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 Aimilia.

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Nom : Aimilia
Prénom : Dymas Thais
Âge : 28 ans
Origines : Grecques.
Sexe : Admirable.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel.

Statut : Professeur
Régime: Interne
Cursus choisi : Enseigne la musique, plus particulièrement la batterie.
Groupe : Professeurs, donc.

Précisions :
Il a du mal à vivre seul. C'est pour cela qu'il loue un appartement de fonction.
Il a changé d'écarteur très récemment, et ça le fait encore souffrir pour le moment. Ne lui demandez pas pourquoi il a choisi de le rendre si gros, il vous mentira.
Quand il était plus jeune, il avait quelques kilos en trop qu'il a réussi à changer en muscles. Depuis, il fait très attention à ne pas les reprendre.
Il a de très bons contacts et des facilités à communiquer avec les Racailles, en ayant été une par le passé.

Adresse à laquelle envoyer votre dossier : Alex à volé le dossier pour le bureau ♪








C'est pas quelqu'un de beau, physiquement. Enfin, si. Mais, j'sais pas. Il est très facile à décrire, c'est évident, et en même temps non. C'est pourtant très clair, quand on le connait, mais, c'est comme si y'avait pas vraiment de mots. Il est pas simple, mais pas compliqué. Il est chiant quoi.
Dymas, il doit tourner autour du mètre quatre-vingt, pas plus, et doit peser plus lourd. Il est pas gros, il a perdu son ventre à bière d'avant, remplacé par des pectoraux plutôt voyant. Ses bras sont énormes. Il est pas fin, le mec, très trapu, c'est pour ça que quand tu mets quelqu'un de plus petit mais de plus fin que lui à côté, t'as l'impression qu'il est pas si grand en fait. On voit que c'est un mec, il a rien d'efféminé, même s'il a des traits un peu fins. Enfin, tu sens qu'c'est pas une tarlouze, quoi. Il a des cheveux tout fins, blonds en plus, mais ses racines ont toujours poussé châtains, allez savoir pourquoi. Par contre la coupe c'est l'foutoir. Il avait une crête y'a pas longtemps, mais gigantesque la bordel, quoi, l'iroquois de base. Bah il est punk à l'origine le mec, forcément que y'a des risques niveau capillaire. Bon après, il a un peu laissé tomber. J'sais pas, ça devait l'faire chier de s'lever à pas d'heure pour passer dix ans devant la glace à se foutre du gel partout sur le crâne. Il a un côté rasé, l'autre plutôt long, 'fin chais pas, c'est l'bordel j'te dis. Enfin quoi qu'il arrive, il se coiffe un minimum et même si au naturel ça ressemble à que dalle ben en fait c'est cool. Des fois quand il a la flemme il se fout un bonnet sur l'caillou et c'parti, il s'fait pas chier quoi. Et tant mieux remarque.

Bon après quoi, l'est bronzé, il a une peau qui prend vite le moindre rayon d'soleil alors ça aide, même s'il sort pas tellement. Ses yeux ils sont clairs, un espèce de doré chelou, un truc que ça doit être du noisette à la base mais que je sais pas, il est mal foutu, et ça donne du doré. Qu'est j'en sais, moi, j'suis pas en biologie ! Il a l'nez cassé aussi, 'fin tordu. Ça remonte à l'époque où il s'battait. Il en a toujours honte, j'pense. C'est d'là qu'elle vient sa fixette sur les nez de tout l'monde t'sais, il regarde que ça chez les gens. Tu peux être la meuf la plus baisable du monde, si ton nez lui convient pas c'est mort. Par contre, j'adore ces lèvres. Roh mais ça va, chuis pas pédé non plus, mais il a des lèvres jolies, chuis désolé ! Elles sont fines sur le dessus, un peu plus grosses celles du dessous, c'pas choquant et c'est très joli j'trouve. Et ce qui est cool avec lui, c'est qu'il a plein de couleur. Sa peau elle a plein de reflets, ses cheveux ben, ils sont spéciaux, et puis ses lèvres sont pas vraiment couleur chair, c'est particulier, c'cool j'trouve.
Il se maquille un peu autour des yeux des fois, mais c'est pas souvent qu'il le fait. Des fois quand il a des relents de punkittude, ouais, mais j'sais pas. Il a pas perdu la flamme, mais c'est un peu comme si, quoi. Il a du vernis sur les ongles, mais ça c'est pour qu'il arrête de se les ronger. Généralement il y fout du noir, c'trop dark comme ça mais c'est surtout pour que ça passe partout et parce qu'il a horreur des vernis sans couleur. Après sinon c'est tout. Il a des mains pas grandes mais larges, des doigts assez fins au contraire, il a de grands pieds, des longues jambes, des putains de muscles ce qui fait royalement chier s'tu veux mon avis, puis il s'habille... Boarf, rien d'extraordinaire. Il a une collection d'maillots à l'effigie de ses groupes préférés, c'est assez violent. Surtout du métal d'ailleurs, mais pas que. Son préféré, c'est celui de Manson. Il adore Manson, j'crois que ça changera jamais. Après, un vieux jeans complètement défoncé, un baggy tout pourri, un vieux sweat qui sent l'herbe, ses rangers foutues qu'il a depuis des siècles, et t'as vite fait l'tour.

Ah ouais mais non ! Manque un truc, aussi. Ce mec c'est un trou tellement il est percé de partout. Mais quand je dis percé de partout, c'est VRAIMENT percé de partout. C'pas comme s'il en avait dix des trous, nan nan. Il en a tellement qu'on les compte plus, même lui il est foutrement incapable de te dire la fortune qu'il a claqué pour ces conneries. J'l'ai vu à poil déjà, mais c'est impressionnant quoi. Attends, de ce que je me souviens. Il en a sept à chaque oreilles, deux aux nez, trois à l'arcane gauche, deux à la droite, un au coin de l'oeil droit, six labrets, un sous la lèvre, un sur la langue, il en a... six dans la nuque, t'sais les barres sous la peau, que tu mets deux boules au bout, ben donc six dans la nuque, il en a deux qui font le tour de la clavicule gauche, un autre dans le creux des clavicules justement, un sur chaque téton, deux sous chaque aisselles, un sur le dessus du poignet droit, un sur chaque hanche, le nombril, deux dans l'intérieur des cuisses, il en a même un sur la bite s'te plaît. Bon après m'en souviens plus, y'en a vraiment trop, mais sérieux, il les enlève même plus tellement il en peut plus de toujours enlever, remettre, enlever, remettre, il en oublie toujours de toutes façons. Et puis des fois il enlève ceux du visage par contre, parce qu'ils sont vraiment voyants, mais après il désinfecte, il a une bonne hygiène, ça va, c'pas un porc quoi. Enfin.
C'est pas ça qui marque le plus. Si tu passes sa sale gueule, parce que ouais, il a une gueule de méchant qui inspire pas trop confiance et en plus avec son look salut, quoi, bref si tu passes tout ça, t'as une chance d'entendre sa voix. Et sa voix pétasse, cette voix t'as vu, une tuerie. Très légèrement éraillée à cause de la clope, assez grave, mais bon dieu c'te voix quoi. Il chante pas très bien tu sais, c'est pas un grand chateur. Il sait niquer la peau de ses caisses, d'accord, mais alors le reste il chante pas très bien, et puis salut quoi. Mais alors un régal ma couille. C'est trop beau. J'serais presque jaloux, t'sais.







On sait jamais trop ce qu'il pense. Il est discret, Dymas. Pas effacé, mais discret. Il ne se manifeste pas beaucoup, répond pourtant à chaque fois qu'on lui donne la parole, parle très bien, sait tenir une conversation, mais il n'est pas bavard et puis, j'imagine qu'il le vit bien. C'est quelqu'un de nature calme, posé, mais surtout de très, très patient. Il s'emporte peu, depuis quelques temps. Il laisse faire. Si ça va trop loin, il intervient, et peu devenir très violent par contre. Mais c'est vraiment très rare qu'on en arrive jusqu'aux poings avec lui maintenant.
Il s'est calmé, franchement. Il n'était pas si... détaché, avant. On peut l'insulter sans qu'il parte au quart de tour. On peut le frapper sans qu'il ne s'énerve trop. Il ne se laisse toujours pas faire, par contre, il n'a jamais été du genre à suivre le mouvement ou à se taire par contrainte. Il ne l'ouvre pas souvent mais s'il le fait, c'est de son plein gré et jamais contre sa volonté. C'est à peu près tout ce qui le caractérise.

Il n'est pas méchant. Au contraire, il prend son temps pour aider, il discute, il cherche vraiment à tirer ce qu'il y a de bon partout, dans toutes les situations, dans chaque personne. Il est franc, mais jamais trop blessant. Il fait attention à se modérer. Il essaye d'avoir du tact, même si c'est encore un peu compliqué. Il préfère se taire s'il n'est pas sûr de réussir. Il n'aime pas l'échec, supporte mal cela, depuis toujours. Il n'est pas généreux. Il est patient, attentif, attentionné, mais pas généreux. Il a conscience d'être lui-même encore en difficulté, et s'occupe beaucoup de lui, pour aller mieux, pour pouvoir être généreux, plus tard. Dymas ne se considère pas comme égoïste, juste, logique.
Il a un esprit mathématique. Si quelque chose ne fonctionne pas comme ça le devrait, il va chercher une explication au pourquoi du comment et va inventer une formule pour que tout redevienne normal. Il est perturbé par les choses qui ne s'expliquent pas, essaye toujours de les comprendre même s'il n'y a rien à comprendre. Il réfléchit beaucoup, analyse tout ce qui l'entoure. Il fonctionne un peu comme un ordinateur. Si on lui donne des donner à interpréter, il ne s'arrêtera que lorsqu'elles seront toutes analysées, ou que si on l'éteint. Mais ça, c'est plus compliqué à faire sur un être humain. Il aime quand tout est clair mais n'est pas tant perturbé que cela lorsqu'une question reste sans réponse. Il remettra son éclaircissement à plus tard, n'abandonnera pas. Tout simplement.

Dymas a du mal avec ce qui n'est pas comme lui. Les gens qui ne pensent pas par eux-même, les hommes qui préfèrent les hommes, les femmes qui préfèrent les femmes, ceux qui n'aiment pas la vie, ceux qui hésitent tout le temps, ceux qui ne font que se morfondre. Il n'est ni intolérant ni cynique envers eux, il a simplement du mal à se dire que tout le monde est différent. Il est très tolérant, très ouvert d'esprit. Rien ne le choque plus. Il pense ce qu'il pense, ne se laisse pas changer d'avis facilement, et c'est tout.
Il semble simple à comprendre, mais est en réalité plus complexe. Son cerveau n'arrête jamais de penser. Il est toujours actif. Il n'est pas insomniaque, mais n'a pas besoin de beaucoup d'heures de repos pour vivre. C'est un peu comme la nourriture. Il mange pour survivre, pas par plaisir, et n'a aucun palais. Il est en réalité un peu plus complexe que ce que l'on peut s'imaginer de lui. Qui ne l'est pas. Il est très sensible à tout ce qui l'entoure. Gens, paysages, objets, tout. Pour lui, tout a une histoire, et tout est digne d'intérêt. Une vie est une vie. Q'elle soit courte ou longue, qu'elle soit incroyable, pleine de rebondissements, ou toute simple, c'est une vie, et il refuse de céder à la simplicité. Il répond aux critères de l'artiste. Une mémoire assez phénoménale, une patience gigantesque, de l'imagination, une curiosité maladive, le sens du rythme. C'est avec ça qu'on pourrait, à peu près, le résumer.

Il est facile à aborder, et s'attache vite aux gens qu'il rencontre. Seulement, il se fait un devoir de n'être qu'une ombre venue aider, porter secours, et se refuse à être un ami de longue date. Les femmes ne croisent pas souvent son lit, le sexe ne l'intéressant qu'assez peu dans l'ensemble, mais lorsqu'elles y passent, elles savent que cela ne signe en rien une quelconque liaison. Dymas a horreur de celles qui pensent pouvoir le faire changer de mentalité sur ce point de vue. C'est l'une des rares situations dans lesquelles il est susceptible de perdre rapidement la sérénité du Bouddha qu'il a acquis.






- "Explique-moi comment un plus un font un."
- Qu'est-tu cannes, toi ?
- Ecoute, j'adore. "D'accord ! Il y a une conjecture très étrange en mathématiques. Une conjecture qui n'a jamais encore été démontrée. Tu vas me donner un chiffre, n'importe lequel. Si le chiffre est pair, on le divise pas deux. S'il est impair, on le multiplie par trois et on rajoute un. On fait la même chose avec le chiffre qu'on obtient. Cette conjecture affirme que peu importe le chiffre de départ, on arrive toujours à un. Donne un chiffre."
- Arrête tes conneries et viens plutôt jouer, on attend qu'toi mec.
- Mais non, attends, j'te jure c'est classe. Bon, là t'as le frère qui lui donne le chiffre sept. Et écoute : "Bon. Sept est impair. On le multiplie par trois, on rajoute, un, ça donne vingt-deux. Vingt-deux est pair, on divise par deux. Onze. Onze est impair, on le multiplie par trois, on rajoute un, trente-quatre. Trente-quatre est pair. On le divise par deux, dix-sept. Dix-sept est impair"
- Dymas, sérieux, arrête de lire tes bouquins à la con et fous-en un peu sur ta grosse caisse, ça d'vient grave.
- "On multiplie par trois, on rajoute un, cinquante-deux. Cinquante-deux est pair, on divise par deux, vingt-six. Vingt-six est pair, on divise par deux, treize. Treize est impair. On multiplie par trois on rajoute un, quarante. Quarante est pair. On divise par deux, vingt. On divise par deux, dix. Dix est pair, on divise par deux, cinq. Cinq est impair, on multiplie par trois, on rajoute un, seize. Seize est pair, on divise par deux, huit, on divise par deux, quatre, on divise par deux, deux, on divise par deux, un. Peu importe le chiffre de départ, on arrive toujours à..."
- J'AI PIGÉ. Pitié ta gueule. J'te jure ta gueule. Ferme la ou c'est moi qui te la ferme.

Un soupir. Le livre se ferme, lui tombe sur les genoux.

- J'capte pas comment tu peux faire des maths pour le plaisir.
- C'est pas des maths, c'est Wajdi Mouawad.
- À tes souhaits.
- Un dramaturge libanais. Et ça, c'est Incendies.
- Ouais, s'tu veux.
- Ouais, s'tu veux, j't'explique, ce mec c'est un putain d'génie.
- J'sais pas, j'comprends rien aux numéros. Bon, tu t'ramènes ?
- J'arrive.

Quand on y repense, sa vie, elle est loin d'être aussi épique qu'une tragédie grecque. Chez lui, y'a jamais eu d'inceste. Y'a jamais eu de viol, de meurtre, de prophéties à la con ni de malédiction d'aucune sorte. Y'a jamais rien eu de tout ça. Sa mère l'aimait. Son père l'aimait. Eux deux, par contre, ils ne s'aimaient plus beaucoup. Ils ont divorcés, et l'ont toujours regretté. Le véritable amour, tu sais. Le seul, celui qui est fort, celui qui s'éteint jamais, même après des années. L'amour, mais le sincère amour. Quand t'es avec ta femme, celle que tu aimes, tu lui fais l'amour, et puis tu lui refais l'amour, et quand t'en peux plus, que tes couilles sont vides, que son creux souffre, que vous êtes échoués tous les deux, vous refaites l'amour parce que ce n'est plus le corps qui en demande. Ça a dépassé ce stade. Une légende grecque qui parle des âmes-soeurs. C'est à peu près la seule chose qu'il a de réellement grecque. Elles existent, les âmes-soeurs. C'est pourtant évident.
Les parents de sa mère avait quitté l'Albanie pour fuir le régime communiste, à l'époque. Ils sont arrivés en Grèce, ont fait leur vie comme ils pouvaient, avec pas trop de moyens, en fait. Puis madame a rencontré monsieur, ils ont fait la bête à deux dos, et Dymas est né. C'était un âge correct pour devenir parents. Un quart de siècle à peu près, pour les deux partis. Ils avaient leur petite bicoque hérité du père du père, vivaient à l'intérieur, élevait le niard avec tout l'amour qu'ils avaient pour lui. Un amour infini. Moitié lui, moitié elle, et entièrement Dymas. Dymas Thais. Les enfants passent souvent par une phase où ils aimeraient changer de prénom parce qu'ils n'aiment pas celui qu'ils portent. Il a sauté cette étape.

Plus tard, quelques problèmes ont commencé à pointer leur salaud de bout de nez. Rien de grave. Très souvent des soucis de famille, assez bénins, mais épuisants à la longue. Leur moral en pâtissait, elle était épuisée, lui de plus en plus crispé et irritable, Dymas au milieu supportait le tout. Puis ils se quittèrent. Elle insista pour garder le lit du petit, et en échange, elle lui légua la télévision. Dymas n'avait pas beaucoup de chemin pour aller voir son père, il lui suffisait de traverser une rue. Une rue, qui séparait les êtres les plus amoureux sur cette terre. Une rue, qu'il arpentait tous les jours pour aller chez l'un, chez l'autre. Il n'a jamais vécu "chez quelqu'un". Il avait deux maisons, qu'il pouvait gagner sans grande peine, n'importe quand. On ne lui a jamais fermé la porte au nez. Les Dimanches, ils les passaient ensemble, en famille ou entre amis. Dymas priait chaque soir. Il priait, il priait Dieu pour que les adultes mettent de côté leur fierté, et qu'ils tombent à nouveau l'un dans les bras de l'autre. Qu'ils puissent s'afficher à nouveau. Il priait, pour que les erreurs soient réparables. Pour que rien ne soit définitif. Mais peut-être que c'était parce qu'il n'était pas baptisé, parce qu'il était athée, ça n'a jamais marché.

Des notes moyennes. Une scolarité moyenne. Des amis moyens, plutôt des camarades de classe qu'autre chose. Il prend goût à la musique par hasard, en passant dans la rue-fossé entre l'amour, là où il y a une école d'où les notes s'échappent. Apprend le solfège en écoutant à la fenêtre ou aux côtés de son père, lui-même amateur de saxophone. C'est pour son anniversaire qu'on lui offre ses premiers cours. Dymas reste ébahi devant les grosses caisses et les cymbales. Quand il s’assoie derrière une batterie pour la première fois, impossible de l'en déloger. Les âmes-soeurs, en quelque sorte.
Il n'a jamais été très bavard. Il était très proche de ses parents, déjà à l'époque. Ça n'a pas changé. Sa tante, du côté de son père, vient souvent leur rendre visite. Elle a un fils, qu'il n'a jamais vu. Un cousin, source de problèmes, apparemment. Il est trop jeune pour comprendre, alors il s'en fout. Il reste seul devant ses gammes et ses tambours et il s'en fout. De ce qu'il entend, il ne peut rien tirer. Il ne comprend pas vraiment non plus. Elle pleure beaucoup. Elle pleure énormément. Elle dit qu'il est fou, fou à lier. Rien de plus.
Il apprend par lui-même. Ses parents ne sont pas cultivés. Ils connaissent leur langue, ils savent à peu près l'écrire, il reste à sa mère de vagues notions d'une langue limitrophe, ça se limite à ça. Quelques films, quelques musiques, pas vraiment de littérature, rien d'incroyable. Ce ne sont pas des artistes, ni des cerveaux. Ils ne sont pas spécialement intelligents. Lui ne plus ne l'est pas forcément. Il s'amuse à taper et trouve ça génial. Il aime le sport, en fait de temps en temps, se muscle le minimum, déjà. Il grandit très vite. Il vient d'avoir dix ans, et quand il se met sur la pointe des pieds, il dépasse sa mère. Elle n'est pas très grande, de base. Mais elle vieillit. Il s'accroche en mathématiques, aimerait ne pas laisser tomber. Sauf que le niveau, comme l'instit' s'amuse à lui rappeler, il ne l'a pas. Alors il décroche.

Sa tante arrive un matin de Dimanche, un freluquet à peine plus épais que son avant-bras à la main. Chrysante. À vue de nez, le même âge qui lui. Chrysante ne dit rien. Chrysante, il se contente de graver sa serviette en papier avec la pointe de son couteau. Il ne regarde personne. Il a des marques tout le long de ses poignets, une lourde cicatrice dans le cou, près de la bosse dans la gorge. Il mange une bouchée de pain, peine à avaler. Il garde les yeux grands ouverts, ou complètement fermés. Il ne dit rien, se manifeste parfois par un grognement. Au bout du quatrième ou du cinquième, Dymas ne compte pas, la tante éclate en sanglots. Ce matin-là, les tartines beurrées avaient un goût amer.
Il revient souvent. Il ne dit jamais rien. Dymas reste avec lui toute l'après-midi. Toute la journée. Parfois toute la nuit. Il reste avec lui. À ne rien dire. Des fois, il lui parle, il lance une banalité, pour ne pas oublier sa propre voix. Chrysante ne le quitte pas des yeux. Il n'y a que quand il dort qu'il a l'air normal. Dymas lui montre la batterie. Dymas lui prête des pulls lorsqu'il fait un peu frais. Dymas l'accompagne dans la salle de bain quand sa mine triste lui souffle qu'il ne veut pas rester seul. Dymas lui fait à manger quand ses parents ne sont pas là. Dymas prend le temps de lui parler, tout le temps. Et Chrysante le remercie, une fois, avec son prénom. Merci Dymas. De vive voix. Les tartines beurrées n'ont jamais été aussi délicieuses. Et Dymas se jure d'être un cousin, un frère, exemplaire.

Dymas échoue. Dymas échoue lorsqu'il apprend qu'il ne viendra pas, parce qu'il est enfermé ailleurs. Dymas échoue parce qu'il n'a pas été là pour l'arrêter lorsqu'il en était encore temps. Il n'a pas voulu le poignarder. Il n'a pas voulu. Il a sans doute cherché à le menacer, mais pas à le tuer. Il n'est pas mort, blessé, à peine. Mais lui, il est enfermé. Ce n'est pas ça qu'il lui faut. Dymas a beau le hurler à ses parents, devant sa tante en pleurs, convaincue que c'est la meilleure des solutions, personne ne l'écoute. Il sera seul à nouveau, enfermé à côté des dingues. Là où on lui donnera du bonheur avec les cachets ou les seringues. Dymas hurle. Dymas pleure. Chrysante ne viendra plus.
C'est la catastrophe scolaire. Les miroirs, dans les toilettes, c'est lui qui les brise avec ses poings. Il a une carte fidélité de l'infirmerie et de l'hôpital tant il se bat, tant il se blesse. Il perd une des dents du fond à cause d'un poing plus fort que le sien. Il se casse plusieurs os. Il ne va plus en cours. Il prend le français en seconde langue, par défaut. L'italien, c'est pas son truc. Il rencontre deux mecs sympas. Un de deux ans son aîné, et son frère, de deux ans son cadet. Il est au milieu. Ils sont dans la même classe. L'aîné a redoublé, le plus jeune a sauté une année. Avec le grand, ils vont se castagner la gueule le soir avec d'autres bandes. Il fait ça tout le temps, ne rentre pas souvent. Sa mère abandonne, son père essaye. Sans succès. Il revient quand il veut. Mais avec eux, c'est un ange. Il leur cause beaucoup de soucis, en est conscient. Il n'est pas mauvais bougre. Si on l'emmerde, il cogne, c'est automatique. Or jamais les parents. On tape pas sa famille. On la respecte. Et il aime ses parents. Se blottit toujours entre les seins de mitéra. Rit toujours aux blagues à la con de pateras.

