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Ma benz - Brigitte



Nom : Waeselynck
Prénom : Aileen
Âge : 26 ans
Origines : Écossaises
Sexe : Mad'moiselle!
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle

Statut : Professeur
Régime : Externe
Poste spécial au sein du pensionnat ? : Peut-être tutrice ? Vu qu'elle serait prête à recevoir les élèves le week-end pour des cours de photos.

Cursus choisi : Artistique – Photographie
Spécialité :Touche à tout (il faut bien, quand on est profs), mais est plutôt tournée vers la photo avec modèle, qu'elle trouve plus intéressante.
Groupe souhaité : Professeurs
Rang : Je crois que je vais vous laisser me donner un surnom. Vous devriez sûrement demander à Edward Carter qui m'a conseillé ce forum.

Précisions : Capable de donner des cours de photographie à ses élèves les week-ends. Cours dispensés de préférence en groupe. Risque de faire appel à des élèves qui ne sont pas membres du groupe pour, si ça se fait, des séances avec modèle. À l'école ou en extérieur, durant les cours ou le week-end. Se fera uniquement par volontariat, évidemment.
Aime lire, mais préfère passer son temps-libre à jouer du violoncelle.
Court chaque matin pour se changer les idées et s'entretenir. Et oui, le tabac, c'est le mal – bien qu'elle ne fume qu'occasionnellement. Elle est légèrement dépendante, et fume bien moins d'un paquet par jour.
Plus jeune, la jeune femme a appris que son nom de famille venait du néerlandais et signifiait ''belette''. Symboliquement, aujourd'hui, elle en a reccueilli une chez elle, et la laisse dans son appartement. Cette belette s'appelle Bestiole, et elle vous aime !


Adresse à laquelle envoyer votre dossier : Em' ♪


       






Aileen aurait sûrement pu être mannequin, si seulement cela l'avait intéressée. La jeune femme est belle, certes, mais cet attrait chez les gens ne la passionne pas. Se considérant comme une artiste à part entière, elle préfère tenter de discerner la beauté enfouie des personnes qu'elle croise, et ne pas se limiter à penser qu'un tel est beau, et pourrait rendre bien sur une photo. C'est en apprenant qui vous êtes qu'elle saura comment vous photographiez (à moins que ce ne soit qu'un exercice pour ses élèves). Sa longue chevelure bouclée, d'un roux éclatant, lui arrive aux hanches. Les gens aiment généralement se dire que ses cheveux sont l'héritage des plus belles femmes d’Écosse. Pourtant, il ne s'agit là que d'un héritage de sa mère, Sophie, ainsi que sa peau très pâle. D'ailleurs, cette peau lui pose énormément de problème au niveau de la cicatrisation. Une minuscule coupure peut mettre des semaines à disparaître complètement, lorsque vous mettrez deux jours à guérir. Du coup, elle fait au mieux pour éviter de se blesser et possède toute une collection de crèmes cicatrisantes toutes plus inefficaces les unes que les autres. Le second problème avec sa peau, ce sont ses mains. Des mains de pianiste, aux doigts longs et fins. En soi, cette morphologie est pratique. Elle a pu lui permettre d'apprendre le violoncelle sans aucune difficulté. Elle est même plutôt douée, il faut le dire. Le souci ? Au niveau de ses mains, comme au niveau de son nez, un coup de froid ou un coup de chaud, et voilà ses extrémités virant rapidement au rosé. Visiblement, la seule chose que lui a laissé en héritage son père fut ses yeux, d'un vert d'eau peu commun dont elle n'est pas peu fière. De fins sourcils noirs surmontent ses yeux en amande. Ses lèvres sont plutôt fines, légèrement pincées, et elle ne supporte pas de sortir sans un rouge à lèvre un peu sombre, mais peu prononcé. Elle tient à conserver un aspect naturel, qui renforce l'air angélique qu'elle arbore. Son visage est long, fin. Elle évite d'y mettre du fond de teint. Ayant déjà essayé plusieurs fois, elle s'est rendue compte que sa peau était bien trop blanche pour que cela paraisse un tant soit peu naturel. Elle n'apprécie pas vraiment son nez, qui lui paraît trop retroussé. Si toutefois vous pensez le contraire, elle vous expliquera qu'elle a l'impression d'avoir la même truffe que Simba, dans le Roi Lion. Une truffe assorti à sa crinière, semble-t-il.

Si Aileen aurait pu être mannequin, c'est également grâce à sa taille et sa corpulence. Du haut de ses 1m70, elle privilégie toujours les chaussures à talons, dans une mesure raisonnable. Ses talons, destinés davantage à mettre en valeur sa silhouette qu'à la grandir, sont toujours accompagnés de tenues légères, moulantes. Bien qu'elle attache peu d'importance au physique, il s'agit là surtout d'un point de vue artistique. Comme tout le monde, elle aime qu'on la complimente, qu'on la désire. Pour cela, elle soigne beaucoup son apparence. Ses armoires sont donc remplies de shorts, de robes, et de décolletés. En parlant de décolletés, sa poitrine pourrait faire bien peu d'envieuses. En réalité, elle est dans la moyenne... pile dans la moyenne pour une femme de sa taille et de sa corpulence. Ce n'est pas un défaut ? Si vous n'y voyez qu'un aspect physique, non, certes. Mais il ne vaut mieux pas fréquenter les mêmes boutiques que les autres. Quand vous êtes trop dans la norme, votre taille est rapidement en voie d'extinction.

La jeune femme fait également très attention à son régime. Elle tient à garder sa ligne aussi longtemps que possible. Elle regretterait longuement sa silhouette svelte et fine si elle venait à la perdre. Elle entretient d'ailleurs son corps grâce, tout d'abord, à son appétit d'oiseau. Elle mange par petites portions, et complexe dès lors que quelqu'un ose lui proposer de la resservir. « Mange un peu, ou tu seras malade ». Combien de fois a-t-elle entendu cela alors qu'elle mangeait à sa faim ? Enfin... Si vous comptiez l'emmener au restaurant, j'espère que vous serez à même de manger les trois quarts de son plat. La jeune femme n'est pas particulièrement musclée, mais a pratiqué la danse moderne jazz pendant des années, en parallèle avec sa pratique du violoncelle. Effectivement, ce n'est pas la musculature qui ressort le plus. Et puisqu'elle s'est arrêtée, il ne reste que très peu de marques de sa pratique, si ce n'est sa souplesse. Elle est un peu plus souple que la plupart des gens, mais elle est loin d'être une contorsionniste. Toutefois, elle continue d'entretenir sa souplesse par de petits exercices, chaque matin. Depuis quelques temps, il est possible de la voir s'adonner à un tout nouveau sport, le footing, histoire de se garder en forme et de prendre les possibles méfaits du tabac à revers.








« Alors ? Qu'est-ce que tu penses de cette offre ?... Aileen ? »
« Mh ? Pardon ? Je n'écoutais pas, désolée. »


Depuis son plus jeune âge, Aileen n'a que très rarement donné l'impression d'avoir les pieds sur Terre. Elle a toujours eu horreur des gens trop sérieux, mais semble en faire partie. Il lui arrive de s'évader lorsque la conversation ne l'intéresse pas, l'ennuie, ou finira mal pour elle. Rêveuse, elle préfère esquiver tous les problèmes qui pourraient lui être posés, en fuyant toute situation de conflit. C'est un comportement assez enfantin, certes. Mais dites-vous qu'elle travaille extrêmement dur pour lutter contre ce type de réaction. La jeune femme est douce, posée, et préfère être un peu éméchée pour entrer en contact plus approfondi avec un homme. En réalité, vu qu'elle a vécu entourée uniquement de femmes, elle est assez effrayée par les hommes. Consciente de ce problème, la façon dont elle réagit face à cette ''phobie'' est assez surprenante. Elle pense que combattre le mal par le mal est la meilleure solution. Ainsi, elle paraît légèrement croqueuse d'hommes sur les bords, mettant peu de temps avant d'entrer dans les bras, ou dans le lit de l'un d'eux. Elle a tendance à sortir ou coucher avec n'importe qui, et fonce tête baissée dans n'importe quelle relation. Cependant, elle ne se permettra aucun écart dès lors qu'elle se met en couple avec un homme. Il ne lui viendrait pas à l'idée de tomber dans l'infidélité. Lorsqu'elle est en couple, elle y accroche plus ou moins d'importance, selon qu'elle soit attirée par son compagnon ou non, mais elle reste fidèle coûte que coûte. Dans le fond, elle recherche certainement une figure de père dans ses conquêtes, sans oser se l'avouer. Elle veut un homme protecteur, un peu paternaliste sur les bords, mature.

D'un point de vue professionnel, elle est très sérieuse. Elle est consciente que son train de vie en dépend, et ne tient à prendre aucun risque. Elle tente de faire bonne figure au possible, et d'entretenir des relations amicales avec ses collègues, comme avec ses élèves. Elle tient tout de même à conserver une certaine distance, non seulement entre elle et ses collègues, mais également entre elle et ses élèves. Pour ses chers élèves, elle sera sûrement une professeur très sympathique, sauf si vous ne vous intéressez pas à son cours. Passionnée par son art, elle est assez rude avec les éléments perturbateurs de sa classe. Vous ne l'entendrez jamais hausser le ton, mais les sanctions tombent rapidement. Ou la vengeance se mangera froide, tombant ainsi sur votre charge de travail ou sur vos notes ultérieures, par exemple. Ne croyez pas pour autant qu'elle soit tyrannique. Vous aurez du mal à la pousser à bout, et vous vous lasserez bien avant elle. Elle tient à rester en bons termes avec vous, mais pas à devenir votre amie, et encore moins votre confidente. Elle estime qu'elle n'est pas payée pour cela. Toutefois, elle fait partie des professeurs qui aiment régler leurs problèmes directement avec l'élève concerné, sans en référer aux autorités supérieures.
Si elle vous croise à l'extérieur de l'établissement, en dehors des cours, vous ne serez plus considérés comme un élève. Mais il vous faudra différencier votre relation avec elle à l'établissement et en dehors. Cette limite est, pour elle, une règle et elle s'applique aussi bien aux élèves qu'aux adultes.








Aileen naquit le matin d'un 28 novembre, au cœur des nobles terres d’Écosse. Les cris déchirant les nuits calmes de l'Île d'Arran, poussés par sa mère, cessèrent lorsque sonna la quatrième heure du jour. Celle-ci se prénommait Sophie, et Aileen hérita de son nom de famille. Celle qui extirpa l'enfant du ventre qui l'abritait était aussi la mère de l'enfant, d'un certain point de vue. Elle se faisait appelée Merida. Les deux jeunes femmes avaient eu recours à l'aide d'un homme, destiné à rester inconnu. Il offrit toutefois à Aileen, en guise d'adieu, son second prénom : Lilith.

La gamine grandit entre deux mamans, aimantes et attentionnées. Elle n'a pas vécu une enfance hors-normes, ni une vie plus difficile qu'un enfant lambda. Sophie était mère au foyer, tandis que Merida n'avait jamais arrêté son boulot de sage-femme. Aileen, elle, se voyait plutôt vétérinaire ou profiler, comme dans les films. À l'école, les enfants ne l'aimait pas particulièrement. Elle était à part, trop distante, trop dans sa bulle. Elle était inatteignable, s'étant créé tout un univers, dans un coin de sa petite tête rousse. Elle semblait parfois ne pas réaliser qu'il existait un monde à côté : notre monde.

Au collège, elle avait enfin rejoint le rang. Elle évoluait au milieu de ses camarades de classe comme n'importe quelle enfant de son âge, bien qu'elle n'ait pas totalement quitté son univers personnel. Il lui arrivait souvent de fermer les yeux, et de s'évader. C'était sa façon de disparaître aux yeux des autres, sa façon de s'éclipser et d'éviter les ennuis. Une technique excessivement agaçante, qui en aurait excédé plus d'un. Mais c'est sans compter sur le physique de cet ange. Elle comptait parmi les filles les plus populaires, et ce grâce à son physique. Elle était adorable, certes, mais sa façon de vivre et de voir le monde dérangeait énormément. Dès lors qu'elle quitte notre monde pour accéder au sien, beaucoup en venaient à la trouver insupportable.

Aileen n'avait jamais cherché à retrouver celui qui lui avait permis de naître. Elle pensait que c'était à lui de faire l'effort de rencontrer sa fille, et non l'inverse. C'est en arrivant au lycée, que ses mères lui proposèrent de le rencontrer. Elles avouèrent avoir eu recours à un homme, qui s'unit alors avec Sophie, pour pouvoir mettre au monde la jeune fille. Aileen fut presque rassurée que sa conception soit naturelle du début à la fin, mais pensa aussitôt que Merida, plutôt d'un naturel jaloux, avait du beaucoup prendre sur elle. Encore une preuve de sa volonté infaillible d'avoir un enfant. Sophie enchaîna, indiquant à la jeune adolescente que son père biologique vivait dans une ville au nord de l’Écosse. Elle proposa de lui payer le voyage, mais Aileen déclina son offre. À quoi bon rencontrer un père qui n'a fait que planter sa graine avant de disparaître ? Et qu'est-ce qu'elle pourrait bien lui raconter ?
Alors qu'Aileen s'apprêtait à regagner sa chambre, Merida se leva rapidement du canapé. La jeune fille lui tournait le dos, mais elle lui dit tout de même :


« Je comprends que tu ne veuilles pas le rencontrer. Si nous te le proposons, c'est qu'il nous a dit que l'idée ne le dérangeait pas. Il n'est pas ravi de te rencontrer, mais peut faire cet effort pour toi, si tu en ressens le besoin. »
« Tu ne lui ressembles en rien, Aileen. On ne trouve de point commun ni dans ton physique, ni dans ton comportement, si ce n'est ce côté rêveur et cette douceur qui prennent une place immense. Il ne t'a laissé qu'un prénom : Lilith. »



C'était tout. Un prénom, et plus aucun signe de vie. Il s'avéra qu'au moment de l'accouchement de Sophie, l'homme était dans un coin de la pièce. Il observait la scène, sans vraiment le vouloir. La future mère avait insisté pour le voir à ses côtés, histoire qu'il puisse contempler ce que, grâce à lui, elle avait pu mettre au monde. Aileen ne l'imaginait pas heureux, à ce moment-là. Elle l'imaginait soufflant rapidement « j'aimerais qu'elle s'appelle Lilith », ou une réplique approchante, avant d'aller se fumer une ou deux clopes devant l'hôpital. D'ailleurs... pourquoi spécialement Lilith ? La jeune fille, allongée sur son lit, se leva en un bond et débuta des recherches sur son ordinateur.
Deux théories s'offraient à elle.
- Lilith pouvait avoir une origine juive : leurs écrits indiquaient clairement Lilith comme la première femme créée par Dieu. Ève n'aurait été qu'une reproductrice de secours. Aileen appréciait cette vision des choses, jusqu'à ce qu'Adam rejette Lilith, qui n'est pas assez obéissante à son goût. C'est là qu’Ève entre en scène et que Lilith épouse Satan, avant de copuler avec la moitié des Enfers, dans le but de disséminer sa progéniture sur toute la superficie de la Terre. Charmant, n'est-il pas ? Non. Son père n'aurait pas pu l'appeler comme cela pour cette raison.
- Le second aspect se situait au dessus de nos têtes, au dessus même des nuages. ''Lilith'' fut le nom donné à la Lune Noire. Qu'est-ce que la Lune Noire, me direz-vous. Il s'agit d'un astre, étudié pendant des décennies, voire des siècles. Il fut qualifié de second satellite de la planète Terre, avant de réaliser qu'il n'existait pas. Lilith est un astre hypothétique qui a fait rêver des millions d'hommes.
Cette seconde hypothèse plaisait beaucoup plus à Aileen. Et, comme bien souvent, elle ne prit en considération que la solution qui lui plaisait.

Bien qu'elle ne s'inquiéta jamais de retrouver son père biologique, elle se prenait souvent à imaginer la personne qu'il pouvait être devenu. Il devait être astronome, ou un simple fonctionnaire passionné par notre ciel et ce qui s'y cache. Ayant elle-même une grande facilité en cours, elle l'imaginait brillant, et haut placé. Peut-être même riche, mais sans trop l'être. Elle se rendit alors compte qu'elle craignait peut-être leur rencontre, de peur de se trouver en face d'un homme bien en dessous de ce qu'elle avait pu imaginer. Aileen préféra se confiner dans sa rêverie, plutôt que de faire l'effort de rencontrer cet homme.

Dès la seconde, lorsqu'elle découvrit l'origine du prénom légué par son père, elle entama de longues recherches sur les métiers de l'astronomie. Arrivée en terminale, elle se rendit compte que cette filière aurait peu de chances de lui plaire. Elle était face à une science qui explore l'un de ses plus grand rêve et, tout comme la crainte de rencontrer son père, elle préférait peut-être rester dans le mensonge, et simplement imaginer ce que pouvait dissimuler un ciel étoilé. Après tout, ces hommes qui ont étudié la Lune Noire, n'ont-ils pas été déçu, lorsque tomba la nouvelle que l'astre n'existait pas ? S'ils étaient restés sur leurs acquis, ils auraient pu continuer à rêver la présence de cet astre. Mais ils ont du continuer les recherches, jusqu'à en arriver à la conclusion que Lilith n'était qu'un mythe.

À l'approche du bac, comme pour l'encourager à se changer les idées, Sophie et Merida proposèrent à Aileen une visite de musée. La jeune fille n'avait toujours pas choisi dans quelle voie poursuivre ses études, et estima qu'un peu de distraction pourrait lui donner quelques idées. Après quelques minutes dans le musée, elle s'éloigna de ses mères pour profiter de l'exposition au calme, seule. Les sculptures ne l'intéressaient pas plus que cela, mais son regard fut légèrement accroché par les peintures. Au hasard de son errance, la jeune fille trouva une pièce à part. Visiblement, elle faisait partie de l'exposition mais était séparée du reste par un épais mur, laissant une simple voûte comme seul mode d'accès. Elle pénétra la pièce sans un mot, tandis que ses yeux se posèrent sur un croquis particulier. Il évoquait quelque chose en elle, mais impossible de discerner le sentiment qui la parcourait. Elle fut saisie par l'impact de ce simple croquis, alors même qu'il ne représentait qu'une énorme sphère au milieu d'un grand vide.
Ce croquis était entouré d'une multitude de photographies artistiques. Des paysages, des objets, des compositions, des femmes, des hommes, des animaux... Aileen fut particulièrement transportée par les portraits, qui laissaient entrevoir une part du sujet. L'artiste était parvenu à capter tellement d'émotions, on aurait dit que chacune de ses photos racontait une histoire particulière. C'est cela qui intéressait Aileen. Amener les spectateurs à écrire l'histoire que raconte une photographie. Les amener à ressentir chaque sentiment, chaque émotion de cette vie. Les bercer dans ce sentiment qui leur fait croire qu'ils ont raison, alors que des milliers d'interprétations restent possibles. Il n'y a aucune vérité, derrière ces clichés. Juste du rêve, et de l'imagination.
Pour l'imagination, Aileen en débordait. Elle s'était donc décidée : elle étudierait l'art, et s'adonnerait aux plaisirs de la photographie. Si elle a du mal à finir ses fins de mois, elle dispenserait des cours, elle se débrouillerait. Elle n'imaginait pas être connue, elle ne le souhaitait pas. Elle voulait simplement pouvoir cultiver cet art, et raconter des histoires. Sa voie était à présent choisie, grâce à cette soudaine passion.

