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 Les toilettes, ce n'est pas par là. [Edward Carter & Alexander Lahaie]

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« You said Utopia was nothing but a far away dream.
But for me ; it’s reality that’s beyond my reach. »
Even if it’s a dream even it’s fake…
I’ve touched it once ; it’s real to me. »



  • Edward était présent dans le haras depuis tôt ce matin. Il arrivait toujours dans les premiers pour avoir le temps de s’occuper de ses préférés. Il prenait soin de plusieurs chevaux mais surtout de Liam, son propre cheval : un petit cheval gris pommelé au comportement vif et taquin. Il était la personne la plus chère à ses yeux et quand il appelait son prénom, quelque chose remuait dans ses entrailles même s’il ne voulait plus penser à cette peine. Habillé de sa tenue d’équitation, on peut dire qu’il sentait le cheval autant que ses congénères à sabots. Mais il ne semblait plus le sentir depuis le temps qu’il travaillait en leur compagnie. Il aimait son travail en leur compagnie plus que tout. Ed attrapa sa boite de pansage dans laquelle il y avait tous ses instruments pour lustrer un équidé, ainsi qu’un licol et une longe. Le blondinet avait dans l’idée d’emmener paitre son compagnon dans l’une des étendues herbeuses à coté de l’écurie.

    Il arriva près du petit cheval gris, lui adressa une petite caresse sur le bout du nez avant d’ouvrir la stabulation pour y pénétrer. Comme toujours, il s’était vicieusement couché à l’intérieur de son box et il était sale. Forcément, Ed n’avait pas mis sa couverture car il avait trouvé le temps assez doux pour le laisser libre. Et voilà le résultat, il devait tout nettoyer. Le jeune homme attrapa ses outils de pansage et entreprit de redonner toute sa splendeur à la robe de son complice équin. Il aimait lui raconter sa vie à coté, ses rêves, il avait la sensation que Liam, comme tout autre cheval, était apaisé par ses paroles.

    « - On va se dégourdir un peu les jambes, mon grand. La sieste sera pour plus tard. » Dit-il tout en continuant à le lustrer.

    Depuis le temps qu’il travaillait auprès des chevaux, sa rapidité était excellente. Il était rapide et efficace tout en restant doux avec l’animal. Il n’était pourtant pas palefrenier et ce n’était pas son travail de brosser tous les chevaux ou de leur donner leur fourrage. Simplement qu’il avait besoin de ce contact d’humain à animal indescriptible. Edward étira son dos, baillant bruyamment. Il lui manquait une ou deux heures de sommeil. Le blond sortit du box, attrapa le licol de son équidé pour le lui mettre sans précipitation. Il attacha ensuite la longe et tira doucement pour qu’il sorte. Comprenant bien qu’il ne sortait pas pour travailler, l’hongre sortit en trottinant sur place, les oreilles dressées, manifestement heureux de sortir alors que ses congénères restaient cloitrés dans leur box.

    Edward se tenait à droite de la tête de son équidé, le ramenant à l’ordre quand il tentait d’avancer plus vite, lui intimant l’ordre de rester à ses cotés sans précipitation. Le cheval ralentissait un instant puis retentait le coup quelques dizaines de secondes après. Quand il arriva près de l’étendue herbeuse, le jeune homme le laissa aller brouter comme il le souhaitait et il en profita pour aller s’asseoir dans l’herbe, au pied de l’hongre gris pommelé. Il entreprit de défaire ses cheveux pour les attacher d’une manière plus propre. Quand il était partit de chez lui ce matin, il s’était préparé rapidement et n’avait pas prit le temps de la faire correctement. Puisqu’il avait un peu de temps, il en profita. Il surveillait Liam d’un regard distrait, observant surtout les alentours pour anticiper les réactions de son cheval.

    L
    e blond s’étira, balançant sa tête en arrière. C’est à ce moment qu’il entendit des pas ce qui lui fit redresser la tête pour jeter un œil vers la personne qui venait par ici. Il vit un jeune homme aux cheveux ébènes venir par ici. Il leva la main vers lui, un sourire amical sur ses lèvres rosées.

    « - Hey. » Lâcha-t-il d’une voix amicale.

    Ce n’est pas parce qu’il passait la plupart de son temps avec ses chevaux qu’il n’appréciait pas la compagnie humaine.

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Aujourd’hui, le soleil est au rendez-vous, les nuages ne se baladent que par dizaine dans ce ciel bleu. Alors qu’hier une pluie balayait le domaine, c’est un autre jour sous lequel marche Alexander. Au réveil, il décida de sortir. Et c’est donc sur un chemin de terre, bordé d’arbustes, de fleurs et autre végétation dans le genre qu’il baille de fatigue. Il est tôt encore. Un réveil bien matinal pour prendre conscience de la nouvelle matière qu’il prit en fondant son dossier. L’équitation. Entre art et sport, il préféra le sport. Et l’équitation fut l’un des sports qui ne nécessitent pas de cohésion ou autre travail d’équipe. Mais le hic, et ça, il ne savait pas dans quoi il s’embarquait, c’est que jamais, jamais de la vie il n’eut posé son cul sur un de ces animaux.

Dans le but d’avoir un premier contact, tranquille avec ces bêtes, il était en direction du haras. Pour voir de plus près mais aussi peut être passé un moment avec elles. Eux, il ne sait pas. Habillé d’un large tee shirt à rayures noires et violettes, laissant de l’air à ses épaules (car il aime bien les fringues larges. ), il s’amusa à faire tourner son bracelet noir sur son poignet. Un petit signe d’appréhension.

Mais le haras n’était finalement pas très loin et il arriva à sa vue assez rapidement. Curieux, il décida d’en faire un large tour pour connaitre les lieux et le domaine attribué à cette activité. De grands parcs, des bâtiments aux structures diverses, des têtes de chevaux qui débordent d’un peu de partout. Un peu plus loin, une grande étendue d’herbe, comme beaucoup dans cette école et un cheval libre. Libre car il n’est pas dans sa niche avec les autres Au moment ou Alex s’approcha, il fut interpellé, ce qui lui permit de remarquer une présence humaine. Un salut spontané et chaleureux l’accueilli. Un peu prit de cours, il leva le bras :

    « Hey, Salut. » Dit-il pour répondre.

C’est ainsi qu’il adressa la parole à la deuxième personne de ce pensionnat. Winner. S’approchant de lui, par un détour assez marqué de l’animal, il put distinguer plus clairement l’homme. De longs cheveux clairs. C’est ce qui lui marqua le plus. Pour ne pas laisser un silence observateur s’installer entre eux, il tourna son regard vers l’animal.

    « Il est à vous ? »

Question qui pourrait paraitre stupide dans les deux sens. Oui il est à oui sinon il ne baladerait pas ainsi avec. Non il n’est pas à lui, il n’est là que pour travailler ici et s’occuper d’eux. Il aime les questions cons.


Alors... j'avais écris mon rp cette nuit. Sur l'ipad de ma mère. Et au joie, ce clavier d'apple est une merde. Alors j'ai dû tout réécrire ce matin DDD8
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  • Le jeune homme qui venait par ici lui rendit un salut amical, ce qui le soulagea en quelque sorte. À vrai dire, il n’aimait pas trop rencontrer des gens distants qui vous ignore et n’accorde aucune importance à votre présence. Ce garçon là n’était pas comme ça, ou du moins, c’était l’impression qu’il lui donnait. D’ailleurs, il répondit rapidement, le saluant de la voix à son tour.

    « Hey, Salut. »

    Edward garda un sourire constant sur les lèvres, observant les gestes du jeune garçon. Celui-ci ne semblait pas être à l’aise avec les animaux, cela se voyait à la manière qu’il avait à les contourner. Cela aurait pu faire sourire le blondinet mais il n’en fit rien, il avait côtoyé des débutants qui avaient parfois peur des équidés mais au final, tout s’était relativement bien passé. Il en conclut que le brun n’était pas dans son élément. En fait, il avait plutôt une tête à pianoter sur un ordinateur plutôt qu’à mettre son postérieur sur un cheval. Même s’eil était évidemment possible de faire les deux, il ne le voyait pas comme un cavalier pour l’instant. Il s’agit donc de savoir la raison pour laquelle il venait en ces lieux. Un silence s’en suivit. Edward remarqua qu’il s’attardait sur ses longs cheveux blonds. C’est vrai que beaucoup de gens n’étaient pas franchement emballés pour qu’un homme ait les cheveux longs. Mais, étant bourré de significations aux yeux du blondinet, il ne pouvait que les ignorer.


    « Il est à vous ? »

    Edward glissa son regard vers son cheval qui broutait avec énergie les touffes d’herbes qui passaient à proximité de ses dents. Le prenait-il pour un palefrenier ? Il ne lui sembla pourtant pas avoir l’habillement adéquat. Soit. Le dresseur échappa un rire amusé alors qu’il déposait à nouveau son regard sur le nouvel arrivant. Non pas qu’il se moquait de lui, mais sa curiosité l’amusait en quelque sorte. Et puis, il semblait être quelque peu gêné comme s’il ne savait pas quoi dire. Le blond se releva enfin pour être à la hauteur de son interlocuteur. Il posa une de ses mains sur l’encolure de l’équidé, sous sa crinière et caressa doucement celle-ci.

    « - Oui, il s’appelle Liam. » Répondit-il simplement d’une voix claire.

    Le blondinet restait très calme face à cette nouvelle personne. Malgré qu’il soit naturel, il ne disait rien de travers. Bien décidé à ne rien dire de son passé qui pourrait troubler le présent. Il gardait son inlassable sourire pour masquer le tout. Edward tapota l’encolure de son hongre avant d’attraper la longe par terre qu’il avait lâché, ayant une totale confiance en son animal. À vrai dire, sa curiosité le titillait et il avait bien envie de savoir ce que ce garçon faisait en ces lieux.

    « - Tu montes ? » Demanda-t-il en haussant un sourcil.

    Il n’avait pas l’air d’un cavalier mais les apparences étaient souvent trompeuses, Edward pouvait bien se tromper sur l’identité de son interlocuteur.

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Question qui pourrait paraître stupide dans les deux sens. Oui il est à oui sinon il ne baladerait pas ainsi avec. Non il n’est pas à lui, il n’est là que pour travailler ici et s’occuper d’eux. Il aime les questions cons. Mais la connaissance ne débute-t-elle pas par des questions plus stupides les unes que les autres ? Puis qui peut dire ce qui peut être intelligent ou pas. Hein. Non mais oh. Pendant que cette petite voix dans sa tête se bat seule face aux interrogations humaines, le blond se redresse, prenant contact avec l’animal ainsi qu’avec Alex. Il était grand. Enfin, une taille normale, ni trop grande, ni trop petite. Hormis sa longue chevelure claire, il n’avait rien de bien particulier. Au moment où l’homme pose sa main sur le cou du cheval, il lui répond, entamant ainsi une conversation entre deux êtres civilisés. Sisi, j’vous jure.

Liam. C’est le nom de l’animal. Un nom bien humain. Alexander se rappelle avoir vu que l’on pouvait nommer ces bêtes comme des animaux de compagnies. Avec des noms dans le genre de « Dragibus » ou « Luciole ». Enfin, on pouvait tout aussi bien appeler son chien Liam, il n’avait rien contre. Mais le cheval répondait-il à son nom ? Bonne question.

L’homme ramassa une corde au sol et quand il remonta, une question se posa à lui. S’il montait ? S’il montait ? Hm.

    « Heum…. »

Oui, c’est tout ce qu’il trouve à répondre.
    « Sur un cheval ? Jamais. » Finit-il par répondre.

« Et pourtant j’ai pris option équitation. J’donne pas cher de ma peau. » Ajoute-t-il dans un sourire.

Oui, cela promet d’être un grand moment. Il s’imagine déjà approcher les enclos, avec d’autres membres de cette section. Ils avaient surement déjà pratiqué avant de venir ici et savaient dans quoi ils s’engageaient. Et comme à chaque fois qu’il entre dans un nouvel endroit, avec des matières, des activités qui lui sont inconnues, il se fait des films, ce jeune homme. Il imagine qu’il sera le seul et l’unique personne qui ne saura pas pratiquer ladite activité. Mais c’est faux, il n’est pas le seul incapable de la Terre.

Un peu timide encore, il s’approcha du cheval puis posa le plat de la main près de celle de l’homme. Le contact chaud fit sourire Alexander. Caressant doucement Liam, il se concentra un peu plus sur lui, regardant ses réaction, ses oreilles bouger, une ou deux mouches jouer sur son museau. En fait, en y regardant d’un peu plus près, un cheval c’est mieux qu’un chien.

    « Oh et moi c’est Alexander. »

De sa main libre, il l’a tendis à son interlocuteur. Un salut en bonne et dû forme.


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  • Son regard s’immobilisa sur la tignasse brune du jeune homme qui se tenait en face de lui. Ses cheveux partaient dans tous les sens, contrairement à ceux d’Edward. Il en profita pour porter l’une de ses mains à ses cheveux, passant ses doigts dans ses mèches blondes. Il était fatigué. Même s’il était bien conscient qu’il se créait davantage de travail, s’occupant de certains chevaux comme un palefrenier le ferait. Cependant, il avait besoin d’avoir un contact régulier avec un équidé et il ne pouvait pas obtenir ce contact s’il venait simplement pour grimper sur le dos d’un cheval. Il fallait avant tout créer un lien de complicité entre le cavalier et son cheval. Car même si un cheval était un animal, il restait un être vivant ayant droit à autant de respect que n’importe quel autre animal. Son regard bifurqua vers l’hongre. Ce dernier, sentant qu’il allait bientôt devoir rentrer au box et peut-être aller travailler, arrachait vigoureusement l’herbe comme si sa vie en dépendait. Cela arracha un léger sourire au dresseur alors que son interlocuteur reprenait la parole.

    « Sur un cheval ? Jamais. »

    Edward resta un moment interloqué. Il ne comprenait pas ce qu’il venait faire ici. Peut-être était-il venu chercher quelqu’un, une petite amie ou un simple ami. Mais s’il ne comptait pas monter un cheval, sa balade dans les écuries était limite suspecte.

    « Et pourtant j’ai pris option équitation. J’donne pas cher de ma peau. »

    Un rire léger sortit de ses lèvres alors qu’il se penchait sur Liam. Il le trouvait bien bizarre. Prendre une option sans vouloir réellement la pratiquer. Ce n’était pas si simple que ça. Il n’allait pas se contenter de lancer un ballon dans un panier, c’était une véritable liaison avec un animal qu’il devrait entamer. Et, sachant que les chevaux étaient de vraies passoires à émotion, il risquait d’avoir du mal à faire avancer un cheval sans avoir une réelle envie de son coté. Le blond haussa les épaules, alors que ses doigts parcouraient l’encolure de son équidé, allant jusqu’au garrot qu’il gratouillait légèrement.

    « - C’est loin d’être un sport facile mais à mon sens, il est bien plus prenant que le basket. » Dit-il d’une voix douce avant de ramener sa main derrière les oreilles de l’animal. « Et puis, c’est un sport individuel pourtant il ne s’agit pas que de soi-même. » Rajouta-t-il.

    Puis le jeune homme posa une main sur l’hongre et entreprit de le caresser doucement. Ses mouvements étaient très calmes ce qui n’effraya en rien le petit cheval gris.

    « - Mais ça, tu l’apprendras par toi-même. » Dit-il finalement en souriant.


    « Oh et moi c’est Alexander. »

    Et il lui présenta sa main, attendant une réponse de son interlocuteur. Edward aurait très bien put le laisser mijoter ainsi. Cela aurait pu être amusant de voir sa réaction à ce vent monumentale. Cependant, il n’en fit rien et rejoignit cette main tendue en une franche poignée.

    « - Edward. » Répondit-il simplement.

    Il lâcha finalement la main de cet Alexander et frictionna encore un peu l’encolure et le chanfrein de son petit bout de cheval puis il fut repris par une fatigue passagère. Réprimant un bâillement, il passa une main sur son visage, se frottant les yeux. Il en profita pour se maudire d’avoir regardé un film jusqu’à minuit la veille alors qu’il savait qu’il devait se lever tôt. Il reprit un peu ses esprits et reprit de nouveau la parole.

    « - Si tu as besoin d’aide un jour, n’hésites pas à passer me voir. Je suis dresseur ici mais je peux toujours trouver un peu de temps pour aider un cavalier. » Lui intima-t-il tout en gardant un sourire amical.

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Ce n'est pas très long car je pense qu'on est à un stade ou on peut pas faire de pavé °w°'.


De sa main libre, il l’a tendis à son interlocuteur. Un salut en bonne et dû forme. Son interlocuteur la lui rendit après une bonne poignée de main et se présenta à son tour. Edward. La référence qu'il avait en terme de nom, pour celui ci venait des animes qu'il regardait de temps à autre. Full métal alchimiste. Un début de sourire naquit dans le coin de ses lèvres mais Alex fit un effort pour ne pas se laisser aller. Il ne se permettrait pas de faire une telle réflexion. Récupérant sa main, Alex continue de caresser le cheval. C'est dans cette continuité qu'il eut envie de bailler. Réaction en chaîne que ce phénomène. Il suivit donc Edward et mit son poignet devant sa bouche pour cacher sa cavité buccale. ( j'ai du faire pareil, rien que l'écrire m'a fait bailler ).

La nuit n'a pas été bien longue mais il en avait l'habitude. Et étrangement, il se lève bien plus facilement en n'ayant que six heures de sommeil que quand il passe les huit ou dix heures. Il faut dire qu'a force de se coucher vers une, deux, voire quatre heure pour se lever à six, le corps prends des habitudes. Les chevaux dormaient-ils beaucoup ? Une question con comme tant d'autre.

Dresseur ? Ne s'occupait-il pas des cours ? Des élèves ? Alex posa ses questions.

    «  Oh et bien c'est gentil à vous. » répondit-il d'abord. «  Je ne vous reverrez pas pendant les cours d'équitation ? »


Une connaissance aurait pu le rassurer. Puis il décide de poser une question un peu plus dans le but de sa visite. Car il avait envie d'essayer. Un peu, aujourd'hui, ou plus tard, mais avant son premier cours.

    «  Et quelqu'un ici pourrait m'apprendre à... monter ? Avant mon cours ? Enfin, me familiariser avec ces animaux. »


Il a l'impression que ses paroles sont un peu floue puis rit doucement, gêné, une main dans les cheveux.

    « Enfin je me comprends. Désolé. »

Il ne voulait pas l'importuner si ce n'était pas sa fonction. Il pourrait alors faire demie tour et retourner devant une console en se disant que demain serait un autre jour. Ou alors il traînerait dans les couloirs à la recherche d'une autre personne pour discuter. Hm. Quel dilemme.
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  • { Cette longueur de rp me convient ö }


    « Oh et bien c'est gentil à vous. »
    « Je ne vous reverrai pas pendant les cours d'équitation ? »


    Edward hocha la tête en gardant un sourire sur ses lèvres. Il était normal qu’il ne s’occupe pas des cours d’équitation puisqu’il n’était pas moniteur. Cependant, il avait déjà entendu que son aide pourrait être sollicitée pour certains cours théoriques. Il ne savait pas vraiment en quoi il pourrait aider. Car même si Ed avait déjà aidé son ami par le passé, ce n’était pas des cours de haut niveau et il n’était pas fait pour donner des cours. Du moins, ce n’est pas comme ça qu’il se voyait car il manquait parfois de patiente. Il ne haussait pourtant pas souvent la voix mais c’était à cheval qu’il aimait être et non à coté.

    « - Peut-être que si. » Dit-il calmement avant de continuer. « On peut toujours demander mon aide et puis, la carrière est assez grande, il y aura peut-être des heures où je squatterai la carrière en même temps que votre cours. »

    Il n’était pas sur de sa dernière affirmation. Certes, il avait besoin de la carrière mais il pouvait aussi prendre le manège. Ed ne connaissait pas les effectifs des cours d’équitation, il ne savait donc pas si ses horaires risquaient de chevaucher celles des jeunes. Cela ne le dérangeait pas, il pourrait lui glisser quelques conseils si jamais il le trouvait en difficulté. Alex reprit la parole, évoquant ses désirs de monter à cheval.


    « Et quelqu'un ici pourrait m'apprendre à... monter ? Avant mon cours ? Enfin, me familiariser avec ces animaux. »

    Il fut quelque peu gêné de sa formulation et s’en excusa par la suite. Pourtant Edward le trouvait très compréhensible et ne comprit pas sa gêne. Il en rit à son tour. Après tout, en ce début d’année, le dresseur n’avait pas encore tant de travail, il pourrait donc très bien le faire grimper sur son chouchou pour qu’il se familiarise. Dans un sens, cela lui rappela le passé mais il n’en montra rien, ce n’était pas le moment. Il releva la tête de l’hongre, mettant sa main à la base de la longe, sous son licol.

    « - Je veux bien te faire monter mais… » Edward appuya son regard sur la tenue du jeune homme. « Tu n’as pas d’affaires pour pratiquer ? » Demanda-t-il.

    Edward empêcha son cheval de brouter même si ce dernier tirait sur son bras comme un forcené pour gouter encore une fois à l’herbe. Il n’était pas affamé pourtant et il passait son temps au pré quand il s’occupait d’autres chevaux et quand il faisait beau. Il fit quelques pas pour sortir Liam du coin d’herbe, invitant Alexander à le suivre. Il prit alors le pas vers le box de l’équidé, l’attachant à un petit rond de fer accroché au mur juste à coté de son box.

    « - Si tu n’as rien, je peux aller voir dans la réserve, il y a toujours des bottes et des bombes pour les nouveaux. » Proposa-t-il en souriant.

    Puis Edward ouvrit son sac de pansage et en sortit une brosse dure. Il se tourna alors vers son comparse.

    « - Tu sais brosser un cheval ou … ? » Demanda-t-il avec un sourire amusé.

    Il lui montra de la main son sac, lui proposant de prendre ce qu’il souhaitait à l’intérieur pour l’aider à prendre soin de l’hongre. Il pourrait ainsi se rendre compte des choses à faire. Même si ce n’était pas son travail, il avait envie de l’aider. Peut-être même qu’il deviendrait son petit protégé.
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Il ne voulait pas l'importuner si ce n'était pas sa fonction. Il pourrait alors faire demi-tour et retourner devant une console en se disant que demain serait un autre jour. Ou alors il traînerait dans les couloirs à la recherche d'une autre personne pour discuter. Hm. Quel dilemme. Seulement, il ne semblait pas vouloir laisser Alexandre dans son infinie ignorance et lui demanda s’il avait des affaires pour pratiquer. Hm, il semble à notre jeune homme qu’il faille un pantalon et un casque, tout au moins. Ce qu’il n’avait pas, évidemment.

Alexandre fut prié implicitement de suivre Edward qui tenait toujours Liam avec sa corde. Un gourmand, constata-t-il. Un peu comme tous pense-t-il. Arrivé en quelques pas vers les boxs des chevaux, Ed’ accrocha l’animal à un poteau et se mit à fouiller dans un sac en toile tout en lui proposant d’aller voir des bottes et des bombes. Ne pouvait-il pas monter en basket ? Apparemment non. Puis vint la question du brossage. L’homme lui montrant son sac avec des brosses de toutes formes et en plusieurs exemplaires.

« Oui, enfin, si cela ne vous dérange pas. Si vous avez le temps. »

Puis il prit une brosse. Une sorte de peigne rond avec une bande pour mettre la main. Les piques métalliques étaient fins et le testant sur sa paume, n’étaient pas douloureux.

« Je ne sais pas mais ça doit pas être difficile. »

Suivant sa logique, Alex passa la brosse tranquillement dans le sens du poil, passant sur le haut de l’encolure puis descendant à la naissance de ses jambes. Il pouvait sentir sur son poignet les poils doux de l’animal et aussi voir la poussière voleter doucement à chacun de ses passages. De sa main libre, il la posa sur le haut de l’encolure pour avoir un bref appui et un contact avec Liam. Répétant le geste plusieurs fois, un sourire naquît sur son visage. C’est reposant comme activité. On ne se concentre que sur ce que l’on fait, pour ne pas se tromper et fâcher l’animal.

« C’est comme ça non ? Et il faut le faire tous les jours ? »

Il se doutait de la réponse mais il fallait toujours poser les questions que l’on avait. Et puis, Alexander se sentait mieux. Moins tendu en fait. Non qu’il eu été sur les nerfs ou quoi que ce soit dans le même genre, mais il est comme vraiment dans le brossage du cheval et garde sur ses lèvres son petit sourire.

« C’est agréable. » Murmure-t-il comme pour lui-même.
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  • Son interlocuteur semblait gêné de lui demander une faveur alors qu’ils ne se connaissaient à peine pourtant cela ne pouvait pas faire plus plaisir au blond. Même s’il lui avait dit que ce n’était pas son travail et que, par conséquent, il laissait cela aux autres, au fond il était heureux de pouvoir lui enseigner les rudiments de son sport préféré. Il commença à brosser l’animal, faisant des mouvements rapides et succincts. Il avait tellement l’habitude de panser un cheval qu’il ne faisait plus attention à ses mouvements. Jetant quelques regards vers Alexander, il fut rassuré que ce dernier s’y prenne aussi bien. Il passa sous l’encolure de Liam, balançant sa brosse dans son sac puis il se redressa, une main sur la hanche.

    E
    dward laissait faire son comparse. Celui-ci n’avait pas des mouvements bien assurés mais il était minutieux et ne pouvait donc pas faire de mal à l’équidé. Il brossait l’hongre avec calme et même avec plaisir. Le jeune homme restait à le regarder un instant, pensif. Pour un nouveau, il faisait cela très bien et il pouvait donc le laisser un instant seul pour aller chercher quelques affaires. Il entendit alors une question venant de l’autre coté de l’équidé.


    « C’est comme ça non ? Et il faut le faire tous les jours ? »

    « - Oui, même avant et après la reprise. » Dit-il avant de continuer à titre d’indication. « Avant pour le nettoyer et après, surtout quand il a transpiré, pour qu’il n’attrape pas froid. »

    Il lui rendit un sourire amical avant de déposer une petite tape sur l’épaule du cheval gris comme pour lui intimer de ne pas le faire tourner en bourrique. Alors, il fit demi-tour pour se rendre à la sellerie et ainsi trouver ce qu’il pourrait passer à son comparse.

    « - Je reviens. »

    La sellerie n’était pas bien loin car elle se trouvait au bout de la rangée de boxs. Il ouvrit la porte et rentra dans celle-ci. L’odeur des cuirs l’envahit avec ivresse. Depuis le temps qu’il travaillait avec les chevaux, il aimait toujours autant cette odeur particulière. Il ne restait pas longtemps à méditer du ce qu’il ressentait et chercha dans les casiers une pointure qui pourrait aller à Alexander. Il choisit finalement la même pointure que la sienne et une bombe réglable. Par flemme, il décida de prendre les affaires de son cheval tout de suite plutôt que de refaire un autre tour pour revenir les chercher. Il prit donc la selle parfaitement graissée au cuir noir et l’appuya sur sa hanche, puis le filet assorti qu’il mit sur son épaule. D’habitude, il aimait mettre un collier de chasse mais il n’en voyait pas l’utilité aujourd’hui. C’est chargé comme une mule qu’il revint vers le jeune homme. Il déposa la selle proche de lui et lui tendit les bottes ainsi que la bombe qu’il avait trouvé.

    « Tiens, j’espère que ça ira. » Lui dit-il en souriant.

    Avant de commencer à lui mettre bride à son cheval, il prit un cure-pied et commença à lui faire les pieds toujours avec la même rapidité. Cela fut rapidement terminé et il entreprit donc de le seller. Il enleva son licol pour ensuite lui mettre la bride, essayant de ne pas le faire trop rapidement pour qu’Alex puisse le reproduire par la suite. Il prit ensuite son tapis rouge et le tendit à son comparse, un sourire en coin.

    « - Je te laisse lui mettre la selle. »

    Il savait qu’il ne connaissait peut-être pas la manière de le faire mais il restait derrière lui pour le guider, lui dire de ne pas avoir peur de le sangler car les chevaux avaient tendance à gonfler leur ventre comme des ballons pour qu’ensuite leur cavalier se retrouve la tête sous le ventre. Et puis, de ne pas mettre la selle trop sur la croupe mais plus vers l’avant.

    « - Bien, ready ? » Lui demanda-t-il en lui tendant les rênes.
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Il était seul, un moment. Edward revenait. Alors il en profita pour caresser plus doucement le cheval, Liam. Son poil est doux et avec bien moins de poussière grâce au brossage. Quand l’adulte revînt, il était chargé, bien chargé. Une selle sur la hanche, des bottes et un casque. On devait avoir l’air bien malin là-dedans. Prenant la paire de botte, il regarda la pointure. Oui, ça ira certainement. Il s’appuya sur un poteau et enleva ses baskets rapidement avant d’enfiler ces autres chaussures, gobant le bas de son jean. Il ne voulait même pas voir à quoi il ressemblait, pas du tout.

Alors qu’il enfile la deuxième, il lève les yeux pour le voir s’occuper des sabots de Liam. C’était impressionnant. La dextérité qu’il avait. S’approchant de nouveau, il se vit confier un tapis rouge. Que... la selle ? Mais il ne savait pas faire ça ! Ses yeux s’agrandirent mais il prit le tapis et le posa…. Sur le dos du cheval.

Mais heureusement pour lui, Edward le guidait par ses conseils avisés et il put installer cette selle sans encombre et il était assez fier de lui, une fois cela fait. Alex toucha le cuir, puis le tapis et enfin l’animal. Il ne voulait pas vraiment être un ch’val, dans une autre vie. Lui tendant les rênes, son professeur particulier demanda s’il était près ? Près à quoi déjà ? Il avait un peu oublié. Un peu, beaucoup.

Ah oui. Le faire monter qu’ils avaient dit. Une nouvelle expérience en perspective.

« Vous allez monter avec moi hein ? »

L’envie et l’idée d’être seul à un bon mètre du sol le laissait perplexe. Les rênes en mains, il sortit de cette allée de box pour voir le ciel à nouveau. Levant la tête, il était content qu’un peu de soleil leur parvienne.

« Hem… comment on monte, d’ailleurs ? »

Son casque sous le bras, il regarde Edward, Liam, puis Edward.
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Les toilettes, ce n'est pas par là. [Edward Carter & Alexander Lahaie]
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