Perceval Hartwood ⠠ Petit coeur ⠒⠕⠢⣂⡦ In your hands⠠
Âge du perso : 19 ans Activité : Cursus théâtre Spécialité : Marionnettes Fonction : Lycéen Poste spécial : Tuteur pour élèves en difficultés, membre du Conseil des Élèves Avatar : Rock Briefers, de Panty and Stocking With Garterbelt Doubles-comptes : Angel Reeves Messages : 704 Date d'inscription : 21/10/2014
Sam 21 Fév - 21:06
Un téléphone, glissé dans ma main par une inconnue dont je connais le visage. Je l'attrape instinctivement, surpris, et je tourne la tête vers la fille qui, elle, ne me regarde pas. Qu'est-ce que...? Elle s'en va sans un mot, le regard vide, et la voix impatiente qui s'échappe de l'appareil me fait détourner les yeux d'elle. Le sang sur mes mains tâche son téléphone, et je le porte à mon oreille, les mains toujours tremblantes. Je bredouille quelques syllabes, perdu, puis écarquille les yeux en comprenant qui se trouve au bout du fil.
La police. Cette fille a appelé la police. Pas le temps de se poser des questions. Je laisse la paire de ciseau glisser entre mes doigts et tomber dans la neige. De toute manière, je sais très bien que je n'oserais plus m'en servir. Pas le temps de paniquer, pas le temps de pleurer. Ma voix, d'abord hésitante, se fait de plus en plus claire, de plus en plus forte, ne vacille plus. La main fermement crispée au téléphone, je m'y accroche comme un dernier espoir, et je leur expose la situation pragmatiquement, presque froidement.Pas de temps à perdre. Je sais qu'à tout moment, un de ces types peut me projeter à terre et m'arracher l'appareil - ce serait facile, si facile, de s'en prendre à un handicapé qui ne tient plus que sur une jambe.
Ils arrivent. Ils arrivent, grand Dieu. Salvatore ne bouge plus, Andrew frappe et se fait frapper, la fille qui m'a donné le téléphone se fait tabasser, il y a du sang dans la neige, mais bon sang, ils arrivent.
Enora Clifford V E U V E ✝ N O I R E
Âge du perso : 21 yo [19 janvier] Activité : Arts Plastiques Spécialité : Dessin & Fusain Fonction : Universitaire (y3) Avatar : Suigintou ○ Rozen Maiden / Nox ○ AjgielDoubles-comptes : Le gros et le spaghetti (Méliès & Brendol) Messages : 383 Date d'inscription : 05/01/2015
Sam 21 Fév - 21:13
Elle entend, à travers un brouillard épais, elle entend quelques mots qu’elle ne comprend pas, crachés par une voix qu’elle ne reconnaît pas, quelques mots haineux mais tellement gentils, elle les aime, ces mots, ils la réconfortent comme une peluche au milieu d’un cauchemar. Et les mains s’en vont, les mains disparaissent, les mains sont repoussées aux confins d’un monde qu’elle ne voit plus.
Elles ne sont plus là pour la soutenir de leur vilenie, alors elle s’effondre, Enora, brusquement elle chute, les jambes faibles et le cœur sombrant dans l’abîme. Elle se recroqueville dans cette neige si froide, cette neige qui la ramène à la réalité, cette neige qui l’enserre comme un glaçon.
Et c’est désagréable.
Position fœtale, et elle pleure, un peu, elle pleure et en tremble, gémissant doucement, comme une enfant à laquelle on a broyé tous les os et ses lèvres forment une inlassable litanie sans aucun son ni quiconque pour la voir.
Elle a grandi, elle a grandi, elle a grandi, elle a grandi…
Et soudain la voilà debout, son cutter dans la main gauche et la haine parfaitement claire dans le regard.
Les larmes creusent des sillons sur son visage, la peur de ce qu’elle voit serre ses lèvres, l’aveuglement bande ses muscles. Elle entend les cris et les coups, mais la douleur des autres glisse sur elle sans s’accrocher aux aspérités de son être. Il lui faudrait peu pour frapper. Si peu et rien à perdre.
La lame sort avec des cliquetis menaçants. Déplaisants et de mauvaise augure.
Mais quelque chose la retient encore. Quelque chose de ténu, fragile et délicat comme le blanc de la neige.
Et si quelqu’un l’approche, Enora sombrera.
Jay I. Howard Sweet dreams are made of❦you
Âge du perso : 22 ans Activité : Musique Spécialité : Rap Fonction : Y3 Poste spécial : Wesh de l'école Avatar : Noiz - DMMDDoubles-comptes : Japogay Tranquille Messages : 317 Date d'inscription : 05/10/2014
Sam 21 Fév - 23:29
Oh non. Oh non oh non oh non.
Angel n'était pas là, il l'avait croisé en courant jusque ici. En apprenant la nouvelle, MLMG et Caleigh ont commencé à se battre sur le terrain de baseball et Tran Yo ne suffisait évidemment pas pour les séparer alors il s'était interposé entre elles, s'était mangé quelques coups et griffures, mais il allait bien et maintenant il cherchait Blau qui avait toutes les raisons du monde d'aller voir la neige dans les pelouses. Faites qu'elle aille bien, par pitié. Un champ de bataille, mais Jay avait l'habitude des champs de bataille et il repéra Mandy-Lou de loin, ne décèlera pas une seconde et arriva jusqu'à elle, la bouscula malencontreusement en lui arrachant les deux connards des mains et les assomma à nouveau en éclatant leurs crânes entre eux. Un qui tombe par terre, l'autre qui s'assomme mais pas complètement et Jay le jette au sol, s'assoit sur lui et le roue de coups. Il le frappe tellement que ses jointures s'égratignent. Il le roue de coups et il a du mal à s'arrêter et puis il voit Enora pleurer et se sent mal. Très mal. Debout, il s'approche d'elle et de la copine de Jordan - merde, c'est quoi son nom déjà ? - prend cette dernière dans ses bras, l'embrasse sur le front. Gratuitement. Ça sera beaucoup plus délicat avec Enora.
- Enora, ça va, ça va... C'est fini, c'est fini hein ? C'est terminé...
Et puis merde. Son arme la plus forte, ce sont ses deux grands bras. Il faut... Non.
- Tout va bien... Pose ça s'il te plaît. C'est fini, plus personne ne te touchera, je te le promets. Enora... ?
Malwina Zeit ☁ ℛonfleuse ☁
Âge du perso : 18 Activité : Musique Spécialité : Harmonica Fonction : Lycéenne, 12th Grade Poste spécial : Aucun (trop la loose) Avatar : Michiru MorishitaMessages : 470 Date d'inscription : 27/10/2014 Localisation : Partout où on peut dormir (ou en voiture, mais si c' est le cas, j' ai de fortes chances de déjà te rouler dessus)
Dim 22 Fév - 0:40
Ce sang qui a gelé Sur des mains innocentes Atteste d' un bonté Qui désormais s' évente
SANG MEURTRE VIOLENCE
Remue ton écran pour un meilleur effet dramatique !
Quoi que Jordan réponde (si il répond), Malwina remarqua la lolita de tout à l' heure avec deux gros relous. Et vit les deux se fracasser la tête une première fois, à cause d' une sorte de Barbie. Barbie et la voie du kung-fu, bientôt en salles. Malwina commença à s' approcher, alors que quelqu' un d' autre débarqua, et rebelote. Plus violent cette fois, plus dévastateur. Les gars ne se relèveront pas si facilement. Elle continua sa route, et s' arrêta à pieds joints sur la main droite du premier type, que Jay ne rouait pas de coups. Elle n' est pas très lourde, c' est vrai, mais ça faisait quand même quelques dizaines de kilo sur une seule main. ~ Le gars ne pouvait même pas se rincer l' oeil, à cause de la jupe longue que Malwina portait. Trop longue pour un quelconque panorama.
- Hé, ça va ? Ben alors, c' est ma boule de neige qui te fait cet effet ?
Malwina attendait d' avoir entendu quelques sympathiques "crac" pour se retirer de la main de l' harceleur et se mettre à quelques centimètres d' Enora. Elle avisa son cutter. [b]Elle avança la main, pas spécialement rapidement, ni spécialement lentement pour autant, vers le poignet gauche d' Enora. Elle la posa dessus, puisque vraisemblablement les conseils implicites de Jay étaient encore moins qu' implicites pour Malwina.
- Mauvaise idée. Mauvaise idée. Ça vaut pas le coup.
C' était un cutter, mais là, il ressemblait à la griffe d' un chat qui ne veut pas qu' on le porte.
Adriel Lespérance c h a c o u i l l e n i n j a z o m b i e
Âge du perso : 22 ans Activité : Arts plastiques Spécialité : Dessin au plomb, fusain et encre de chine Fonction : Universitaire Poste spécial : Freak de service Avatar : Nuvat - SirWendigoDoubles-comptes : Prudence Vang Messages : 1599 Date d'inscription : 13/04/2013
Dim 22 Fév - 1:32
La première idée est toujours la meilleure. J’aurais dû rester chez moi. Faudrait avoir des yeux autour de la tête, parce que partout ça chie. Putain, ça chie. Jordan n’est pas 100 watts, tout le monde le sait. Mais là, il bat des records. J’ai pas le temps de réagir – personne l’a, en fait – qu’il envoie son poing direct dans la gueule de Salva. Je le foudroie du regard en me promettant qu’un jour, il va se souvenir de mes jointures remodelant sa jolie tronche. Pour une fois que le pékinois se rend utile, on le touche pas.