Quelques années plus tard, alors qu'Aileen venait d'obtenir son doctorat, à 25 ans, elle envisagea d'enseigner son art en université et lycée. Elle déposa sa candidature dans plusieurs établissements, couvrant une partie de la France, et une partie des États-Unis. La première à répondre s'assurait ses services. Elle souhaitait quitter l’Écosse, mais pensait passer le temps qui lui restait avec ses mères. Un peu par hasard, puisqu'elle avait oublié cet événement, elle se rendit dans le même musée. Errant de la même manière que quelques années auparavant, elle se trouva de nouveau dans cette pièce aux photos. Voyant le croquis, qui fit alors remonter ses souvenirs d'enfance, elle reconnut l'astre hypothétique, Lilith ou la Lune Noire. Cette déduction la mena à chercher le nom de l'auteur, qui se révéla également être l'auteur des photographies de cette pièce. Elle lut un nom peu commun, qu'elle supposa de suite être un pseudonyme : Liam Lincoln Thram. À la vue de ce nom, elle sourit, d'un sourire mélancolique et empli de tendresse, caressant du bout des doigts la plaquette de métal. Elle était prête à partir.


Cette histoire, ce n'est pas qu'un récit parmi d'autres, sortant de l'imagination d'un homme à l'orée de la retraite. Si je me permets de vous raconter tout cela, c'est que cette histoire est aussi un peu la mienne. Cette jeune fille à la longue chevelure rougeoyante, c'était ma fille. Et elle était là, touchant timidement cette plaquette du bout des doigts, comme pour me faire comprendre qu'elle avait vu. Après tout, elle se doutait sûrement que j'étais là, dans son dos, quelque part parmi ces gens. Liam Lincoln Thram. J'étais certain qu'elle allait comprendre, et c'est ce qu'il s'est passé. Je n'ai pas osé l'approcher. Mais lorsqu'elle passa derrière moi, tandis que je faisais semblant de regarder un tableau, elle chuchota un discret
« Bonsoir, Liam ». Elle avait compris. C'est bien ma fille.






Spoiler:
Jushirô Himeruya
ᎷᏒ
Jushirô Himeruya
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Bienvenue encore Aileen !

Bon, j'avais un très bon pressentiment en ne faisant que regarder ta fiche et il est largement confirmé. J'ai plutôt l'habitude de dire aux gens que leurs personnages manquent de défauts, mais ici, malgré la grande beauté du tien, je ne trouve rien à y redire. Tu nous parles de ses angoisses vis à vis de son poids, de la manière dont elle s'entretient... J'apprécie beaucoup, vraiment. Pareil pour son caractère, tu contrebalances très bien le fait qu'elle soir "croqueuse d'hommes" par le fait qu'elle ait toujours vécu avec des femmes, et ses relations semblent assez superficielles, quoi qu'honnêtes.
Quant à l'histoire... C'set la première fois qu'on nous présente un personnage élevé par un couple homosexuel, j'avoue avoir été un peu surprise. Même si les gens sont friands de familles un peu bizarres, ils laissent généralement les particularités qui leur semblent "cool" à leur personnage et font en sorte que leurs géniteurs ne viennent pas leur faire d'ombre. Moi qui aime beaucoup quand on parle de la famille, j'ai été ravi. En plus, Dieu merci, les enfants élevés par les homosexuels ne sont pas homosexuels eux-mêmes, évitons ce cliché. Tu l'as fait. La communauté homosexuelle te dit MERCI ! 0/ Enfin bref, je ne ais pas m'étendre sur les bons points de ta fiche car il y en a beaucoup trop, et que je suis avare de compliments. Oui je suis une vieille peau. Quelques détails cependant : en Ecosse, le baccalauréat est un diplôme que l'on obtient après trois ou quatre ans dans le supérieur, donc pas en fin de lycée, et la fin de ton histoire est un peu... Bah c'est un peu capillotracté, faut bien le dire. M'enfin, comme tout le reste est bon, je valide sans plus attendre. Si tu en as envie, tu pourras corriger cette histoire de bac et les quelques fautes qui traînent dans ta présentation.

Amuse toi bien ici ♥

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