Y'a une nouvelle dans la classe.
En fait c'est un nouveau. Il a les cheveux longs et une gueule de gonzesse, c'est pour ça. Au début, il disait rien. Il était au fond et il attendait que le temps passe. Sauf que le cadet, le jeune, il l'aimait bien ce mec. Il a voulu aller le voir. Il s'est mangé un poing dans le nez. Dymas voulait aller le cogner, mais finalement, ils ont discuté. Ils se sont bien entendu. Il avait un nom tombé du ciel. Et il est devenu le quatrième mousquetaire. Et il est devenu son âme-soeur à lui.
Pas par amour, c'en était pas. C'était son meilleur ami. Son frère. Son confident. Tout. Toute sa vie tournait autour de lui. Un être cadeau des dieux. Des souvenirs à n'en plus finir. Des journées interminables et des nuits lumineuses. Des sourires, beaucoup. Des pleurs, parfois. Des frayeurs sans nom. Des angoisses. Des craintes. Les intimités partagées, rendues communes. Parce que c'est Dymas qui l'a trouvé dans la baignoire, échoué, saigné, entaillé de toutes parts. C'est lui qui l'a relevé alors qu'il était nu comme un ver et recouvert de sang. Qui a stoppé l’hémorragie. Qui a évité à ses intestins de se répandre sur le sol inondé. C'est Dymas qui l'a aidé à cacher le cadavre sans tête de la fille qu'il a tué. C'est Dymas qui lui a offert un toit quand il en a eu besoin. C'est Dymas qui l'a fait chanté pour la première fois de sa vie. C'est Dymas qui s'est ouvert à lui avant tout le monde. Dymas était là. Dymas a tout fait. Dymas avait la responsabilité d'un être vivant qu'il aimait, plus que tout au monde, sur les bras. Il serait mort pour lui. Il lui aurait offert sa vie, sa place dans l'outre-monde si elle avait été meilleure que la sienne. Dymas était là. Dymas a tout vu. Dymas aurait tout fait. Tout tenté. Dymas, toujours lui. Partout, sur tous les fronts. Il connaissait sa vie. Ils se sont vu nus, l'un l'autre. Physiquement, mentalement. Dymas l'a vu s'effondrer. Lui l'a vu éploré. Un amour purement platonique, mais un amour puissant. Presque plus puissant que tous les amours de l'univers. Ils étaient au-dessus. Au-dessus d'une relation lambda. C'était unique. C'était un rêve.
Il a fini par céder. Il a fini par lâcher. Dymas aura été à ses funérailles, après des années à le contempler, endormi, dans son lit d'hôpital.

Il a changé. On ne le reconnaît pas, plus. Les amis ne sont plus. Chacun a suivi son propre chemin, noué par un défunt dans un passé qu'ils tentent d'oublier. Il a trop souffert. Il manque des pages. Il a été à Volfoni, à l'époque. Parce qu'il se battait, et faisait mal. Il y est resté deux ans, en formation de musique, et est ressorti. Il ne se battait plus. Il vit de sa musique, étudie finalement, est bon à quelque chose. Il a obtenu un diplôme d'enseignant, pour le plus grand plaisir de ses parents. Il était encore en Grèce, est allé les voir, ils ont fêté ça. C'était rare, de se retrouver, comme ça. La mère et le père le soutiennent de loin, parce qu'il n'a plus la force d'aller les voir. Il a changé de pays après le départ de l'âme-soeur. S'est réfugié quelque part où n'existe que lui. Il ne sait plus vraiment ce qu'il a vécu pendant, après. Une sorte de trou noir. L'amour de sa vie. Ce n'était pas simplement une rue-fossé, à parcourir. C'était un univers entier qu'il fallait traverser. C'était trop. Beaucoup trop pour son pauvre corps, qu'il aurait fallu céder à un moment donné.
Tant pis. Il existerait pour deux.

À Volfoni, il y a une fille qui l'a initié au body art. Il a aimé. C'était une danseuse. Sa meilleure amie voulait devenir tatoueuse, c'était elle qui les peignait, tous les deux. Ils se démaquillaient seuls. Contre les draps de sa chambre étudiante. Il a oublié son nom, maintenant, ils se sont perdus de vue. Il aimait aller voir les autres cycles. Tous les autres cycles. Avait une petite notoriété auprès des racailles. Il ne les dirigeait pas, il n'a jamais dirigé personne, il n'est simplement pas le genre à passer inaperçu. Il était l'un des plus calmes. Avait des notes correctes, pour une fois. Il a retrouvé le sourire, mais pas la compagnie. Reste toujours un peu trop dans son monde.
Après l'obtention de son diplôme, il est parti enseigner dans l'académie qu'il voulait. Son retour s'est fait en silence. Le directeur qu'il avait connu n'était plus dans son bureau, personne de sa connaissance n'était encore présent entre les murs vieillis de l'académie. Comme si de rien n'était.