De toute façon, j’aurais pas pu lui péter la gueule. Pas le temps. Ils débarquent et, en bon québécois, on en mange une tabarnak. J’avais oublié. J’avais essayé d’oublier comment c’était, l’époque où on s’y mettait à plusieurs pour me faire regretter d’être né. Dans les rues de ma réserve, à l’école, on me laissant rarement tranquille. Là, c’est différent. Deux, c’est rien. J’ai déjà connu pire. Autour de moi, il y a pire. Un cri déchire le chaos dans lequel on se retrouve.
Si je me tiens tranquille, c’est pas parce que je sais pas me défendre. C’est parce que je le veux bien. Y’a pas si longtemps, j’avais toujours un couteau sur moi. Je gardais un pied de biche dans la bagnole de ma mère. Je considère froidement de recommencer ces habitudes pendant que ces deux connards se déchaînent sur moi. C’est lorsque je sens le lobe de mon oreille se déchirer douloureusement que je réveille. Que je me décide à bouger.
Tu sais comment ça coûte, se faire recoudre l’oreille, enflure? Heureusement que mes écarteurs ne sont pas aussi énormes que ceux de Jake.
Le sang qui coule le long de ma mâchoire est chaud et poisseux.
J’en empoigne un par les cheveux et lui fait littéralement bouffer la neige en frappant violemment sa tête contre le sol.
Faut toujours que tout s’écroule autour de moi. J’ai beau essayer, mes efforts se voient réduits au néant.
Ça sert à rien. Ça sert à rien. Ça sert à rien.
Faire des efforts pour vivre, pour sourire, alors que le monde entier les piétine allègrement. On se fout de ma gueule et j’en ai plein le cul.
C’est comme si l’univers se résumait à ces deux pauvre idiots qui ont fait éclater tout contrôle que j’avais sur moi. Qui ont brisé l’illusion de tranquillité qui recommençait à s’installer doucement dans ma vie.
Jamais tu ne seras tranquille, Adriel. Tu le sais bien.
Et je frappe à répétition, jusqu’à ce que mes jointures soient ensanglantées.
J’espère que t’aimes mes bottes dans ta gueule, sur tes côtes, parce que je les trouve belles à en crever. Des Demonias, c’est pas donné. C’est lourd sur mes pieds. C’est lourd sur tes os. J’espère que t’as une bonne assurance, mec.
Qu’est-ce qu’on dit, d’habitude? Faut se méfier de l’eau qui dort? Un truc du genre, j’pense.
Enora Clifford V E U V E ✝ N O I R E
Âge du perso : 21 yo [19 janvier] Activité : Arts Plastiques Spécialité : Dessin & Fusain Fonction : Universitaire (y3) Avatar : Suigintou ○ Rozen Maiden / Nox ○ AjgielDoubles-comptes : Le gros et le spaghetti (Méliès & Brendol) Messages : 383 Date d'inscription : 05/01/2015
Dim 22 Fév - 12:27
Elle a la lame qui tremble lorsqu’on lui demande une première fois de la lâcher. Elle aurait presque pu s’exécuter et se contenter de pleurer dans la neige, peut-être pas dans les bras de quelqu’un, elle n’en demande pas tant et n’est pas sûre de le supporter, mais elle aurait pu lâcher ce cutter, parce qu’elle sait quels remords on ressent après avoir tenté de s’en servir.
Mais quelque chose se pose sur son poignet.
Elle a un sursaut à s’en disloquer les articulations, à rester comme un pantin cassé sur le sol.
Une main. Encore une. Il n’y a plus que ça, dans le monde d’Enora, des mains qui se pressent contre elles, des mains qui la frappent, des mains qui la caressent, des mains qui l’aiment, des mains qui la détestent.
- « NE ME TOUCHE PAS ! »
Et le cutter s’agite, taille le dos de cette main intrusive, cette main qui s’est posée sur le poignet –rien de bien grave, une plaie superficielle, qui saigne, un peu. Mais il continue sa route dans les airs, continue pour finir pointé droit vers le cou de Malwina.
C’est dangereux.
Enora s’arrête une fraction de seconde avant l’impact.
Et elle en pleure de plus belle, hoquette un peu.
Elle ne sait plus. Elle ne sait plus qui lui veut du mal, qui veut sa sauvegarde, qui veut profiter d’elle, elle ne sait plus, tous les visages s’agrègent pour n’en former plus qu’un, hideux et informe.
Mais la fille l’a aidée, tout à l’heure. Elle est venue lui porter secours. Elle doit être de son côté –c’est obligé. Enora ne peut être seule dans un moment pareil. Alors elle se retourne vers cette jolie demoiselle aux cheveux roses, et son regard se fait suppliant.
- « S’il te plait, s’il te plait, aide-moi, il ne faut pas que je fasse ça, je ne veux pas aller en hôpital, s’il-te-plait… »
Elle a la voix qui se brise, tout son corps qui tremble –tout son corps à l’exception d’une main aux phalanges qui blanchissent, serrées contre ce fameux cutter. Il recule un peu, toutefois, s'éloigne de la petite brune qui ne lui voulait aucun mal, s'éloigne en même temps qu’Enora, mais il reste attentif, et ça fait peur.
Mandy-Lou D. Carvalho ✩ 8ème ℳℯrvℯᎥℓℓℯ Disney ✩
Âge du perso : vingt-et-un ans Activité : danse Spécialité : salsa & samba Fonction : universitaire y2 Poste spécial : barbie de volfoni Avatar : angestia - muriDoubles-comptes : jolene, billie-dean & felice Messages : 302 Date d'inscription : 15/10/2014
Lun 23 Fév - 2:46
Plus ça allait, et plus elle se sentait impuissante. Parce que ce n'était pas ainsi qu'elle avait imaginé le reste de cette journée. Trop de violence d'un coup, sortit de nulle part ; comme des brindilles qui s'embrassent à cause de la négligence d'un fumeur distrait. Et c'était effrayant de voir que les choses pouvaient autant dégénérer. Ils n'étaient que des gosses putains -jeunes adultes mais qu'importe- et autant de violence n'avait rien à faire ici. Non, le sang et les coups ne devraient pas exister ici, pas alors que certains ne savent pas se défendre. C'était foutrement injuste, c'était dégueulasse et ça la prenait aux tripes. A moins que ce ne soit la vue du sang, ainsi que la vue de Kimimichi inerte sur le sol. Bordel.
Il y eu Jay, type qu'elle ne connaissait pas exactement mais qui visiblement était de leur côté. Et rien que pour cela elle lui en était reconnaissante, reculant d'un pas et retenant l'insulte qu'elle aurait balancé en temps normal. Au lieu de ça, elle resta juste là, occultant la douleur de ses doigts -des bagatelles- et tentant de trouver quoi faire d'autres.
Enora. Enora qui n'en menait pas large, Enora qui était armée tout à coup. Oh non ça n'était pas bon ça, pas du tout. Et la brésilienne s'en voulu de ne pas avoir réagi assez vite. Il y avait une brunette superficiellement blessées et une demoiselle en pleurs devant elle. Pas le temps d'être dépassées par les événements ; ses propres émotions n'avaient pas d'importe tant qu'il y aurait des gens dont elle devait prendre soin.
« Eh. Tout va bien. Je suis là… Tout va bien. »
La voix s'était faite douce, pleine de promesses rassurantes malgré son timbre vacillant. Et prudente, la main s'était approchée de la sienne, puis la seconde. Attrapant son poignet puis le cutter, doucement, pour ne blesser personne ; rangeant la lame et la glissant dans sa poche. Plus question de faire du mal, c'était le moment de réparer les pots cassés, d'être la grande-sœur, la maman. Celle qu'on va voir pour se faire consoler. Alors elle n'hésita pas, la serra dans ses bras, une main glissée contre sa chevelure. Mandy allait bien, allons, elle se forçait à sourire, se forçait à tout mettre de côté. Ca n'était pas elle qui avait besoin de réconfort en cet instant.
« Tiens. On devrait s'éloigner. »
D'une main, elle lui tendit un mouchoir tiré du paquet dormant jusque-là dans sa poche, avant d'observer la cour ; c'était un désastre. Et pourtant, c'était avec lassitude qu'elle regardait ce qui l'entourait, ignorant ses doigts qu'elle avait trop de mal à plier et sur lesquels elle avait forcé un peu plus tôt. Mais tant pis. Ca n'était pas elle qui avait besoin de réconfort.
N'est-ce pas ?
Jay I. Howard Sweet dreams are made of❦you
Âge du perso : 22 ans Activité : Musique Spécialité : Rap Fonction : Y3 Poste spécial : Wesh de l'école Avatar : Noiz - DMMDDoubles-comptes : Japogay Tranquille Messages : 317 Date d'inscription : 05/10/2014
Lun 23 Fév - 5:42
Mauvaise idée, ma fille. Il la regarda se faire lacérer la main sans réagir, trop occupé à fixer Enora sans savoir comment agir. C'était certainement pas à lui de lui dire quoi faire ou comment se comporter, ils ne se connaissaient pas outre mesure, ne s'étaient jamais parlés, il savait juste qu'elle était gothique et ça s'arrêtait là. Elle appela Mandy-Lou à l'aide et il eut honte de constater que ça le soulageait. Volte face, Jay s'approcha de la jeune fille qui venait de se faire blesser et laissa la grande s'occuper de Fanfreluches.
- Ça va, toi ? C'est rien, t'inquiète. Reste avec Mandy-Lou et Enora, 'fin pas trop près d'Enora quand même, elle t'a pas masse à la bonne.
Un sourire, les deux mains pour serrer la sienne. Dans l'une de ses poches un paquet de mouchoirs qu'il lui tendit avant de retourner, très vite, vers Mandy-Lou, poser ses deux mains sur ses épaules, faire semblant de la serrer contre lui.
- Ça va aller. Ça va aller.
Un bisou dans les cheveux et il s'écarta, parce qu'il avait du travail avec l'autre gothique du lot.
- Lespérance !
Jay courut vers lui sans réfléchir. C'était ça qu'il se passait dans sa tête, quand il ne savait plus quoi faire. Ça vagabondait, ça ne se posait nulle part, ça voulait tout faire en même temps et c'était difficile de se concentrer sur quelque chose en particulier. Quand il arriva à sa hauteur, il arrêta ses coups en lui glissant ses deux bras sous les aisselles. Ça n'allait sans doute pas le tenir très longtemps, mais il était toujours plus musclé que lui.
- Il a eu son compte vieux, ils ont eu leur compte tous les deux, t'inquiète !
Pepper Bell ❀ G pA kOmPri ❀
Âge du perso : 19 ans Activité : CAISSIERE MDRLOL Spécialité : Danse Fonction : Elève universitaire Poste spécial : KIKOOLOL Avatar : #RandomBonnasseSexyAuxCheveuxBrunsMessages : 497 Date d'inscription : 31/08/2014
Lun 23 Fév - 19:52
La vie est fragile, la vie n'est pas réglo avec tout le monde. Elle s'en rend clairement compte désormais. Elle qui se pensait invincible, mais il s’avérait que non. Personne ne l'est. pas même Jordan qu'elle perçoit péniblement entre deux silhouettes. D'ici, on dirait qu'il danse, pâles mouvements se dessinant dans la brume de ses larmes.
Et son cœur accélère encore, plus vite que les battements d'ailes d'un moustique. Si Jordan venait à mourir, sa vie ne serait plus qu'un désert sans dune.
Pepper a toujours été la chanceuse de la classe, au lycée, et même encore avant, c'était celle qui n'avait jamais connu ni deuil, ni divorce, ni problème, ni rien du tout. Celle qui ne pouvait pas comprendre parce qu'elle n'avait jamais vécu ça. Et cette fois encore elle s'en était sortie indemne. On l'avait à peine effleurée que déjà on était venu à son secours.
Elle sert les dents, ses mains tremblent, son adrénaline monte. Et monte encore. Son esprit se brouille. Elle se sent capable de défoncer des mâchoires. Et plus elle observe Rutger tabasser ses proches, plus la colère monte.
Un bond, un seul lui aurait suffit pour rejoindre Jordan. Mais il y a eu Jay, ce gars qu'elle ne connaissait que de loin, et qui venait de lui barrer la route sans le savoir, qui la prend dans ses bras et, lui embrasse le front.
Et son cœur s'est arrêté, ses larmes ont coulé, mais elle s'est empressée de les sécher. Elle n'a pas le droit, pas ici, et surtout pas à côté d'Enora.
Rutger a changé de cible, une fille s'est interposée. Dès l'instant où l'étreinte de Jay se desserre, l'adolescente ne réfléchit plus et fonce vers Henri, son poing part en cloche droit entre les deux boules de la racaille, puis elle s'empresse de reculer loin de lui. Si l'adrénaline lui a permis d'envoyer le double de sa force, elle sait que les risques restent démentiels. Et ses poumons éclatent, elle hurle.
- Dégage putain ! De la colère, de la colère pour avoir levé le poing sur Jordan. Mon père est flic et ma mère est juge, enfoiré !
Son père est chirurgien, et sa mère avocate, mais on s'en fou, ils ont des relations, et s'ils apprennent qu'on a touché à leur fille, ça va chier.
- Dès que t'as posé tes pieds sur cette pelouse t'as signé ta condamnation à perpétuité. Tu pourras courir, et continuer à foutre le bordel, le jour où ils te flanqueront derrière les barreaux, ça sera pour toujours ! Et personne ne pourra jamais te sortir de là !
Elle hurle à s'en briser la voix, à s'en déchirer les cordes. Sa voix tremble de fureur, et de stress, et de tout plein d'émotions qui ne vont normalement pas ensemble, mais elle sait qu'elle ne balance pas des menaces dans le vent, et quand bien même, elle en est persuadée, et ça s'entend. Ce n'est déjà plus Rutger qu'elle voit en face d'elle, mais un détenu de plus qui devra apprendre à sucer pour pouvoir s'acheter des clopes. Et elle arrête de reculer, parce qu'elle s'en est toujours sortie, qu'elle n'a jamais eu de problèmes, que l'adrénaline lui donne l'impression d'être invincible, et que Rutger va finir ses jours en tôle. Il peut bien la menacer à nouveau, pour lui, c'est déjà foutu.
Invité Invité
Mar 24 Fév - 1:16
Un coup dans les côtes et ça fait mal, un coup à la tête et ça lui lance terriblement, un coup à la gorge et il a peur pour de vrai. Tout se met à tourner pendant qu'il touche et crache, qu'il s'étrangle avec sa propre salive. Rutger est moche. Il est genre, juste, pas beau, et quand il sourit c'est encore pire. Arrête de sourire putain, en plus t'as la bouche de travers. Il arrive péniblement à éviter le coup de pied qui l'aurait envoyé au sol tout en sachant qu'il ne pourra pas continuer longtemps si il arrête de rigoler pour le finir sérieusement. Mais non. Ce con l'abandonne et il lui faut quelques secondes pour papillonner des yeux et pour comprendre. Entre les tâches noires qui encombrent encore un peu sa vie, il reconnaît sans peine la pauvre meuf qui vient probablement de sauver ses fémurs. Un répits bienvenu, que c'est, mais ça le rend malade et il lui gueule de revenir, enfoiré de lâche de merde, bâtard plein de morpions et enculé par son père, mais seul gémissement étouffé sort de sa gorge qui l'achève à sa place. Il ne gémit pas, il n'a pas mal putain, pas assez mal pour gémir pathétiquement comme un chaton de merde, c'est juste sa gorge, c'est mais il n'y a personne à qui se justifier et personne qui l'ait entendu, y'a juste Pepper qui lui passe devant. Pepper quoi.
Un temps de latence où il se demande ce qu'elle fout là. Ce qu'elles foutent là toute les deux et puis il est spectateur voilà, parce qu'il a mal un peu mais il pourrait aller les aider il est juste scié que parmi tout ce bordel, quelqu'un soit venu l'aider et que ce soit ces quelqu'un très précisément. Pepper va s'en prendre une alors il l'attrape par les épaules quand elle dit de la merde. C'est peut-être vrai que son père est flic mais ça sonne comme une menace enfantine et probablement que Rutger en a rien à carrer alors il la pousse. Elle arien à faire là.
_ Dégage Pepper, va voir Jay. Piercings-man. Il prendra soin de toi. Ouais baise avec lui quand je serai mort. Il est gentil.
Putain ça brûle la gorge et sa voix est enrouée comme pas permis mais au moins il ne couine plus. C'est ta copine Jordan ? Arrête t'es tellement laid mec ça devrait même pas être autorisé par la loi et ça recommence parce que Jordan, sa copine, on la touche pas et Henri non plus parce que Henri c'est bizarre mais voilà et le coup de genou que se prend Rutger dans les boules le fout par terre. Par terre ouais, comme tout le monde, et un grand coup de pied dans la tête et Jordan se demande si il ne l'a pas tué après les quatre secondes de satisfactions. Il faisait très chaud et maintenant il fait très froid tout d'un coup, il brûle de froid parce qu'il lui a écrasé la tête et que la neige commence à rougir autour. Il cherche de l'aide des yeux mais il n'y a que Henri et elle prend cher dans sa gueule alors il agrippe un des gars, tant pis, dans la confusion générale ça aurait pu être n'importe qui. Non non, ce n'est pas vrai, tout le monde l'a vu se battre avec lui avec ça lui file à nouveau la gerbe. Si ça se trouve la mère de Pepper est vraiment juge.
_ Henri... meuf t'es conne ou t'es conne ?
Il se prend un coup en retour de cet interlude musical et délicieux, en rend un avec autant d'enthousiasme. Peut-être que c'est la peur froide qui le fait se sentir aussi mal qui absorbe la douleur à sa place. Peu importe en fait et il arrache Henri à tout se bordel il se sent un peu comme Peter Parker avec sa rousse tu vois. D'ailleurs la rousse c'est celle qui meurt ou c'est l'autre ? Il ne s'en souvient jamais.
_ J'te propose que t'ailles te cacher et après j't'offre une nouvelle perruque, ok ?
Adriel Lespérance c h a c o u i l l e n i n j a z o m b i e
Âge du perso : 22 ans Activité : Arts plastiques Spécialité : Dessin au plomb, fusain et encre de chine Fonction : Universitaire Poste spécial : Freak de service Avatar : Nuvat - SirWendigoDoubles-comptes : Prudence Vang Messages : 1599 Date d'inscription : 13/04/2013
Mar 24 Fév - 4:37
Je sens des bras m’enserrer et une boule compacte de peur se forme dans mon estomac.
C’est le karma, bitch. Tu défonces des gueules et la tienne va se retrouver dans le même état. Bien que je sois prêt à me bouffer des coups par la gueule, je me raidis instinctivement. Puis, je reconnais qu’on me veut pas de mal. C’est pas le karma qui fait son come back.
Il a eu son compte.
Je ferme les yeux et prends une grande inspiration tremblante avant de me dégager de celui qui m’a empêché de faire plus de dégâts. Je reconnais aisément Jay. La seule chose que je sais de lui, c’est qu’il a autant de piercings que moi. Je jette un coup d’œil vers les gars à qui j’ai refait le portrait. Verdict : ils vont devoir aller à l’hôpital et ne se relèveront sans doute pas de sitôt. Je ne ressens aucune satisfaction, aucun sentiment de victoire. J’suis dégoûté, encore plus de moi-même que de leur tête de cons.
-Ouais. Ils l’ont eu, que je souffle.
Je lance un regard autour de nous, et ce que je vois me fait sentir impuissant. Me donne envie de m’enfermer chez moi et de ne plus jamais remettre les pieds dans cette école de dégénérés. J’aurais juste dû foutre le camp aussitôt que la merde a commencé. Ne plus jamais me mêler de leurs conneries. Y’a d’autres gens pour aider. Comme Jay. J’suis crevé.
Adam Wiest
Pokémon involutif ❤
Âge du perso : 17 Activité : Basket Spécialité : Meneur Fonction : Lycéen Poste spécial : Membre du conseil des élèves Avatar : Kuroko TetsuyaDoubles-comptes : Evannah Westgate - Sloan de la Forêt-Blanche Messages : 495 Date d'inscription : 22/02/2013 Age : 25
Mar 24 Fév - 13:00
Adam s'était caché. Il s'était pris un coup, un seul, un puissant coup dans la mâchoire qui l'avait envoyé se manger la poudreuse, et depuis il n'avait pas bougé. Il avait fait le mort, parfaitement immobile au milieu de l'étendue blanche et rouge et verte, là où l'herbe commençait à ressortir. Entre ses paupières mi-closes, il avait regardé Salvatore fermer les siennes pour de bon, il avait vu le roux déchirer la chair d'une jambe, il avait vu la gothique essayer de se couper, il avait vu la copine de Jordan - qu'Adam n'aimait clairement pas, mais prise à part, ça devait être une fille bien - défendre ce dernier et aussi il avait remarqué ce blond, là, qui courait partout en essayant d'aider et réconforter tout le monde.
Tout le côté droit engourdi et humide, Adam se releva lentement, priant pour qu'on continue à l'oublier. Il n'allait pas faire comme Henri et se jeter dans la bataille alors que personne ne lui voulait plus aucun mal. Il n'était pas non plus du genre à aller consoler des filles qu'ils ne connaissaient pas mais il refusait furieusement de rester inactif.
Il s'en voulait, Adam, d'être demeuré si longtemps au sol, d'avoir abandonné tous ses camarades à une bande de brutes, et voir Jordan et Salvatore abîmés comme ça lui avait fait plus mal qu'il ne voulait l'admettre. C'était le même schéma qui se répétait encore et encore : Adam était là, mais quand il disparaissait, personne ne s'en apercevait, personne n'avait besoin de lui, personne ne le réclamait. Pas même ses agresseurs. Aucune main ne se tendait vers lui, que ce soit pour le frapper ou lui demander de l'aide... Mais, ce blond aux piercings était inspirant.
Peut-être que pour une fois c'était à Adam de tendre sa main vers les autres.
Discret, rapide, il se déplaça jusqu'au roux qui tenait le téléphone dans sa main ensanglantée, annonçant sa présence pour ne pas le brusquer.
- Je... Laisse-moi t'aider...
Et sans prévenir il passa un bras dans son dos, agrippa sa taille et pris le bras libre du type pour le passer sur ses épaules. Adam ne savait pas pourquoi il réagissait comme ça. C'était juste qu'il ne réfléchissait plus - frappez moi, moi, pas eux. Moi j'ai l'habitude. - et que ce roux boiteux, seul, et qui venait probablement d'appeler a l'aide, avait attiré ses yeux, et ils y étaient restés accrochés.
- Pitié, dis moi que... Que quelqu'un arrive.
Adam n'avait pas à se plaindre. La moitié de sa bouche était ensanglantée, et bleuie, noircie, gonflée. C'était tout. Il n'avait pas le droit de se plaindre quand il regardait les autres et pour ça, il s'en voulait.
Enora Clifford V E U V E ✝ N O I R E
Âge du perso : 21 yo [19 janvier] Activité : Arts Plastiques Spécialité : Dessin & Fusain Fonction : Universitaire (y3) Avatar : Suigintou ○ Rozen Maiden / Nox ○ AjgielDoubles-comptes : Le gros et le spaghetti (Méliès & Brendol) Messages : 383 Date d'inscription : 05/01/2015
Mer 25 Fév - 9:56
Elle hésite, un instant, hésite à repousser celle à qui elle a demandé de l’aide, devenir insaisissable, comme les petits flocons qui se sont agrégés au sol, hésite à virevolter et s’enfuir une fois de plus, parce qu’ils forment une cage autour d’elle –mais c’est rassurant, et elle l’a demandé.
Les larmes sont glacées sur ses joues.
Enora pleure, encore, veillant à ne pas tâcher le pull de la fille. Elle a quelques sanglots, un, deux, et puis elle songe qu’elle est vraiment pathétique.
Elle aimerait leur dire à tous qu’elle est désolée, à la brune pour la blessure, au blond pour la méfiance, à la brésilienne pour l’obliger à passer outre ses propres insécurités. Elle aimerait, mais se contente de saisir les mouchoirs, d’essuyer le maquillage, triste intrus sur ses pommettes. Elle aimerait mais elle n’est pas sûre d’en avoir la force. Elle aimerait, mais ils sont tous déjà si loin.
Alors elle se barricade, ferme les fenêtres de ses yeux et la porte de ses lèvres, s’enferme derrière la maison lugubre qu’est son corps, s’enferme pour ne devenir à l’intérieur qu’une petite chose recroquevillée et souffrante, s’enferme pour que tout soit sombre en elle et qu’elle soit seule pour ne pas sombrer. N'entraîner personne avec elle, ne laisser personne la voir à terre. S’enferme et jette la clé –il lui faudra revenir la chercher plus tard, et ce sera dur, elle le sait, mais il y a encore ses cicatrices qui palpitent pour qu’elle s’échappe, que la douleur s’échappe, que l’eau de son corps s’échappe.
Inerte et muette à l’extérieur, comme un animal crevé sur le bas-côté, un animal qu’on peut rouer de coup sans qu’il réagisse.
Le regard vide quand elle regarde ceux qui ont tout effondré en elle, et se rend compte qu’elle est si fatiguée, qu’ils sont si mal en point qu’elle n’a même pas de velléité de vengeance.
Le regard vide, le visage inexpressif, vidé de sa substance.
Elle ne tremble plus, ne pleure plus, ne réagit plus, mais la vision des alentours l’horrifie, tout ces gens en danger autour d’elle l’horrifient, mais elle n’interviendra pas, elle n’est pas faite pour ça, elle ne veut pas d’un autre poids sur ses épaules déjà voutées.
Elle est déjà l’héroïne tragique de sa propre existence –et cela lui suffit amplement.
Enora a la nuque raide, la respiration trop lente et la vague impression qu’elle va mourir –mais peu importe, car déjà son monde a explosé et si ça continue ils vont tous y passer.
Le pire, c’est le froid.
Elle serre brièvement le bras de Mandy, sans vraiment savoir pourquoi -peut-être est-ce un merci.
Pepper Bell ❀ G pA kOmPri ❀
Âge du perso : 19 ans Activité : CAISSIERE MDRLOL Spécialité : Danse Fonction : Elève universitaire Poste spécial : KIKOOLOL Avatar : #RandomBonnasseSexyAuxCheveuxBrunsMessages : 497 Date d'inscription : 31/08/2014
Mer 25 Fév - 13:37
Alors c'était ça qu'ils ressentaient lorsqu'ils lui disaient que ça faisait mal à en crever.
Impuissante elle observe Jordan se redonner de plus belle. Un coup dans la mâchoire. Encore et encore. Et chaque craquement d'os se confond avec la déchirure de ses propres organes. Elle a mal. Mal à en crever. Si seulement ils pouvaient échanger de place, juste pour voir comment il se sentirait lui, s'il se faisait éjecter du ring par sa propre petite-amie pour la regarder se faire exploser les dents, la peur aux tripes, la rage dans le cœur. Ça fait mal hein ? À moins qu'il n'en avait rien à faire.
Épuisée, elle laisse tout tomber. Son père n'est même pas flic et depuis qu'elle a renoncé aux études de droits, on l'a oubliée.
Elle se tourne, dos au massacre, le cœur en miettes, et remarque ses empreintes rouges gravées dans la neige. C'est du sang, et ce n'est pas le sien. Son échine se glace lorsqu'elle se rend compte que c'est celui de Rutger. Doucement, elle s'accroupie à côté de son corps inanimé et pose deux doigts sur sa carotide pour prendre son pouls et constater avec soulagement qu'il est encore vivant. Ce type a beau être une enflure, Pepper a malgré elle un minimum de considération pour les vivants, et il a peut-être une hémorragie interne. Et peut-être même une petite sœur qui l'attend chez lui. Après tout, il est né dans la même ville qu'elle, ils ont fréquenté la même crèche, le même quartier. Même si les seules fois où ils ont échangé un mot furent brèves et futiles, Rutger restait un adolescent qui avait grandit pas loin de chez elle.
Sans plus se soucier de ce qu'il se passe autour d'elle, elle entreprend les premiers secours que son père lui a autrefois appris dans l'espoir fou qu'elle devienne un jour médecin à son tour. Elle sur-élève les jambes de l'inconscient, et retire sa veste pour le couvrir histoire d'éviter tant bien que mal l'hypothermie. Elle ne sait même pas si ce qu'elle est entrain de faire est bien ou mal, elle est perdue, et dans son esprit, c'était comme si Jordan venait de la plaquer. Comme si toutes ces années d'euphorie où elle se la coulait douce l'avaient rattrapé en à peine deux minutes.
Avec les coups que Rutger s'était ramassé, il lui était difficile de déterminer si ses saignements de nez et d'oreille étaient dus à une hémorragie. Elle tâte maladroitement l'arrière de son crâne, sa main en ressort rouge sombre, et c'est mauvais signe, mais elle s'efforce de rester calme.
- Jordan... ?Elle essaye de l'appeler, mais sa voix se perd dans le blizzard. Elle n'a déjà plus l'assurance qu'elle avait il y a cinq secondes. Elle ne s'entend même plus. Et du regard elle cherche sa crinière rouge, mais elle ne le voit plus, et un goût amer se répand au fond de sa gorge.
Il faut appeler une ambulance, sinon ils seront inculpés pour non-assistance à personne en danger, pour homicide involontaire, et ils auront sa mort sur la conscience. Tout s'enchaîne, tout s'emmêle dans sa tête. C'est pire que dans ses cauchemars.
Pepper regarde autour d'elle, tentant de croiser le regard de quelqu'un qui saura prendre les choses en main. La tête de Rutger logée dans ses avants-bras comme un oiseau blessé, le sang chaud qui s’écoule tâche ses manches. Elle ne connaît même pas le numéro des urgences. Quel déchet. Et des pensées sombres surgissent pour la première fois dans son esprit. Ça ne l’étonne pas que Jordan en ait eu marre d'elle, elle est tellement inutile, passe son temps à pleurnicher, et n'aime pas le McDo. (Sans faire d'allusion à quoique ce soit hein).
Henri Underwood
Âge du perso : 19 ans. Activité : Hockey sur glace. Spécialité : Gardien. Fonction : Universitaire. Poste spécial : X Avatar : Yagiri Namie, DURARARA!! Doubles-comptes : Gaby S. King Messages : 338 Date d'inscription : 12/10/2014
Mer 25 Fév - 15:15
_ J'te propose que t'ailles te cacher et après j't'offre une nouvelle perruque, ok ?
Pour une perruque, tout se négocie. Bad joke.
Tu tiens de nouveau sur tes deux jambes, les yeux rivés sur le corps de Rutger allongé dans la neige - sur la teinte rougeâtre que prend la poudreuse. Glace à la myrtille - tu passes ta langue sur tes lèvres. Ta rage de tout à l’heure est retombée comme un soufflé à l’apparition de Jordan. T’es conne ou t’es conne ? Ta gueule. Pic d’agacement au souvenir et tu lui mettrais bien un coup de pied dans les tibias si à cet instant la violence ne te dégoûtait pas autant. Overdose. La vague impression d’avoir mangé trop sucré.
Et la fatigue qui perle au bout de tes cils, alourdit tes paupières - la fatigue ? Non, ton propre sang, et tu réalises un peu tard l’entaille que tu portes au front, et les rivières qui dévalent ton visage pâlot. Delta rouge tatoué sur la peau, la bouche entrouverte ; second coup de langue. Ça n’a pas vraiment le goût de glace à la myrtille. Les amis de Rutger qui reculent - prennent soudain conscience du massacre à ta figure ensanglantée, voient au-delà de toi, enfin, les corps gémissants, blessés, ceux des agressés mais pas seulement. Pas seulement. Rutger qui ne bouge plus - ne bougerait plus jamais si ça ne tenait qu’à ta volonté. Mais tu as promis : ni asile, ni prison. Tout au dedans, rien au dehors. Rien au dehors, même pas tes reproches. Tout au dedans, acide sulfurique dans les veines, âme sans poème, cerveau sous morphine. Ereintée tout à coup, sur le point de tomber à genoux, de dormir debout, éreintée et il faut au moins leur désespoir pour te maintenir éveillé, le désespoir de celui qui a fait. Celui qui a commencé. Eternel coupable. Les amis de Rutger, qui ne savent plus. Paralysés. A part deux chiens fous qui ne comprennent pas le principe de la laisse, et ça, c’est le problème de Jordan si ça doit être le problème de quelqu’un. Pas le tien, non, le tien c’est Pepper et son regard écarquillé. Seconde de réflexion. Puis tu clopines vers Jay, les hanches presque brisées, tu attrapes sa manche, pointes du doigt Pepper - ordre silencieux. Au boulot, Superman. On a encore besoin de toi. Personne n’a besoin de moi. Je n’ai besoin de personne.
C’est pour ça qu’aussitôt tu t’approches du mec aux cheveux bleus, et te loves contre lui, gros chat à la respiration ronronnante, envahissante, tu te loves, fermes les yeux et tu restes là, la plaie ouverte au front, le corps en bouillie et dans le cœur une seule envie : dormir. Tu chauffes comme un radiateur mais ça ne t’empêche pas d’avoir froid de quelqu’un d’autre.
Malwina Zeit ☁ ℛonfleuse ☁
Âge du perso : 18 Activité : Musique Spécialité : Harmonica Fonction : Lycéenne, 12th Grade Poste spécial : Aucun (trop la loose) Avatar : Michiru MorishitaMessages : 470 Date d'inscription : 27/10/2014 Localisation : Partout où on peut dormir (ou en voiture, mais si c' est le cas, j' ai de fortes chances de déjà te rouler dessus)
Jeu 26 Fév - 5:07
Aw. Malwina eut un petit sursaut quand elle se fit attaquer par Enora. Faute de savoir comment réagir, elle ne bougea pas avant que Jay ne lui tende un paquet de mouchoirs, qu' elle accepta.
- Merci... D' accord.
Mouchoirs qu' elle n' utilisa pas, d' ailleurs. Elle porta machinalement son entaille à la bouche. Ça a beau être plein de bactéries à la con, ça reste l' instinct de pas mal d' animaux. Pour ce qui était de l' instruction du garçon, c' était à voir. Elle n' avait aucun raison, ou en tout cas aucune bonne raison de rester avec ces deux jeunes femmes, mais n' avait non plus aucune raison de faire autre chose. Malwina allait rester un moment, et s' en suivra ce qui s' en suivra.
En tout cas, il semblerait que toucher cette fille soit une mauvaise idée. Comment ça se passe avec sa coiffeuse du coup ? Elle essaye de lui couper l' artère carotide au bout d' une demie-minute ? Nan mais c' est bien, quand on y pense, avec toutes celles qui meurent ça finit par créer de l' emploi pour des remplaçantes. Mieux vaut aussi ne pas trop essayer de lui parler. Chat échaudé... Au final, c' est surprenant que ce soient les boules de neiges en plein visage qui lui fassent le moins d' effet. A moins que ce ne soient les deux crétins qui aient amorcé cette bombe ? Meh, en tout cas, essayons juste de ne pas trop la chercher pour l' instant.
D' ailleurs, et c' était assez embêtant, avec tout ça Malwina avait peur de la toucher dans un élan inconsidéré. Elle se répétait sans cesse de ne pas le faire.
Par contre, Enora ne semblait pas dans de très bonne dispositions pour appliquer la suggestion de Mandy, à savoir s' éloigner de tout ce bordel. Malwina restait juste debout, à attendre qu' Enora... Qu' Enora quoi ? Elle était déjà calme, donc pas ça. Attendre qu' elle aille mieux ? Hum, à l' impossible, nul n' est tenu... Malwina attendait peut-être simplement que cette situation un peu gênante évolue, pour le meilleur ou pour le pire.
Jay I. Howard Sweet dreams are made of❦you
Âge du perso : 22 ans Activité : Musique Spécialité : Rap Fonction : Y3 Poste spécial : Wesh de l'école Avatar : Noiz - DMMDDoubles-comptes : Japogay Tranquille Messages : 317 Date d'inscription : 05/10/2014
Ven 27 Fév - 6:14
Il est calmé, et c'est une bonne chose. Jay regarda Adriel - surtout son oreille - pour vérifier s'il allait bien autant qu'on puisse aller bien dans ce genre de situation. Pour la première fois depuis qu'il est là, il hésite. Ne sait pas quoi faire. Non. Il n'y a pas à hésiter. S'il n'y en a qu'un qui tient le coup ici c'est toi Jay, t'arrêtes pas en si bon chemin. Tu sais quoi faire, tu dois savoir quoi faire, tu vas trouver, tu vas trouver. Vite, de préférence. Il sait Mandy-Lou en sûreté, et avec elle Enora et normalement la petite brune à la main entaillée. Jordan s'était débrouillé pour remettre à sa place Rutger, il l'avait très peu calculé mais il savait comment il se battait et ne se faisait pas trop de souci pour lui, Salvatore était déjà hors concours depuis longtemps et le roux et l'autre, là, le bleu avaient eu l'air de s'en occuper alors il n'y avait pas fait attention plus que ça. Adriel n'allait pas bien, personne n'allait bien, et s'il n'avait pas été habitué à la vue du sang Jay s'accorda avec lui-même sur la possibilité de se sentir mal en regardant son visage dans cet état.
- Mec, tu peux t'éloigner d'ici s'te plaît ? 'Fin j'veux pas te dégager mais j'sais pas si ton oreille va tenir le coup quoi. J'crois que le roux a appelé une ambulance, ou les flics, tu peux-
On lui tire la manche et ses sourcils se froncent en baissant la tête. Il la connait de vue, elle aussi, il a souvenir de l'avoir vu à la patinoire mais elle n'a pas franchement le profil d'une hockeyeuse. Elle aussi s'est faite en partie défoncer, mais elle a l'air de s'en tirer plutôt pas mal et pointe du doigt Rutger, au sol - comme quoi Jordan savait se débrouiller tout seul - et la copine de Jordan qui s'évertue à reproduire des gestes que Jay connait par cœur. L'avantage d'avoir de la famille dans le domaine. Il va rejoindre la petite brune en remerciant celle qui l'a prévenu d'une main sur le crâne, s'agenouille doucement à côté d'elle.
- Eh, Mistinguett, regarde-moi s'il te plaît. Un joli sourire, un peu contrarié peut-être, un peu timide. C'est pas vraiment dans ses habitudes. Tu t'es très bien débrouillée avec lui. Tu peux rien faire de plus mais c'est suffisant, regarde.
Doucement, toujours doucement il se penche sur elle et prend la tête de Rutger contre lui. Il se rapproche d'elle au passage, raclant ses genoux contre la neige, trouant un peu plus son pantalon, mais rien de grave. Tant que tout allait doucement, les bébés pandas ne s'affolaient jamais et avaient une confiance aveugle envers quiconque s'approchaient d'eux. Et Jay espérait naïvement que les gens soient des bébés pandas, des fois. Les manches qu'il avait tiré sur ses mains s'imbibèrent très rapidement de sang. Ça aussi c'était impressionnant, mais l'habitude, alors ça allait. La fille pleurait, c'était normal, Jay respirait. Calmement.
- Le crâne, ça saigne toujours beaucoup, alors c'est impressionnant mais c'est pas forcément grave. Rutger va bien, t'inquiète pas, il est inconscient parce qu'on lui a tapé dessus mais je sens rien sur le crâne, pas de creux, même pas de bosse. Et puis il a la tête dure ce con, t'en fais pas, on s'est déjà frittés à l'occaz' et il a fini à peu près pareil.
Bon il pissait pas le sang partout et je suis pas médecin mais bon, c'est pas comme ça que Rutger tirera sa révérence. Dans le pire des cas il sera enfin renvoyé de Volfoni, et c'était peut-être odieux de penser ainsi mais ça ne serait pas plus mal pour tout le monde. Un coup d’œil vers Jordan, qui lui par contre s'en tirerait vachement moins bien s'il n'y avait pas autant de monde autour d'eux. Jay avait l'irrésistible envie de lui coller un pain dans la gueule, comme ça, subitement et sans raison, comme il l'avait fait avec le mec qui était en train de régler l'histoire. Mais il y avait franchement mieux à faire tout de suite et Volfoni n'avait pas besoin de se diviser maintenant que même les racailles d'Arcadia ne savaient plus quoi faire. On en entendrait parler, de la neige dans la pelouse.
- T'as géré ma grande. Maintenant y'a plus qu'à attendre que les pompiers, les ambulances ou quoi arrivent, et on les a appelé. T'inquiète pas, t'as géré sérieux, c'est super.
Arrête de pleurer s'il te plaît, j'ai toujours envie de pleurer quand les autres le font.
Perceval Hartwood ⠠ Petit coeur ⠒⠕⠢⣂⡦ In your hands⠠
Âge du perso : 19 ans Activité : Cursus théâtre Spécialité : Marionnettes Fonction : Lycéen Poste spécial : Tuteur pour élèves en difficultés, membre du Conseil des Élèves Avatar : Rock Briefers, de Panty and Stocking With Garterbelt Doubles-comptes : Angel Reeves Messages : 704 Date d'inscription : 21/10/2014
Sam 28 Fév - 23:01
Je raccroche le téléphone au moment où une petite voix se fait entendre juste à côté de moi. Je tourne vers la tête vers un petit gars aux cheveux bleus, surpris, et n'ai pas le temps de réagir avant qu'il n'agrippe ma taille et passe un de mes bras autour de ses épaules pour me soutenir. Ayant été jusque là obligé de tenir seul en équilibre sur une jambe, c'est avec soulagement que je m'appuie sur lui, même s'il est bien plus petit que moi. Je prend toutefois garde à ne pas trop l'écraser : il a l'air si frêle... Et son visage est loin d'être en bon état. Par rapport à lui, je ne suis peut-être pas tellement à plaindre...
Il me demande si des secours arrivent, et mon cœur se serre douloureusement face à sa détresse évidente. Pourquoi sommes-nous obligés de traverser tout ça ? Pourquoi...comment la situation a-t-elle pu dégénérer à ce point ? Cette situation est complètement surréaliste.
- Merci... je souffle d'une voix un peu rauque. Oui, j'ai appelé la police, et ils se chargent aussi de faire venir les ambulances. Ne t'inquiète pas, c'est...c'est bientôt fini.
La fille qui m'a prêté le téléphone surgit alors de nulle part, elle aussi sacrément amochée, et se love contre le petit bleu sans un mot. Je la fixe un instant, incrédule. Elle est décidément assez...étrange. Mais peut-être que ces deux-là se connaissent ? Quoiqu'il en soit, je n'ai pas le temps de m'interroger. Salvatore est toujours immobile, et il n'y a plus aucune racaille autour de lui. Hors de question de le laisse comme ça.
- Je...il faut l'aider.
C'est la seule chose qui m'importe, maintenant. Je m'avance de quelque pas, prêt à lâcher le petit bleu s'il ne me suit pas, et me laisse finalement tomber auprès du japonais. Je serre les dents et prend une inspiration tremblante ; ce n'est pas le moment de pleurer. J'appelle plusieurs fois son prénom, sans succès, et vérifie alors sa respiration avant de soupirer, légèrement soulagé : il est inconscient, dans un état critique, mais bien vivant. Doucement, très doucement, je le met en position de sécurité. Il est salement amoché, et il doit avoir au moins quelques côtes cassées...
Ne pas pleurer. Ne pas pleurer.
Je lève les yeux vers le petit bleu, essaie de sourire, échoue.
- Tu es dans l'équipe de basket avec lui, non...? J'ai du te voir lors d'un match. Ne t'inquiète pas, il est juste inconscient, et les ambulances arrivent...il risque de passer un moment à l'hôpital, mais il s'en sortira.
Je ne suis en rien rassuré, mais j'espère que lui, au moins, le sera un peu. Enfin, s'il s'inquiète, bien évidemment.
- Merci pour le téléphone, je rajoute en me tournant vers la jeune fille, avant de le lui tendre après une hésitation. Tiens... Désolé, je l'ai un peu...enfin...sali. Mais...vraiment, merci.
Merci.
Hasard ACCRO AU MCDO ♥
Âge du perso : On ne demande pas ça à l'entité du chaos D8 Activité : Buveur de café Spécialité : Le café le café le café 8D Fonction : Deus Ex Machina Messages : 3144 Date d'inscription : 19/01/2013 Localisation : Au McDo comme les gros.
Sam 7 Mar - 4:22
Rambo moto-neige ♪
Vous pensiez vous en tirer aussi facilement ? Vous avez probablement raison et vous avez encore plus sûrement gagné cette manche mais ce n'est que partie remise et puisqu'on parle de partie, celle-ci ressemble à une mauvaise partie de League of Legends où les vaincus ne veulent pas se rendre et ont bien décidé de vous faire chier encore une demie heure avant d'accepter leur défaite. Bon, ça ressemble plus à une vengeance (toute chaude, parce que la patience, c'est pas un truc de crétins)et une vengeance ça se fait vicieusement sur les plus faibles.
● Par exemple y'a une belle brochette là, avec Henri, Adam et Perceval. Enfin, Henri on la décolle de là comme un torchon parce que ça fait tache d'avoir une meuf dans le tas quand on pousse des gars en leur crachant dessus et les traitant de pédales. Ils sont pas l'air de bonne humeur en plus, parce que dans le tas y'a celui qui s'est mangé les ciseaux de Percy dans le mollet. Ils ont pas l'air de bonne humeur du tout. Ils sont que trois, les autres se sont éparpillés après s'en être pris plein la tronche mais peut-être qu'ils se disent que le menu fretin est à leur portée. Y'en a un qui attrape Adam par les cheveux pour lui faire lâcher prise, un grand coup de coude dans les côtes et ils se mettent à deux sur lui ( ). Le dernier fout Perceval par terre et c'est pas bien compliqué faut dire. C'est Ian qui va s'occuper de toi Percy, il va te faire regretter le ciseau, parce que lui il a un cutter.
● Un des mecs qui a prit cher une fois par Adri, une fois par Jay, aurait bien cherché une proie facile dans le genre mais la seule qui le tente bien c'est Enora et elle est accrochée à Mandy-Lou, plus personne n'osera probablement la toucher maintenant. Une troisième branlée ça le tente pas des masses alors il se casse aussi vite qu'il peut clopiner, se casse la gueule sur un truc par terre. Saloperie de Kimimichi ! Même crevé il fait chier. Y'a des "Pute" qui fusent mais allez savoir pour qui ils sont.
● Rutger a des potes plus courageux cela dit, ou plus émotifs, ça dépend. Le voir comme ça dans la neige, y'en a un que ça dérange et un observateur avisé pourrait presque remarquer qu'il a les larmes aux yeux quand il court vers son corps inanimé. Il essaye de l'arracher aux mains de Jay et de Pepper sans grande conviction. Faut croire que lui aussi il flippe le garçon et il a pas l'air d'avoir envie d'en remettre une couche. Laissez-le tranquille, voilà qu'il pleurniche. Est-ce que quelqu'un a un mouchoir ?
● Ceux qui restent se sont regroupés et si ils ont bien ricané de voir que la gothique a failli créer une guerre civile en coupant sa pote camée -ou endormie c't'au choix- ils sont pas trop contents qu'Andrew se soit soudainement retourné contre eux et n'ai surtout pas gardé de jolis visuels de moments de merde de ses potes et lui. C'est pas des coups non, non, ils y sont allés prudemment en lui laissant croire qu'ils battaient en retraite et c'est après sa caméra qu'ils en ont. C'est pas comme si il avait l'air fauché le bonhomme mais un peu quand même.
● Puisqu'on parle de mécontentement, Adriel reçoit le châtiment de son coup de bravoure en se faisant littéralement cracher au visage un pro-Arcadia qui ne s'est pas amené quand il s'agissait de se battre. Maintenant que ça s'est calmé, c'est pas le moment pour pour aller assaisonner les restes, dis ? T'es quoi maintenant que t'as paumé ton écarteur hein ? Ça donne quoi un pédé avec un trou en moins ?
● Morgan c'est un peu la même chose sauf que c'est Jordan qui vient le bitchslaper, mal en point et pas franchement la mine à rigoler. Ouais, hein, Morgan, t'étais où quand on avait besoin de toi putain ? Tu nous as bien r'gardé nous faire défoncer maint'nant tu vas nous dire qu'on s'en est bien sortis ? Réponds ducon !
Âge du perso : vingt-et-un ans Activité : danse Spécialité : salsa & samba Fonction : universitaire y2 Poste spécial : barbie de volfoni Avatar : angestia - muriDoubles-comptes : jolene, billie-dean & felice Messages : 302 Date d'inscription : 15/10/2014
Sam 7 Mar - 4:46
Elle voulait juste s'éloigner, loin, très loin. Oublier ce qui se passait dans son dos, oublier la violence, les pleurs et les coups. Mandy détestait ça ; avec une force qu'elle-même n'aurait pas soupçonner. Il fallait se retrouver dans ce genre de moments pour vraiment s'en rendre compte à vrai dire, et à présent, elle le regrettait amèrement. Ça aurait dû être une journée comme une autre, avec de la neige et un poil de mauvaise humeur ; une journée chiante oui, mais tranquille. Pas ça. Ça qu'elle ne savait décrire, n'osant plus vraiment tourner la tête.
Une fois au calme, il allait falloir qu'elle remercie Jay, ce type-là qui avait rassuré les autres demoiselles et elle-même, au moins un peu. Surement lui laisserait-elle un message, à moins qu'elle ne trouve le temps de le faire en personne. Mais dans l'instant, ça n'avait pas la moindre importance. Il fallait s'éloigner, pour plus qu'il ne leur arrive de mal.
Voir Enora pleurer, c'était terrible, et ça faisait mal. La brésilienne n'aimait pas voir les autres pleurer -parce qu'elle repensait alors aux larmes qu'elle se refusait à verser. Non, elle ne pouvait pas laisser filer son malaise actuel, ne pouvait craquer. Au lieu de ça, elle lui présenta une esquisse de sourire maternel et rassurant lorsqu'elle sentit sa main sur son bras, et porta sa main à la sienne, douce mais prudente malgré tout.
« On devrait pas rester là. Puis il fait froid. »
Elle déglutit, et se maudit d'avoir malgré elle jeté un regard trop curieux derrière son épaule. C'était difficile à réaliser en un sens, un tel désastre, ici, à Volfoni. C'était le genre de trucs qu'on voyait dans les films en général, non ? Et pourtant.
Allez, il fallait tenir son rôle, être cette qui rassure. Et d'un pas décidé elle s'éloigna de la neige tâchée de rouge, des pleurs qui lui nouait la gorge et l'estomac. Une main glissée contre les omoplates de sa protégée actuelle -c'était étrange à dire- pour l'inciter à avancer, l'ayant très bien vue se figer, se faire poupée prête à se briser. Il ne fallait pas non, il fallait s'éloigner, oublier tout ça. Chasser la crainte de les savoir mal en point eux aussi ; Adriel, Andrew, Perceval. Morgan aussi. Puis ce foutu pékinois. Qu'il crève pas hein.
Elle n'aurait pas dû se lever ce matin.
Adriel Lespérance c h a c o u i l l e n i n j a z o m b i e
Âge du perso : 22 ans Activité : Arts plastiques Spécialité : Dessin au plomb, fusain et encre de chine Fonction : Universitaire Poste spécial : Freak de service Avatar : Nuvat - SirWendigoDoubles-comptes : Prudence Vang Messages : 1599 Date d'inscription : 13/04/2013
Sam 7 Mar - 5:47
Bien sûr que je compte m’éloigner. Je vais faire mieux que ça : foutre le camp d’ici. Jay c’est Superman et y’a le roux qui a appelé les urgences. J’ai rien à apporter et le mieux que je puisse faire, c’est m’assurer de garder un minimum de contrôle sur moi-même.
Ça va aller, Adriel. Calme-toi. Don’t lose your shit. Tu vas retourner chez toi, fermer les rideaux et toutes les lumières, respirer un bon coup et finir ton stock de weed. Tu vas fermer les yeux et oublier. Oublier la mort, oublier les abandons, oublier le sang, la douleur et le noir que tu broies de plus en plus. Faut que ça aille mieux, parce que je sais plus quoi faire.
Ma tête bourdonne et mes pensées ne sont plus claires. Je m’apprête à tourner le dos à ce carnage lorsqu’on m’accoste une fois de plus. Cette fois-ci, on me crache carrément au visage. Je ferme les yeux l’espace de quelques secondes, puis prends une grande inspiration. C’est qu’un con, mon pauvre Adri. Un con qui ne trouve rien de mieux à faire que de t’insulter sur ton orientation sexuelle. Un con qui a trop eu peur que tu lui défonces la gueule et qui ne décide de t’attaquer qu’une fois que tu pisses le sang. D’ailleurs, il doit sûrement attendre que je réagisse.
J’essuie mon visage avec la manche de mon hoodie en essayant de réprimer ma colère du mieux que je peux, parce que tabarnak que je le frapperais jusqu’à ce que sa bave se mélange à son sang partout sur sa gueule de petit enfoiré homophobe. Ça servirait à quoi que je lui refasse le portrait, hein?
À te défouler encore une fois. Ça arrive tellement rarement.
Ouais, mais c’est stupide. Ça donne rien. Probablement que d’autres vont se jeter sur moi pour que j’apprenne à me tenir tranquille. Don’t lose your shit. Don’t lose your shit. Mon écarteur tombe par terre et je ne fais rien pour l’en empêcher. Je ne me penche même pas pour le reprendre dans la neige. J’en ai toute une putain de collection chez moi. Je plante mon regard brûlant de haine dans le sien. En cet instant, j’adorerais que mes yeux soient des lance-flammes.
-Ça fout quoi tant que mon anus est encore intact?
Je me détourne et marche rapidement vers Mandy. Je l’ai pas frappé. Je l’ai laissé tranquille. J’en ai plus rien à foutre. Par contre, s’il essaie de me rattraper, il va se manger une branlée monumentale. Ça, je le garantis.
J’hésite à rejoindre la Brésilienne lorsque je me rends compte qu’elle est avec Enora. C’est pas que je la déteste au point de l’éviter à tout prix, mais plutôt qu’elle semble sous le choc et que dans cet état, je suis sans doute la dernière personne qu’elle a envie de voir. Je finis tout de même par aborder Mandy. Fuck it. Moi aussi, j’en ai plein le cul, et je connais assez Rosie pour la savoir ébranlée. Elle veut paraître forte, voilà tout.
-Mandy! Personne t’a touché, hein? Ça va?
Je lance un bref regard vers Enora. Elle n’a vraiment pas bonne mine, et Mandy semble au bord des larmes. Je vais devoir oublier l’idée de m’isoler dans mon appart’ pour tout de suite.
Enora Clifford V E U V E ✝ N O I R E
Âge du perso : 21 yo [19 janvier] Activité : Arts Plastiques Spécialité : Dessin & Fusain Fonction : Universitaire (y3) Avatar : Suigintou ○ Rozen Maiden / Nox ○ AjgielDoubles-comptes : Le gros et le spaghetti (Méliès & Brendol) Messages : 383 Date d'inscription : 05/01/2015
Mer 11 Mar - 9:04
Il y a cette main dans son dos, pour la tenir debout et lui donner la force d’aligner quelques pas ; et Enora obéit, docile, s’éloigne un peu de ce carnage auquel elle se sent déjà si étrangère, attendra la solitude pour s’ouvrir à nouveau et laisser se déverser la peur panique.
De toute façon, ce qui se passe autour d’elle n’a plus aucun sens désormais. Le calme qui revient brièvement, les combattants qu’ils pourraient se targuer d’être qui se rassemblent pour puiser chez les autres un peu de force, un peu d’énergie pour eux aussi se maintenir debout.
Et puis les autres qui s’acharnent.
Enora n’a pas l’impression d’être là, simple spectatrice –elle se croirait presque hors d'atteinte, presque invulnérable, tant elle est loin. Se demande vaguement comment tout a commencé, s’en souvient à peine et cela lui fait peur, un peu, mais plus rien ne filtre sur son visage et c’est comme si elle était déjà morte.
Déjà morte quand son regard vide se pose sur Adriel.
Se rend compte qu’elle est supposée le connaître, parce que le sentiment de honte que sa présence inspire n’est pas spontané.
Mais impossible de…
Elle penche la tête, fixe Adriel sans vergogne et fronce les sourcils d’un air perplexe. Et puis, machinalement, d’un pas, elle s’exclut du duo qu’ils forment, avec Mandy, s’exclut parce qu’elle n’a plus rien à voir avec personne. Et parce qu’il est effroyable de se rendre compte qu’elle tangue avec deux tâches de couleur pour seuls repères. Le rose et le roux. Pourquoi le roux ? Probablement parce qu’elle ricanait stupidement avec lui –à peine dix minutes plus tôt.
Dix minutes.
Elle remarque à peine les corps dans la neige, se demande vaguement s'ils sont morts et se sent presque coupable lorsqu'elle se rend compte que peu lui importe de ne pas avoir de réponse; mais il y a un autre cutter.
Enora tend le bras, le montre de l’index, insensible à la détresse que pourraient ressentir les autres à la vue de cette violence désespérée, insensible parce que sa propre affliction s’est cachée.
- « On est censés les aider, ou pas ? »
Le ton d'une neutralité détachée, la voix qui s’écaille, s’élève faiblement –et c’est une véritable question.
Jay I. Howard Sweet dreams are made of❦you
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Sam 14 Mar - 15:16
Il y avait le meneur de l'équipe de Jordan qui se faisait défoncer, au fond. Il ne retint que lui parce qu'il n'avait pas vu le roux tomber, essaya de se convaincre que le petit pouvait s'en sortir parce qu'il avait l'habitude d'être tabassé, qu'il avait le temps de veiller sur Rutger un moment, qu'il y survivrait, il avait l'habitude. Personne, personne ne bougeait. Jordan s'était perdu dans son égocentrisme et personne ne faisait rien. Grâce au ciel il n'y avait aucun spectateur ; si le moindre connard s'approchait pour observer la scène, il ne répondrait plus de rien. Jay ne se souvenait plus du nom du mec qui essaya de lui ravir son fardeau, le foudroya du regard en le serrant un peu plus contre lui. La copine de Jordan pleurait, Les autres étaient plus ou moins en sécurité, il n'y avait que le meneur qui s'en prenait plein la gueule et l'autre lui gémit son « laissez-le tranquille » et Jay ricane jaune, lui cracherait bien dessus pour la peine, mais il y avait autre chose à faire à cet instant.
- Tu l'veux ? J'te l'donne crevard. Il aurait aimé être plus délicat en le changeant de bras mais il avait beau s'appliquer à rendre le transfert docile, la rengaine qu'il transpirait à son égard affluait aussi dans ses veines. Ce n'était pas sain, comme environnement, pas un bon endroit pour être inconscient et récupérer, il le savait, et ça le bouffait. Et si j'te vois approcher une seule main d'elle j'te crève les deux yeux.
Il était rarement aussi sérieux. Tellement en colère qu'il en tremblait. Son premier réflexe, avant même de se redresser, ce fut de retrousser ses manches ensanglantées pour ne plus avoir à sentir le sang contre ses bras. Manque de chance, elles n'étaient pas assez absorbantes pour tout contenir et même sa peau avait rougi. Une chance qu'il n'ait aucune plaie. Il courut vers sa prochaine cible, le pas lourd.
- EVANS ! L'empoigna, aurait pu aisément le soulever du sol mais n'en fit rien et le repoussa. Juste cela. Y'a plus important là tout de suite s'tu veux mon avis alors fous-lui la paix okay ? On n'a pas le temps pour tes conneries et t'en as d'jà assez fait pour aujourd'hui tu crois pas ?
Mandy-Lou D. Carvalho ✩ 8ème ℳℯrvℯᎥℓℓℯ Disney ✩
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Mer 18 Mar - 16:02
Entendre sa voix à lui, c'était un soulagement certain. Un soulagement qui pourtant s'évanoui rapidement lorsqu'elle tourna la tête vers, lorsqu'elle posa son regard sur son visage. Le sang -rouge, trop rouge- semblait si voyant qu'il en devenant agressif. Étourdissant également, lorsqu'elle sentit un semblant de haut-le-cœur lui soulever l'estomac. Non, ça n'était pas le moment de se laisser aller, ça n'était vraiment pas le moment de montrer que ça n'allait pas. Ils avaient besoin d'elle après tout.
Alors qu'elle ravala son dégout face à la vue de l'hémoglobine, étouffant l'émoi pour se contenter d'une grimace contrite tout en penchant la tête, une main venant effleurer la joue de son ami, avant de repousser quelques mèches sombres, pour juger de l'étendue des dégâts.
« Ca va, t'en fais pas. Ca a une grande gueule mais ça se dégonfle vite. »
Ou c'était juste qu'elle était chanceuse qu'il refuse de lever la main sur elle, pour une raison dont elle n'avait au final rien à faire.
« Et toi alors ? Il s'est passé quoi ? »
Le souci était bien plus dans son regard que dans sa voix à vrai dire, se forçant encore et toujours à garder la face, faire bonne figure. Ce n'était ni le lieu ni l'instant adéquat pour lâcher prise, après tout. D'ailleurs, Enora le lui rappela bien vite, sa voix sans relief -elle lui faisait mal au cœur- venant la sortir de sa courte réflexion, n'ayant jusque-là pas remarqué son éloignement.
On est censés les aider, ou pas ? La brésilienne se le demandait aussi, et n'était pas sure d'avoir une réponse. Pas la bonne réponse en tout cas. Un soupire, une main mal assurée venant se glisser dans sa propre chevelure, comme pour retrouver une contenance perdue il y a bien dix minutes maintenant.
« Il y a assez de monde pour les aider. On devrait plutôt rentrer. Il commence à faire froid. »
Ou peut-être pas. Elle ne voulait pas l'admettre, elle volait juste s'en aller très loin, fuir tout ça, oublier si possible.
Hasard ACCRO AU MCDO ♥
Âge du perso : On ne demande pas ça à l'entité du chaos D8 Activité : Buveur de café Spécialité : Le café le café le café 8D Fonction : Deus Ex Machina Messages : 3144 Date d'inscription : 19/01/2013 Localisation : Au McDo comme les gros.
Jeu 19 Mar - 10:02
Driiiiiiiing ♫
La sonnerie aurait été collective si elle avait été pareille pour tous les téléphones ici présents. Des vibreurs, des mélodies à la qualité parfois discutable, et une joyeuse cacophonie un peu trop synchronisée pour un hasard.
Certains, comme Ian - toujours à califourchon sur Perceval et pas mécontent de la jolie entaille qu'il a creusé à la lisière de son œil - ne prennent pas la peine de regarder le SMS qu'ils ont reçu mais la plupart ont cette curiosité... et un arrière-goût amer dans la bouche à la fin de leur lecture.
Les sirènes de l'ambulance qui s'approche ne sont pas tout à fait suffisantes pour étouffer le rire mi-contrarié mi-sardonique de l'un de ceux qui s'en prennent à Adam, toujours roué de coup par son partenaire et que personne n'est venu aider. C'est quoi ça, des insultes par SMS ? C'est comme ça que vous comptez sauver votre cul maint'nant ? et il vient à la rencontre du tiercé gagnant Jordan, Jay et Morgan en traînant un collègue à lui sur le chemin (vous savez, celui qui crache sur les freaks) en s'adressant directement au hockeyeur. C'est toi qui les as envoyé ? T'as rien branlé pendant que tes p'tits copains se faisaient démonter, ça a du prendre du temps de tout écrire tout seul non ?, leurs deux fronts se collent mais on attend avant de taper, Morgan c'est certainement pas un gabarit à prendre à la légère.
Du monde commence à arriver sur la pelouse mais beaucoup sont venus pour bastonner et les pions désespérés ont beau faire, un nouveau challenger entre dans l'arène, se jette sur Henri, attrape sa perruque... et la perruque reste dans sa main et il glisse au sol comme une merde. Ils sont nombreux derrière à se foutre de sa gueule et personne, personne ne prête attention au fait que Henri soit chauve quand ils viennent l'acclamer comme l'héroïne frêle et fragile qui met au sol un gorille. Sans doute n'ont-ils pas compris que c'était un accident, mais il serait suicidaire de s'attaquer à la jeune fille maintenant.
Quelques autres échappent à la vigilance des surveillants et viennent voir en priorité Adriel et Malwina en les questionnant sur leur état et en se chamaillant entre eux sur la manière de procéder. Au loin on peut entendre des cris de soutien, tous adressés à Mandy-Lou.
D'autres illustres inconnus s'arrêtent pour filmer, et les rejetés de la baston ne sont pas sans reste puisqu'une autre a démarré un peu plus loin. C'est le gros bordel, et les secours ont beau ne pas être loin, ils ne sont pas encore tout à fait là.