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 On ne saurait prévoir | [Iloy Van Diermen & ???]

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Elle dansait. Et en dansant elle s’oubliait, chaque geste précis et calculé tout en restant naturel, harmonieux. Elle retrouvait là cette vision de la perfection qui lui était si chère. Elle gardait les yeux fermés pour se concentrer sur elle seule. Puisqu’elle était seule, elle n’avait pas besoin de faire attention à quoi que ce soit d’autre qu’elle-même. Elle percevait tout, de son souffle profond et paisible jusqu’à l’impulsion régulière que son cœur envoyait dans son corps. La musique la portait comme un courant, une brise, toujours plus haut et toujours plus fort. C’était à ses yeux le pouvoir de la danse, une libération à l’échelle humaine, à l’échelle interne.

Elle avait eu bien plus que son compte de danse pour la journée, huit heures de cours pratiques, même pour elle c’était beaucoup. Une journée particulière, qui lui avait plu mais restait parfaitement épuisante. Pourtant, elle était revenue une fois le local vide, et s’était remise à danser. Mais ce n’était pas la même chose à ses yeux : ici elle dansait pour se sentir entière, heureuse, accomplie. Elle se percevait plus légère qu’une plume et c’était ce qu’il lui fallait, s’oublier tout en se recentrant sur elle.

Et puis, il fallait l’avouer, elle se sentait bien en justaucorps et collants. Bien plus, franchement, qu’avec les robes lourdes qui, le plus souvent, cachaient son corps plutôt que de le mettre en valeur. D’accord, il était indécent à ses yeux de sortir dans cette tenue, mais elle se sentait jolie quand elle se regardait dans les murs en miroir de la salle, la nuque mise en valeur par un chignon imposant, les gestes rendus gracieux par cette tenue qui faisait tout pour mettre en valeur l’harmonie des courbes et la beauté des gestes.

Elle se laissait porter par la musique car c’était ainsi qu’elle trouvait sa liberté, son envol. Sur les pointes, elle oubliait tout ce qu’elle n’aimait pas. L’ascendant de ses parents sur elle ? Effacé par un assemblé. Un saut de basque faisait fuir les souvenirs des racailles qui ne cessaient de l’embêter. Un saut brisé oubliait comme son frère et sa meilleure amie lui manquaient. Et elle se sentait bien, harmonieuse, paisible, tranquille surtout, parce qu’aujourd’hui elle avait pu éviter tous les ennuis et que la journée finissait en beauté.

Elle n’arrêta de danser que quand elle commença à trembler de fatigue. Le disque tournait en boucle, elle ne savait même pas lequel, elle avait juste attrapé le premier de la section « classique » et elle avait aimé. Elle rouvrit les yeux, lentement, reprenant contact avec la réalité.

Il y avait quelqu’un, assis sur l’un des bancs près de l’entrée. Cette personne la regardait fixement. Depuis quand était-elle là ? À cause de la musique, Danail ne l’avait pas vue entrer. Elle joignit les mains, regrettant que son justaucorps ne puisse cacher cette partie de son corps qu’elle détestait cordialement.

« Puis-je faire quelque chose pour vous ? »

La question se posait, en effet.
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La journée avait pourtant bien commencé. Réveil en douceur, pas en retard pour le bus, un bon emploie du temps, la motivation à son maximum. Ouais, ça avait bien commencé. Mais pourquoi ça a dérapé ? Pourquoi tu l'as ouvert en plein cours ? Putain, tu aurais dû la fermer, tu le sais bien que les racailles sont susceptibles quand on leur répond à la gueule qu'elles ont tort. Merde Iloy, tu y réfléchiras à deux fois à l'avenir.

Tu as détalé du cours comme une souris qui sait que le danger est proche, rangeant tes affaires en bordel dans ton sac dès que la sonnerie a retenti. Tu n'as pas attendu, ta vie en dépendait. Tu n'as pas envie de te faire refaire le portrait par des brutes, ça t'as déjà suffi avant. Tu accélères dans les couloirs, sans paraître suspect de quoi que ce soit, bousculant certaines personnes sans t'excuser. Tu sais que demain, les brutes auront oublié (du moins, tu espères fort pour que ce soit le cas), dans le cas contraire, enfermes-toi quelque part et pries pour qu'on ne te retrouve pas.

Tu n'as pas vraiment réfléchi où tu allais, te laissant guider par ton instinct de survie. Tu as quoi maintenant ? Base-ball. Pas grave, tu diras que t'étais à l'infirmerie. Tu continues à marcher comme un pantin, alors qu'il commence à ne plus y avoir d'élèves autour de toi. Tu finis pas bientôt te retrouver seul dans les couloirs, mais tu ne t'arrêtes pas, tu continues ta marche, ton exploration de l'étage. Tu n'as jamais foutu les pieds ici et remarque, tu n'as pas à y faire grand-chose. Tu t'arrêtes, jetant ton sac à dos contre le mur, avant de t’asseoir contre ce dernier, les jambes étendues. Tu fermes les yeux un bref instant, appréciant le calme. "Putain de racailles."

Tu as à peine fermé les yeux dix minutes, que tu entends des bruits de pas venant dans ta direction, ainsi que quelqu'un qui parle fort. Tu reconnais la voix d'une des racailles que t'as nargué. Ni une ni deux, tu te lèves rapidement, attrapant ton sac et détalant comme un lapin, manquant de te péter la gueule au décollage. Faudra apprendre un jour à affronter la vie. Mais pas tout de suite, tu tiens à la vie quand même.

Tu rentres rapidement dans une salle qui te semble vide en entendant le bruit des chaussures courant sur le sol. Tu colles ton oreille contre la porte, entendant les fauves qui passent juste derrière la porte sans s'arrêter, grommelant comme des bêtes prêtes à te faire la peau. Puis tu te laisses glisser le long de la porte, reprenant ton souffle. Tu n'as pas fait attention, mais une musique parvient jusqu'à tes oreilles. Du classique. Puis tu aperçois une silhouette qui danse, qui ne semble pas t'avoir remarqué. Au moins, c'est une bonne cachette ici. Tu te relèves, t'avançant vers un banc, où tu jettes ton sac et ta veste, avant de poser tes fesses dessus.

Les coudes sur les genoux, la tête posée sur les mains, tu regardes cette fille qui danse. Tu n'arrives pas à voir qui c'est, mais ça t'importe peu. Elle t'a enfin vue, tu te redresses pour répondre à sa question. Elle t'a vouvoyée ? Mais ce n'est pas cette nana qui a une garde-robe particulière avec ses manières de fille de bourge ? Si, tu crois.

"Euh, ouais... Enfin, non, non, je me cache ici, c'est tout. Mais tu peux continuer ta danse hein, je ne suis que de passage pour un... petit moment, le temps que les choses de dehors se calment... Hm. "


 
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