Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 L'air du paradis souffle entre les oreilles des chevaux [Cassia P. Da Crus & Jacob Jomini]

Invité
Invité
Anonymous

L'air du paradis souffle entre les oreilles des chevaux [Cassia P. Da Crus & Jacob Jomini] Empty
Ils étaient là. Juste de l'autre côté de ce mur. Si beaux et si puissants. Cassia s'adossa au mur contre lequel elle se tenait et ferma les paupières. Un sourire rêveur éclaira son visage alors qu'elle laissait ces sens s'éveillaient peu à peu à ce qui l'entourait. Si elle tendait l'oreille, elle pouvait entendre un sabot racler le sol. Un souffle bruyant. Et le plus sublime...Un hennissement. Un appel aussi douloureux que bienfaisant.

Presque tous les soirs depuis près de deux mois, la danseuse venait ici, au haras. Comme un pèlerinage avant de gagner les bâtiments ou elle dormirait à la nuit tombée. Elle s'embaumer de cette odeur que certains trouvait abominable alors que son nez la humait à la recherche de souvenir perdus.

Mais rien ne changeait. Ces cils se relevèrent pour dévoiler ces prunelles noisettes. Comme emprisonnée elle se contentait de rester là. Incapable de franchir le pas pour découvrir de quelle robe pouvait bien être ces créatures qui la hantaient. Y en avait-il un aussi noir que la nuit ? Celui là même dont elle voulait à tout prix se détourner pour avoir droit à sa rédemption.

La journée elle fuyait. S'enfermer dans ces salles de cours ou de l'autre côté de l'académie. Pour ne pas avoir à entendre le bruit des sabots martelant le sable ferme de la carrière. Ne pas entendre une barre tombée au sol ou les instructions de la figure suivante à effectuer. Lorsque les cours étaient terminé...Tout redevenait calme. Les chevaux regagnait leur box et alors elle pouvait s'adonnait à cette rêverie enfantine et un temps soit peu malsaine.

S'était si difficile de leur échapper...Ou qu'elle aille ils étaient là. La danse la transportait. Mais cette sensation lorsqu'elle se trouvait sur le dos d'Hermès et qu'il s'envoler au dessus d'un obstacle...Jamais encore elle n'avait réussi à la retrouver. Un bruit attira l'ouïe de la demoiselle. Elle aurait sûrement aimer fuir. Mais sa curiosité la poussait à rester. Juste un petit coup d'oeil...Puis elle partirait. Comme à chaque fois.

Alors Cassia se retourna pour être face au mur des écuries. Elle s'approcha du bord et se pencha un peu. Ces cheveux bruns basculèrent avec son visage lorsqu'elle laissa entrevoir un œil vers l'objet de ces attentions. Un homme traînait là. Assez tardivement après les cours encore...Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait. Il l'avait sûrement remarquer aussi mais chaque fois elle prenait la poudre d'escampette ou réussissait à se planquer avant qu'il ne la découvre.

Un cheval était encore sorti. Attacher avec un licol et une longe lâche. La brunette eu l'impression de perdre son souffle en le voyant. Un magnifique pie alezan...Il était sublime. L'animal tendit les oreilles et tourna son regard, tout aussi curieux que le sien, vers elle. Prise d’effroi la jeune fille se déroba pour se recoller dos à son mur en fermant les yeux. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Définitivement...Elle était masochiste !
Invité
Invité
Anonymous

L'air du paradis souffle entre les oreilles des chevaux [Cassia P. Da Crus & Jacob Jomini] Empty
Cela faisait à présent plusieurs heures que les cours de la journée s'étaient achevés et l'astre diurne avait entamé sa lente chute vers l'horizon, troquant imperceptiblement sa parure lumineuse du jour pour une couleur plus foncée, moins brillante, mais tout aussi sublime. Les quelques nuages qui bullaient dans le ciel, comme déjà endormis, s'empreignaient de cette nouvelle aura comme s'ils souhaitaient suivre la mode que leur imposait le soleil. Mais la teinte du ciel était parfaitement accordée avec le décor qui entourait le Haras, et ne donnait que plus envie encore d'y rester en compagnie des destriers. La plupart d'entre eux avaient déjà retrouvé la place dans leur boxe respectif, couverture sur le dos et ration de nourriture du soir, prêts à s'endormir.

Jacob venait d'arriver à l'écurie et passait vérifier chaque habitacle pour être sûr et certain que les pensionnaires étaient en pleine forme. Il le faisait tous les soirs, et c'était le moment qu'il aimait le plus, probablement. Fini les cours, fini les élèves, fini les petites salles et les murs de l'académie. Ici, il y avait de l'espace, de l'air pur, la tranquillité et un peu de solitude humaine qui n'était vraiment pas déplaisante. C'était en quelque sorte son moment à lui, son petit bonheur où il échappait au monde avant de rentrer chez lui, de finir son travail et de commencer une nouvelle journée.

Soudain, le professeur repéra un cheval qui était encore dans le pré. Tiens ... qu'est-ce qu'il faisait là celui-là ? Il s'approcha de l'animal doucement, sous le regard attentif du destrier. Ce dernier avait un licol au visage et une longe qui le retenait à la clôture du parc. Sa peau avait l'aspect typique du cheval qui venait de prendre une douche. Peut-être le gardien, ou un élève, l'avait-il sorti pour le nettoyer et avait oublié de le rentrer ...

- On t'a laissé tout seul ici ... ?

Le cheval détourna son regard pour brouter un peu d'herbe. Au moins, il savait tiré profit de la situation ! On l'avait attaché juste à côté d'une grosse touffe d'herbe qu'il dégustait avec plaisir. Mais ce n'était pas conseiller, l'alimentation des chevaux ne doit pas trop être perturbée par l'herbe sauvage. Jacob retourna rapidement à l'écurie et trouva le boxe vide, au nom de « Antelope ». Un nom peu commun mais qui prouvait qu'il s'agissait d'une femelle. Il prit une grosse poignée de paille entre ses mains et se dirigea à nouveau vers la jument abandonnée. Heureusement qu'il ne portait plus son costume, sinon il aurait été bien empoussiéré !

La paille se déversa aux côtés du cheval. Intéressé, l'animal tourna la tête abandonnant son herbe.

- Oh non, ce n'est pas pour manger ! dit le professeur en riant un peu. Allez, il faut bien t'essuyer avant de te rentrer ... tu risquerais d'attraper froid !

Il prit de la paille entre les mains et commença à frotter le poil du cheval pour en absorber l'humidité. Il frotta d'abord son flanc droit, du postérieur jusqu'à la naissance du cou en passant par les jambes, puis changea de côté une dizaine de minutes après. Il tenait à ce que l'animal soit bien sec pour éviter tout problème. En plein milieu de son activité, il remarqua que le cheval avait tourné la tête et il observa lui aussi dans la direction de son regard, mais ne vit rien.

- Eh bah alors ma belle ... on a vu un chat ? Il en rit un peu. Tu sais que c'est pas la petite bête qui mangera la grosse ...

Il jeta tout de même un dernier coup d'oeil dans la direction. Et s'il s'agissait de la personne qu'il avait cru apercevoir depuis plusieurs jours déjà ... ? Et si cette personne voulait du mal aux chevaux ?

*On va vite finir de te sécher et on va te rentrer ...*
Invité
Invité
Anonymous

L'air du paradis souffle entre les oreilles des chevaux [Cassia P. Da Crus & Jacob Jomini] Empty
Un rire. Puis plus rien. La demoiselle se mit accroupit sans plus bouger. Quelle froussarde ! Elle se serait gifler elle même ! Mais ce n'était pas le moment de céder à l'hystérie. Nerveusement, la jeune fille mordilla ces ongles. De nouveaux sons attirèrent son attention et elle se releva.

Des sabots tapant sur la sol à une cadence régulière. Les pas de l'animal retrouvant son dortoir pour la nuit. Cassia ne sus résister et elle se pencha de nouveau. Ces yeux eurent juste le temps de capter la croupe bicolore avant qu'il ne disparaisse dans le bâtiment. Elle ne pouvait plus le voir à présent...Elle devait admettre que cela lui déchirait le cœur. Il était si beau.

Sa mère avait les cartes dans sa main lorsqu'elle avait choisit de l'envoyé ici. Ce n'était pas pour qu'elle reçoivent les meilleures enseignements en danse. Il y avait bien plus que cela. En mettant ces belles créatures sous son nez jamais elle ne pourrait tenir sa résolution très longtemps. Jusque là Cassia avait tenue. Se contentant de ce mur qui les séparaient d'elle. Mais ce soir s'était trop. Elle voulait les voir encore un peu.

Telle une ombre elle glissa son corps longiligne le long de l'écurie jusqu'à arriver à la porte où l'homme avait emmener le cheval. Si elle osait elle verrait une rangée de boxe. Dans son esprit se dessinait déjà ce lieux. A la fois souvenirs et imagination.

Que pourrait-elle bien lui dire à cet homme ? « Excusez moi, je viens voir les chevaux ». Il ne la chasserait probablement pas. Mais Cassia resta là. Sans bouger. Incapable de surmonter l'obstacle qu'étais cette porte. Si elle franchissait elle serait prise au piège.

