-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 in my head it's like hell ▬ [Aidan Saerbhreathach & Alecto H. Onassis]

Jolene Brady
Rossignol & Rose ▪
Jolene Brady
Âge du perso : 20yo.
Activité : théâtre
Spécialité : voice acting / doublage
Fonction : universitaire y1
Poste spécial : //
Avatar : karina lyle - tiger & bunny
Doubles-comptes : mandy-lou, billie-dean & felice
Messages : 239
Date d'inscription : 06/01/2015
Rossignol & Rose ▪

in my head it's like hell ▬ [Aidan Saerbhreathach & Alecto H. Onassis] Empty
in my head it's like hell
Un de plus. Ça n'était qu'un verre de plus, alors quelle importance ? Une goutte de plus dans l'océan tumultueux d'émotions impossibles à endiguer. Un pas de plus vers l'abysse. Un début de pied dans la tombe, qui sait, et assurément la promesse d'une gueule de bois prochaine. Toute proche. Quand elle s'effondrera, aussi lamentable que les jours précédents, sur le sol du salon.

Et il y eut le son d'un verre brisé. Il lui avait échappé des mains alors qu'elle était là, l'épaule appuyée contre la vitre froide, riant de son propre reflet. Le rire amer et le regard flou, les lèvres tordues en une grimace qui n'avait rien d'un sourire, oh non. Et de ces lèvres-là s'échappèrent ainsi quelques jurons, tandis que perchée sur ses jambes vacillantes, elle se penchait, tentant maladroitement -pathétiquement- de réparer les dégâts. Les doigts fins attrapèrent le verre brisé sans même y penser, se heurtant aux rebords coupant ; sans réagir dans un premier temps, engourdis par le whisky.

Il fallut qu'elle se redresse, que le sang tâche son épiderme et le tapis ; il fallut qu'elle retrouve un peu de lucidité parmi ses pensées alcoolisées. Ça saignait, bien plus qu'elle ne l'aurait cru. C'était ce qui arrivait quand on ne faisait pas attention, qu'on attrapait à pleine main du verre brisé. Bien fait, oui. C'était bien fait pour elle. Elle qui peinait déjà à tenir debout, elle qui ne pensait plus droit.
Pourtant, la douleur la réveilla ; un peu comme une gifle bien placée, et cent fois méritée. Suffisamment pour qu'elle ait la conscience de trouver de quoi éponger, la serviette de coton abandonnée sur le radiateur. Non sans oublier les jurons, l'accent se faisant alors un peu vaseux, et sa bouche déjà pâteuse.

Pas de gloire à ainsi quitter sa chambre dans cet état ; le pas mal assuré, surtout sur ses talons hauts. Il n'y avait plus qu'à espérer ne voir personne, quoi qu'à cette heure-là, qui pourrait-elle trouver, si ce n'est de vieux démons réveillés par ses excès ? Mais n'était-ce pas triste de la voir ainsi longer le couleur en silence, à plus de minuit, les idées en fouillis, le sang tachant toujours plus le tissu ? Oh non, il ne fallait pas avoir pitié, pas d'elle. Allons, regardez là, toujours aussi fière dans sa robe sombre, parure d'oiseau de mauvaise augure, se préparant déjà à menacer l'infirmier pour avoir son silence. Tellement loin enfoncée dans sa désillusion, dans son addiction.

Mais tout ce qu'elle trouva au bout du compte -et de son périple- ce fut une porte fermée. La voilà alors comme une idiote, blessée et en colère, soudainement. A cette heure-ci, c'était évident, comment avait-elle pu l'oublier ? La faute au verre de plus, surement.
Invité
Invité
Anonymous

in my head it's like hell ▬ [Aidan Saerbhreathach & Alecto H. Onassis] Empty
Des inquiétudes infondées, voilà ce qui l'avait ramené ici en pleine nuit mais c'était sans grande importance, tout ce qui importait c'était qu'elles le restent. Infondées. Ses inquiétudes.
Ce n'était rien au final, rien de plus que des murmures dans les couloirs, des projets qui n'avaient pas plus de corps que les chimères après lesquelles ils auraient couru, ceux qui avaient parlé de reformer le club de recherche sur le paranormal. Aidan s'inquiétait de ce que l'interdiction de refonte de ce club lui donnait d'attrait supplémentaire. En plus de son intérêt premier, renforcé par l'accident qui l'enveloppait presque de malédiction, l'interdire lui donnerait certainement encore plus de charme aux yeux de certains et il se demandait bien ce qu'il faudrait pour mettre dans la tête des élèves que si interdiction il y avait, c'était pour leur propre sécurité. Il était raisonné et raisonnable, parfois un peu trop, et tandis qu'il reprenait le chemin du parking, cette pensée lui arracha un sourire au sale goût d'ennui. Il avait presque espéré avoir vu juste, que la réunion prévue ne l'ait pas été dans le vent et qu'il trouve ici, ce soir, de quoi pimenter un peu sa morne routine. Rien, il n'y avait rien, et ses pauvres espoirs avaient été déçus. Sous ses pas, la terrasse grinçait et il lui tardait de retrouver la chaleur de son lit.

La porte du hall d'entrée du pavillon était ouverte.
Il lui fallut quelques secondes pour comprendre ce qui l'inquiétait dans ce fait anodin. Elle était toujours ouverte, il ne l'avait jamais vue autrement. Oui mais il était plus d'une heure du matin. Quelque chose d'anodin dans un temps qui ne l'était pas, voilà tout ce qu'il demandait et il l'avait eu. Peut-être aurait-il été plus sage d'appeler un surveillant, mais il n'en avait pas envie. Il les attraperait seul, c'était bien plus amusant ainsi, voilà ce qu'il pensait mais c'était bien davantage la peur qui le grisait quand il sentit sous ses doigts le poisseux liquide qui engluait la poignée. Inutile de le goûter pour savoir ce qu'il en était, l'odeur suffisait. A pas prudents il entra dans le bâtiment endormi. Le silence régnait et il le trouva inquiétant et étouffant comme tout lieu devenait inquiétant quand il n'y avait que l'imagination pour l'animer. Ils auraient pu faire n'importe quoi, une idée stupide qui aurait mal tourné, ou un plan foireux dès le départ, et maintenant il n'en restait pas un bruit, juste des tâches au sol qui brillaient faiblement dans la pénombre.

_ Est-ce que ça va ?

Il avait couru vers elle quand il l'avait aperçue, masse sombre effondrée près de la porte de l'infirmerie. Un instant l'idée glaciale et saugrenue l'avait traversé qu'il puisse s'agir de Kayako, ses longs cheveux noirs en désordre devant sa pâle figure, mais son haleine le ramena à la réalité en quelques dixièmes de secondes. Un soupir exaspéré quand il la reconnu. Elle avait l'air de dormir, prostrée par terre, mais elle ouvrit les yeux dès qu'il posa une main sur son épaule pour la secouer.

_ Vous me feriez presque croire aux fantômes madame Onassis.

Si les professeurs se mettent à faire des tentatives de suicide dans les couloirs, l'académie va se retrouver avec de nouveaux scandales sur le dos.

_ M'auriez-vous gardé un peu de ce whisky ? Il n'avait pas l'air mauvais ma foi. Vous y êtes allée de bon coeur. Puis-je savoir comment vous avez fini dans cet état ?

Les coupures sur ses mains étaient superficielles mais les désinfecter ne serait pas un luxe. Le temps qu'il l'amène jusqu'à l'hôpital, elle aurait tout le loisir de saloper la banquette de sa voiture.

_ Je n'ai malheureusement pas la clé de l'infirmerie. Il va falloir aller jusqu'en ville pour nous occuper de vos blessures. Vous croyez que vous pourrez marcher jusqu'au parking ?
Jolene Brady
Rossignol & Rose ▪
Jolene Brady
Âge du perso : 20yo.
Activité : théâtre
Spécialité : voice acting / doublage
Fonction : universitaire y1
Poste spécial : //
Avatar : karina lyle - tiger & bunny
Doubles-comptes : mandy-lou, billie-dean & felice
Messages : 239
Date d'inscription : 06/01/2015
Rossignol & Rose ▪

in my head it's like hell ▬ [Aidan Saerbhreathach & Alecto H. Onassis] Empty
in my head it's like hell
Un instant d'égarement surement l'avait poussée à s'adosser à la porte, jusqu'à finalement se retrouver par terre. Et c'était assurément toujours ce même égarement qui l'avait poussée aux portes de la divagation, à mesure que le linge plus vraiment blanc s'imbibait de son sang. Oh en soi la blessure n'était pas réellement grave, sauf si évidemment elle ne faisait rien pour la soigner. Cependant, la perte de sang alliée à un abus évident d'alcool -sans regrets aucuns- c'était tout autre chose.

Il suffit pourtant d'un contact pour lui faire relever le nez, et la sortir de sa torpeur éthylique. Le regard presque hagard, vide de lucidité l'espace d'un instant. Sans oublier la bouche pâteuse ; pas celle de la gueule de bois non, celle de la soif. Encore lui disait son esprit. Et elle en vint même à regretter de ne pas avoir pris la bouteille avec elle, pour la route. En cas de soif impromptue également.

Sa voix lui donnait l'impression d'être dans un épais brouillard : étouffée et lointaine, si vague et pourtant si proche. Oh qu'elle avait l'air idiote à ainsi le dévisager, les prunelles vertes pailletées d'or incapables de se fixer sur le relief pourtant avenant de son visage. La grecque peinait à reprendre prise sur sa conscience, sur la réalité. Il suffit d'ailleurs de voir cette façon qu'elle eut soudainement de se désintéresser de lui -sans mépris ce qui était inédit- pour poser les yeux sur sa main blessée.

« Ne mettez pas votre bêtise sur mon dos. »

L'accent était lourdement appuyé, la voix pâteusement sérieuse ; et son air absent. Oh, elle l'avait entendu à travers le brouillard de son excès, au delà du flottement apporté par l'alcool. Et il avait de la chance d'arriver quand la rage dormait encore, là, juste sous la surface, encore engourdi par le whiskey. Alors qu'un verre de plus suffirait sûrement à allumer le brasier.

« Je ne vois pas de quoi vous parlez. »

Le déni dans toute sa splendeur. Hors de question de partager. L'idée lui tire un froncement de sourcils fugace, mais déjà son esprit s'en va errer plus loin, considère l'état de ses mains.

« Un verre est tombé. »

Elle n'admettra pas qu'elle l'a lâché, qu'il lui a échappé. Il est tombé. En quoi cela le regarde-t-il ? Elle n'a pas de compte à lui rendre. Pour qui se prend-t-il au juste ?
Oh, ses pensées filent trop vite tout à coup, elle s'empêtre dans un amas d'émotions informes ; fronce les sourcils et se fait suspicieuse tout à coup. Il y a même un léger mouvement de recule lorsqu'il parle de parking. Qu'on se le dise, oscillant entre ébriété colérique et lucidité exécrable, il n'obtiendrait rien de plaisant d'elle, pas même une once de reconnaissance.

« Vous- »

La phrase laissée en suspend, voilà la noiraude qui se relève, vacille et prend appui contre le porte derrière elle. Dans son regard brille sa fierté faussement inébranlable, tandis qu'elle se force à faire bonne figure, une main remettant en place la jupe sombre sur ses cuisses si maigres.
Allez, il lui fallait reprendre contenance, ne rien laisser paraître quand bien même tout était trop évident. Puis il y avait ce sale vertige et la soif, encore, barrant sa gorge.

« La bouteille est dans ma chambre, pas dans le parking. »

Son souffle est court après tant d'efforts, et elle peine toujours autant à garder son regard accroché au sien ; pas assez tangible pour elle. C'est tout autre chose pourtant lorsque ses doigts agrippent ce qu'ils sont capables d'atteindre, veste ou chemise, qu'importe. La voilà qui envahi son espace vital avec culot, relève le menton en sa direction ; son souffle chargé de relents ambrés si proche de lui à présent.

« Où est-ce que vous comptez m'emmener, professeur ? Vous n'oseriez quand même pas... »

Encore une phrase en suspend, et la voilà qui fronce les sourcils, plisse les yeux et se fait méfiante. Même, ses doigts le repoussent et sa voix se fait bien moins douce.

« Vous n'oseriez quand même pas profiter de la situation, n'est-ce pas ? »

C'est là autant une accusation qu'une question, tandis qu'elle le juge sans quitter l'appui de la porte salvatrice. Perchée sur ses talons hauts et ses échasses légèrement tremblantes, Alecto déglutit et attend, impatiente sous son flegme alcoolisé.


hrp : je crois qu'il y a genre un mega changement de temps au milieu du rp, et je suis désolée pour ça. rp en étant malade me réussi pas je pense.
Invité
Invité
Anonymous

in my head it's like hell ▬ [Aidan Saerbhreathach & Alecto H. Onassis] Empty
D'accord.
Il la regarda un moment alors qu'elle lui soufflait son haleine fétide au visage. Ne pensait pas qu'elle le remarquerait à l'allure à laquelle ses yeux un peu vitreux suivaient les siens. Elle était belle Alecto et trop intelligente pour ne pas être stupide. Il ne l'avait jamais vu déraper et il ne regrettait pas d'être là pour assister à ce spectacle inédit, ça la rendait plus humaine, plus à sa portée ou celle de sa main qui l'écartait doucement de lui. Peut-être une autre autre fois, plus tôt ou à une autre époque mais pas ce soir, ce soir il ne se passerait rien, même si sa main s'attardait sur le tissu, un peu trop, parce qu'il avait froid d'être seul.

_ Ne mettez pas vos fantasmes sur ma personne. Je vous prie.

Je vous prie avec un sourire, même si je doute que vous y prêtiez attention, que vous y trouviez quelque chose d'agréable. Je vous souris parce que mes dents sont aussi belles que vos éclats de verre, je me sens seul et j'ai froid -il fait froid ici n'est-ce pas ?-  mais je ne cherche pas de refuge, je n'ai pas besoin de vous, je n'ai même pas envie de vous.
Il se le répète, avec le sourire toujours, comme pour s'en convaincre même si il sait ce qu'il sait, même si il sait que c'est inutile. Il n'y a pas de risque, il n'y a qu'un désir sourd d'oser profiter de la situation, de répondre à une invitation lancée dans le vent et les relents d'alcool, sourd et muet, il n'aboutira pas, il se connait. Il se laisse facilement tenter mais il est raisonnable. Raisonnable à l'envie, raisonnable à l'ennui et son sourire n'a pas les éclats de verre qu'il voudrait.

_ Vous devriez arrêter de vous donner de faux espoirs, je me sentirais presque coupable de les décevoir.

Hm.

_ Enfin. Il va falloir nettoyer ça vous savez, d'une manière ou d'une autre. Je vous propose aimablement de vous conduire jusqu'à l'hôpital mais si vous n'êtes pas sage je peux également appeler directement une ambulance ou réveiller ce pauvre monsieur Atkins. Qu'en pensez-vous ? Tenez-vous vraiment à ce que je m'improvise infirmier ? Le seul désinfectant que je connaisse, c'est la javel...

Parce qu'il savait qu'il perdrait rapidement patience. Elle était ce qu'elle était en temps normal, elle était pire ou meilleure dans cet état, c'était à voir, mais elle restait Alecto Onassis et ses petits jeux aurait tôt fait de le faire tourner en rond, chose qu'il détestait pas dessus si il en était. Il aurait voulu être charismatique, effrayant, intimidant, il savait qu'il ne l'était pas, son influence était limitée, sans doute inexistante dans l'univers de cette femme et c'était bien la raison pour laquelle il lui adressait si rarement la parole. Aucune envie de se faire mener en bateau par elle, parce qu'il était suffisamment intelligent pour savoir qu'il ne le serait jamais assez avec elle.
Il aurait probablement toujours un coup de retard et elle un d'avance.
Même lorsqu'il si il s'agissait d'un coup de whisky.
Contenu sponsorisé


in my head it's like hell ▬ [Aidan Saerbhreathach & Alecto H. Onassis] Empty
 
in my head it's like hell ▬ [Aidan Saerbhreathach & Alecto H. Onassis]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ONASSIS, ALECTO HEATHER - 941-875-9587
» SAERBHREATHACH, AIDAN - 941-714-9011
» L'air [Reyes MacFinley & Aidan Saerbhreathach]
» Hydrangeas [Salvatore Kimimichi & Aidan Saerbhreathach]
» What the hell ?! •• MIDNIGHT PUNCH [Jaden Leaddis & Henley R. Hopkins & Libby Callahan]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Académie Volfoni :: « - Hors RP :: Floride :: RP-
Sauter vers: