi les vêtements. Un pantalon en toile, couleur kaki, qui te semble repassé, un t-shirt blanc et une chemise à carreaux gris, manches remontées, feront l'affaire, ainsi qu'un slip. T'habillant rapidement, tu te mets à la recherche de tes converses blanches, que tu trouves dans un coin du salon, te demandant comment elles ont atterri ici. Puis redirection la salle de bain, il faut brosser les chicos, te coiffer correctement et voir s'il n'y a pas quelques poils collés au menton qui pourrait faire tache.

***

Tu avais attendu toute l'après-midi, le cul assit sur une chaise à traîner sur ton ordinateur et portable. Et pour une fois, tu es élégant. Enfin, ça change de tes vêtements amples et de ta veste fétiche. Tu as même les cheveux coiffés, oh, miracle. Pas une seule mèche rebelle pour gâcher le plan harmonieux de ta coiffure. Tu relèves de temps en temps la frange qui ne cesse de tomber. Tu réfléchis à la distance qu'il y a de ton appart', sachant qu'il faut que tu passes chez le marchand de fleurs, pour enfin atteindre l'appartement à Noah. Un coup d'oeil à l'horloge numérique de ton portable, qui affiche dix-huit heures douze. Tu ne réfléchis pas plus, attrape les clés et ton porte-monnaie, avant de filer en trombe hors de ton chez-toi.

Tu descends les escaliers à la vitesse de la lumière, sortant rapidement de l'immeuble avant de filer vers le fleuriste que tu avais repéré hier, ouvert le dimanche. Oh, joie. Tu t'arrêtes devant la façade de la boutique fleurie, te demandant ce que pourrait aimer Noah comme fleurs. Des roses ? Nan, ça fait genre rendez-vous gallant, comme si t'allait te jeter sur elle dès le premier soir. Tu furettes un peu partout, traînant. Puis le vieux qui tient la boutique t'aborde. Tu discutes avec lui, un peu, lui racontant pourquoi tu es à sa boutique. "Un rendez-vous ? Je suis sûr que c'est une charmante fille. Assures-toi de ne pas la laisser filer, hein." Un rire peu convaincant venant de toi. Puis au final, tu jettes ton argent sur un bouquet pas bien gros d'althéas blanches, qui te rappelle la blancheur de la peau de Noah. Le nom des althéas, hibiscus syriacus, qui t'ont toujours fait penser à des biscuits mais bref, passons. Tu te remets rapidement en route, essayant de ne pas trop traîner. Mais à chaque pas, tu sens ton coeur qui se pince, comme un gamin qui s'apprête à aller à un parc d'attractions : excité.

***

Hargrave Street. Lieu de la luxure et de la débauche. Et avec beaucoup trop de bruit. Finalement, il est cool ton quartier. Tu te pointes devant l'immeuble où habite Noah. Mais malheur : c'est quel appartement ? Tu zieutes rapidement les noms qui figures à côté de la porte. Ton doigt s'arrête sur celui de Noah, mais ça ne t'aide toujours pas. Miracle, une personne sort de l'appartement. Tu lui demandes où habite la nénette. Deuxième miracle, la demoiselle t'indique l'étage. Tu l'as remercie, rentrant dans l'immeuble sans plus attendre. Tu gravis rapidement les escaliers, t'assurant de ne pas avoir de mèches qui dépassent, pas de taches sur les vêtements ou autres. Les fleurs ont tenu le coup durant ton trajet, puis elles sentent toujours aussi bon. Arrivé à l'étage, tu le traverses rapidement, furetant les noms sur les portes, trouvant rapidement où habite Noah. Dernière vérification du physique, tu frappes ensuite contre la porte.

La porte s'ouvre, tu affiches un sourire, puis un "bonsoir" t'échappe. Tu regardes quelques secondes Noah, la trouvant foutrement belle bon sang. Puis tu rentres, la suivant et détaillant la décoration de la pièce, remarquant même des vêtements masculins qui traînaient par-ci, par-là. Sans arrière pensé, tu te dis que c'était sûrement son copain. Enfin, t'en sais rien, mais tu t'en fous. Tu restes debout, regardant Noah débarrasser le salon des habits. Tu l'as suivi des yeux, t'avançant petit à petit dans la pièce au fur et à mesure qu'elle se vidait des affaires. Mais ton regard s'arrêta sur un détail rouge qui se cachait sous le canapé. Tu détournas rapidement les yeux vers les différentes photos de la jeune femme, ayant deviné ce qui se cachait sous le meuble. "On n'a rien vu...". Et franchement, tu t'es retenu de rire.

Tu pris place, toujours ton bouquet en main. Tu continues de regarder les photos, notamment la plus grande, qui t'intrigue. C'est un réflexe pour toi, d'observer la déco chez les autres, en attendant. Puis Noah se ramène avec une montagne de nourriture qui te semble excellente. Tu fixes la bouffe, sentant ton ventre qui crie famine, avant de jeter ton regard sur Noah, un sourire pendu aux lèvres. Tu hésites à prendre une bière, ou bien de l'eau. Mais avant.

"Pas vraiment grand-chose à part que, euh, tiens, c'est pour toi" Tu lui tends le bouquet de fleurs, avant qu'elles ne se déssèchent dans ta main. "Je ne voulais pas venir les mains vides, alors... voilà."

Débarrassé du bouquet, tu attrapes finalement une canette, l'ouvrant et te désaltérant de tes minutes de marche jusqu'à ici.

"Et... Toi, du neuf depuis hier ?"

Un sourire, une nouvelle gorgée.


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    J’avais attrapé le bouquet qu’il m’offrait, en me demandant ce que le langage des fleurs lui donnerait comme sens. Mais je savais qu’il n’avait pas dû me l’offrir en se souciant de sa signification. Tout le monde se fiche bien de ce que signifient les bouquets de nos jours.

         « Merci beaucoup, Iloy. Elles sont vraiment jolies. C’est gentil. »

    J’allai chercher un vase et je le posai là où je pouvais dans le salon avant de revenir à ses côtés. Je gardais le vague souvenir de leur parfum en tête, alors que je buvais un coup en attrapant au passage des petits trucs à manger.

         « Fais-toi plaisir, je ne vais même pas en prendre la moitié. Et tu dis avoir tout le temps faim. C’est pas franchement calorique, alors tu peux te lâcher. M’enfin, tu dois garder de la place pour le diner, hein. Je n’aime pas cuisiner pour rien. »

    Je lui souriais gentiment – il m’avait vraiment fait plaisir, en même temps (même si j’avais toujours un peu honte) – et il était sympa, comme garçon.

         « Moi, bah… hier soir je suis sortie… et j’ai fait des choses que seules les personnes majeures ont le droit de faire ; des choses que les personnes majeurs raisonnables ne devraient pas faire aussi souvent, tu vois, mais je pense que je suis bornée. Ou bien je suis décidée à une mauvaise personne. En plus la musique n’était même pas bien et le barman pas franchement amical… En plus, ce matin, j’avais mal à la tête. Je fais vraiment beaucoup de bêtises, en vrai. »

    Mon sourire devint plus amusé. On aurait dit que je parlais à un enfant, avec toute cette pudeur. Mais je me voyais mal lui dire « je me suis bourrée la gueule jusqu’à être tellement déchirée que j’ai ramené le premier beau gosse venu et on a baisé et dans les toilettes de la boîte et dans le salon et dans la chambre mais putain, c’était pas cool, j’ai même pas eu d’orgasme et il jouissait trop vite pour moi et il a failli me vomir dessus ses trois mojitos et son quart de bouteille de vodka ». Non, décidément, ça ne passait pas. Et puis connaitre ça n’était pas franchement bon pour ma réputation. Parfois j’avais des mini-crises d’angoisse en me préparant pour sortir. Je me disais « et si un élève me reconnaissait ? » et je me demandais si c’était raisonnable d’aller boire et danser et baiser.

         « Parfois j’ai peur que quelqu’un me reconnaisse, mais on va dire que je ne suis pas pareille, en dehors du travail. De moins, je m’habille plus comme quelqu’un de mon âge. Mais euh… je fais des trucs pas bien, mais pas genre me shooter à l’héroïne, OK ? Tu fais pas ça, hein. Imagine tu meurs, après. En plus, mourir de manque, c’est vraiment horrible. Sans compter que tu pourrais aller en prison. Et je me dis « mais moi aussi je pourrais », vu que je suis en train de donner de l’alcool à un mineur… La bière reste entre nous aussi. De toute façon, je vais te nourrir, tu me dois une infinie reconnaissance. »

    Un sourire, un clin d’œil. C’était un secret. Et ma canette était déjà vide. J’allais en chercher deux autres, s’il en voulait encore. Je continuais à piocher distraitement dans ce qu’il y avait devant moi, sans trop savoir quoi dire.

