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 It was meant. [Hector Waltman & Rebecca L. Hadley]

Hector Waltman
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Hector Waltman
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It was meantHector Waltman & Rebecca L. Hadley

Je n’avais pas eu d’autres choix. La vie est faite ainsi. Enfin, toute bonne chose a une fin et il n’y a aucune exception à mon égard. Je sais, c’est dur, que je me répète à dire alors qu’elle me regarde avec les yeux grands ouverts, incapable de prononcer d’autres mots que « que-quo-quoi-uh-hen? » Franchement, je dois admettre que, moi-même, je ne sais trop quoi lui répondre. Je reste stoïque, les mains dans les poches, à la regarder fondre sur place. Elle est humaine, c’est normal qu’elle ne désire pas ce genre de chose. Mais bon, comme je dis, toute bonne chose à une fin, il faut juste focaliser nos énergies sur le pourquoi de cette fin.

Rebecca Andrews, 19 ans, a aujourd’hui eu le cœur brisé par nul-autre que moi. Ç’aurait pu être n’importe qui et j’aurais pu m’éviter cette situation au combien déplaisante. Après le choc du début, lorsque je lui ai annoncé qu’elle et moi, c’était terminé, sont venus les larmes. Des larmes de tristesse, ensuite de rage, ensuite de tristesse à nouveau pour finir par des larmes de rien. Et laissez-moi préciser que les larmes de rien sont les pires de toutes. Ce sont les larmes qui ne veulent rien dire. Elles sont présentes, mais le cœur ne les envoie plus, ni le cerveau. C’est comme si tout c’était arrêter. J’imagine que c’est ça, avoir de la vraie grande peine avec une P majuscule. Malheureusement, moi qui suis une personne habituellement bien expressive, je reste là, à regarder autour pour m’assurer qu’elle ne se fait pas ridiculiser par cette situation complètement pathétique. Je ne sais pas quoi lui dire, je reste debout devant elle, alors qu’elle pleure, le visage dans ses mains, son petit corps tremblant. On dirait qu’elle est incapable de s’asseoir, mais qu’elle voudrait s’effondrer. Toutefois, Becca, c’est une fille forte. Elle reste droite comme un piquet, les deux pieds ancrés au sol, à chercher des mots pour me résonner. Je lui répète que ça ne sert à rien, que j’ai déjà fait mon bout de chemin et qu’il serait préférable qu’elle tente de faire le sien. Puis vient la question qui tue : « pourquoi? » Je soupire longuement et, sans réellement trouver les mots justes, je lui explique. « T’étais rendue folle » dis-je, les mains toujours dans les poches, en haussant les épaules. Elle relève la tête et maintenant, au lieu que ça soit sa bouche qui est froncée, ce sont ses sourcils. Et voilà la rage qui revient à grand gallots.

Ses longs cheveux bruns, qui tombent sur ses belles épaules, ne cessent de bouger alors qu’elle me pointe du doigt et me dis que c’était moi, celui qui était rendu fou. Je ne réplique rien, ne la regardant que d’un air vide. J’imagine que ça la frustre à un tel point, puisque ça main est directement allé se plaquer contre ma joue. Ouch. Je ne réagis pas alors qu’elle tourne les talons et quitte les lieux, ramassant furieusement sa sacoche qu’elle avait laissé tomber par terre dans son espoir de me reprendre dans ses bras. Elle mérite mieux que ça, et n’importe quel gars qui va l’avoir plus tard sera heureux… s’il tient à sa vie. Ce n’est pas que c’est une mauvaise fille, mais disons qu’elle était… intense. Elle ne cessait de regarder mon téléphone, passait ses journées à me demander où j’étais, ce que je faisais et avec qui. Quand je rentrais le soir, elle m’attendait souvent sur le pallier, devant ma porte d’appartement. Je la faisais entrer, bien évidemment, mais ensuite elle insistait pour qu’on parle de la vie. Elle avait cette obsession avec voyager, et elle désirait plus que tout voyager en Angleterre, mon pays natal, avec moi. Pourtant, je lui ai dit des centaines de fois que je ne remettrais jamais les pieds là-bas. Bornée. Oui, c’est ça, elle était bornée. Bref, maintenant que tout cela est derrière moi, je passe pour un fou, en plein milieu du campus, à la regarder s’éloigner. Je ne l’aimais pas. Habituellement, les histoires d’amour, ça se finit quand l’amour meurt. Elle, pourtant, m’aimait, même si je ne rappelle pas lui avoir déjà montré que c’était le cas. C’était dans son petit monde qu’elle vivait, la Becca.