- Qu'est-ce que tu fous ?
- Je dessine.
- Mais t'as vraiment que ça à foutre en fait, t'es déprimant.
- Pense ce que tu veux, moi j'aime bien ça. C'est reposant.
- Mec, t'es un batteur putain. Un batteur, pas une connerie d'artiste incompris ! Aller remues-toi, j'en ai marre de t'voir rien branler de ta vie.
- J'aimerai bien devenir artiste. Pas toi ?
- J'en sais rien Dy. J'en sais foutrement rien.
- J'te ferai tes pochettes d'album.
- J'deviendrai pas chanteur. Si j'ai l'occasion de vivre de l'art, je s'rai pas chanteur.
- Tu serais quoi ?
- Écrivain.







Questionnaire chinois revisité.

Si j'étais un animal ? Scorpion.
Si j'étais une créature fantastique ? Bucentaure.
Si j'étais un végétal ? Lierre.
Si j'étais une matière ? Verre.
Si j'étais un gaz ? Monoxyde d'azote.
Si j'étais un des quatre éléments fondamentaux ? Terre.
Si j'étais une saison ? Automne.
Si j'étais une planète ? Uranus.
Si j'étais une étoile ou une constellation ? Orion.
Si j'étais une partie du corps humain ? Torse.
Si j'étais un artiste ? Musicien.
Si j'étais un monument international ? Temple des Météores, Grèce.
Si j'étais une des 7 merveilles du monde ? Phare d'Alexandrie.
Si j'étais une couleur ? Vert foncé.
Si j'étais un pays ? Vatican.
Si j'étais une ville ? Istanbul.
Si j'étais un personnage historique ? Anne de Bretagne.
Si j'étais une découverte ? Atome.
Si j'étais un évènement historique ? La Boston Tea Party.
Si j'étais une ancienne civilisation ? Nordique.
Si j'étais une période historique que j'aurais voulu vivre ? Révolution américaine.
Si j'étais une invention ? Greffe de peau.
Si j'étais un sport ? Course d'endurance.
Si j'étais un film ? La Ligne Verte.
Si j'étais un dessin animé ? Les Noces Funèbres.
Si j'étais un super-héros ? James Howlett, dit Logan, dit Wolverine.
Si j'étais une chanson ? Man That You Fear, Marilyn Manson.
Si j'étais un instrument de musique ? Nijūgen.
Si j'étais un roman / BD ? Les Visages, Jesse Kellerman.
Si j'étais un signe de ponctuation ? Points de suspension.
Si j'étais une langue ? Albanais.
Si j'étais un jeu vidéo ? Zool.
Si j'étais un personnage de jeu vidéo ? Altaïr Ibn La-Ahad.
Si j'étais un moyen de transport ? Train.
Si j'étais un plat ? Hamburger.
Si j'étais un dessert ? Crêpes.
Si j'étais un parfum de glace ? Café.
Si j'étais un alcool ? Get 27.
Si j'étais un vêtement ? Pull.
Si j'étais un bijou ? Bracelet de cheville.
Si j'étais un chiffre ? 6.
Si j'étais une citation ? Dis-moi comment tu t'éclates et je te dirai de quoi tu crèveras. Philippe Bouvard.
Si j'étais un mot ? Cassure.
Si j'étais un objet ? Marteau.
Si j'étais une pièce de la maison ? Grenier.
Si j'étais une maladie ? Dysmorphobie.
Si j'étais un des 7 péchés capitaux ? Paresse.
Si j'étais un des 5 sens ? Ouïe.
Si j'étais un signe du zodiaque ? Vierge.
Si j'étais une forme géométrique ? Icosaèdre.
Si j'étais un super pouvoir ? Prédire l'avenir.
Si j'étais une combinaison de poker ? Quinte Flush.
Si j'étais une matière enseignée à l'école ? Mathématiques.

L'histoire est très incomplète, je le sais. D'ailleurs toute la présentation est assez vague, il n'y a pas grand-chose de vraiment affirmé, j'en suis désolé. Les éclaircissements se feront dans le RP, j'imagine. Mais s'il y a un problème, dites, et j'éditerai sur-le-champ.

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Bienvenue Dymas.
Un professeur. Tu inaugures donc le bal, c'est tout à ton honneur.
Très bien, je vais commenter partie par partie, ce sera sans doute plus clair.

Le physique :
Bien évidemment, la caractéristique la plus marquante de cette partie, c'est le choix du style narratif : très libre et fondamentalement oral. Même si, personnellement, c'est un mode d'expression que je n'affectionne pas particulièrement, force est d'admettre qu'il s'agit là, à la fois d'un choix audacieux, sans aucun doute, et d'un exercice de style dont je ne pourrais nier qu'il est réussi tant l'ensemble reste malgré tout naturel. Attention cependant - même si cette remarque est bien plus personnelle et à caractère préventif - à ne pas trop verser dans la surenchère stylistique, au risque, soit de hacher le récit, soit d'agacer le lectorat. Cela reste un style assez particulier, qui peut, je pense, déplaîre à certains, et sur la longueur, un texte de ce genre (à cause des élisions notamment, et des marqueurs oraux) peut altérer la lisibilité.
Passons au détail maintenant
Je m'attarderais rapidement sur une phrase que je n'ai pas trop comprise : "des putains de muscles ce qui fait royalement chier s'tu veux mon avis".
Libre à toi de la laisser sybilline ou de saisir l'occasion d'approfondir le caractère du mystérieux narrateur. Cet élément n'étant pas de premier plan, tu peux, si tu le souhaites, te dispenser de toute explication.
Je n'ai relevé aucune incohérence, et si le personnage peut ressembler par certains aspects au marginal punk-métal par excellence, il s'en distingue suffisamment par tout un tas de petites variations pour conserver un degré de spécificité tout à fait correct.
Pour conclure, aucun problème majeur sur cette partie. J'en ai terminé pour le physique.

Passons au caractère.
Le style très oral de la partie "physique" a ici été abandonné, et je pense que c'est une bonne chose pour les raisons expliquées plus haut. Toutefois, tu conserves un style simple, des phrases courtes et efficaces, claires. Le texte est articulé de manière logique et est homogène, et tout cela donne une clarté certaine à cette partie.
Au niveau du fond, le caractère en lui-même ne pose aucun souci, il n'est pas "trop extrême" sans être non plus complètement transparent, il me semble tout à fait viable pour le RP. L'ambivalence est respectée et même mise en avant, et tu fais intervenir des éléments originaux (à la fois une sensibilité artistique, et, chose plus rare, un caractère logicien) qui rajoutent à l'intérêt du personnage. En bref, il me semble bien équilibré.
Pas de problème non plus sur cette partie.

Et enfin, l'histoire, le gros pavé.
Car oui, c'est un gros pavé. Très gros même. Et pourtant, ça se lit bien. C'est un coup de coeur, je dois avouer. Je vais donc casser mon encensoir ici : J'aime. C'est clairement "une histoire", au sens premier, tu nous racontes une histoire, elle est cohérente, elle explique parfaitement le caractère de Dymas, elle retrace son évolution depuis presque ses débuts, les périodes charnières de sa vie, et cela, tout particulièrement, lui donne de la profondeur, de la consistance, d'autant plus que le récit est émaillé de références culturelles concrètes et ancré dans le réel. Par ailleurs, le contexte est habilement intégré. Ah oui, et l'histoire est intéressante. Si si, je t'assure. Pour un peu, je dirais "c'est bon, c'est beau, c'est Bosch".
Seul passage qui m'a posé problème : "Chacun a suivi son propre chemin, noué par un défunt dans un passé qu'ils tentent d'oublier.Il a trop souffert. Il manque des pages." > Je ne suis pas certain de bien comprendre ce que tu as voulu dire ? Il serait profitable de développer légèrement.

Le portrait chinois est une initiative intéressante pour mieux circonscrire le caractère du personnage. Et en plus, tu as cité Philippe Bouvard, et rien que pour ça j'aime. Je crache un triangle, pour la peine ▶

Pour synthétiser : Le nombre de lignes est très largement respecté. Le style global est de bonne qualité, les fautes sont peu nombreuses, le personnage est viable (il peut être joué sans problème et évoluer) et intéressant (navré d'être aussi lapidaire). Ah, et le design sobre mais soigné de la fiche colle avec le personnage. Une affaire rondement menée. Je ne verrais aucune raison à ce que tu sois refusé.
Si "l'histoire est vague et le personnage incertain / flou", il me tarde de voir ce que ce sera lorsque tu seras plus sûr de toi.
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Jushirô Himeruya
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Jushirô Himeruya
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Merci Hasard pour ce commentaire qui rejoint tout à fait ce que je pense.

Et bienvenue Dymas !
J'ai vu ton post, j'ai vu ton avatar et j'ai fait : " bel avatar et fiche supra longue." Me suis demandé si j'allais avoir le courage de la lire jusqu'au bout et par cet effort, je me suis vu récompensé par la qualité du récit.

J'ai lu l'histoire de Dymas, j'ai été dedans et j'en suis encore tout émoustillé mon canard. La fin m'a fait pensé, dans les grandes lignes, à l'Histoire d'Alexander Lahaie, changeant de pays par la perte douloureuse de son meilleur ami. Mais bon, c'est un personnage complet et qui est venue à Volfoni dans ses études. Il passe de l'autre coté ~ J'ai vraiment hâte de lire son évolution entre nos murs !

Je te valide et j'espère vraiment que tu te plaira parmi nous, car tu fais l'unanimité chez nous \o/
passe nous voir sur la cb un jour !

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