Dossier de Lucian Venzzeti ~ Se battre sans raisons.

Brun, de longs cheveux bruns, fin, ondulés, une mèche qu'il n'attache jamais tombant sur son visage, le reste regroupé en une queue-de-cheval. Grand et bien fait, il a des muscles où il faut, un torse bien taillé. Résistant. Des yeux de nuit sans lune. Des traits masculins. Il doit faire.. Un mètre soixante-dix-huit. Pour un poids de soixante-douze kilos. Il est pâle, avec cette beauté noire qu'ont ses ancêtres. Un visage impassible, dont même la lumière sombre de ses yeux ne parvient pas à éclairer les traits, son front d'une taille moyenne, des sourcils fins, un nez droit et des lèvres bien dessinées.. Et un sourire.. Absent ou moqueur. Un style vestimentaire simple, des tenues légères, sans trop de couleurs, hors de pointes rouge sanguines. Il s'habille avec son âge, et vit avec son temps, pour parvenir à voir sans être vu.

Lucian est.. un emmerdeur, son jeu favoris est de faire chier le monde et son passe temps préféré est de se battre. Il est un peu manipulateur, très flemmard, il aime le risque. Tout ça ne s'oppose pas : Il règle les problèmes que lui créent ses mensonges par la violence car il a la flemme de se prendre la tête à les régler autrement. C'est quelqu'un d'aussi impatient qu'impulsif. Il est malgré ça d'un naturel extraverti, il n'attache pas d'importance aux paraitre, et ne rechigne pas à devenir proche de quelqu'un de différent. Il n'a aucun problème à nouer des relations et ne prend pas peur à l'idée de faire une nouvelle rencontre, même s'il ne reste souvent avec ces personnes qu'au stade de vagues connaissances. Lucian développe rarement des sentiments au-delà de l'amitié. C'est un coureur qui ne s'attache jamais et qui se fiche des gens qui s'entichent de lui. Il est frivole, inconstant. Pourtant il peut se montrer déterminé quand il désire quelqu'un ou quelque chose. Il n'a jamais vraiment eu d'attaches malgré cela. Ses désirs suivent son idée et ne lui reste jamais longtemps en tête. Lucian est un professeur exigeant. Mais il sait tout de même se montrer concilliant. Lucian est joueur, il aime les défis. Mais c'est quelqu'un de très dur envers lui-même qui manque légérement de confiance. Il se dénigre intérieurement mais ne le laissera jamais voir, car il ne montrera pas ses faiblesses à une personne pour qui il ne ressent pas un minimum de sentiments mais depuis une expérience qui lui a coutée cher matérielement parlant, il ne l'accorde même quasiment plus du tout. Il part du principe que tout le monde est capable le manipuler et c'est une des choses qu'il déteste le plus chez lui : sa naïveté, ce qui l'a mené aujourd'hui à une méfiance incroyable. Il ne souhaite plus s'attacher et encore moins s'établir. Il ne fait donc rien pour rien en résumé.

Personne ne se souvient des premières heures de sa vie, alors je vous raconterai le premier souvenir.. Un.. Jour de pluie.. Mais je ne sais plus le moment. Il y avait ma mère et mon frère. Je n'ai jamais connu mon père, celui qui me faisait américain malgré mon amour pour ma terre submergée, ma Venise natale. C'est peut-être pour cela que j'ai rejoind le nouveau continent.. Pour comprendre mon sang, et non pas pour renier ma terre comme a pu me le reprocher ma mère. Après de nombreux renvois de collèges pour trouble de l'ordre et comportement violent.. Je ne voulais simplement me plier à des règles idiotes.. C'est pour cela que je faisais parti des ''mauvais élèves'' malgré mes notes tout à fait correctes. Mais cela venait de mon ambition.. Très tôt, j'ai voulu le dépasser, être pour ma génitrice plus fort que mon frère mais surtout que mon père. Petit Oedipe que j'étais.. Même si je ne les battais pas.. Je voulais seulement une reconnaissance que je n'ai jamais obtenue. Alors je suis parti pour les États-Unis. Mais quand on fût ruiné, que mère ne pu plus compter que sur moi car très rapidement mon frère n'était plus là.. J'ai plus que souffert du faint amour de ma mère, qui ne voyait là qu'un moyen de subvenir à ses besoins. Mais elle finit par mourrir, de viellesse et de stupidité. J'ai alors retrouvé ma liberté, du moins je le croyais, et une fois de retour aux États Unis, je finis mes études et j'obtins mon dîplome de professeur de sport, la natation comme spécialité. J'ai d'abord voulu aider des jeunes en difficultés dans des clubs de sport, mais bientôt, le salaire ne pouvait plus suffire à rembourser les dettes de ma mère. Je ne trouvai pas beaucoup mieux que des emplois dans des établissements de seconde zone. J'ai lentement amassé assez d'argent pour vivre et rembourser la somme colossale que me laissait ma génitrice sur le dos. À cause de ma méfiance, depuis les mensonges de cette mère, je n'ai pas tissé de liens. Pas d'amis, d'amour. Je ne souffrais pas la solitude.. Même si il était dur de tenir sans contact charnel. C'est là que je développai mon goût pour la nuit. Je fis pas mal de conquêtes, pas mal ne rappellèrent, mais je ne voulais pas de relation après la nuit. Une fois qu'on amène le petit déjeuner, les gens s'attachent et je ne souhaitais pas cela. Non pas que je n'ai jamais désiré une personne plus d'une nuit. Mais, je ne voulais plus risquer de perdre.. Mais la contradiction.. C'est qu'à force de mensonges pour se sauver de conquête trop collante.. J'ai dû avoir recours à la violence, que je m'étais promis de bannir de mon comportement depuis le collège.. Mais j'ai toujours eu la flemme de réfléchir autrement.. C'est tellement plus simple de taper et de s'excuser sans en penser un mot ensuite. Puis je me suis dit que pour mon bien, et surtout ma tranquilité, il faudrait que je bouge. Alors à force de recherche, j'ai fini par trouver un emploi à l'académie. Donc me voilà. Je suis le nouveau prof' de sport !