J’enlève mes mains de mes poches, m’allume une cigarette et contemple les environs. La vie avec moi, ça n’existe pas, et je suis content qu’elle puisse s’en sortir avant qu’elle ne le réalise trop tard. Je remets mon sac sur mon épaule, car je l’avais déposé sur le muret de pierre afin de me concentrer entièrement sur elle. Toujours ma clope en bouche, je me déplace vers l’entrée de la cours extérieure, sentant les regards sur moi. Bon, c’est clair qu’avec ma réputation, ce n’est pas étonnant, mais je sais très bien que ces regards de jugements me servent de leçon. Parmi ces regards je sens particulièrement celui du club de danse, avec qui Rebecca était amie. Bon, je dois admettre que ce fait s’ajoutait à ma liste de raison de la laisser. Elle faisait partie d’un monde de danseurs qui s’admirait entre eux. Je ne fais pas partie de ce monde-là et tant qu’à sortir avec une matérialiste, autant en rencontrer une qui n’est pas folle jalouse à chacune de mes actions. Je fume tranquillement la fin de ma cigarette avant de la jeter par terre. Mais. Quelle. Journée. De. Merde.

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Encore. Et encore. Le pouce de la brune s'activait sur ce putain de briquer mais il n'avait pas l'air de vouloir céder. Pourtant il y avait du gaz. Mais non. Il refusait catégoriquement de lui donner la flamme qu'elle voulait pour allumer cette fichue cigarette. S'était un complot. Comme si sa mère se tenait devait elle avec son regard réprobateur. A tous les coups elle avait maudit ce truc à distance !

Pourtant Rebecca ne fumait pas souvent. Seulement quand elle était assez contrariée. Et qu'elle n'avait rien d'autre sous la main pour lui servir d’exutoire. La jeune fille avait beau être du genre rentre dedans elle allait pas prendre le premier mec qui lui passait sous le nez et lui foutre un pain juste pour se détendre. Quand même !

Après un énième juron l'ex-volleyeuse abandonna et se mit plutôt en quête de quelqu'un qui pourrait lui fournir ce qu'elle voulait. De grès ou de force. Au lieu de ça elle assista en direct à une splendide gifle. Woo. Sympa les feux de l'amour en direct. Mais cette scène était carrément grotesque en fait. Une fille en pleure qui gifle le mec qui vient certainement de la larguer.

La noiraude ne put réprimer un léger rire moqueur. Durant un instant elle en oublia même sa cigarette mais...quand elle vit le blond, une fois débarrasser de la furie qui devait lui servir de copine, s'en allumer une, Rebecca tira la gueule. Tant qu'à faire...

Elle décolla du mur contre lequel elle était appuyé et à petite foulées rejoignit le gars.

- Hé ! Tu pourrais me filer du feu steuplait ?


Une question plutôt pas trop mal formuler. Elle s'exprimait assez correctement tout de même.

La demoiselle pointa sa cigarette sous le nez du géant. Parce que oui comparé à elle il était carrément méga grand. Eeet...plutôt canon en fait. Les tatoos ça fait toujours son effets. Rebecca le regardait avec intérêt de son seul œil non caché.

- Ah...sacrée gifle au fait. Elle était plutôt mignonne c'est dommage.


La bouche de la jeune femme s'étira en un rictus légèrement moqueur. Non pas qu'elle veuille enfoncé le clou mais s'était plus fort qu'elle. Puis bon...elle était certainement pas la seule à avoir vu ce qui venait de se passer. Sauf qu'elle...ce qu'elle voulait surtout c'est pouvoir enfin fumer cette satané clope !
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It was meantHector Waltman & Rebecca L. Hadley

J’ai déjà eu des pires journées, mais disons que celle-ci entrait très facilement dans mon palmarès. Manquait plus que de la pluie et une mauvaise nouvelle et j’aurais eu le mélange parfait pour faire un vrai film dramatique, faudrait juste ajouter la musique sobre et voilà une ambiance tout à fait déprimante. Je ne me souciais pas vraiment de qu’est-ce que les gens allaient dire, mais plutôt de comment Rebecca allait s’en sortir. Elle était une fille forte, mais les ruptures ne sont jamais facile et personne ne s’en sort indemne. Certes, j’ai l’air stoïque et, admettons-le, j’ai également l’air de m’en foutre comme de l’an quarante, mais en réalité, je suis touché aussi. C’est des trucs sur lesquels je devrais faire une croix à nouveau. Dormir coller, rire devant des films en lui jouant dans les cheveux, cuisiner pour elle (même si mes talents dans cette discipline sont limités), prendre des grandes promenades main dans la main et, surtout, le sexe. Je soupire longuement, tirant une bouffée de ma deuxième cigarette. Elle va devoir ramasser ses affaires chez nous bientôt. Je devrais peut-être lui faire une boîte, comme je l’ai fait pour les autres avant elle. C’est toujours mieux ainsi, comme ça je n’ai pas besoin de la regarder, le cœur fendu, à ramasser ses choses lentement, en se souvenant de toutes les choses qu’elle laisse derrière elle en passant le pas de ma porte pour la dernière fois pour s’en aller définitivement de ma vie.

