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 Rencontre - Zane -

Jiang Li Chen
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Jiang Li Chen
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Rencontre
Feat Zane





Treize heures. Et on avait dit quinze heures. Sauf que moi, et mon stress permanant, c'était trop tard. Beaucoup trop tard. Résultat, à treize heures, j'étais déjà installé au café. Normal. Surtout pour Zane quoi. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, mais... Tout le monde s'est que c'est une racaille. Et, même si jusqu'à présent, il ne m'a pas encore touché, rien ne dit qu'il ne le fera pas. Et ça me fait quand même flipper je dois dire. Au moins, dans ce café, y a du monde. Donc il ne devrait pas me faire du mal ici. Et puis, c'est pour son club que je fais donc. Donc bon, je ne vois pas pourquoi il me ferait du mal, hein? Mais oui, il ne me fera pas de mal...
Treize heures trente. C'est fou comment le temps passe lentement. Surtout quand on a rien à faire. Et que le stress est omniprésent. Résultat, je sors mon carnet à dessiner, pour commencer à gratter du papier. J'essaye de dessiner Zane de souvenir. D'abord son visage, mais je ne suis pas vraiment doué avec les visages. Donc je me concentre très vit sur son corps. Et puis, c'est mieux pour essayer de dessiner des maillots. Même si pour le moment, c'est plus pour moi que pour l'équipe. Pour une raison très simple, je ne sais absolument pas ce que recherche l'équipe de foot. Et puis, jusqu'à présent, je ne me suis jamais intéressé aux vêtements de sport, c'est nouveau pour moi. C'est aussi pour ça que j'ai accepté. J'aime la nouveauté. Et puis, ça me permet de garder un pied dans le sport. Même si c'est très, très, très loin de ce que je faisais. Passer de la pratique à ça... C'est frustrant quand même. Mais bon, je ne peux pas faire autrement.
Mince, foutu mine de crayon. Pourquoi tu casses quand je commence à être frustré, hein? Je sors mon crayon et je taille. Et ça casse encore. Putain. Faut vraiment que j'achète des critérium. Ca cassera tout autant, mais au moins, j'vais pas risquer d'encore casser la mine dans un taille-crayon que j'oublie un jour sur deux, de toute manière...
Quatorze heures trente. Awai, c'est fou comme, quand on peste contre soi-même, le temps passe beaucoup, beaucoup plus vite. L'heure, je ne l'ai pas vu passer. Et mon crayon a récupérer une mine. Mais j'ai abandonné les maillots. J'ai commencé à dessiner les vêtements de personnes présentes dans le café. En les arrangeant comme je l'aurais fait. Etrangement, mon regard s'arrêtait surtout sur les robes, et les chemisiers des demoiselles. Tout ce que je ne portais plus en fait. Tout ce que je m'étais imposé de ne plus porter. Alors que ça me manquait terriblement. Mais s'il fallait ça pour que ma vie soit plus simple, c'était un sacrifice acceptable. Non? Non...? Non. Je n'en étais pas convaincu. Mais je n'avais pas le choix. Je ne voulais vraiment pas finir en fauteuil roulant. Donc, il le fallait.
Quinze heures. Déjà. Comme le temps passe vite. Zane allait forcément arriver. Rectification. Il était là. Je me lève donc pour l'accueillir correctement. Et donc, je lui tends la main pour le saluer, avant de l'inviter à la table où je me suis installé, avec mon carnet à dessin encore sur la table, mais refermé. C'était la moindre des choses.

-Bonjour.

Oui, pour le moment, je n'avais absolument rien de plus à dire. Rien du tout.

­© Datura

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Il n’y avait pas trente six manières d’être quitte de la corvée, c’était la pensée qui tournait en boucle dans ma tête alors que je me préparais. Enfin, préparais… C’est vite dit. Je ne lui devais rien, à ce type, et je n’avais pas très envie de m’éterniser ni de me faire remarquer. C’était un jour où j’aurais pu rester bien tranquille dans ma chambre, à me dire que l’espace gigantesque sous les combles était bien utile pour les gros projets et que ça valait bien d’endurer le froid glacial en hiver et la suffocation de l’été, ce genre de pensées qui aident à relativiser les situations de merde. Pourtant, je devais traîner ma carcasse dehors, et j’avais grave la flemme. C’était presque symbolique de changer de fringues, on aurait dit que le sweat noir me faisait carrer les épaules et la mâchoire juste en l’enfilant. Toutes les armures ne sont pas en métal, et je suis un tellement bon forgeron que j’étais probablement un nain dans une autre vie.

Cette fois ci, j’avais besoin de ça plus pour ne pas ressentir d’empathie que pour me cacher. Mine de rien, c’est pas évident, de s’identifier à quelqu’un et de cracher dessus quand même. Pour la peine, j’étais passé par le salon ébouriffer les tignasses des trois gamins, pour me rappeler pourquoi j’allais devoir être désagréable. C’est fou comme la lâcheté se trouve facilement des excuses.

Comme de bien entendu, la stupide bagnole qui était la mienne eut un peu de mal à démarrer. On ne roule pas sur l’or, chez les Snyders, et je ne devrais pas me plaindre. Avoir une caisse c’est précieux, c’est la liberté. Je le caresse souvent des yeux, ce vieux tas de tôle, en me disant qu’il suffirait que je décide sérieusement de me barrer pour que ce soit possible - enfin, pour les quelques premiers miles avant qu’il ne tombe en rade. La pensée est réconfortante, c’est toujours plus sympa d’avoir les yeux sur la porte quand on se sent coincé… Mais dans tous les cas, elle lag au démarrage. On ne peut pas tout avoir, j’imagine.

Après l’insistance du mec qui a l’habitude, le tas de ferraille a fini par démarrer. C’est fou comme on peut devenir patient avec certains trucs quand on n’a pas le choix, les moteurs qui calent, les ordinateurs qui mettent des siècles à démarrer, les trucs qui tiennent avec du scotch un peu partout. Au moins, une fois lancée, titine était partie. Au moins jusqu’au moment de se garer près du café. J’avais proposé l’endroit parce qu’il me semblait neutre, et que le gars voulait boire un truc. Je trouve ça fascinant, d’ailleurs, le fait qu’autant d’interactions humaines soient liées à la bouffe. On veut se voir ? On boit un verre ou on mange ensemble. Et après on s’étonne que l’Amérique soit obèse, avec la carence en affection qu’on se traîne tous ; si on se dit que les relations amènent la nourriture, y a qu’un pas vers l’inverse. Je pourrais écrire un très bon, et très faux, traité de psychologie là dessus.

Une fois la voiture garée tant bien que mal, c’était le moment d’arrêter de penser. Pour rappel, officiellement, j'ai un QI d’huitre unijambiste - donc de mec qui croit que les huitres ont des pattes, par extension - et puis peut-être officieusement aussi. J’en sais trop rien, mais je crois que la vérité est moins grave que la façade. Je rentrai dans le café avec les épaules carrées - ce que ça me filait comme courbatures, avant - et les mains dans les poches. Je les y laissai d’ailleurs, et je regardai la main tendue du gus avec dédain. Pardon mon gars. Je te jure, c’est pas contre toi.

- Salut.

C’était un des rares trucs que j’aimais, dans l’attitude de gangster, la voix un peu rauque, un peu forcée quand je commençais à parler. J’avais pas mal bossé dessus, j’arrivais presque à sonner comme un fumeur, avec en prime l’accent local. C’est fou ce que je me sens ridicule quand je détaille mon personnage, puisque tout ça c’est du vent, mais ça me fait doucement rire dans un coin de ma tête quand je parviens à berner quelqu’un - et jusqu’à présent, j’y arrivais avec tout le monde. Je me raclai la gorge avant de m’asseoir, toujours pour la même illusion même si j’avais trop peur de ma maman pour vraiment me mettre à fumer. C’est encore plus con que d’avoir peur pour ses poumons, mais qu’est-ce que j’y peux ?

Je jetai un rapide coup d’oeil au carnet sur la table. Je savais, pour dessiner un peu moi-même, que c’est vraiment privé… Mais ça ne m’empêchait pas d’être curieux. Je le designai du menton. J’avais le dos bien appuyé sur le dossier de la chaise, les bras croisés et l’air presque énervé, un bon chien de garde. Vivement que je puisse rentrer chez moi et larver sous la couette.

- T’as des trucs à me montrer ?


Ça allait être une torture, ce truc. J’espérais qu’il était compétent, le pauvre gars, à défaut d’être chanceux ; moi, je l’étais plus ou moins, mais je ne pouvais pas le montrer. Si ce projet allait droit dans le mur, ce serait entièrement de sa faute.
Jiang Li Chen
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Let's go.
C'est parti.
Geronimo, comme on dit.
Franchement, j'ai peur. J'ai très peur de comment ça va se passer. Zane est vraiment quelqu'un d'impressionnant il faut dire. Grand, tatoué, baraqué... Et une racaille. Oui, je reste bloqué là-dessus, même si c'est idiot. Surtout qu'en plus, il est bien foutu. Non mais, objectivement, il est sexy le Zane. Tout à fait le genre de mec qui me plait. Grand, tatoué, baraqué... Oui, exactement les raisons pour lesquels il me fait peur. C'est couillon hein. Adriel ne m'a pas fait peur parce qu'il est pas très grand. Et qu'il n'était pas une racaille reconnue et connue de l'académie. En plus, il ne veut même pas me serrer la main. Je dois dire que je suis un peu frustré. Non, pas frustré, plutôt déçu. Mais en même temps... Je m'attendais à quoi au juste ? Franchement... Bon, au moins, j'ai eu un salut. C'est toujours ça non ?
Quand Zane fait référence à mon carnet à croquis, je ne peux pas m'empêcher de rougir légèrement. Je fais quoi moi ? Bien sûr Zane, vas-y, regarde, regarde. Dois y avoir deux trois dessins de toi, tu ne m'en veux pas hein ? Et puis, pas forcément en tenue de sport hein. Oui, parce que du coup, j'en ai profité pour l'imaginer dans d'autres choses. Par exemple en costard. En steampunk aussi. Et là, je me suis bien éclaté. Je trouve que ça lui irait tellement bien... Mais je ne peux pas lui montrer ça, hein ? Du coup, je prends mon carnet à dessin et je recherche les vagues croquis de maillots que j'ai fait. Dès que  je les ai retrouvé, je les tends à Zane.

-Je.... Oui. Enfin... Je ne savais pas vraiment ce que voulez le club, du coup...

J'ai honte. Oui, j'ai honte de ce que je viens de faire. Franchement. Parce que je n'ai pas vraiment réfléchi. Parce que je n'ai pas vraiment d'idées. Parce que je n'ai jamais fait ça ? Oui, c'est vrai. Je n'ai tout simplement jamais fait ça en fait. Et je n'ai pas vraiment pu en parler avec le président du club. Et je ne pense pas non plus avoir carte blanche. Tout le monde connaît mes goûts en matière de vêtements... enfin, au moins mes anciens. Mais tout le monde est rattaché à son passé, pas vrai ? Enfin... Maintenant, je suis aussi en cursus de création de costumes. Et c'est de notoriété publique. Je veux dire... C'est pas que je suis une star à Volfoni mais tout le monde connaît ma vie. Et ça me pèse un peu. Bref, toujours est-il que je suis là pour faire des maillots...

-Excuse-moi, c'est pas terrible... Je n'ai pas vraiment eu le temps d'y réfléchir.

Non. J'ai d'autres choses en tête en ce moment je dois dire...

-Tu as des idées de ce que veut le club? Ou ce que toi tu veux?

OUI. VAS-Y. DONNE-MOI DES IDEES. Ahem. Comment dire. Je désespère un peu ? Et puis, on est là pour parler du projet aussi. C'est quand même un peu le but de cette sortie pas vrai ? Enfin, sortie.... Non, non. C'est pas une sortie. Je ne dois absolument pas dois dire ça. Si Zane entend ça, je pense que je vais passer un vrai mauvais quart d'heure. Je pense. Mais peut-être que je me méprends complètement sur le surfeur...

-Et du coup, tu veux boire un truc? Je te l'offre... C'est la moindre des choses comme je t'ai proposé de venir.

Même si j'ai pas un rond et que je suis fauché. C'est à cause de moi qu'on est là, donc, j'assume. Point.
Pitié, dis-moi juste ce que tu veux boire, qu'on s'y mette au plus vite.

­© Datura

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