Fait le ! C'est ce qu'elle se répéter. Après un juron intérieur elle se tourna enfin vers la porte pour y aller. Elle n'avait aucune envie que cet homme la voie. Alors elle jeter un petit coup d’œil et ça serait bon. Juste un regard furtif pour voir l'intérieur et elle s'en irait. Quand elle osa pointer son nez à l'intérieur de l'écurie elle se retrouva nez à nez avec un regard qui la foudroya. La brunette poussa un hurlement de surprise et fit deux pas en arrière manquant de se casser la binette. Si elle avait oser espérer finir espionne un jour...Cette fois s'était certain que ce rêve pourrait être rayer de sa liste !
Invité
Invité
Anonymous

L'air du paradis souffle entre les oreilles des chevaux [Cassia P. Da Crus & Jacob Jomini] Empty
À présent séchée convenablement, la jument avait la robe parsemée de petites piques de poils, ou alors qui ondulait, preuve du récent essuyage qu'elle avait subit. Après avoir été jeter la paille dans un endroit approprié, le professeur d'anatomie revint chercher le beau spécimen et l'emmena en direction de l'écurie. La lumière se faisait doucement plus faible alors que l'heure avançait. D'ici deux heures il ferait sûrement nuit. Mais l'écurie serait fermée avant, ça il allait s'en assurer en personne !

L'homme entra dans le bâtiment, suivi du cheval. Il se dirigea avec lui dans le boxe, et remarqua alors que le cheval manquait de litière. La moitié du boxe était nue, dévoilant le tapis qui s'y trouvait au fond. Râlant intérieurement, Jacob fit faire demi-tour à l'animal. L'attachant dans le couloir opposé afin qu'il ne le gêne pas, il alla chercher une fourche, à côté de la porte, pour prendre de la paille et étaler la litière. Il n'avait pas le temps maintenant de vérifier tous les boxes, mais dès demain il s'assurerait que le personnel fasse son travail comme il faut. Les chevaux méritaient d'avoir un lit en parfait état !

Au moment où il agrippait la fourche, il tourna le regard en direction de la porte. Une jeune femme, ou du moins sa tête, venait d'appraître dans l'embrasure de la porte. Leurs regards se croisèrent, le sien rempli d'étonnement, celui de la fille plein de surprises. Elle cria et recula violemment, manquant de se casser la figure. Jacob tendit une main pour la rattraper mais elle était partie trop loin, et ne tomba pas. Plus de peur que de mal, heureusement. Le professeur fronça les sourcils, fixant la demoiselle du regard.

- Qui êtes-vous mademoiselle ? Et qu'est-ce que vous faites ici, à une heure si avancée ?!

Il regarda un instant la fourche, puis à nouveau l'inconnue. Il semblait l'avoir déjà croisée une fois ou deux dans l'académie. Une élève probablement.

- Bon peu importe en fait. Vous avez de la chance, j'ai pas trop de temps à perdre ce soir ... vous allez m'aider à remplir ce boxe et j'oublierai vous avoir vue ici ce soir. Il lui tendit la fourche. Prenez cette fourche et répendez de la sciure dans le boxe ! Je vais aller en chercher un paquet.
Invité
Invité
Anonymous

L'air du paradis souffle entre les oreilles des chevaux [Cassia P. Da Crus & Jacob Jomini] Empty
Grillée. Mais alors là...Complètement. S'était pitoyable ! Depuis plus d'un mois elle venait là et chaque fois elle s'en tirait. Mais ce soir elle avait voulut tenter le diable. Et bien elle avait vraiment tout gagner. Le regard sévère de l'homme en face d'elle la statufia. S'était assez étrange d'enfin voir son visage. Après tout s'était comme si elle l'avait espionner depuis des semaines. Il l'avait reperer. Et pourtant aucun des deux ne savait à quoi ressemblait vraiment l'autre. Jusque là il n'avait été pour Cassia qu'une silhouette. La si bonne question du « que fait-tu là ? » sonna comme une gifle pour la demoiselle.

-Heu je...

Aucune idée ? Elle aurait bien aimé lui répondre ça en fait. Mais il l'aurait prise soit pour une menteuse soit pour une idiote. Très gratifiant dans les deux cas. Au moins il ne lui laissa pas le temps pour échafauder une excuse bancale. S'était certainement mieux ainsi ! Et la danseuse se retrouva avec une fourche entre les mains.

Elle devait...Quoi ? Changer un boxe ?! Non d'un chien. S'était une blague ? La brunette retrouva soudain la pleine utilisation de sa voix.


-Non attendez ! Je peux pas.

Ces doigts se resserrèrent sur le manche en bois qu'elle tenait. Non mais il était dingue lui ! Il voulait qu'elle entre dans l'écurie. Et en prime dans un boxe ! Probablement celui du cheval qu'elle avait vu. Et il serait dehors.

Ces prunelles noisettes fixèrent son adversaire, car elle ne le voyait plus que comme ça. Son être entier devait transpirait la peur. Et malgré tout ça. Malgré sa gorge nouée et sa boule en ventre, Cassia pouvait la sentir. Cette pointe d'envie. N'était-ce pas là un des défis qu'elle aimait tant relever ? Bien sur que si !