- Hé ! Tu pourrais me filer du feu steuplait ?

Je sursaute et me retourne vivement pour voir une petite demoiselle qui me regarde de son simple œil, l’air complètement indifférente. Les mains dans les poches, je la toise du regard quelques secondes. Des cheveux noirs comme l’ébène qui lui donne ce petit look ténébreux mais rebelle, un cache-œil qui, ma foi, ne gâche pas du tout son visage qui est malgré tout angélique. Une poupée prise dans un corps de pirate. Sa voix est basse, mais je reconnais la sonorité féminine qui se fraye un chemin néanmoins son apparence trompeuse. Elle est délicate. Ce que je veux dire par-là, c’est qu’elle est minuscule, semble avoir des jambes aussi fines que ses bras et elle dégage un vent d’indépendance qui se traduit dans son visage. Je souris en coin et lui passe le briquet sous le nez pour allumer sa clope. J’ai remarqué que, dans cette école, il y a peu de gens qui fument. Je sais puisque, un jour, je me suis retrouvé, comme elle, à quémander pour du feu, mais que j’ai dû abandonner ma recherche quand j’ai compris que fumer c’était « dépassé ». Les fumeurs doivent être cachés dans des coins sombres, loin des regards réprobateurs des gens aux alentours. Vraiment, je n’en ai absolument rien à foutre des regards et encore moins des gens, et ce n’est pas ça qui va arrêter cette mauvaise habitude que j’ai depuis mes 15 ans.

- Ah...sacrée gifle au fait. Elle était plutôt mignonne c'est dommage.

Tiens, moi qui me demandais si elle avait vu la scène, voilà ma réponse. Remarques que, j’ai de la chance si je ne me retrouve pas sur tous les réseaux sociaux demain. Hector, tombeur de ces dames, encore giflé! Haha. Je ricane légèrement à cette idée. Ce n’était pas nouveau et ce n’était pas près d’être terminé toute cette histoire. Rebecca était populaire, quelque chose me dit que je vais encore en entendre parler pendant des jours et des jours et si j’ai de la chance je m’en sors avant la fin du mois. Je me passe la main sur la nuque, pour éviter de frotter ma joue endolori. Elle ne m’avait pas manquée et c’est toujours étonnant d’être le sujet de la force d’une fille. C’est petit, mais c’est féroce. « Ouais » répliquais-je, regardant Rebecca s’éloigner et ouvrir sauvagement la porte de l’école avant de disparaitre complètement de mon champ de vision. Je baisse les yeux sur la nouvelle arrivée, souriant faiblement « Oh, y’en aura d’autre belles filles. Le truc c’est de trouver celles qui ne sont pas folles » ajoutais-je, amusé. Je sentais toutefois un pincement au cœur à l’idée d’entreprendre une nouvelle fois une vie de célibat. On dirait que je m’étais fait à sa présence, mais maintenant que c’est en vain, me revoilà à la case départ.

Toujours les yeux rivés sur la petite demoiselle, j’hausse les épaules et je dis, d’une voix embrouillée, puisque je me parle légèrement à moi-même « Il va falloir qu’elle vienne ramasser ses trucs chez moi », je soupire, tapote ma cigarette et la remet dans ma bouche avant de râler entre mes dents « Rah, putain que c’est la partie la plus chiante » J’avais raison. On dirait que mon appartement va être vide encore. D’ailleurs, il faudrait que j’aille le faire le plus tôt possible puisque, avec mes expériences précédentes, j’ai déjà connues des donzelles qui attendent milles ans pour venir chercher leurs trucs et tant que leurs choses ne sont pas ramassées, elles insistent pour dire qu’on est toujours, techniquement, ensemble. Bullshit. Quand c’est fini, c’est fini. Rebecca devra tout ramasser et le plus tôt sera le mieux.

Je jette ma cigarette par terre et l’écrase, levant ensuite mes yeux vers l’unique œil de la demoiselle. Qu’importe son nom, j’allais quand même me présenter, je suis pas sauvage « Moi c’est Hector » dis-je, souriant. Voir le bon côté des choses, je suis célibataire maintenant! Et ça, l’école ne perdra pas de temps pour le savoir. J’ajuste mon sac sur mon épaule et ajoute « Mais hey, je dois aller chez moi, faire un peu de ménage et tout…Tu t’en vas par où toi? » Ça m’intriguait. Ça peut toujours être intéressant de faire un bout de chemin avec quelqu’un de nouveau, même si je l’avais déjà vu avant. Ce sont les noms que j’oublie, mais les visages, je n’oublie jamais. Reste plus qu’à savoir quel est son prénom et si on s’entend puisque, en cas contraire, la marche sera looooooongue.

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Y a pas à dire...Une bonne clope ça fait du bien. Ça tue aussi. Mais ça on le voit pas tout de suite. Et puis bon...Y en a qui aller crever avant elle vu le nombre qu'elle en fumer. Au moins elle ne ruinait pas son compte en banque avec cette connerie. Elle préférait dépenser son fric ailleurs ! S'était peut être ça qui la motivait aussi à ne pas abuser.

Mais là s'était vraiment cool. Rebecca tira une première bouffée tout en écouta le propriétaire du briquet lui répondre. Il la fit sourire. Et même rire. Parce qu'elle partageait son point de vue. Et...elle devait récupérer ces affaires ? Et bah elle s'était déjà à moitié installée. M'enfin après tout ça faisait peut être un bail qu'ils étaient ensemble !

- Aaah....Pas cool ça. Même si c'est chiant vaudra mieux que t'y sois..pas qu'elle ai l'idée de foutre un bordel monstre. Parce que comme t'as dis...y en a qui sont vraiment tarées.


On va dire qu'elle avait eut de la chance. Elle avait déjà eut des histoires avec des filles...Et elle ne s'en cachait pas. Mais fort heureusement elle n'était jamais tombée sur une hystérique. S'était mieux. Parce que si quelqu'un la faisait chier oh elle ne se privait de le rendre au centuple. Parce que Rebecca était rancunière.

Il est vrai qu'elle s'était déjà fait lourder. Seulement elle n'était jamais restée collé au basque de la ou du coupable. S'était pas son genre. Elle ne s'abaisserait pas à ça.

Le blond continua sa réflexions à voix haute. Et il l'apostropha. La demoiselle prit le temps de tirer un autre coup sur sa cigarette avant de répondre. Elle haussa les épaules.

- Boh...j'ai trop rien à faire. T'veux d'la compagnie pour un bout de chemin c'est ça ? Et c'est Rebecca.


Elle n'était pas dupe. Peut être que sa présence lui éviterait aussi que d'autres viennent direct lui demander ce qu'ils s'étaient passer si son ex avait été hurlait déjà à tout ces amis que ce salaud avait osé la largué !

La tête du blond avait changé. Reby le trouva un peu zarbi...Ou alors elle se faisait une idée ? En fait il avait une tête bizarre depuis le début. Mais s'était un peu normal. Sauf qu'elle se sentie obligé d'ajouter...

- Hé fait pas une tête pareille ! Avec ta gueule d'ange t'auras pas d'mal à t'en trouver une autre bientôt hein !


Si s'était ça qui l'inquiétait...Y a des mecs qui sont vite en manque de sexe après tout. Ou qui on besoin d'être chouchouter. Mais ça avait l'air d'être un mec sympa. Alors elle pouvait bien faire un bout de chemin avec lui...Si jamais ils croisaient la fille ça ne serait qu'encore plus drôle. Elle n'était pas certaine de garder sa « gentillesse » plus longtemps.
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It was meantHector & Rebecca

Si un jour un écrivain relate une rupture dans ses écrits, ça irait comme suit : de la vrai merde. Fin. Je ne suis pas fait de glace, je sais ce que ça fait de se faire laisser. Je me souviens d’ailleurs encore de ma première rupture. J’avais environ 12 ans, je fréquentais la plus jolie fille de l’école : Mary-Anne Jones. Elle était parfaite, grande, même plus grande que moi à mon souvenir, et elle sentait toujours la fleur. C’était un parfum à deux balles qu’elle avait eu pour son anniversaire, certes, mais ça lui donnait ce charme de dément. Bref, je fabulais un peu à cette époque et j’osais m’imaginer qu’il fille comme elle voudrait rester avec moi pour le reste de nos vies. Malheureusement, les choses étant faites comme elles sont, elle me laissa, amèrement, sur le coin de la rue vers chez elle. On marchait, main dans la main (ce qui était la plus grand acte physique que j’avais fait jamais fait!) elle s’est retournée vers moi, avant même qu’on ne soit rendu sur son perron, et elle m’a largué. Comme ça, sans explications. Ça m’a fait un choc tellement grand que je n’avais rien répliqué et, à mon souvenir, il me semble que j’ai couru jusqu’à la maison pour claquer la porte de ma chambre. J’avais honte d’aller à l’école le lendemain. Y a pas à dire, je faisais pitié. Le bon côté, c’est que, quelques années plus tard, je l’ai recroisée, cette Mary-Anne… Et cette fois-là on a fait plus que simplement se tenir les mains si vous voyez ce que je veux dire. Le petit Hector avait grandi, hehe.

Mais qu’importe tout cela, puisque, présentement, je me retrouve dans la situation inverse, où j’ai laissé une fille véritablement en amour avec moi (pourquoi donc déjà?). Je l’avais fais auparavant, mais jamais elles ne m’aimaient beaucoup. Celle-ci, j’étais l’homme de sa vie. Faut croire qu’il faut toujours savoir les deux côtés d’une histoire si on veut comprendre la situation. Je réponds à la demoiselle à l’œil caché d’un simple « J’espère qu’elle ne foutra pas le bordel » Je souris, mais intérieurement je cris comme une gamine. J’avais jamais pensée à cette possibilité. Nerveusement je joue avec mon briquet, ignorant ce qu’elle ferait comme vengeance. Rebecca n’était pas une fille qui laisserait un mec comme moi lui filer sous les doigts comme ça sans avant lui faire goûter sa propre médecine. Je serrais les dents à cette idée qu’une rumeur débile court à mon sujet, ou que mon appartement soit en feu, ou que mon chien ait disparu soudainement, ou – La voix de la nouvelle arrivée me fit sortir de ma torpeur. Je baissais à nouveau les yeux sur elle, alors qu’elle acceptait mon invitation à marcher. J’hochais la tête, sachant pertinemment que des gens se donnaient déjà des idées à mon sujet. Oh, mais quel enfoiré de partir une autre fille comme ça, oh, mais quel con, oh, mais il n’a pas de classe ou quoi?! Je soupirais, me passant la main sur la nuque. J’ai fait ce que j’avais à faire. Ceci était la seule pensée qui m’empêchait de courir la rattraper et m’excuser. Ça, et la dose immense d’orgueil qui m’habitait. Elle m’avait quand même giflée!

Alors qu’on s’avançait vers le trottoir, la demoiselle me sorti une phrase qui sonnait énormément comme « une de perdue, dix de retrouvées » : - Hé fait pas une tête pareille ! Avec ta gueule d'ange t'auras pas d'mal à t'en trouver une autre bientôt hein !

« Oooooh, mais c’est un vrai petit ange! » « Awwww, Hector est adorable! On peut tout de suite savoir qu’il grandirait à être un beau et gentil garçon! » « Hector a tout un avenir devant lui, avec une bouille d’ange comme celle-ci, personne ne saurait lui donne non! » Les amies de mes parents, ma famille et même le quartier dans lequel j’ai grandi au complet n’a jamais douté que mon look m’aiderait à toujours avoir ce que je désire dans la vie. Toutefois, avant elle, je l’avais toujours entendue de la part de vieilles tantes ou de vieux croulons, mais jamais d’une fille de mon âge. Ça m’a fait drôle sur le coup. Quoique, même si cette expression me surprend, elle avait raison. J’allais trouver quelqu’un d’autre, c’était évident. Cependant, je pense prendre mon temps un peu avant de trouver quelqu’un d’autre. Honnêtement, je pense que je devrais m’habituer à la vie seule avant de m’embarquer à nouveau dans une relation qui va, une fois de plus, me gruger toute mon énergie.

On était en route vers chez moi, tranquillement. Il n’y avait pas de presse après tout. J’avais les mains dans les poches et je reniflais l’air, pour en profiter avant d’arriver chez moi, où les fenêtres sont toujours fermées parce que Vince n’aime pas le vent qui entre. À cause de cette cloison volontaire, l’appartement sent la cigarette, le pot et le chien. C’est toujours moi qui dois s’occuper de faire aérer sinon on va y mourir! Notre marche est animée par quelques discussions faciles, de genre l’école, la température, le sport, les profs, les loisirs. Vraiment rien de bien demandant, ce qui est tant mieux puisque j’ai assez l’esprit ailleurs. Elle s’appelle Rebecca elle aussi, ce qui me perturbe chaque fois que je dis son nom. Il faut croire que toutes les filles sur Terre, et ce à partir de ce moment, s’appellent Rebecca et ont pour mission de me faire rappeler mon ex.

Une fois devant les escaliers qui montent à mon appartement, je regarde la demoiselle, et lui dis, simplement : « Bon, on est chez moi, si tu veux monter, c’est à ta guise » Je n’attends pas réellement sa réponse et je monte déjà les marches deux à deux comme je le fais toujours et je déverrouille la porte d’entrée avant de pénétrer dans l’appartement qui, comme je l’avais prédit, sens le renfermer. Je me précipite vers la fenêtre du salon, en évitant mon chien qui me saute sur les jambes, et l’ouvre en grand, laissant entrer une brise. Aaahhh… beaucoup mieux. Je flatte rapidement mon chien avant d’aller enlever mes souliers et balancer mon sac sur le canapé. Je vois la demoiselle dans le cadre de porte, me regardant, hésitant à entrer. Je lui souris à pleine dents et me dirige vers la cuisine pour remplir le bol de Dexter. « Tu peux entrer, fais comme chez toi » dis-je, en remarquant une feuille de notes que Rebecca, mon ex, avait sûrement laissée ici. Je la froisse et la jette, donnant par le fait même l’eau à mon chien.

Je contourne le comptoir et m’accoude dessus en regardant la demoiselle enlever ses souliers elle-aussi. Sans cesser de lui sourire, je souffle « Bon, maintenant dès que tu vois quelque chose qui pourrait être à une fille, tu le fou dans une pile et je lui ramènerais… éventuellement » Moi et ma procrastination. Bref, je me redresse et ramasse mon courrier qui se trouvait sur le comptoir avant de me diriger vers ma chambre.

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Il était sympa ce gars. Pas trop prise de tête. Puis bon fallait le dire ça lui passait le temps à la Reby. Depuis son retour à Volfo' elle peinait un peu à démarrer. Elle se faisait chier en gros. Ces co-équipière n'était plus là. Elle était la seule pauvre tâche à avoir osé revenir en changeant de section. Ouais elle avait continuait le volley dans un club en ville...mais s'était pas pareil.

Ils font tous chier dans cette foutue école en fait.
Sauf lui, pour le moment. Voir de nouvelle tête et leur parler ça fait quand même du bien. Parce qu'elle a un cœur la petit Reby. Et même avec un caractère de cochon à temps partiel on aime avoir des potes.

Finalement ils arrivèrent à destination. Et Hector l'invita à entrer. Boh elle n'était pas forcément du genre à attendre une invitation au point où ils en étaient. Si jamais il l'avait envoyé bouler faut dire qu'elle l'aurait un peu mal prit. Et dieu seul savait que Rebecca était du genre rancunière. On se fout pas d'elle comme ça !

Alors elle entra. Et...Et ça sent pas la rose là dedans. Ça fouetait même un peu. C'est sans doute ce qui la freina sur le pas de la porte. Mais l'air de l'extérieur finit par envahir la pièce et elle entra en refermant la porte pour éviter que le chien présent, trop heureux de revoir son maitre et sans doute un poil responsable de l'odeur, ne veuille aller faire une balade.

Le blond eut l'aimable gentillesse de lui faire une petite blagounette. Elle devait ranger ? HAHA. Rebecca éclata de rire et se posta de l'autre côté de comptoir en croisant les bras.

- T'es mignon...mais tu m'as pris pour ta bonne ? J'ai pas signé pour ça moi !!


Nan mais il l'avait prise pour qui ?! Ça se voyait qu'il ne la connaissait pas. Et il n'était pas nécessairement dans ces bonnes grâces. Ils venaient juste de se rencontrer. Et puis elle ne rendait pas service sans rien obtenir en retour. Surtout que là il lui demandait de faire le ménage !

Mais elle se mit à tourner dans l'appartement en zieutant ça et là. Et...elle tomba nez à nez avec une petite culotte en dentelle. Sexy dis donc ! Elle se pencha pour la ramasser et l'observer. Hum...

- Ptain...ça doit coûter une blinde ça. Dommage que ça face trop....poupée j'laurais bien prit sinon.


Le rose barbie s'était pas trop son truc. Ça pouvait être mignon. Mais elle se sentait conne habillée en rose. Pourtant elle adorait le violet. Mais là s'était juste pas possible. Mais une chose était sûre elle l'aurait embarquée. En lui disant...ou pas. Après tout cette nana devait pas se souvenir exactement de ce qu'elle avait laisser ici.

Elle laissa finalement tombé le bout de tissus au sol et du pied ramena deux trois autres bricoles qui n'appartenait sans doute pas à un mec avec. Ou alors il avait des goûts vraiment étranges. La noiraude les poussa jusqu'au salon.

- hé mon gars j'espère que tu m'offres un truc...parce que moi je joues pas les fées du logis comme ça !


Ouais ouais.
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It was meantHector & Rebecca

Ma chambre était ce genre d'endroit qui ressemble un peu à un immeuble abandonné. Mon lit n'est en fait qu'un matelas déposé au sol, sans grande précaution, avec à ses côtés une lampe sur pieds et une boîte vide qui représente ma table de chevet. Décorateur, ça ne fait pas partie de mes talents. Franchement, quand j'ai aménager, la moitié de mes trucs n'étaient pas emboîtés et je n'ai jamais vraiment pris le temps pour placer mes choses dans un ordre stratégique. Ce qui fait en sorte que ma chambre ressemble un peu à un terrain de guerre, ou une chambre excessivement épurée, du genre musée d'art moderne. Si ce n'était de mes rideaux noirs, beaucoup trop simples, ou de mes quelques posters divers sur mes murs, ma chambre ferait pitié. En fait, la vérité, c'est que je n'y suis presque jamais. À part pour dormir, je ne fais absolument rien dans ma chambre, d'où le manque de télévision ou d'activités. Des poids libres sont placés dans le coin droit, ma commode (très petite) est juste devant mon lit, sur laquelle est posée une lampe et des enveloppes vides. J'ai un porte manteau, qui sera sûrement utile un certain jour. Mes murs sont blancs, sans peinture exagérée, ils étaient d'ailleurs de cette couleur quand j'ai déménagé ici. Cependant, même si ma chambre reste terne et assez, comme qui dirait, ennuyante, à côté de ma commode se trouve un énorme babillard, qui va du plafond au plancher, que ma mère m'avait donné à ma fête de 21 ans, sur lequel sont épinglés plusieurs photos diverses. Des photos d'événements, des photos d'amis, de ma famille, des trucs que j'aime en général. Ce mur, il est à moi, et il est la seule chose qui est réellement personnalisée dans ma chambre.

Je dépose mes enveloppes sur ma commode, par dessus la pile qui s'y trouve déjà, et je jette un regard vers ma fenêtre. Je dois avouer être assez satisfait d'avoir pu avoir cette chambre. J'ai accès à un balcon, d'où sa porte se situe à côté de la très grande fenêtre qui fait la moitié du mur latéral à la porte de ma chambre. À moitié couverte par mon rideau, la fenêtre me laisse quand même entrevoir que le soleil est déjà en train de disparaître derrière les bâtisses adjacentes à mon bloc appartement. Je n'ai clairement pas de raison de me plaindre! Je n'ai pas le malheur d'avoir le soleil en plein sur ma vitre de chambre quand je lève et j'ai le plaisir de pouvoir apercevoir pour quelques minutes chaque jours le coucher du soleil en étant sur mon balcon. Bref, je suis bien ici et, non, je ne retournerais jamais chez moi. Je rebrousse chemin pour retourner à la cuisine. Ma chambre est situés juste devant le salon qui est relativement grand, sans particularité. Le rideau qui cache la fenêtre est d'un rouge cramoisi feutré, quand même opaque, ce qui rend la pièce très sombre lorsqu'il est fermé. Nos sofas, à moi et à Vince, puisque nous sommes tout deux responsable de leur présence dans le salon, sont convenable. Ce ne sont pas des meubles neufs, mais assez confortable pour regarder un film devant ma grande télé 46 pouces. Ça, j'en suis fier! À défaut de ne pas vouloir de télé dans ma chambre, je l'ai mise dans le salon, parfaitement installée contre le mur de ma chambre. Le fauteuil est dos à la porte d'entrée et le grand canapé fait face à la télé, ce qui permet de longues soirées de jeux vidéos... Ou d'autre chose. Derrière le canapé, il y a un espace vire, puis la porte à Vince. Oui, mon appartement est très petit, ce qui ne nous permet pas de pouvoir réellement profiter de tout l'espace sans bloquer aucune porte. À côté de la porte à Vince, juste à côté de la cuisine, se trouve la salle de bain. Modeste, bain-douche, lavabo sur pied et cabinet de pharmacie. Une vraie salle de bain de mec quoi. La cuisine est ouverte, mise en coin, avec comme seule table le comptoir, avec des tabourets. Les électroménagers sont presque tous au même endroit, dans le coin, avec une petite fenêtre juste au-dessus de l'évier. Et pour finir, à côté de la porte d'entrée se trouve le lit de mon chien ainsi que ses bols de nourriture. Bien entendu, l'appartement est tapissé de quelques affiches, souvent de films, et de quelques étagères pour exposer des trucs inutiles comme des trophées ou des bouteilles d'alcool vides. Les murs sont beiges, sauf celui du fond, qui est entièrement brun foncé, tellement qu'il semblerait noir. Voilà, ça c'est mon petit chez moi.

Je contourne la demoiselle accoudée au comptoir et souris à sa réplique mesquine : "hé mon gars j'espère que tu m'offres un truc...parce que moi je joues pas les fées du logis comme ça !" Je passe près du frigidaire et l'ouvre pour en sortir deux bouteilles d'eau. L'intérieur du frigidaire fait pitié. Des légumes qui ont vus de meilleurs jours, des jus en bouteilles de la viande, une boîte de bacon, un sac de pommes et, classique, du lait et des œufs. Le pain et les confitures sont dans une armoire juste au dessus du comptoir et mon congélateur ne donne que de la glace. Il est vraiment temps que j'aille faire les courses, il nous manque quand même la moitié de la pyramide des groupes alimentaires. Je roule une bouteille d'eau vers elle sur le comptoir, et je lui souris à pleine dents en répliquant « Merciiiiiiiii » avec une voix de gamin. J'ouvre la bouteille, prend de très grandes gorgées, et ajoute, sérieusement « Non mais vraiment, merci. Et puis, tu peux me demande ce que tu veux comme service! » Je contourne une fois de plus le comptoir et passe près de la demoiselle pour aller vers la penderie. J'en sors une boîte en carton vide et commence à analyser l'appartement. Je repère des sous-vêtements, des bracelets laissé sur le comptoir, une veste sur le fauteuil, des papiers d'école oublié sur ma commode dans ma chambre. Je me dirige vers la salle de bain et vois la demoiselle, au coin de l'œil, en train de se promener dans l'appartement.

Une fois dans la salle de bain, j'ouvre la penderie, je prend le sèche cheveux. Dans la pharmacie, je prend les parfums, le maquillage et les linge très démaquillantes qui trainaient. Pour conclure, je prend son shampoing dans la douche et je reviens au salon avec une boîte presque pleine. Je la dépose haineusement sur le sol à côté de la porte d'entrée puis, juste avant d'aller m'écraser sur le canapé, je met dans la boîte ses souliers qui étaient sur le tapis de l'entrée. Je soupire longuement, m'allongeant sur le canapé, balançant ma tête vers l'arrière sur l'appuie tête. Je fixe le plafond quelques secondes, avant de baisser les yeux vers Rébécca, qui tenait dans ses mains quelques babioles que mon ex avait oubliée dans l'appartement. Elle a l'œil, je ne les avait même pas remarqué! Je me lève, les prend dans mes mains, et vais le mettre dans la boîte, ce après quoi je soupire « J'espère que c'est tout! » Je clignais des yeux rapidement, le dos tourné à la brunette, et réalisais que je n'avais pas vérifier ma chambre. Je secouais la tête, trouvant cela bête, mais soudain je comprend que je vais avoir besoin d'un peu de temps avant de tout nettoyer complètement.

Je retourne vers Rébécca et, reprenant mon sourire, je lui demande « Et toi, t'as déjà eu à faire ça, nettoyer après avoir laissé quelqu'un? » J'ai dis ça simplement, sans mauvaise idées ou intentions. Je ne cherche pas à la narguer, ni à savoir quoique ce soit sur ses histoires d'amour, je suis juste... Curieux... Je vais chercher ma bouteille d'eau dans la cuisine et remarque une note, écrite par Vince, accroché au frigidaire avec un aimant : aller chercher de la bouffe. Naaaah, duh! On dirait que parfois j'aimerais beaucoup qu'il parte, qu'il aille habiter ailleurs pour faire changement! Je secoue la tête, souriant en coin. Quel con. Je demande, par-dessus mon épaule, à la demoiselle « Et toi, t'habites en appartement?! »

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