         « Tu… tu veux mettre de la musique ? C’est un peu stressant ce silence. J’suis plutôt CDs alors j’ai quelques albums mais si tu veux, j’peux simplement mettre la radio. »

    J’avais attrapé sur une étagère divers albums – Nickelback, Nirvana, Bring Me The Horizon, Breaking Benjamin, Black Veil Brides, Broken Iris, My Chemical Romance et Bach. Je me demandais si c’était inconscient, le choix des « B », posés là, mais au final, ça importait peu. Cependant, je me rendis compte que ce n’était pas ce que j’aimais montrer. Ça avait beaucoup trop de lien avec comme j’étais avant. Avec mes cheveux noirs et mon comportement de « rebelle ». J’étais tellement sage – enfin, dans ma façon de me conduire quand je n’étais pas chez moi ou en boîte – que je me demandais si c’était une bonne idée. Il allait juste se dire « bah, je m’y attendais pas ». Peut-être. Je zieutais les photos sur les murs. Il y en avait, qui dataient de cette époque. Il ne les remarquerait sûrement pas.

         « Tu devrais finir tout ça avant qu’on attaque l’entrée, non ? Enfin, si tu veux directement passer à table, attends-moi dans la salle à manger, OK ? Je vais chercher les trucs. »

    Je revoyais ce que j’avais fait dans la journée. Une tarte aux légumes accompagnée d’une salade en entrée, des lasagnes végétariennes en résistance (avec de quoi se resservir pour les grands gourmands), et en dessert, un tiramisu à la framboise en verrine avec une tartelette à la myrtille chacun. J’espérais juste que ça lui plairait.
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C'était toujours la même chose à chaque fois que tu te retrouves chez quelqu'un d'autre la première fois : l'hésitation et la gêne. Une peur immense de faire une gaffe mémorable, avec ce petit pincement au cœur qui te dit « oh wait vas-y doucement là. Doucement j'ai dit ». Des petits tics, comme un pincement des lèvres ou se frotter nerveusement les mains, en plus de ne pas savoir quoi dire. Tu restes pendu aux lèvres de Noah, à ce qu'elle raconte tout en attrapant de la nourriture que tu avales goulûment. Dieu que c'était bon. Et que tu as une faim de loup, sûr qu'une salade ça te nourrit pas assez. Non là pour le coup, Noah avait fait fort ; la preuve, tu te régales.

Tu n'es pas si étonné que ça, à ce que Noah a fait de sa précédente soirée. Puis bon, tu t'en tamponnes un peu le coquillard de ce que font les gens franchement, ils font ce qu'ils veulent. Un rire t'échappe quand elle évoque le fait de donner de l''alcool à un mineur. Tu hoches la tête, reprenant une gorgée dudit alcool.

« Les gens s'en foutent un peu de ce que tu fais le soir, enfin, je pense. Tu fais ce que tu veux, t'es encore jeune et t'as toute la vie devant toi. Puis si ça te permet de décompresser du travail, je ne vois pas où est le mal. Les curieux n'ont qu'à se mêler de leurs affaires après tout. »

Tandis que ton regard se perd un peu partout dans la pièce, tu réponds par un « oui pourquoi pas pour la musique », avant de regarder ce qu'avait Noah comme jaquettes de musiques. Et à ce que tu vois, vous n'avez quasiment pas les mêmes goûts musicaux. Tu es plus branché indie et électro et techno. Mais ça ne t'as jamais gêné (enfin, ça dépend) d'écouter autre chose de ce que tu écoutes habituellement. Tu reportes tes jolis yeux sur la nourriture, ne t'arrêtant pas de te remplir la panse, en te demandant ce que Noah avait prévu pour la suite.

« Ne te presses pas hein, comme tu le sais, j'ai un appétit d'ogre. Puis c'est super bon, je vais pleurer si je ne mange pas tout. »

Tu souris, attrapant ensuite ta boisson pour la vider en quelques gorgées. Ce n'est pas ton genre de laisser de la nourriture, après tout, maman t'as toujours dit de ne pas gaspiller. Puis demain, pour compenser de tout ce que tu as mangé, tu iras faire du sport, p't'être aller courir demain soir. Tu regardes Noah, juste un petit regard rapide, avant de baisser les yeux vers les apéritifs.

« J'ai vu que tu avais une guitare. je n'ai jamais joué d'un instrument pour ma part, je suis plus branché sport. Puis bon, mes parents me payaient le baseball et c'était déjà bien, en plus des sports de mes frères. Le seul instrument auquel j'ai joué c'était du piano. Mais c'est une cousine qui m'a appris à en jouer quand je partais en vacances aux Pays-Bas, alors autant dire que j'ai oublié ce qu'elle m'a enseigné et que ça ne m'a jamais intéressé par la suite. Ça fait longtemps que tu joues d'la guitare ? »

Dis-tu avant de passer une main dans les cheveux car tu sens quelques mèches te chatouiller le front. Puis tu continues de manger et boire, parce que c'est trop bon et que tu sens que tu vas ramper en rentrant chez toi si tu manges beaucoup trop mais tu t'en fous au fond parce que c'est pas tous les jours que tu manges comme tel. Mais force pas trop sur la boisson, tu sais ce qui peut t'arriver à cause d'un estomac qui supporte mal l'alcool.

Évite de te lécher les doigts après avoir fini. Non vraiment, tu n'es pas chez toi. Je sais bien que tu en as l'habitude quand tu manges avec les doigts, mais pour le coup, évite mec, ce n'est pas très raffiné. Tu te frottes les mains, ayant quasiment laissé des miettes derrière ces apéritifs fort agréables. Tu aides Noah à débarrasser, c'est déjà la moindre des politesses, avant de prendre place à table et attendre sagement. Tu en profites pour t'essuyer les mains à une serviette, observant les diverses photos qui ornent la pièce et te demandant comment est la famille à Noah.


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    Je le regardais se remplir la panse, un petit sourire aux lèvres. Ça me faisait plaisir de voir qu’il aimait ça. Ça me faisait plaisir de ne pas manger seule, aussi. J’en avais presque perdu l’habitude, depuis que je travaillais. Et que j’avais cassé avec mon dernier copain. C’était drôle comme les petites choses comme celle-ci pouvait nous manquer, finalement. Discuter de tout et de rien, l’insouciance d’Iloy que j’avais un peu à son âge. Enfin, un peu plus jeune, en fait. Je me sentais un peu vieille, d’un coup. M’enfin. J’allais vite oublier, vu comme j’allais sûrement boire un peu trop. Mais il ne fallait pas que j’abuse. Être grisée, OK, mais me réveiller avec la gueule de bois un lundi matin et devoir me shooter aux dolipranes ne m’attirait pas. Et puis c’était la honte s’il me voyait bourrée. Je n’osais même pas imaginer le carnage. Il en avait d’ailleurs un peu trop vu, non ?

    J’avais cherché n’empêche cherché autre chose, comme ça n’avait pas l’air de l’emballer. J’avais déniche deux albums de Daughter, The Wild Youth et If You Leave en espérant que ça pourrait lui plaire. Je n’étais pas trop Indie, mais la voix de la chanteuse (et puis les morceaux) me transportait à chaque fois que je l’écoutais. Et les paroles mélancoliques me faisaient parfois larmoyer, mas bon, je n’allais pas éclater en sanglots pour un rien dans le salon. J’envoyais l’un des CDs, baissais un peu le volume et me laissais bercer le cœur par les accords.

         « Régale-toi, et ne finis pas tout si tu sens que tu vas caler ensuite, OK ? J’veux pas que tu te forces et qu’après tu te rendes malade. Et puis tu sais, je peux te mettre ça dans un Tupperware si tu en veux encore, comme tu te nourris pas bien et que je déteste voir les autres consommer des produits chimiques… ahem, pardon. Juste que j’aime vraiment trop le bio, haha. Avouons quand même que c’est meilleur, non ? »

    J’avais fait un truc léger, donc peut-être qu’il allait manger comme un ogre jusqu’au dessert (ce que je désirais, évidemment). Je l’écoutais me parler de lui, du piano. Ah, il avait été aux Pays-Bas ? Ah, mais donc il avait été en Europe ? C’était cool, ça. Il fallait dire qu’au final les Américains ne connaissaient pas trop les Occidentaux d’Europe côté culture – en même temps, certains ne connaissaient même pas leur propre pays, alors… J’imaginais cependant qu’il ne connaissait pas la Suède. Dommage. La Norvège c’était cool aussi. Tellement.

         « Je ne sais plus vraiment quand est-ce que j’ai commencé… »

    J’avais basculé la tête en arrière, comme si regarder le plafond allait m’aider.

         « J’ai l’impression que ça fait très longtemps, maintenant. Je jouais de la guitare quand j’avais les cheveux noirs… alors… en tous cas, plus de sept ans, après, je ne sais plus si j’ai commencé longtemps avant… j’ai une assez mauvaise mémoire. Mais on peut dire que je suis assez douée, haha. Je jouais dans un groupe de punk mais au final je préfère le hard rock et tout le toutim (comme tu as pu le voir dans mes albums). Quoique, j’aime bien faire des reprises de morceaux classiques à la guitare, j’aime bien la musique classique, ouais… même si c’est un peu compliqué, au début… bref, je parle beaucoup. »

    Un sourire un peu timide, il m’aidait à débarrasser, c’était gentil. Je l’invitais à gagner la salle à manger tandis que je prenais le saladier et la tarte aux légumes. Je posais tout ceci sur la table et lui dis de se servir alors que je repartais dans la cuisine pour chercher une bouteille d‘un vin plutôt bon – m’enfin, je n’avais vraiment su juger ; tant qu’il n’y avait pas trop d’alcool dedans ça allait.
Je revins donc, le servant sans vraiment lui demander son avis, remplissant mon verre aussi. Mes parents m’avaient toujours dit qu’il ne fallait pas oublier le vin pendant les repas – et riaient en disant « à part en Russie où on boit de la vodka » que je n’eusse à l’époque aucune idée de ce que c’était – et ils m’en servaient un fond alors que j’étais enfant. Un petit verre – tant qu’il n’en reprenait pas – n’allait pas le tuer. Et puis, comme il mangeait beaucoup, ça passerait.

    J’avais remarqué qu’il regardait les photos sur les murs. Ça m’avait fait sourire. Il y en avait qui dataient de mon pays natal, et puis beaucoup qui avaient été prises après l’arrivée de notre famille en Amérique. De la jolie petite fille à l’adolescente rebelle à la femme insipide qui se tenait devant lui. C’était presque drôle.

         « Je suis née en Suède, mais mon père a été muté en Amérique alors on a déménagé. »

    Je lui parlais de ce pays, des lacs, des forêts, de la beauté du ciel, des étés tièdes où le soleil ne se couchait que trois heures par nuit – OK, j’exagérais peut-être un peu – et des hivers où je skiais dès que je pouvais – j’adorais le ski. J’omettais de parler de mon grand-frère et de la danse, ça n’avait aucun intérêt. Et c’était déjà le moment de passer au plat de résistance. J’avais enfilé des gants pour sortir du four le plat bien chaud de lasagne et le poser sur la table sans oublier de prendre une cuiller de service.

         « Tu vois, c’est pour ça que je supporte pas la chaleur. En Suède il fait pas chaud, il fait tiède. Ici, c’est un four. J’ai beau vivre dans ce pays depuis… des années, eh bien je n’ai toujours pas réussi à m’y habituer. Je m’évanouissais même pendant l’été tellement j’avais chaud, quand j’étais plus jeune. Je passais mon temps à boire. Minimum deux litres par jour. L’été est une horreur… désolée, je bavarde un peu trop. Et toi, ta petite enfance ? »
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Tu as du mal à t'imaginer Noah avec les cheveux noirs, du moins, tu essaies de te l'imaginer et finalement, tu la préfères avec sa couleur de cheveux de base. Tu commences à te servir après qu'elle ait apporté l'entrée, ne refusant pas ensuite le verre de vin qu'elle te sert; tu as toujours trouvé le goût agréable, même si tu n'es pas un grand consommateur d'alcool. Tu attaques ton repas, ne laissant aucune pitié à ton estomac. Et s'ensuivit une discussion sur le pays où est née Noah, où apparemment, il faisait bon vivre. Tu te dessines dans l'esprit les paysages décrient tout en dégustant un morceau de tarte.

Tu te passes une serviette sur les lèvres, avant de prendre une gorgée de vin en attendant la suite du repas, écoutant les morceaux de musique qui défilaient en fond. Dieu que tu aimais Daughter. Une odeur de ce qui semble être des lasagnes parvient jusqu'à toi, mais tu sais que pour le coup, Noah a dû les faire végétariennes. Donc pas de quoi s'inquiéter sur un morceau de viande caché dedans. La demoiselle revient à table, tu prends la peine de la servir en première, avant de te servir toi, en l'écoutant parler.

"Perso, je porte toujours une veste sur moi et je supporte bien la chaleur, haha." Tu t'arrêtes un instant pour manger un morceau, avant de reprendre. "Je suis né et j'ai grandi à Little Rock. Chais pas si tu vois où c'est, mais c'est dans l'Arkansas. Je ne vais pas dire que j'ai eu une enfance terrible, mais pas non plus épanouissante. C'était plutôt compliqué dans la famille, haha."

Une nouvelle bouchée de lasagnes. Tu n'évoques pas vraiment le fait que tu étais le souffre-douleur de tes frères et que ton père n'a quasiment jamais porté beaucoup d'attention sur toi, mais plus le côté où tu passais du bon temps en dehors de la famille, avec tes amis, des lieux où tu traînais et de tes paysages à toi, qui se résumaient à des couchers de soleil sur la ville et des balades en skate, de tes petits passe-temps de gamin. Mais tu parles quand même de la forte relation que tu as entretenue (et que tu entretiens toujours) avec ta mère, car c'est bien l'une des seules personnes auquel tu tiens énormément.

"Au passage, ces lasagnes sont divines."

À chaque nouvelle bouchée, tu sens ton estomac qui prend de l'ampleur. Tu t'arrêtes de manger au bout de la troisième assiette resservit, finissant ensuite ton verre de vin dont tu as pris le temps de boire. Tu t'étires légèrement, aidant Noah à débarrasser tout ce qu'il reste à la fin, retournant ensuite à table. Tu bailles doucement, te frottant les yeux et tu as subitement la tête qui tourne. Rien de bien affolant, juste que l'alcool pour ce soir, ça suffit.


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« Je n’ai jamais vraiment connu la géographie des Etats-Unis, j’ai toujours préféré l’Europe, je t’avoue. Je trouve que les villes sont plus belles et le climat plus clément. Je sais que c’est super cliché, mais j’aimerais bien aller à Paris, un jour. J’adore l’architecture de la vieille partie de cette ville. »

J’avais un peu souri, gênée, tout en écoutant comment c’était, à Little Rock. J’aimais bien le nom de cette ville. J’essayais de me la représenter, tout en étant persuadée que je me fourvoyais sur les couleurs, sur le ciel, sur la chaleur. Alors j’imaginais juste l’orange du soleil couchant, et les ombres qui s’étiraient. Je tentais de visualiser le visage d’Iloy plus jeune, tout en mangeant. Il avait toujours des traits assez gamins, alors j’imaginais qu’il n’avait pas beaucoup changé. J’aimais bien les visages juvéniles ; ils transpiraient la fraicheur.

« Quand j’avais seize ans, je faisais tout le temps du skate ; c’était la loose de pas savoir faire du skate. Mais bon, j’étais assez mauvaise. Je suis tombée tellement de fois… quand j’étais en train d’apprendre, je revenais avec de nouveaux bleus tous les jours. »

Je me rappelais des mains de mon ex découvrant ma peau, de sa bouche embrassant les parties violacées et laissant des traces roses sur ce qui était pâle. Je ne savais pas si c’était désagréable ou non ; j’avais tourné la page depuis longtemps. Mais quand je pensais à mon adolescence, je ne pouvais que voir son visage à lui, ses cheveux noirs, ses piercings et sa voix. Je passais tous mes après-midi avec lui. Et puis il y avait la danse. Mais la danse, ça faisait mal. D’ailleurs, il n’y avait aucune photo de mes spectacles, sur les murs. Aucune photo de moi et mes chaussons. Elles étaient dans plusieurs lourds albums, au fond de mon placard, avec des cassettes et des DVDs. Je me demandais si un jour quelqu’un les verrait. Ce serait gênant, un peu.

Nous parlions, parlions… J’avais apprécié quand il avait parlé de sa mère. C’était adorable de voir qu’ils étaient aussi proches. Et puis il laissa échapper un compliment. Je n’arrêtais pas de sourire, ce soir… Je le remerciais à nouveau. Même si je n’avais pas besoin de celui-ci pour voir qu’il appréciait.

« Tu vas te rendre malade, Iloy ! »

J’avais un peu rit, en constatant à quel point il se remplissait la panse. Limite tu respires plus. Il allait qu’il se calme, il allait finir par tout régurgiter. Ce serait dommage. Mais au moins, il avait presque tout fini. Je n’aurais pas trop de restes à engloutir – et donc je ne prendrais pas de kilos en trop pour avoir abusé des lasagnes (même si c’est quand même l’un des meilleurs trucs au monde, sans se mentir).

Bon, il était temps de servir le dessert. Je me demandais comment il faisait pour avaler autant de choses. J’avais mangé un peu moins du tiers de ce qu’il avait pu se servir, et je savais que je n’arriverais à finir mon dessert que par pure gourmandise, et lui allait encore réussir à tout planquer dans son estomac. Alors je sortais du frigo les deux assiettes en ardoise comportant une verrine de tiramisu à la framboise et une tartelette à la myrtille. Je me rendais compte que j’avais fait un diner très riche en féculents. Dans chacun des plats il y en avait. Argh. J’avais mal calculé mon coup. Mais bon, il n’était pas temps de m’apitoyer, après tout.

« Voilà le dessert ! Sans chocolat pour ne pas que tu meures. »

Le dessert c’était sûrement le moment que je préférais, en particulier quand il fallait engloutir des choses fruitées. Alors pour le coup, j’avais pris mon temps pour savourer le tout. C’était dommage qu’il soit allergique au chocolat… les mousses, c’était peut-être ce que je préférais. Après avoir fini de déguster tout ça, je débarrassais tranquillement.

« Ne t’évanouis pas en rentrant chez toi, quand même. »

Et je me servais un dernier verre de vin (je n’allais pas sortir, ce n’était pas bien grave). Il avait l’air un peu… ivre. Non, pompette. Je discutais avec mon invité quelques temps, jusqu’à ce que je remarque l’heure. Il ne fallait pas que je me couche trop tard… ahem.

« Bon eh bien, ça m’a ravi d’avoir quelqu’un avec qui diner et ça m’a fait plaisir de voir que tu as aimé. »

Je le raccompagnais à la porte Iloy, tranquillement.

« J’espère que tu reviendras combler la solitude de mes diners une prochaine fois ! »

Un petit rire.
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Tu as cette manie de tout regarder autour de toi. Et c'est donc naturellement que ton regard glisse le long du corps de Noah tandis qu'elle a le dos tourné. Tu t'arrêtes sur certaines parties -bon ok, une seule partie en particulier mais hein, on ne va pas chipoter- que tu, avouons-le, apprécie à voir avant de vite détourner les yeux vers tes mains, te raclant la gorge de façon naturelle tandis qu'elle revient avec les desserts. Tu affiches une mine intriguée en voyant ce qu'elle avait préparée.

Tu prends la tartelette dans une main doucement, comme si tu tenais un vase en porcelaine, avant de croquer dedans à pleines dents, t'en foutant un peu partout autour de la bouche tel un gamin. Tu essuies rapidement avec ta serviette, prenant une nouvelle et délicieuse bouchée. Tu ne parles pas, tu écoutes la voix de Noah, car tu es en train de profiter du goût (et puis ce n'est pas joli de parler la bouche pleine, hein). Non vraiment, ces desserts, autant le tiramisu à la framboise que la tartelette, sont un délice pour tes papilles. Tu complimentes de nouveau la jeune femme sur ses talents dans la cuisine, avant d'enlever toute trace de dessert que tu as sur les lèvres et autour, vérifiant que tu n'as pas fait tomber de miettes sur tes vêtements.

° ° °

Tu pianotes de manière régulière contre la table tout en discutant, digérant ton repas, avant de te rendre compte de l'heure qui passait vite. Tellement vite. Tu vérifies que tu n'as pas laissé d'objets personnels, fourrant ton portable dans la poche arrière de ton pantalon, filant vers la sortie. Tu t'arrêtes sur le seuil de la porte, souriant à Noah.

"Merci beaucoup pour cette soirée, c'était vraiment agréable. Et ça serait avec plaisir que je reviendrai un de ces jours pour te tenir compagnie autour d'une table."

Tu hésites un instant, avant de finalement lui faire la bise. Tu sens tes lèvres frôlées les siennes, mais tu fais comme si de rien n'était parce que tu as trop mal à la tête pour te brusquer. Mais tu l'as quand même sentie. Depuis combien de temps tu n'as pas embrassé une fille ? Ça fait une baille et ça te manque tellement.

Tu as quand même récupéré son numéro avant de filer, parce que hein, on va pas partir les mains vides quand même. Et au fond de toi, tu espères avoir une chance avec elle, mieux ne vaut pas la laisser partir.
Bravo champion.


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