-Je...Vous le tenez pendant que je...passe. Et après...J'attendrais le paquet.


Son accent espagnol se fit encore plus poussif que d'habitude lorsqu'elle parlait anglais. Son stress évident en était la cause. Les chevaux ressentaient la peur. Ça elle le savait bien. Mais inutile d'essayer de la réprimer totalement. Elle savait pertinemment que ça lui était impossible.

Et finalement elle entra dans l'écurie. Sa mâchoire contractée lui faisait mal. Elle fixa un instant le cheval pie, attaché. Il lui prêta attention un instant avant de se détourner. A présent...Le défis suprême. Passer entre lui. Et les autres boxes. Avec des chevaux dedans. Allons bon. Ils étaient enfermés. Non ? Seulement Cassia resta planter là. Sa fourche à la main. Complètement pétrifiée. Si on lui avait demander de passer dans un couloir piégés d'où sortaient des jets de flammes et des épées, avec le sol recouvert de scorpions...Cela aurait été presque pareil ! Il ne fallait pas exagérer. Mais la danseuse ne trouvait pas la force d'avancer. Elle avait juste envie de s'enfuir en courant. D'ailleurs elle pivota pour rebrousser chemin mais...Il y avait cet homme. Elle était coincée...
Invité
Invité
Anonymous

L'air du paradis souffle entre les oreilles des chevaux [Cassia P. Da Crus & Jacob Jomini] Empty
Jacob avait déjà tourné les talons lorsqu'il entendit le refus de la jeune inconnue, lui faisant faire un nouveau demi-tour pour la regarder avec sévérité. Non mais qu'est-ce qu'elle croyait ? Qu'elle allait pouvoir s'en sortir comme ça ?! Pas avec lui ! D'un geste de la main, il pointa du doigt la direction du boxe, attendant qu'elle y aille, les yeux fixés sur elle, prêt à la rattraper en cas de fuite. Il remarqua que quelque chose semblait bizarre chez elle, mais il n'y prêta pas trop attention sur le moment. Il devina que la jeune femme était originaire d'un autre pays, au vu de l'accent qu'elle venait de prendre en parlant. Mais ça n'influençait rien, il s'agissait seulement d'un détail remarqué sur le fait.

Finalement, elle sembla se décider à avancer, demandant au professeur de tenir le cheval. C'est alors que la raison pour laquelle la brune semblait si mal parut évidente: le cheval, elle avait peur des cheveux apparemment. Ce qui ... paraissait vraiment étrange dans le fond. Pourquoi venir traîner autour du haras et s'approcher des écuries si on craignait ces fiers canassons ? La jeune femme avança jusqu'au cheval et, après quelques pas, s'immobilisa. Le professeur resta derrière elle. Elle voulut se retourner mais parut déçue de voir l'homme coupant son chemin. Jacob posa alors une main sur son épaule afin de la retenir et se glissa entre elle et le cheval. Il se posa dos au flanc de l'équidé et poussa vers l'arrière pour ouvrir l'angle entre le train du cheval et les boxes. Puis, il posa sa main dans le dos de l'élève et la força à avancer, l'accompagnant jusqu'à ce qu'elle fusse à un mètre du derrière de la monture. La laissant alors là, il revint en arrière, détacha le cheval et alla l'attacher plus loin dans l'écurie, libérant la voie de la sortie à la brune.

- Vous trouverez son boxe toute seule je suppose ... Elle s'appelle « Antelope ». Je vais vous chercher la sciure.

Le professeur partit à l'autre bout de l'écurie s'emparer d'un de ces cubes de sciure enroulés de plastique et entassés dans un coin. Avançant lentement avec, et faisant le tour de l'écurie à cause du cheval qui gênait le chemin. Il rentra dans l'écurie par la même porte que celle qu'avait emprunté la jeune espionne, dos aux boxes, tirant ou soulevant lentement le paquet de sciure. Si elle s'était enfuie, il ne l'aurait pas vue ...

Spoiler:
Contenu sponsorisé


L'air du paradis souffle entre les oreilles des chevaux [Cassia P. Da Crus & Jacob Jomini] Empty
 
L'air du paradis souffle entre les oreilles des chevaux [Cassia P. Da Crus & Jacob Jomini]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Jacob Jomini [Terminé]
» Cassia P. Da Cruz {Terminée}
» Hate and love [Cassia P. Da Cruz & Gun Huisman]
» La pause du matin [jacod Jomini & Nessrin Venceslas]
» Nuit noire entre ami! [Sorenjarl Eiril & Rebecca L. Hadley]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Académie Volfoni :: « - Hors RP :: Minnesota :: RP :: Campus-
Sauter vers: